Avenue Émile-Acollas

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7e arrt
Avenue Émile-Acollas
Voir la photo.
L'avenue Émile-Acollas en 2021.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 7e
Quartier Gros-Caillou
Début rue Jean-Carriès
Fin Place Joffre
Historique
Création 1927
Dénomination 1927
Géocodification
Ville de Paris 3235
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Émile-Acollas
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 7e arrondissement de Paris)
Avenue Émile-Acollas

L'avenue Émile-Acollas est une avenue du 7e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Longue de 110 mètres, elle débute rue Jean-Carriès et finit place Joffre.

Le quartier est desservi par les lignes 6, 8 et 10, à la station La Motte-Picquet - Grenelle.

En 2022, le prix moyen du m2 sur l’avenue se situe dans une fourchette comprise entre 15 721 € et 32 416 €, avec un prix moyen de 18 900 €[1].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Caricature d'Émile Acollas.

Elle doit son nom à Émile Acollas (1826-1891), juriste et homme politique français.

Historique[modifier | modifier le code]

La place est créée et prend sa dénomination actuelle en 1927 sur les terrains détachés du parc du Champ-de-Mars.

Le 15 mai 1949, l’avenue accueille, pour la première fois, le « Grand Prix des Garçons Coiffeurs ». Les concurrents, vêtus de la traditionnelle blouse blanche et équipés de leurs rasoir, peigne et tondeuse, doivent, au signal, rejoindre en courant le kiosque à musique de l’avenue et s’y précipiter sur des clients qu’il s’agit de coiffer, frictionner et brillantiner en un temps record[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

No 1 (angle rue Jean-Carriès).
No 5 : entrée.
Nos 8-10.
  • No 1 : immeuble de 1929 (le permis de construire date du 20 mars 1928) construit par l’architecte Michel Bridet, signé en façade. En 1940, la baronne de Nieuwenhove y réside[3].
  • No 2 : le prêtre catholique Jean de Mayol de Lupé (1873-1955), aumônier militaire de la Légion des volontaires français puis de la division SS Charlemagne, réside à cette adresse en 1947[4].
  • Nos 4-6 : l’économiste et homme d’État Raymond Barre (1924-2007) y est locataire d’un appartement à la fin des années 1970[5].
  • No 5 : immeuble d’habitation de 1931 construit par l’architecte Jacques Bonnier [6]. Les ferronneries sont l’œuvre de Raymond Subes[7].
  • Nos 8-10 : immeuble de 1929 construit par les architectes Marcel Julien et Louis Duhayon[8], signé en façade ; à cette adresse ont vécu l’éditeur et producteur Cino Del Duca (1899-1967), de 1941 à 1967, et l’historien Maurice Baumont (1892-1981), comme le signalent deux plaques apposées sur la façade.
  • No 12 : immeuble de 1939 construit par les architectes Duval et Gonse, signé en façade.

Références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]