Auguste Schmidt

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Auguste Schmidt
Auguste Schmidt
vers 1880.
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LeipzigVoir et modifier les données sur Wikidata
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Auguste Schmidt, née le à Breslau et morte le à Leipzig, est une pionnière du féminisme allemand, éducatrice, journaliste et militante pour les droits des femmes.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Auguste Schmidt, née le à Breslau, est la fille de Friedrich Schmidt, Hauptmann d'artillerie et d'Emilie Schöps[1].

Elle passe avec succès son examen d'institutrice à Posen en 1850[1]. De 1850 à 1855, elle enseigne successivement dans une famille polonaise, dans une école privée à Ribnitz et à l'école municipale de Breslau[2].

En 1861, elle s'installe à Leipzig. Elle exerce comme directrice d'une école de jeunes filles[3], puis trouve en 1862 un emploi de professeure de littérature et d'esthétique à l'institut d'éducation Steyber, dont elle assume la direction de 1870 à 1992. L'une de ses élèves est Clara Zetkin[2].

Militante féministe[modifier | modifier le code]

En 1865, elle co-fonde avec Louise Otto-Peters la première association féministe d'Allemagne, l'Association générale des femmes allemandes (ADF), ainsi que le journal Neue Bahnen (« Nouvelles Voies »)[3].

Elle fonde en 1869 avec l'institutrice Marie Calm le Verein deutscher Lehrerinnen und Erzieherinnen (Association des institutrices et éducatrices allemandes)[2].

Elle dirige l'Union des organisations féministes allemandes (Bund Deutscher Frauenvereine, BDF) entre 1894 et 1899[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (de) Astrid Franzke, « Schmidt, Auguste Friederike Wilhelmine », sur Neue Deutsche Biographie (consulté le ).
  2. a b c et d (de) Lucia Halder, « Auguste Schmidt 1833–1902 - Pädagogin und Frauenrechtlerin », sur Deutsches Historisches Museum, (consulté le ).
  3. a et b Clara Zetkin, Florence Hervé, Gilbert Badia, Régine Mathieu et Jean-Philippe Mathieu, Je veux me battre partout où il y a de la vie, Marseille, Hors d'atteinte, (ISBN 978-2-490579-48-8 et 2-490579-48-7, OCLC 1241683306, lire en ligne), p. 18.

Liens externes[modifier | modifier le code]