Auguste du Vergier de La Rochejaquelein

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Auguste du Vergier de La Rochejaquelein
Auguste du Vergier de La Rochejaquelein

Surnom Le balafré
Naissance
La Jaudonnière
Décès (à 84 ans)
7e arrondissement de Paris
Origine Français
Allégeance Armée des émigrés
Drapeau de la Grande-Bretagne. Grande-Bretagne
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Carliste
Grade Lieutenant général
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Guerre de Vendée de 1815
Expédition d'Espagne
Guerre de Vendée de 1832
Première guerre carliste
Faits d'armes Campagne de Russie
Bataille de la Moskova
Bataille de Châtillon
Bataille d'Aizenay
Bataille de Saint-Gilles-sur-Vie
Bataille des Mathes
Bataille de Thouars
Famille La Rochejaquelein

Auguste du Vergier de La Rochejaquelein, né le à La Jaudonnière (Poitou), mort le à Paris, est un militaire français et un général vendéen.

Il est le frère d’Henri et de Louis du Vergier de La Rochejaquelein.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du marquis Henri Louis Auguste du Vergier de La Rochejaquelein (1749-1802)[1] et de Constante de Caumont d'Adde (1749-1798). Enfant lors de la Révolution française, Auguste de La Rochejaquelein émigre avec une partie de sa famille. Il sert un temps dans la Royal Navy.

En 1812 il s'enrôle dans l'armée impériale avec le grade de sous-lieutenant dans la cavalerie.

Il prend ensuite part au sein de la Grande Armée à la campagne de Russie, et subit trois blessures à la bataille de la Moskova, dont une au visage qui lui vaudra le surnom de Balafré. En 1814, il est nommé lieutenant-colonel dans le régiment de grenadiers à cheval de la Garde impériale.

Cependant en 1815 lors des Cent-Jours, La Rochejaquelein rejoint les insurgés vendéens et participe à l'insurrection vendéenne de 1815.

À la suite de la Restauration de la monarchie, La Rochejaquelein reçoit le grade de colonel en septembre 1815, puis celui de maréchal de camp en 1818.

Le il se marie à Claire Louise Augustine Félicité Maclovie de Durfort-Duras, veuve de Charles Léopold Henri de La Trémoille.

Il commanda une brigade pendant la guerre d'Espagne de 1823. Il participa en 1832 au complot de Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry.

Il s'exile à la suite de la révolution de Juillet et passe en Espagne et au Portugal où il prend part à la Première Guerre carliste au service du roi du Portugal Michel Ier et de Charles de Bourbon avec le grade de lieutenant général. Il n'est pas le seul : son neveu, Louis, périt devant Lisbonne.

Auguste de La Rochejaquelein rentre finalement en France et meurt en 1868, à l’âge de 84 ans. Il est inhumé avec ses deux frères, Henri et Louis, dans l'église de Saint-Aubin de Baubigné dans les Deux-Sèvres.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Xavier Maudet, « Quand l'actualité rattrape le passé du marquis », sur ouest-france.fr, Le Courrier de l'Ouest Deux-Sèvres, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Armand Bérart, Auguste le Balafré : Auguste de La Rochejaquelein, une épée au service de la Légitimité, LES EPESSES/33-CANEJAN, Les Epesses, Le Lys et le Lin Éditions, , 320 p. (ISBN 978-2-490236-07-7)

Liens externes[modifier | modifier le code]