Auguste Cartault

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Auguste-Georges-Charles Cartault
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Auguste-Georges-Charles Cartault, né à Paris le et mort dans le 6e arrondissement de Paris le [1], est un philologue français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il commence ses études au lycée Louis-le-Grand, entre en 1866 à l’École normale supérieure et est reçu agrégé ès lettres en 1869. Nommé élève de l’École française d'Athènes, il fait partie de la 22e promotion. Du au , il est sous-préfet de Murat dans le Cantal. Il est ensuite professeur de rhétorique au lycée d’Amiens (1875), ville où il est collègue de Jules Verne, à l'Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens. Il est alors l'auteur de Une promenade dans le vieil Amiens, lu le 9 août 1875 lors de la distribution des prix du lycée et est mentionné par Jules Verne dans sa nouvelle Une ville idéale, Amiens en l'an 2000[2]. Il exerce ensuite au lycée de Versailles (1876) puis au lycée Charlemagne (1878).

Le 17 janvier 1881, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres à la Faculté de Paris[3]. La première, en français porte sur la Trière athénienne, étude d’archéologie navale ; la deuxième en latin, est titrée De Causa Harpalica. Reçu docteur, il est alors nommé maître de conférences à l’École normale supérieure (1882) puis succède à Eugène Benoist (après la mort de celui-ci) de décembre 1887 à novembre 1919, comme professeur de poésie latine à la faculté des lettres de Paris. Il en devient alors le cinquième titulaire.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Auguste Cartault collabore à la Revue littéraire et politique, à la Revue internationale de l’enseignement, à la Gazette archéologique et à la Revue de philologie.

Il publie aussi d’importantes études archéologiques :

  • La trière athénienne (1881), thèse de doctorat.
  • Collection Camille Lécuyer, terres-cuites trouvées en Grèce dans l’Asie-Mineure en deux volumes (1882-1885) avec planches et figures.
  • Sur l’authenticité des groupes en terre cuite de l’Asie-Mineure (1887).
  • Catulle, l'homme, l'écrivain (1889).
  • Vases grecs en forme de personnages groupés (1889) avec deux planches.
  • Terres cuites grecques, photographiées d’après les originaux des collections privées de France et des musées d’Athènes (1891) avec vingt phototypies.
  • Études sur les Bucoliques de Virgile (1897).
  • La flexion dans Lucrèce (1898).
  • Études sur les Satires d'Horace (1900).
  • A propos du Corpus tibulianum (1900).
  • Le distique élégiaque chez Tibulle, Sulpicia, Lygdamus (1911)[4].
  • Les sentiments généreux (1912).
  • L'intellectuel (1914).

Hommage[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 6e, n° 78, vue 9/30.
  2. Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 1 : A-E, éditions Paganel, 2019, p. 171.
  3. https://eslettres.bis-sorbonne.fr/notice/Doctorant/4928, consulté le 27 novembre 2023.
  4. Journal des Savants, 9(2), 85–86.[1]

Liens externes[modifier | modifier le code]