Augustin de Chazelles

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Augustin de Chazelles
Illustration.
Portrait gravé d'Augustin de Chazelles, comte de Chazelles, en uniforme de Préfet et portant la Légion d'honneur et l'ordre de Saint Louis, œuvre située à la Préfecture du Morbihan.
Fonctions
directeur des postes
Prédécesseur Antoine Joseph Xavier Conte
Successeur Benjamin Barthélémy, comte Dejean
conseiller d'État
Préfet du Morbihan
Prédécesseur Armand Constant de Marnière de Guer
Successeur Édouard Lorois
Biographie
Lieu de naissance Lunac
Lieu de décès Amélie-les-Bains
Nationalité Drapeau de la France Française
Père Jacques-Scipion de Chazelles 1745-1800
Mère Jeanne Thérèse de Montlauzeur 1758-1816
Conjoint Antoinette de Lézan (m.1800) et Lucie de Jolyclerc (m.1840)
Enfants Eugène (1800-)
et Henriette (1845-1906)
et Elisabeth (1848) dont la famille Deltour de Chazelles (branche subsistante)
et Raoul (1850-1889)
et Urbain (1853-1896) (subs.)

Augustin Jean-Baptiste-Louis-Marie de Chazelles (8 août 1779 - 14 décembre 1862) comte de Chazelles puis baron d'Empire était un haut fonctionnaire sous la restauration et un homme politique français de la Monarchie de Juillet.

De tendance politique libérale, il fut préfet du Morbihan de 1818 à 1830 et Directeur des Postes de 1844 a 1847.

Histoire

Il appartient à la famille de Chazelles, dont la généalogie remonte au XVIIe siècle et originaire du Languedoc[1], connue depuis le treizième siècle[2]. Cette famille a le titre de comte remontant à Jean de Chazelles par lettres patentes de Louis XIV[3]. Augustin de Chazelles est le fils du comte Jacques-Scipion de Chazelles, Lieutenant-Colonel au régiment d'Angoulême et maréchal de camp à l'armée royale. D'une première union il a eu un fils, Eugène de Chazelles qui fut professeur d'hydrographie en Bretagne et académicien ; d'une autre union il eut deux fils et deux filles.

Les descendants d'Augustin font partie des Familles subsistantes de la noblesse d'Empire[4].

Biographie

Président du Conseil supérieur à Nîmes de 1809 a 1810. Il est promu sous-préfet par Napoléon à Muret de 1811 à 1815, puis sous-préfet de Saint-Quentin de mai à décembre 1815. Il est élevé au rang de baron d'empire par Lettres patentes du 13 avril 1811 de Napoléon[5]

Il se rallie à la Restauration et est nommé sous-préfet de Lorient du 18 janvier 1816 au 1er avril 1818 puis Préfet du Morbihan le 12 août 1818 au 10 août 1830.

À la chute des Bourbon, il est remplacé en tant que préfet du Morbihan et devient maître des requêtes au conseil d'État.

Louis-Philippe Ier le nomme conseiller d'État du 24 octobre 1830 a 1844 puis directeur des Postes du 22 décembre 1844 au 21 juin 1847 en remplacement.

Sa carrière se termine à la fin de la Monarchie de Juillet.

Il se fit remarquer pour ses prises de position en faveur de la Bretagne et de l'enseignement[6]

Il meurt 15 ans plus tard à Amélie-les-Bains sous le Second Empire à l'âge de 83 ans.

Distinctions

Article connexe

Notes et références

  1. Chazelles (de) et - de Chazelles-Lunac, maintenue de noblesse en 1784, Languedoc (Nîmes)↑ Valette 2002, p. 62
  2. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36861f/f507.image
  3. ↑L.P en 1704 de Louis le Grand, Duc de Vendôme, Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 495 BnF/Gallica: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36861f/f506.image
  4. ↑ branches Chazelles (de), de Chazelles-Lunac, les deux branches nobles subsistantes sont issues d'Augustin de Chazelles, anobli par L.P. le 13 avril 1811 par Napoléon 1er. Les autres branches non anoblies, qui subsistaient encore au début du XXIe siècle, sont les Deltour de Chazelles installés en Alsace au XIXe siècle et les Humblot de Chazelles.
  5. Membre du collège électoral du département du Gard - Baron 13.04.1811 (lettres patentes) Écartelés au premier, d'azur à la tête de lion d'or, allumé et lampassé de gueules, au comble du même chargé à dextre d'une étoile sommée de trois tiges de lauriers du même et surmontées en chef à dextre d'un croissant et à sénestre d'une croix à huit pointes aussi d'or. Baron membre du collège électoral - 18.04.1811 : Majorat du domaine du Luc, à Nîmes, d'un revenu de 9.000 francs.
  6. Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, 1997, p. 86. (au moins quatre rues portent son nom en Bretagne).