Bataille de Pélékanon

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Bataille de Pélékanon

Informations générales
Date 10 et
Lieu près de Nicomédie en Bithynie
Issue Victoire ottomane
Belligérants
Empire byzantin Empire ottoman
Commandants
Andronic III
Jean Cantacuzène
Orhan
Samsa Çavuş
Forces en présence
4 000 hommes dont la majeure partie provenant de Thrace[1] 8 000 hommes[1]
Pertes
Lourdes pertes 275 morts

Guerre entre les Ottomans et l'empire byzantin

Batailles

Coordonnées 41° 00′ 36″ nord, 29° 09′ 01″ est
Géolocalisation sur la carte : Turquie
(Voir situation sur carte : Turquie)
Bataille de Pélékanon

La bataille de Pélékanon, également connue sous le nom d'origine latine bataille de Pelecanum, s'est déroulée les 10 et entre une force expéditionnaire byzantine dirigée par Andronic III et une armée ottomane dirigée par Orhan. L'armée byzantine fut défaite, marquant l'échec de la dernière tentative pour dégager les cités de l'Anatolie assiégées par les Ottomans.

La bataille[modifier | modifier le code]

Lors de l'accession d'Andronic au pouvoir en 1328, L'Asie Mineure byzantine est composée de quelques places fortes le long de la mer Égée, d'une petite province située autour de Nicomédie et de Nicée à 150 km de la capitale Constantinople ainsi que le cité de Philadelphie, sous l'autorité d'un gouverneur rendu indépendant de fait par son isolement au milieu des territoires turcs.

Andronic espérait restaurer une frontière stable, en faisant lever les sièges de Nicée et de Nicomédie. Avec le grand domestique Jean Cantacuzène, Andronic dirigea l'armée la plus grande qu'il put rassembler de la mer de Marmara vers Nicomédie. À Pélékanon, une armée ottomane barre la route à cette force byzantine. Une partie de l'armée turque fut chassée. Cependant, la plus grande partie de l'armée ottomane se retira vers les collines au nord du champ de bataille. En les poursuivant, l'armée byzantine subit de nombreuses escarmouches qui faisaient chuter son moral tandis que l'empereur lui-même fut légèrement blessé.

Les Turcs réussirent même à couper la retraite à l'armée byzantine qui dut se résoudre sous la conduite du grand domestique à se replier vers Constantinople par voie maritime.

Conséquences[modifier | modifier le code]

La campagne de restauration des frontières venait d'échouer avec cette bataille. Un traité avec les Ottomans est le seul garant du maintien des frontières micrasiatiques de l'empire.

Aucune campagne d'envergure ne fut plus tentée par la suite pour recouvrer les anciennes terres byzantines de l'Asie Mineure à l'exception de quelques expéditions pour faire lever le siège de Nicomédie qui finit par tomber en 1337. Le gouverneur de Nicée, conscient de la faiblesse des secours, se rend en 1331. Peu à peu, le contrôle des rives orientales du Bosphore échappa à l'Empire byzantin.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Selon Bartusis dans son livre The Last Byzantine Army, p. 91 : « En juin 1329, Andronic III et Jean Cantacuzène dirige une expédition majeure en Asie avec 2 000 soldats dont la majeure partie provient de Thrace. À Pélékanon, leur armée rencontra les forces d'Orkhan qui campait avec son armée de 8 000 hommes. »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]