Marc-Antoine-François de Gaujal

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Marc-Antoine-François de Gaujal
Illustration.
Fonctions
Député français

(10 mois et 28 jours)
Élection 3 juillet 1830
Circonscription 1er collège électoral de la Corrèze
Groupe politique Opposition
Majorité Ministérielle
Prédécesseur Jean-Joseph Parel Despeyrut de La Chatonie
Successeur Pierre Joseph Bédoch
Biographie
Titre complet Baron de Tholet, Baron de Gaujal
Date de naissance
Lieu de naissance Montpellier
Date de décès (à 84 ans)
Lieu de décès Vias
Nationalité Drapeau de la France française
Parti politique Orléaniste
Père Marc-Antoine de Gaujal
Mère Marguerite Aldebert
Conjoint Élisabeth Fabre
Enfants 2
Famille Famille de Gaujal
Profession homme politique
Distinctions Ordre national de la Légion d'honneur Officier de l'Ordre de la légion d'honneur
Ordre royal et militaire de Saint-Louis Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

Marc-Antoine-François, baron de Gaujal, né à Montpellier le et mort à Vias le , est un magistrat, député et historien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père, Marc-Antoine-Dominique de Gaujal, baron de Tholet, est mousquetaire de la garde du roi[1]. Il meurt jeune, en 1786. Mars-Antoine a 14 ans. Et il en a 17 ans lorsque débute la Révolution française. Il émigre et ne revient en France qu'en 1800. Il est nommé magistrat lorsque sont organisées les cours d'appel. Il est successivement conseiller-auditeur près la cour d'appel de Montpellier en 1808, président du tribunal et du collège électoral de Lodève en 1809, substitut du procureur-général près la cour impériale de Montpellier en 1811, procureur-impérial criminel du département de l'Aude. Cette dernière fonction l'amène à publier, en 1814, la Statistique criminelle du département de l'Aude pour l'année 1813.

En 1816, il est nommé président de chambre à la cour royale de Pau ; en 1821, premier président de la cour royale de Limoges, et en 1827, conseiller-d'état en service extraordinaire. Nommé conseiller à la Cour de cassation en 1829 il refuse dans un premier puis accepte en 1837.

Il est député de la Corrèze de 1830 à 1831, siégeant dans la majorité soutenant la monarchie de Juillet.

Il est membre de différentes sociétés savantes : correspondant de l'Institut et de la Société centrale d'agriculture, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, membre de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, membre résident (1836) de la Société nationale des antiquaires de France[2], de celle des antiquaires du Nord séant à Copenhague, et de plusieurs autres Sociétés savantes en France et à l'étranger[3].

Il a aussi le grade de chef de bataillon[3].

Ses écrits[modifier | modifier le code]

Parmi ses écrits, le plus connu est Études historiques sur le Rouergue (1859).

  • Tableau historique sur le Rouergue, suivi de Recherches sur des points d'histoire peu connus, 1819, Lacour-Ollé, 237 pages
  • Essais historiques sur le Rouergue, tome I, Limoges 1823 (448 p.), tome II, Limoges 1825, (503 p.)
  • Discours du
  • Mémoire sur les antiquités du Larzac, 1836
  • Études historiques sur le Rouergue, tome I, (550 p.), II (619 p.) III (478 p.), Paris 1858, tome IV (590 p.) Paris, 1859

Décorations[modifier | modifier le code]

Titres[modifier | modifier le code]

Dans le brevet du de chevalier de Saint-Louis il est qualifié baron de Tholet[3].

Baron à titre héréditaire (lettres patentes du )[4].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. J. Duverger, « Gaujal (baron de) », Le Biographe universel : revue générale biographique et littéraire / par une société d'hommes de lettres français et étrangers,‎ , p. 29-39 (lire en ligne sur Gallica)
  2. Le comité des travaux historiques et scientifiques. Les sociétés savantes de France.
  3. a b c d et e Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 4, page 242.
  4. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 20, pages 243 à 244.

Liens externes[modifier | modifier le code]