Bataille de Rain am Lech

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Bataille de Rain am Lech
Description de l'image Schlacht bei Rain am Lech 1632.jpg.
Informations générales
Date 14 -
Lieu Rain am Lech
sur le Danube
Issue Victoire suédoise décisive
Belligérants
Drapeau de la Suède Suède Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Drapeau de la Ligue catholique Ligue catholique
Commandants
Gustave II Adolphe de Suède Jean 't Serclaes
Forces en présence
40 000 hommes 25 000 hommes
Pertes
2 000 morts 3 000 morts

Guerre de Trente Ans

Batailles

Coordonnées 48° 41′ 25″ nord, 10° 55′ 02″ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Bataille de Rain am Lech
Géolocalisation sur la carte : Bavière
(Voir situation sur carte : Bavière)
Bataille de Rain am Lech

La bataille de Rain am Lech, qui eut lieu les 14 et , est l'une des batailles les plus importantes de la guerre de Trente Ans.

Contexte et déroulement[modifier | modifier le code]

L'armée suédoise, commandée par Gustave-Adolphe, s'étant emparée de Nuremberg puis de Donauwörth, fait route vers Ingolstadt pour l'attaquer. Le comte de Tilly, général en chef des armées impériales et catholiques, prend des dispositions pour l'en empêcher, en postant ses troupes bavaroises, numériquement inférieures, à Rain am Lech, ville commandant un passage sur le Danube.

Le , Gustave Adolphe, parvenu sur la rive occidentale de la rivière Lech, juge au vu des retranchements catholiques sur l'autre rive qu'il serait suicidaire de l'attaquer de front et se résout à les contourner. Laissant son artillerie pilonner les positions adverses, il envoie à 5 km plus au sud un corps de pontonniers finlandais y établir une tête de pont sous la couverture d'un écran de fumée et de salves de canon. Une fois les passerelles installées, les Suédois font passer de l'autre côté du fleuve une partie de leurs forces.

Tilly, averti, se porte à leur rencontre dans le but de les rejeter, provoquant de furieux combats. Seuls l'irruption d'un corps de cavalerie d'élite de Gustave Adolphe vers 16 heures et le tir continu de ses batteries d'artillerie concentrées sur les flancs des troupes catholiques permettent de remporter la victoire. Tilly, qui y est gravement blessé, confie le commandement à l'Électeur Maximilien de Bavière ; celui-ci, moins aguerri, préfère donner l'ordre de battre en retraite et de se retirer sur Ingolstadt. C'est dans cette ville que meurt Tilly, le , après avoir organisé la défense de la ville malgré ses souffrances. De fait, Gustave-Adolphe ne parvient pas à s'en emparer.

Sources[modifier | modifier le code]

  • R. G. Grant (trad. de l'anglais), Les 1001 batailles qui ont changé le cours de l'histoire, Paris, Éd. France loisirs, , 960 p. (ISBN 978-2-298-06937-2).

Voir aussi[modifier | modifier le code]