Bataille de La Roche-l'Abeille

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Bataille de La Roche-l'Abeille

Informations générales
Date
Lieu La Roche-l'Abeille, en Limousin
Issue Victoire des huguenots
Belligérants
Huguenots Catholiques
Commandants
Gaspard II de Coligny Henri d'Anjou
Forces en présence
25 000 hommes

Troisième guerre de Religion (1568-1570)

Batailles

Guerres de Religion en France


Prélude


Première guerre de Religion (1562-1563)


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Troisième guerre de Religion (1568-1570)


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Huitième guerre de Religion (1585-1598)
Guerre des Trois Henri


Rébellions huguenotes (1621-1629)


Révocation de l'édit de Nantes (1685)

La bataille de La Roche-l'Abeille voit s’opposer, au cours de la troisième guerre de Religion (en France), l’armée royale commandée par le duc d’Anjou, à l’armée protestante de l’amiral de Coligny.

Campagne précédant la bataille[modifier | modifier le code]

La troisième guerre de Religion a commencé par un soulèvement des villes protestantes et la formation d’une armée. Cette armée a fait le siège et pris quelques villes du Poitou, plus Angoulême et Cognac, sous le commandement du prince de Condé.

Celui-ci est assassiné à la bataille de Jarnac (le ). Pour pouvoir affronter l’armée royale, Coligny qui prend le commandement de l’armée, la mène vers le Limousin, afin d’y rejoindre les mercenaires que lui conduit le duc de Deux-Ponts, Wolfgang de Bavière. Après un bref combat contre un détachement de l’armée royale, celui-ci peut franchir la Vienne à Aixe, mais meurt le à Nexon. La jonction entre troupes protestantes se fait cependant à Châlus, pour un total d’environ vingt-cinq mille hommes.

Le duc d’Anjou campe en avant de Saint-Yrieix pour protéger la ville, avec une armée sensiblement équivalente.

Bataille[modifier | modifier le code]

L’arrivée des protestants le surprend, ce qui leur donne l’avantage au début de la bataille. Le colonel général de l’infanterie royale, Philippe Strozzi, réussit cependant à rétablir la situation. Une manœuvre de Coligny menace d’envelopper l’armée royale, qui doit battre en retraite et céder le passage aux protestants.

Suites de la bataille[modifier | modifier le code]

La victoire de Coligny est loin d’être décisive, mais lui permet de s’ouvrir une route vers le Périgord. L’armée protestante fait peu de prisonniers : le plus fameux est le colonel général Philippe Strozzi.

Dans les jours qui suivent, l’armée protestante massacre des centaines de paysans, notamment à La Roche-l'Abeille même, en Limousin, et à La Chapelle-Faucher, en Périgord, en représailles de la mort de Condé, et de Paulon de Mauvans[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 267

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Franck Delage, La troisième guerre de religion en Limousin : combat de La Roche-l'Abeille, 1569, Limoges, Librairie Desvilles, , 163 p. (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]