Baixas
Baixas Baixàs | |||||
Ruelle du village | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Perpignan | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée | ||||
Maire Mandat |
Gilles Foxonet 2014-2020 |
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Code postal | 66390 | ||||
Code commune | 66014 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Baixanencs | ||||
Population municipale |
2 568 hab. (2014) | ||||
Densité | 136 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 45′ 03″ nord, 2° 48′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 51 m Max. 312 m |
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Superficie | 18,91 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Saint-Estève | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Liens | |||||
Site web | Site de la mairie de Baixas | ||||
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Baixas (prononcé en français comme en catalan, Bachass) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Baixanencs.
Géographie
Localisation
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[2].
Hydrographie
- Le ruisseau de la Boule, long de 13,7 km[3].
Voies de communication et transports
Toponymie
Le mot Baixas est un calque du catalan Baixàs et se prononce « Bachass ». Il a pour origine un nom de famille romain (gentilice) Bassius ou Baccius[4].
Baixas est citée dès 843 sous les noms de Baxianum et Baxianos[5].
Histoire
Moyen Âge
Au Xe siècle, on cite une villa gallo-romaine (ferme fortifiée accolée à une église) appelée Baissare (le lieu bas). En 925 le village est entouré d'une petite fortification et l’église romane consacrée à saint Étienne.
Au bas Moyen Âge, il appartint aux évêques d'Elne.
Au XIIe siècle l'église initiale fut remplacée par une autre, de type Romane placée sous le patronage de Sainte Marie, reconstruite au XIVe siècle puis agrandie au fil des siècles. En 1672, elle est dotée d’un retable maître-autel de 17 mètres de haut entièrement doré à l’or fin en 1698 et considéré actuellement comme une œuvre majeure de l’art baroque. Baixas était le siège de l’un des 5 dignitaires du chapitre d'Elne, qui possédait des Palau e casa, (château et maison). Les quatre autres habitaient à Bages, Elne, Saleilles et Trouillas.
Lieu de passage des armées empruntant le col de la Dona, sous l’impulsion de Jacques Ier d'Aragon, vers 1245-1246, Baixas désormais entouré d’un second rempart avec des tours et des portes à pont-levis, solidement protégé se développe.
En 1376 eu lieu un conflit entre les responsables du Chapitre et le viguier du Roussillon. Ce dernier fit détruire le carcan et les fourches patibulaires du village.
En 1438 les baixanenchs, se soulevèrent contre le Battle et les consuls qu'ils menaçaient de mettre à mort. Une fois l'émeute terminée, la justice se chargea des représailles. Mais elle s'enraya à cause de la lutte entre le lieutenant du gouverneur du Roussillon, et le procureur du chapitre d'Elne, sauvant ainsi les meneurs de la pendaison.
Période contemporaine
Par la suite l’histoire du village est liée à la pierre et de la vigne :
- le marbre de Baixas, dont la couleur oscille entre le blanc et le bleu, a très tôt été exploité pour sa grande qualité, et orne de nombreux monuments, du palais des rois de Majorque de Perpignan jusqu’au Sanctuaire de l’Immaculée Conception de Washington ;
Les vendanges 1906 avaient été désastreuses dans tout le Roussillon. Ce qui n'empêchaient pas la chute des cours du vin. Des familles vigneronnes se heurtaient à des difficultés financières telles qu'elles ne pouvaient plus payer l'impôt. Informé, le gouvernement donna ordre de faire intervenir les huissiers. La village de Baixas fut le premier à se révolter au début de l'année 1907[6].
Le 18 février, il reçut le soutien de Marcelin Albert, qui envoya un télégramme à Georges Clemenceau. Quant à Joseph Tarrius, viticulteur et pharmacien à Baixas, il fait parvenir au gouvernement une pétition signée des habitants du village. Il y est précisé que le seul impôt que les contribuables puissent encore payer est celui du sang. Alors que les défilés de protestations s'étaient multipliés dans les villes et villages, préfectures et sous-préfectures accueillirent les manifestations viticoles. Le 19 mai, à Perpignan 170 à 200 000 personnes défilent dans la ville. La manifestation se déroule sans incidents graves[7],[6].
Dans les départements du Gard, de l'Hérault, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales, les conseils municipaux démissionnent collectivement - il y en aura jusqu'à 600 - certains appellent à la grève de l'impôt. La situation devient de plus en plus tendues, les viticulteurs furieux attaquent perceptions, préfectures et sous-préfectures[8]. Le 20 juin, la tension monte encore. A Perpignan, la préfecture est pillée et incendiée. Le préfet David Dautresme doit se réfugier sur le toit[7].
Depuis 1956, les vignes classées en appellation d’origine contrôlée, produisent en particulier du muscat de Rivesaltes, du côtes du Roussillon et du côtes-du-Roussillon villages ;
Politique et administration
Administration municipale
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Politique environnementale
Population et société
Démographie
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 568 habitants, en augmentation de 3,05 % par rapport à 2009 (Pyrénées-Orientales : 4,38 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale : 8 septembre ;
- Fête communale : 25 novembre[17].
Santé
Sports
Baixas possède des associations sportives de tennis, football, rugby à XIII et rugby à XV.
Rugby à XV
Le Baixas athletic club fondé en 1920, fusionne avec le Espira Sporting Club en 1968 devenant l’ESC BAC. À partir de 1985, l’ESC BAC accueille l'AS Peyrestortes et devient ESC BAC ASP.
- 1969 : l'ESC BAC remporte son premier titre de champion du comité du Roussillon, et participe au championnat de France de rugby à XV de 3e série.
- 1981 : l'ESC BAC est champion de France de rugby à XV de 1re série en battant le rugby club de Rillieux 16 à 11[18]
- 1990 : l’ESC BAC est champion de France de rugby à XV de 2e série en battant le Stade Bizanet 15 à 7.
- 2010 : l'ESC BAC ASP est champion de France de rugby à XV de 3e série en battant l’ASPTT Bordeaux 21 à 16[19]
- Malgré une défaite en 32e finale du championnat de France Honneur 2014-2015, contre le Stade Maubourguet (14-22)[20] l'ESC BAC ASP gagne le droit de jouer la saison suivante en 3e division fédérale
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 586 €[21].
Emploi
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de la Nativité-de-Notre-Dame de Baixas (XIIe siècle-XIVe siècle), et son célèbre retable baroque, l'un des plus remarquables du département des Pyrénées-Orientales.
- Les fortifications du XIIIe et XIVe siècle (5 tours rondes et les 8 portes)
- Le village avec ses ruelles étroites, minuscules et tortueuses, quasiment impraticables aux voitures, et ses maisons médiévales.
- L'ermitage Sainte Catherine
- Baixas étant le premier producteur de Muscat de Rivesaltes il est intéressant de visiter ses caves produisant en particulier :
Personnalités liées à la commune
- Jean Justin Girbeau (1870-1963) : religieux né à Baixas.
- Serge Torreilles (1931-) : joueur de rugby à XV, né à Baixas
- Andrzej Szpilman (1956-) : compositeur polonais résidant à Baixas.
- Bernard Goutta (1972-) : joueur de rugby à XV, a joué à l'ESC BAC en minimes.
Héraldique
Les armes peuvent se blasonner ainsi : Parti de gueules au sautoir d'or et d'argent plain. |
Étape
Modèle:Route des vins en Roussillon
Voir aussi
Bibliographie
- Robert Frigola, Baixas : 1900-2001, Baixas, Mairie de Baixas, , 152 p.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- « Plan séisme »
- Sandre - fiche Y0470520
- Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014)
- La crise viticole de 1907 sur le site histoireduroussillon.free.fr
- Midi 1907, l'histoire d'une révolte vigneronne
- Révoltes vigneronnes 1907, Languedoc, 1911, Champagne
- Robert Frigola, Baixas : 1900-2001, Baixas, Mairie de Baixas, , 152 p.
- Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Baixas, le 20 juin 1815, 22 janvier 2014]
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- Réélection 2014 : « Maires », sur le site de la Préfecture du département des Pyrénées-Orientales (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
- Fiche finale 1981
- Ils sont champions en 2010 sur ffr.fr
- Honneur : Phases finales 2013/2014
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).