Bancontact

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Bancontact
logo de Bancontact
illustration de Bancontact

Ancien nom Bancontact/Mister Cash
Création 1979
Forme juridique SARL
Siège social Bruxelles
Drapeau de la Belgique Belgique
Site web www.bancontact.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Distributeur Bancontact à Belle-Île (centre commercial).

Bancontact, connu jusqu'en 2016 comme « Bancontact/MisterCash »[1] est le système de paiement qui domine le marché des paiements électroniques en Belgique[2].

En tant que système de paiement par carte de débit, Bancontact permet l'accès électronique en vue d'un retrait d'argent via un guichet automatique bancaire ou paiement en magasin, dans des gares, péages routiers, stations-services… ou encore en ligne. Bancontact assure la vérification, le calcul et le règlement de ces paiements électroniques.

En , Bancontact a commencé le développement d'une application de paiement pour smartphones. L'application fut lancée en . Un paiement avec l'appli s'effectue en scannant un code QR avec son téléphone et en introduisant son code PIN[3]. L'appli permet de payer en ligne dans des webshops, de rembourser de petits montants entre amis et depuis peu[Quand ?] également de payer dans différents magasins[4].

En , Bancontact/MisterCash change de logo et de nom pour devenir Bancontact.

Historique[modifier | modifier le code]

Deux systèmes sont lancés par diverses banques, tous deux en  : la CGER (aujourd'hui repris dans BNP Paribas Fortis), la BBL (aujourd'hui ING) et la Kredietbank (aujourd'hui repris dans le groupe KBC) lancent Bancontact, tandis que la Générale de Banque (également aujourd'hui repris dans BNP Paribas Fortis) et le Crédit communal (aujourd'hui Belfius) lancent Mistercash.

Les deux systèmes fusionnent en 1989[5] et le terme Bancontact s'impose.

À partir du , quatre grandes banques du pays (ING, BNP Paribas Fortis, KBC/CBC et Belfius) ferment peu à peu leurs distributeurs de billets pour les remplacer par des distributeurs neutres sous le nom Bancontact CASH, situés dans des gares, des stations de métro, d'anciennes agences bancaires aujourd'hui désaffectées, des centres commerciaux, et même en plein air, et exploités par une filiale commune, Batopin (nl). Ces nouveaux « distributeurs neutres » permettent le retrait d'argent et le changement du code PIN au moyen des cartes de toutes les banques ; environ 50 % d'entre eux offrent en outre aux clients de leurs banques « actionnaires » des fonctions supplémentaires (solde du compte, dépôt, actualisation des données du compte via la carte d'identité) ; ils ne permettent ni les virements, ni l'impression d'extraits de compte[6]. Ce sont de tels distributeurs que montrent les photos ci-contre ; l'intention est d'en équiper toute la Belgique, avec 2500 distributeurs sur 950 sites, d'ici fin 2025[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Bancontact se dote d’un nouveau logo et abandonne Mister Cash », L'avenir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Bancontact/Mister Cash devient Bancontact ! », Solutions Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Bancontact : nouveau logo et nouvelles fonctionnalités pour l’application », sur Belgium-iPhone (consulté le ).
  4. « Bancontact veut séduire les petits commerçants », sur Echo.be, (consulté le ).
  5. Thunis 1996, note 81, p. 46.
  6. FAQ Bancontact CASH, section Qu'en est-il des autres fonctions bancaires telles que les virements ou l'impression d'extraits bancaires?
  7. Batopin (photogr. N.N.), « Batopin : Smart access to cash » [« Batopin, un accès futé à l'argent liquide »], sur batopin.be (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Xavier Thunis, Responsabilité du banquier et automatisation des paiements, (ISBN 2-87037-223-X)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]