Ban-de-Sapt

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Ban-de-Sapt
Ban-de-Sapt
Paysage en hiver.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Serge Alem
2020-2026
Code postal 88210
Code commune 88033
Démographie
Gentilé Saptésiens, Saptésiennes
Population
municipale
357 hab. (2021 en augmentation de 1,71 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 37″ nord, 7° 00′ 52″ est
Altitude 550 m
Min. 421 m
Max. 888 m
Superficie 22,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Dié-des-Vosges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raon-l'Étape
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Ban-de-Sapt
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Ban-de-Sapt
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Ban-de-Sapt

Ban-de-Sapt (prononcé : [bɑ̃ də sa] Écouter) est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Saptésiens.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune, située dans le massif des Vosges, réunit quelques hameaux disséminés sur les rebords d'un plateau et dans l'échancrure mollement vallonnée, drainée par les minuscules contributeurs du ruisseau de la Hure[1]. Elle en comptait une dizaine autrefois. Inspiré par une fausse interprétation du vieux nom, Ad septem abietes, le chef du premier bureau de la préfecture à Épinal, Charles Charton, responsable de la statistique des Vosges entre 1830 et 1850, a tacitement considéré que chacun des sept hameaux principaux d'autrefois était représenté par un sapin : il supposait que ce lieu commun aux habitants était un lieu-dit autrefois connu, "La Justice" qu'il situe sur un tertre à proximité de la via salaria ou voie des Saulniers[2]. À son époque, un bon observateur compte au moins neuf gros hameaux.

À Launois se trouvent aujourd'hui la mairie, l'école[3] et l'église, c'est-à-dire le centre de la vie communale. Les autres hameaux la Fontenelle, le Rouaux, Laître, Nayemont, Gemainfaing, Bourras et le Fraiteux restent à l'écart du centre.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Mairie dans le hameau du Launois.

Dans la région, un ban désigne une communauté, autrefois rassemblée sous une même autorité politico-religieuse ; Sapt se réfère à l'appellation initiale " Ad septem abietes", littéralement aux sept sapins. Outre la dénomination d'une communauté qu'il nous faudra définir, le lieu précis est le lieu d'assemblée d'un ban, issu du découpage carolingien du ban mérovingien de Gondelbert, et il est fort vraisemblable que ce toponyme précis soit à Laître[4].

Le plateau était autrefois traversé par la voie des Saulniers, antique voie romaine qui reliait autrefois Saint-Blaise à Saales. La vieille route des Saulniers est abandonnée depuis 1800.

Senones est à 8 km, Saint-Dié-des-Vosges est à 11 km par le col des Raids à 525 m d'altitude débouchant sur la vallée du Robache[5]. On peut rejoindre Saâles, à 10 km, par le col du Las à 701 m d'altitude.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la ruisseau la Hure, le ruisseau de Lavaux, le ruisseau des Gouttes et le ruisseau du Pre de l'Aune[6],[Carte 1].

La Hure, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Meurthe à Étival-Clairefontaine, après avoir traversé six communes[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Ban-de-Sapt.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 382 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 11,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Statistiques 1991-2020 et records BAN-DE-SAPT (88) - alt : 590m, lat : 48°20'44"N, lon : 6°59'30"E
Records établis sur la période du 01-10-2004 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,5 −0,4 2,1 5,9 9 12,6 14,6 14,1 11,2 8 3,5 0,6 6,7
Température moyenne (°C) 1,8 2,3 5,6 10,2 13,3 17,1 19,1 18,3 15,2 11,2 6,2 2,9 10,3
Température maximale moyenne (°C) 4,2 5 9,1 14,4 17,6 21,6 23,5 22,5 19,2 14,4 8,9 5,2 13,8
Record de froid (°C)
date du record
−10,6
06.01.17
−16,1
07.02.12
−13,2
01.03.05
−5,2
06.04.21
−0,1
05.05.19
3,6
01.06.06
7,4
02.07.11
6,1
26.08.18
2,8
15.09.08
−4,5
29.10.12
−7,1
30.11.10
−17
19.12.09
−17
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
16,6
25.01.16
19,9
27.02.19
23,8
30.03.21
26,9
28.04.12
30,7
25.05.09
35,5
26.06.19
36,8
25.07.19
36,9
07.08.15
31
14.09.20
27,6
29.10.22
22,6
08.11.15
16,1
24.12.12
36,9
2015
Précipitations (mm) 81,1 72 71,1 68,3 103,1 106,1 86,5 92,6 80,1 91,3 80,1 95 1 027,3
Source : « Fiche 88033002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,2
−0,5
81,1
 
 
 
5
−0,4
72
 
 
 
9,1
2,1
71,1
 
 
 
14,4
5,9
68,3
 
 
 
17,6
9
103,1
 
 
 
21,6
12,6
106,1
 
 
 
23,5
14,6
86,5
 
 
 
22,5
14,1
92,6
 
 
 
19,2
11,2
80,1
 
 
 
14,4
8
91,3
 
 
 
8,9
3,5
80,1
 
 
 
5,2
0,6
95
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ban-de-Sapt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,3 %), prairies (18,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le ban désigne le territoire où s'exerce la juridiction d'un suzerain. Le ban permettait en outre au seigneur d'exiger un droit de passage sur ses terres, un péage.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le ban doyenné[modifier | modifier le code]

Le ban Ad septem abietem est un des nombreux bans provenant de l'éclatement politique de la partie méridionale du ban de Gondelbert[20]. L'ancienne église de Laître, bâtie en 738 selon les archives religieuses, atteste l'apparition de ce ban. Le hameau de Laître est le premier chef-lieu du ban. Les vestiges de l'édifice, soient le chœur et une voûte y étaient encore préservés et visibles en 1839.

Vers l'an mil, l'Abbaye Saint-Hydulphe de Moyenmoutier administre pour les ducs de Lorraine la via salaria qui mène de Saint-Blaise à Saales. L'abbaye associée de Ebersmunster, à l'autre extrémité, devrait administrer la partie alsacienne de la voie de Saales à Scherwiller, mais les guerriers de l'Ortenberg contrôlent et sécurisent la voie depuis de nombreuses décennies.

Le doyenné ou décanat est une ancienne organisation qui gère un ban. Une assemblée élit une dizaine de représentants, des dizeniers choisis et élus par les hommes libres. Parmi ceux-ci, un doyen chef de communauté rend compte aux seigneurs. Ce mode de fonctionnement préserve l'héritage de multiples censes ou d'un ban autrefois autonomes. Ici, le ban n'existe plus depuis l'an mil car le pouvoir temporel et spirituel est au main de l'abbaye de Moyenmoutier et de son voué, le duc de Lorraine. C'est pourquoi le doyenné n'est qu'une simple entité champêtre du ban de Moyenmoutier, dépendant pour la justice et le pouvoir militaire de la prévôté de Saint-Dié et du bailliage de Nancy en 1593.

En 1710, le bailliage est à Saint-Dié. L'administration française confirme cette mutation en fixant, sous la coutume de Lorraine, bailliage et maîtrise à Saint-Dié.

La paroisse découpée au treizième siècle a toujours été administrée par un moine de l'abbaye de Moyenmoutier. Le moine bénédictin titulaire nommé à la cure du Ban-de-Sapt par l'abbé a pu rétribuer, par voie contractuelle avec ses bénéfices, un prêtre, simple remplaçant. Le pauvre desservant révocable à merci effectue à sa place les tâches pastorales et les collectes de dîmes et taxes. Cette pratique sous-traitante s'efface depuis la réforme bénédictine de saint Vanne et saint Hydulphe et n'existe plus à la fin du siècle des Lumières, le moine prêtre est également le premier desservant.

La commune[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune fondée par l'achat symbolique d'un coffre à archives fait partie du canton de Saales et du district de Saint-Dié. Le conventionnel Couthon, chargé de l'annexion de la principauté de Salm à la France, rattache la commune au canton de Senones nouvellement formé ainsi que l'ensemble de la vallée du Hure, Saint-Jean-d'Ormont, Denipaire, Hurbache et Moyenmoutier[21].

À partir de 1800, le vieux tracé n'est plus emprunté, mais les routes venant de Moyenmoutier ou de Senones convergent toujours vers le ban de Sapt et Saâles. La réalisation finale de la route de Saint-Dié à Strasbourg par Provenchères, le col de Saales et Schirmeck au cours des années 1840 amène un lent déclin de ce réseau routier, lieu de rencontre traditionnel des Lorrains et Alsaciens, et entraîne à long terme un exode des services et petites industries désormais pléthoriques, surtout après les périodes de prospérité de l'Empire libéral.

Ban de Sapt en 1839[modifier | modifier le code]

D'après la statistique des Vosges, ce village autrefois appelé Ban-des-sept-Sapins au nord de la montagne d'Ormont, couverte de vastes et belles forêts, est composé de sept sections[22] : Nayeumont, le Fraiteux, Gemainfaing, la Fontenelle, Laitre, le Rouaux et Launois, point central de la commune où se trouve l'église, une maison d'école et un presbytère. Fayemont, Bourras, les Fols sont présentés comme hameaux. Les fermes citées sont Servaumont, les Prés-Brouïes, Burmanpaire (sic), la Comme, A la Goutte, Frabois, Viacosté (sic), l'Équelle.

Église dans le hameau du Launois.

La commune rassemble 1505 âmes, 317 maisons et 360 ménages. Les contributions s'élèvent à 13 741,66 F, soit :

  • 10 244,55 F pour la foncière.
  • 1 885,01 F la personnel et mobilière.
  • 1 362,94 F les portes et fenêtres.
  • 249,13 F les patentes.

Il y a une école spéciale de garçons de 70 élèves, et deux écoles privées qui éduquent 25 à 30 élèves chacune, avec un enseignement mixte. Un bureau de bienfaisance enregistre les demandes des indigents et nécessiteux

Les productions végétales mentionnent du froment, du seigle, de l'avoine, du sarrasin, des pommes de terre, du chanvre, du foin et beaucoup de trèfle. L'industrie comporte six moulins à farine, trois huileries, cinq fours à chaux. Sont également recensés cinq maréchaux-ferrants, trois charpentiers, trois maçons, un menuisier, un vitrier, trente tisserands, six aubergistes, vingt-deux cabaretiers, un brasseur, quatre tailleurs d'habit, trois charrons, deux couturières, deux blanchisseuses, deux brodeuses, deux cordonniers, cinq sabotiers.

À la Fontenelle, un puits très ancien d'une profondeur de 19,5 mètres est signalé : il n'aurait jamais manqué d'eau, même pendant les plus longues sécheresses.

Ban de Sapt en 1845[modifier | modifier le code]

D'après la statistique des Vosges, Ban-de-Sapt, c'est-à-dire la mairie à Launois, est à 55 km d'Épinal, 13 km de Saint-Dié et 6 km de Senones par laquelle transitent les lettres postales.

La population compte 1 519 habitants. 279 maisons donnent le gîte à 378 ménages. L'habitat est dispersé en :

  • hameaux : Bourras, Fayemont, les Fols, la Fontenelle, le Fraîteux, Geminfaing, Laître, Launois, le Rouaux.
  • fermes : À la Goutte, la Comme, l'Équelle, Hermanpaire, Pré-Brayeu, les Prés-Brouïes, la Sause, Servaumont, Vercoste.
  • moulins[23] : Chata, Frabois, la Vaux.

Parmi les hommes nantis, 154 électeurs censitaires ont seuls le droit de voter et d'élire les seize conseillers communaux, parmi lesquels sont choisis un maire et un adjoint. Il existe toujours un bureau de bienfaisance.

L'école publique de garçons héberge en mauvaise saison 135 élèves. Deux écoles privées, essentiellement écoles catholiques de filles, accueillent aussi 77 élèves.

Avec une surface territoriale de 2 226 ha, Ban-de-Sapt est une grande commune. Le terroir paysan recensé, outre 29 ha de jardins, vergers, chènevières souvent à proximité des maisons ou dans leur enclos, se répartit entre 1 281 ha de champs, 425 ha de prés et 378 ha de bois. Les labours permettent les cultures de seigle avec un peu de blé, d'avoine, de sarrasin et de pommes de terre. Le foin de bonne qualité est renommé, mais il est peu abondant. Quatre moulins à farine, des huileries associés au commerce de bétail complètent l'activité agricole.

Une scierie à planches et trois carrières respectivement de pierres à chaux, de pierres de taille et de moellons sont en activité en saison[24].

La Grande Guerre de 1914 à 1919, puis la reconstruction[modifier | modifier le code]

La colline de La Fontenelle fut un point stratégique lors de la Première Guerre mondiale. Le 14 septembre 1914, la 1re Armée française, sous les ordres du général Dubail, lance une offensive pour reprendre la colline qui deviendra le centre du dispositif français.

Les Allemands multiplieront les tentatives pour reprendre cette hauteur stratégique mais n’y parviendront jamais. Il s’ensuit une guerre de mines et de sapes, de coups de main nocturnes et diurnes. La ligne de front s'établit alors sur les flancs de cette colline, et s'y enterre laissant dans le paysage de nombreux témoignages de ces combats : tranchées, munitions, sapes, ouvrages militaires.

Ces multiples actions firent de nombreuses victimes, souvent dans des corps à corps effroyables, entrainant à la suite de nombreuses canonnades la destruction totale du hameau de La Fontenelle et partielle des autres hameaux[22]. Le 24 juillet 1915, Launois est libéré et le front stabilisé, mais les Allemands ne renonceront jamais pour cette reprise les 133e régiment d'infanterie, 23 RI et les cyclistes de la 6e DI furent cité à l'ordre de l'armée. Le monument est inauguré le 15 août 1925[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Noël Colin    
199X En cours
(au 24 septembre 2020)
Serge Alem    

Finances locales[modifier | modifier le code]

En 2015, les finances communales était constituées ainsi[26] :

  • total des produits de fonctionnement : 283 000 , soit 804  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 254 000 , soit 722  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 245 000 , soit 697  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 112 000 , soit 319  par habitant ;
  • endettement : 220 000 , soit 626  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 19,87 % ;
  • taxe foncière sur le bâti : 9,62 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 16,03 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 17,35 %.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

En 2021, la commune comptait 357 habitants[Note 4], en augmentation de 1,71 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
1 3131 3221 3091 3411 4821 5051 5191 5241 466
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 3971 4011 4411 3491 3101 2061 1371 042986
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
927407557512531440402344294
1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
259301319370340340346351351
2021 - - - - - - - -
357--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Nécropole nationale de La Fontenelle[31] : elle rassemble les dépouilles de 1 384 militaires français dont 424 en ossuaire[32]. La nécropole est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [33].
  • Monument à la mémoire des combattants de 1915[34] : un monument à la double effigie de Marianne et d'un poilu fut édifié en 1920 au sein de la nécropole de la Fontenelle et les combats de 1915 sont alors commémorés tous les deuxièmes dimanches de juillet. Un sentier de la mémoire, balisé d'indications historiques, retrace, suivant les pas d'un soldat, l'histoire de cette page sombre de la commune[35].
  • Église Saint-Grégoire[36],[37].
Monument aux morts paroissial[38].
Rare harmonium à 2 claviers et pédalier Cavaillé-Coll dans l'église Saint-Grégoire[39],[40], exécuté vers 1855, classé au titre d'objet le 20 décembre 1989[41].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Les jardins de Callunes.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Plaque de garde-champêtre de la commune du Ban-de-Sapt .

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Ban-de-Sapt » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le féminin est nécessaire, mais trompeur. Le Hure provient du rain de Lassaux, sur la commune voisine de Saint-Jean-d'Ormont. Les Anciens appelaient le ru du Las ce ruisseau de la Hure des anciennes ou nouvelles cartes françaises, truffées d'erreurs toponymiques.
  2. Il mentionne qu'un monticule de trois à quatre mètres de hauteur y était encore observable. Selon Ch. Charton, les sept gros hameaux fondateurs seraient Fayemont, Le Fraiteux, Geminfaing, La Fontenelle, Laître, Le Rouaux, Launois.
  3. « mairie-école », notice no IA88001402, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. L'étymologie le mentionne, l'aître désigne en ancien français le cimetière. Voilà le lieu commun aux habitants et plus surprenant pour un esprit moderne, le lieu d'assemblée et de rencontre des vivants pour les affaires et la politique.
  5. On peut comparer avec les distances indiquées en 1845, sur chaque parcours, les rectifications et les ouvrages d'art ont permis de réduire les distances d'environ 2 km.
  6. « Fiche communale de Ban-de-Sapt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  7. Sandre, « la ruisseau la Hure »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Ban-de-Sapt » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Ban-de-Sapt » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  19. « CORINE Land Cover (CLC)- Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Il est avec les bans de Provenchères, de Spitzemberg, de La Grande-Fosse, de Saales... issus des découpages ultérieurs qui ont divisé la partie proche de la voie des Saulniers. La vaste part excentrée au nord est le ban de Senones, donné en commende en 775 à l'évêque de Metz.
  21. c'est une partie de l'ancien ban de Moyenmoutier.
  22. a et b « présentation du village de Ban-de-Sapt », notice no IA88001405, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Les moulins à farine présentent des risques d'explosions. Mues par roues hydrauliques, ces installations souvent à l'écart des habitations se rapprochent des ruisseaux à moins de disposer d'un long canal d'amenée ou bief.
  24. Ces installations sont mentionnées aussi dans la statistiques de 1839.
  25. L'Est Républicain du 16 août 1925.
  26. « Les comptes de la commune » [archive du ], sur alize2.finances.gouv.fr (consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. La nécropole nationale de La Fontenelle.
  32. « cimetière militaire de la Première guerre mondiale : nécropole nationale », notice no IA88001422, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « Nécropole nationale de la Fontenelle », notice no PA88000058, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. « monument aux morts communal de la Première guerre », notice no IA88001423, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. Nécropole de la fontenelle
  36. « église paroissiale Saint-Grégoire », notice no IA88001403, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. « église paroissiale provisoire (détruite) », notice no IA88001427, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « monument aux morts paroissial », notice no IA88001404, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. Notice no PM88000044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Harmonium, fiche de protection MH
  40. Notice no IM88004174, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Harmonium, fiche d'inventaire
  41. Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine.
  42. Voir ici la dernière lettre d'Honoré d'Estienne d'Orves à sa sœur, Mme Catherine Régnier.