Baneins

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Baneins
Baneins
L'ancienne mairie de Baneins.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Dombes
Maire
Mandat
Jean-Pierre Grange
2020-2026
Code postal 01990
Code commune 01028
Démographie
Gentilé Athaniens
Population
municipale
621 hab. (2021 en augmentation de 4,02 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 38″ nord, 4° 54′ 09″ est
Altitude Min. 207 m
Max. 272 m
Superficie 8,91 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Villars-les-Dombes
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Baneins
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Baneins
Géolocalisation sur la carte : Ain
Voir sur la carte topographique de l'Ain
Baneins
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Baneins
Liens
Site web mairie-baneins.fr

Baneins est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont communément appelés Baninois.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Baneins occupe une superficie de 872 ha, au nord de Saint-Trivier-sur-Moignans, avec une altitude comprise entre 215 et 271 mètres. Le territoire de la commune est traversé par la rivière Le Moignans, dans lequel se jette un petit ruisseau : le Mazanan.


Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 866 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 880,2 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records BANEINS (01) - alt : 243m, lat : 46°07'19"N, lon : 4°54'16"E
Records établis sur la période du 01-01-1987 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,3 4,1 6,5 10,7 14,4 15,8 15,2 11,6 8,8 4,7 2,2 8
Température moyenne (°C) 3,9 4,9 8,7 11,9 16,1 20 22 21,6 17,3 13,1 7,8 4,7 12,7
Température maximale moyenne (°C) 6,5 8,5 13,3 17,3 21,5 25,7 28,2 28,1 23,1 17,4 10,8 7,2 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−13,3
13.01.03
−13,5
05.02.12
−11
01.03.05
−7,2
08.04.03
0,5
05.05.14
5,5
06.06.1989
7
13.07.1993
4,5
30.08.1998
1
30.09.1995
−5,5
31.10.1997
−8,5
23.11.1998
−15
30.12.05
−15
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
17
10.01.15
21
24.02.20
26
22.03.1990
30,5
23.04.07
35
24.05.09
38,7
24.06.03
42
24.07.19
40,3
13.08.03
36
14.09.20
30,5
03.10.11
23
03.11.05
18,5
16.12.1989
42
2019
Précipitations (mm) 60 50,8 53,3 72,6 79,5 72,6 79,1 76,3 77,6 99,7 95,1 63,6 880,2
Source : « Fiche 1028001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Baneins est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67 %), prairies (17,7 %), forêts (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), zones urbanisées (2,9 %)[11].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Banneins (1228) ; Banens (1327) ; Bagnens (1418) ; Baneins (1452); Banains (1455) ; Banins (XVIIIe siècle), Banneins ou Anthenans (XVIIIe siècle).[réf. nécessaire]

Histoire[modifier | modifier le code]

L'église sous le vocable de saint Martin, avait pour collateur l'abbé d'Ainay.

Les religieux d'Ainay possédaient à Athaneins un prieuré, qui leur fut confirmé le , par le pape Eugène III, et en 1250, par le pape Innocent IV.

Près de l'église existait jadis une chapelle dédiée à saint Laurent.

Suivant la visite pastorale de Camille de Neuville, archevêque de Lyon, en 1654, le curé percevait toutes les grosses dîmes et la moitié des petites. Suivant celle de l'archiprêtre de Dombes, en 1710, « le curé était décimateur par moitié avec l'abbé d'Ainay. » Il avait outre cela une vigne de 7 coupées de terre, dépendant de la cure.

Baneins était une seigneurie avant de devenir vicomté, puis comté sous Louis XIII. Elle était devenue, avec Béreins et Dompierre-sur-Chalaronne, la douzième châtellenie de la souveraineté de Dombes.

De l'ancien château qui appartenait au XIIIe siècle au chevalier Raoul de Baneins qui donna son nom au village, il ne subsiste aucun vestige.

Le , le hameau des Bages appartenant alors à L'Abergement-Clémenciat fait partie de la commune[12],[13].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Baneins est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villars-les-Dombes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[17]
Période Identité Étiquette Qualité
1959 1977 François Girard    
1977 1995 Joanny Didienne    
1995 1998[18] Jean Durand    
1998 2014 Christine Gonnu PS Conseillère générale
Vice-présidente du conseil général
2014 En cours Jean-Pierre Grange SE Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelage[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

En 2021, la commune comptait 621 habitants[Note 2], en augmentation de 4,02 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
290270108376388369373389435
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
471550548480490506553527518
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
474421427445425374393328313
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
267284254307377529598595572
2015 2020 2021 - - - - - -
597625621------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

L’activité agricole est prédominante sur la commune. L’élevage est encore important malgré une évolution vers les productions céréalières. Le village compte également quelques artisans.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le Deromptey est une petite colline à l’ouest du village qui offre une vue magnifique. Par temps clair, on peut y apercevoir le mont Blanc.
  • L'église Saint-Martin, de style roman, possède une abside et un portail du XIIe siècle. Le clocher, qui devait se trouver au-dessus de la travée du chœur, a été détruit à la Révolution et reconstruit au-dessus de l’entrée. Le tympan, sculpté au XIXe siècle en l’honneur du saint patron du lieu, représente saint Martin à cheval, partageant son manteau avec un mendiant à genoux qui s’appuie sur une béquille.
  • Le lavoir, construit en 1912.
  • Le monument aux morts surmonté d'un coq.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Donat Bollet (1851 - 1923), médecin et homme politique, député puis sénateur de l'Ain, également maire de Trévoux, est né dans la commune.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Station Météo-France « Baneins » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Baneins » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  6. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  8. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. « Loi qui distrait la section de Bagès de la commune de L'Abergement-Clémencia (...), et la réunit à la commune de Baneins (...) », Bulletin des lois de l’empire français, 11e série, vol. Tome 19,‎ , p. 393 (lire en ligne)
  13. « Département de l'Ain. Arrondissement de Trévoux. Plan indiquant le projet de réunir le hameau des Bages... à la commune de Baneins.. . », sur Gallica, 1... (consulté le ).
  14. « communauté de communes de la Dombes - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  15. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Baneins », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  17. Source : Dictionnaire des hommes et des femmes politiques de l'Ain de 1789 à 2003, Dominique Saint-Pierre, Musnier-Gilbert Éditions, 2003.
  18. Décédé en fonction le 22 mai 1998.
  19. « Partnerstädte » Site web de la ville de Wächtersbach, consulté le 29 avril 2017.
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, ouvrage collectif, pré-inventaire publié en 2000.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]