Aubusson (Creuse)

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Aubusson
En haut : vue aérienne de la ville ; en bas : pont de la Terrade et entrée de la vieille ville.
Blason de Aubusson
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
(sous-préfecture)
Arrondissement Aubusson
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Creuse Grand Sud
(siège)
Maire
Mandat
Stéphane Ducourtioux
2023-2026
Code postal 23200
Code commune 23008
Démographie
Gentilé Aubussonnais
Population
municipale
3 108 hab. (2021 en diminution de 11,1 % par rapport à 2015)
Densité 162 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 57′ 25″ nord, 2° 10′ 06″ est
Altitude Min. 416 m
Max. 608 m
Superficie 19,21 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Aubusson
(ville isolée)
Aire d'attraction Aubusson
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Aubusson
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Aubusson
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Aubusson
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Aubusson
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Aubusson
Liens
Site web aubusson.fr

Aubusson (en occitan Aubuçon [1]ou Le Buçon, en occitan ancien Aubussó[2]) est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

La ville est la sous-préfecture du département et le chef-lieu du canton d'Aubusson. En nombre d'habitants, elle est la troisième ville du département après Guéret et La Souterraine.

Elle est réputée pour ses tapisseries.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Aubusson est située dans le sud du département de la Creuse, à l'extrémité nord-est du plateau de Millevaches.

La commune est à 5,1 km de Blessac, 5,3 de Alleyrat, et 90 de Limoges[3].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

  • Bois de Châtres.
  • Forêt de Blessac.
  • Plateau de Millevaches.
  • Carte de l'occupation des sols de Aubusson sur le Géoportail de l'ARB Nouvelle-Aquitaine : Entités paysagères:
Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Arrosée par la Creuse et la Beauze, son affluent, la ville est traversée par l'ancienne N 141 (Clermont-Limoges-Saintes).

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 974 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records AUBUSSON_SAPC (23) - alt : 486m, lat : 45°57'28"N, lon : 2°11'16"E
Records établis sur la période du 01-01-1991 au 28-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,2 −1,7 0,2 2,2 5,8 9,3 10,8 10,4 7 5,2 1,5 −0,6 4,1
Température moyenne (°C) 3,1 3,4 6,3 8,7 12,4 16 17,9 17,8 14,1 11 6,4 3,7 10,1
Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,5 12,3 15,1 19 22,7 25 25,2 21,2 16,8 11,2 8 16
Record de froid (°C)
date du record
−16,1
13.01.03
−20,5
07.02.12
−21
01.03.05
−8,2
08.04.21
−2,8
03.05.21
−0,8
03.06.06
2
17.07.00
−0,1
29.08.1998
−3
14.09.1996
−9,6
29.10.1997
−14
23.11.1993
−16
15.12.01
−21
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
21,9
28.01.24
24,4
27.02.19
26,4
30.03.21
28,6
30.04.05
32,3
28.05.17
38,3
26.06.19
39,6
23.07.19
39,7
18.08.12
37,2
04.09.23
34
08.10.23
26,4
08.11.15
19,7
17.12.15
39,7
2012
Précipitations (mm) 73,4 65,8 67,2 87,2 91,2 85,9 76,5 76 77,2 73,4 83,9 81,4 939,1
Source : « Fiche 23008004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Aubusson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubusson, une unité urbaine monocommunale[13] de 3 108 habitants en 2021, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubusson, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,6 %), prairies (38,3 %), zones urbanisées (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), terres arables (3,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

  • D 18 vers Alleyrat
  • D 21 vers Saint-Amand.
  • D 941 vers Saint-Michel de Veisse.
  • D 982 vers Moutier-Roseille et Felletin.

Transport routier[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Les aéroports ou aérodromes les plus proches sont :

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Aubusson est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse et la Beauze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 1999[21],[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aubusson.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 24,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 276 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 386 sont en aléa moyen ou fort, soit 30 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 3] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mètres cubes[25]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[26].

Risque sismique[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone 2 de sismicité faible[27].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Aubusson est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la ville est attesté sous la forme latinisée Albuci[ensis] en 936 et sous la forme Albuconis en 1070[réf. nécessaire]. Cela donnera Aubuçon en occitan, voir localement (dialecte auvergnat) après déglutination, Le Buçon[1].

Il s'agit d'un anthroponyme pris absolument : Albucius[29].

Le nom de la ville est attesté comme adjectif Albusiensis en 936 et comme substantif Albuzo en 1048[30]. La base est donc *Albucio. Pour A. Dauzat[31], repris par E. Nègre[32], ce serait un nom d'homme latin Albucius muni du suffixe latin -onem. Pour P.-H. Billy[33], il s'agirait plutôt de l'appellatif gaulois albuca, « terre argileuse », muni du suffixe -ione.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site actuel de la capitale creusoise de la tapisserie est habité au moins depuis la période gallo-romaine[34]. Toutefois, sur le territoire de la commune, le Camp des Châtres, longtemps considéré comme un ancien camp romain, s'est révélé remonter à l'époque gauloise (âge du fer). D’une superficie de 15 hectares, c’est le deuxième plus grand oppidum des Lémovices après l’oppidum de Villejoubert sur la commune de Saint-Denis-des-Murs. Il contrôle un ancien cheminement désigné sur la carte de Cassini sous le nom de chemin de Moriac. Son itinéraire conduit en Auvergne méridionale et dessert au sud d'Ussel (Corrèze) l'enceinte du Charlat qui contrôle son passage sur la Diège, affluent de la Dordogne[35].

De la fin du IXe au XIIIe siècle, le patronyme d'Aubusson est celui des vicomtes d'Aubusson, l'une des branches de la Maison de Limoges. Au XIIIe siècle, la vicomté d'Aubusson passe entre les mains de la Maison de Lusignan dont étaient issus les comtes de la Marche. À partir du XVIe siècle, des membres de la famille royale portent le titre de Comte de la Marche.

Depuis le Moyen Âge, beaucoup d'hommes venant de toutes les communes du département vont tous les ans dans les grandes villes, sur les chantiers de bâtiments, pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur... C'est ainsi que les maçons de la Creuse (terme récent, le département de la Creuse étant issu de la Révolution) deviennent bâtisseurs de cathédrales. En 1624, ils construisent la digue de La Rochelle. Au XIXe siècle, ils participent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devint définitive : ainsi la Creuse perd la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud, Mémoires de Léonard, la description de cet exode qui marqua fortement les modes de vie.

Louis Godefroy, commandant Francs-tireurs et partisans, participe à la mise sur pied de plans d'ensemble organisant des opérations de résistance sur Aubusson.

La tapisserie[modifier | modifier le code]

La tapisserie est vraisemblablement importée à Aubusson depuis les Flandres au XIVe siècle. Elle atteint son apogée aux XVIe et XVIIe siècles, Colbert lui accordant le titre de Manufacture royale. La particularité de la rivière la Creuse, qui fixe naturellement les couleurs, permet à cet art de se développer. Mais à la révocation de l'édit de Nantes en 1685, un certain nombre de maîtres tapissiers protestants d'Aubusson s'exilent[36],[37].

Annexes sur l'histoire d'Aubusson[modifier | modifier le code]

  • Quelques patrons d'ateliers de tapisserie, aux XVIe et XVIIe siècles (Listes publiées par Cyprien Pérathon dans les années 1880, Bulletin de la société archéologique et historique du Limousin, BNF - Gallica.) Liste non exhaustive. Le nom du tapissier Pierre Augeraing est parfois écrit Augereaux. Le nom de Jean Wask semble d'origine flamande :

Pierre Augeraing - Denys Barraband - Jacques Beby - Jehan Bertrand - Michel de La Brugière - Nicolas Cartaud - Jean de Chanet - Jean Chaumeton - Jacques Corneille - Léonard Deyrolle - Jehan du Cluzeau - Pierre Delarbre - François Deschazaulx - Michel Dumonteil - Pierre Fourton - Jehan Furgaud - François Galland - Jacques Garreau - Simon Grellet - François Laisné - Jehan de Landriesve - Jean Maignat - Jehan de Maillire - Michel Maingonnat - Pierre de Marcillat - Jehan Marthelade - Pierre Matheyron - Hiérosme de Montezert - Antoine Picaud - Martial Picon - Gabriel et Jean du Plantadis - Michel Rebiere - Michel de Seiglière - Antoine Tabard - Pierre d'Ussel - Jacques Vallenet - Léonard de Vialleix - Gabriel de Vitract - Jean Wask - (…)

  • Quelques consuls, au XVIIe siècle : Jacques Chabaneix - Jean Dumonteil - Gabriel Pierron - Michel Le Rousseau - Michel Vallenet - (...)
  • Quelques capitaines du château, du XIVe siècle au XVIe siècle : Guyot Griveau - Guillaume de La Roche-Aymon - Gilles Cholet - Jacques d'Aubusson - Louis de Pierrebuffière - Antoine de La Vergne - Austrille Vallenet - (...)
  • Quelques châtelains, du XIVe siècle au XVIIe siècle : Humbert de Chamborand - Jean Béraud - Jean Cedon - Pierre Lamy - Jacques de Froment - Jean Bonnet - Guy du Plantadis - Jean Taraveau - Jean Cartaud - Laurent Tixier - Jacques Garreau - François Laboreys - (...)
  • Quelques procureurs du roi, du XVIe siècle au XVIIe siècle : François Maledent - Jean de Seigliere - Léonard Marthelade - Gilles Robichon - Claude Ruben - Jean Mage - (...)

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Aubusson, dans le département de la Creuse, appartient à la région Nouvelle-Aquitaine. Elle est le siège de l'unique sous-préfecture du département.

André Chandernagor fut député de la circonscription d'Aubusson de 1958 à 1981, avant de devenir ministre puis premier président de la Cour des comptes. Plus tard, la circonscription électorale dont Aubusson était le centre (2e circonscription) devait disparaître, à la suite du redécoupage de la carte électorale, en 2010. Le dernier député de cette circonscription était Jean Auclair (UMP), maire de Cressat, conseiller général du canton d'Ahun. Depuis les élections législatives de juin 2012, Michel Vergnier, qui l'a emporté sur Jean Auclair, est l'unique député de la Creuse. Au Conseil général, le canton d'Aubusson est représenté depuis 2011 par Jean-Marie Massias (DVD).

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

Hôtel de Ville (Mossot).

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[38] :

  • total des produits de fonctionnement : 4 603 000 , soit 1 310  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 3 598 000 , soit 1 024  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 152 000 , soit 328  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 303 000 , soit 371  par habitant ;
  • endettement : 6 425 000 , soit 1 829  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 15,88 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 38,43 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 79,09 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 620 [39].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].

En 2021, la commune comptait 3 108 habitants[Note 4], en diminution de 11,1 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 4453 4603 8184 2514 8475 6315 0925 4365 666
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 0616 0036 6256 4276 8476 7826 7236 6726 671
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 0677 0157 2116 4856 3246 0785 8305 5125 595
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 6695 9346 2275 7105 0974 6624 2393 7163 400
2021 - - - - - - - -
3 108--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[44] :

  • Écoles maternelles et primaires.
  • Collège.
  • Lycées.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[45] :

  • médecins dont 5 généralistes,
  • 3 pharmaciens,
  • 1 centre hospitalier.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

  • Basket-ball : au sein du Aubusson Basket Club, les équipes séniors garçons et filles sont toutes deux en régionale. Le club, comptant une centaine de licenciés, est présidé depuis de nombreuses années par Alain Maugard.
  • Football : Entente du Football aubussonnais qui est en DHR Ligue Centre-Ouest.
  • Rugby Club Aubussonnais.
  • Les old blacks association des anciens du Rugby Club Aubussonnais
  • Raid de la Licorne : chaque année, plusieurs centaines d'amateurs de Raids Natures se donnent rendez-vous à Aubusson pour le Raid de la Licorne (VTT, course à pied, canoë, trails, tyrolienne...). Le Raid de la Licorne a lieu chaque année le week-end du 15 août.
  • Escrime : la Fine lame aubussonnaise propose l'escrime sportive et artistique.

Cultes[modifier | modifier le code]

  • Culte catholique, Église catholique de l'Est-Creuse : Aubusson, Felletin, Evaux, Chambon, Auzances, Gouzon, Boussac, Chénérailles[46],[47], Diocèse de Limoges.
  • Église orthodoxe à Rochefort-Montagne.
  • Temple à Montluçon.
  • Pagode ou temple bouddhiste à Biollet.
  • Mosquée à Issoudun-Létrier.
  • Synagogue de Limoges.

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Exploitations agricoles.
  • Élevage d'ovins et de caprins.
  • Élevage d'autres animaux.
  • Exploitation forestière.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hébergements et restauration à Aubusson, Blessac, Saint-Marc à Frongier, Saint-Maixant, Felletin[48].
  • Ancien hôtel-restaurant Genet[49].

Tapisserie et économie[modifier | modifier le code]

Tapisserie, vers 1786, carton J.B. Huet Musée Grobet-Labadié, Marseille

Aubusson est mondialement connue pour les tapisseries qui, depuis le XVe siècle, sont tissées dans ses ateliers. Au début du XXe siècle, 1 500 à 2 000 personnes étaient encore occupées par cette activité. Après avoir sombré dans l'entre-deux-guerres, la tapisserie d'Aubusson connaît un regain d'activité dès 1939 avec Jean Lurçat puis Jean Picart Le Doux qui modernisèrent le style traditionnel. Aujourd'hui, il s'agit essentiellement d'un artisanat de grand luxe honorant des commandes prestigieuses, qui se font malheureusement de plus en plus rares. En 2009, l'UNESCO a inscrit La tapisserie d’Aubusson sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Chaque année, du premier juillet au 30 septembre, une grande exposition de tapis et de tapisseries est organisée à l'hôtel de ville. L'école nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) de Limoges-Aubusson assure sur son site d'Aubusson une formation au diplôme national d'arts et techniques en design de produit textile.

Manufacture Saint-Jean (Mossot)

Depuis la fermeture de l'usine Philips à la fin des années 1990, la ville, jadis prospère et considérée comme la capitale culturelle du département, accuse toutefois un lent déclin démographique. Les derniers lissiers disparaissent. Le seul espoir réside dans l'extension du musée de la tapisserie, grâce à d'importantes subventions publiques, départementales et régionales. La ville s'enorgueillit néanmoins de plusieurs manufactures, comme la manufacture Saint-Jean, tissant suivant des procédés séculaires.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux :

  • L'église Sainte-Croix : Les trois premières travées de l'église ont été construites au XIIIe siècle. L'église est remaniée et agrandie dans la seconde moitié du XVIIe siècle suivant les plans de l’architecte Jean Verduier de la Plante, avec un chevet droit dont la dernière travée est le chœur, puis allongée au XIXe siècle[50],[51]. L'église possède une cloche datée 1520 ; un calice orné d'émaux[52] et sa patène du XVIe siècle ; un buste reliquaire en bois ; une tapisserie d'Aubusson datée de 1770 représentant « la Vision de Constantin » ;
et un orgue[53], construit entre 1980 et 1982 par Gérard Guillemin à l'initiative d'André Jorrand (1921-2007), compositeur et organiste 1er titulaire. L'instrument présente deux claviers, un pédalier à l'allemande et 27 registres[54].

Autres lieux et patrimoines :

Bâtiment inauguré en 2016 accueillant la Cité internationale de la tapisserie.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pierre d'Aubusson.
Alfred Assolant
  • Jules Sandeau ( - ) est un membre de l'Académie française. Cet écrivain fut un proche de George Sand et d'Honoré de Balzac.
  • Pierre-Anne-Jean-Félix Lecler, né le à Aubusson, mort le à Paris, est un homme politique français.
  • Marie-Lucien-Théophile Coupier est un ingénieur et diplomate français, sous-préfet d'Aubusson de 1851 à 1854.
  • Alfred Assolant ( - ) est issu de plusieurs vieilles familles aubussonnaises. Il est l'auteur, notamment, des Aventures du Capitaine Corcoran, roman pour la jeunesse. Devenu surtout écrivain politique, dès avant 1870, Assolant fut un farouche adversaire de Napoléon III[66].
  • Louis Bandy de Nalèche, né en 1828 à Aubusson et mort en 1879 à Versailles, siège sur les bancs de la gauche modérée en tant que député de la Creuse, entre 1876 et 1879[67]. Il est également le grand-père de l'actrice Françoise Rosay.
  • Pierre Mazière est né en 1847 à Saint-Amand et mort en 1928 à Moutier-Rozeille. Cet ancien maçon de la Creuse à Paris effectuera une carrière politique : maire de Moutier-Rozeille en 1878, conseiller général de Felletin en 1886, député de l'arrondissement d'Aubusson en 1902 et enfin sénateur de la Creuse entre 1903 et 1921.
  • Émile Cornudet des Chaumettes (1855-1921) est un homme politique français, fils du vicomte Joseph-Alfred Cornudet des Chaumettes, petit-fils d'Étienne-Émile et arrière-petit-fils de Joseph. À peine âgé de seize ans, il prend part à la guerre de 1870 et s'y distingue par sa bravoure. Après la mort du député de la deuxième circonscription d'Aubusson, Amédée Le Faure, il est élu député d'Aubusson en 1882 et siège sur les bancs de la gauche radicale.
  • Léa Védrine (1885-1971) est une romancière d'origine creusoise qui écrivit, sous le pseudonyme de Georges Nigremont, des ouvrages remarquables destinés à la jeunesse. Parmi eux, Aubusson, la ville déchirée et Jean Parizet, tapissier d'Aubusson mettent en scène la ville et ses tapissiers au XVIIe siècle.
  • Camille Benassy, né le au Monteil-au-Vicomte et mort le à Royère-de-Vassivière, fut notamment maire de Royère pendant près de 30 ans, mais aussi maire d'Aubusson[68], député socialiste de la Creuse, directeur de cabinet de Ludovic-Oscar Frossard (ministre des travaux publics) et directeur de cabinet d'Albert Rivière (ministre des pensions puis des anciens combattants) dans le premier gouvernement de Léon Blum.
  • Marcel Bonhomme (1887-1970), architecte, mort à Aubusson.
  • Auguste Léon Chambonnet est un homme politique français né le à Auzances, mort le à Aubusson. Il s'installe comme vétérinaire à Aubusson après la première guerre mondiale. Jusque dans les années cinquante, il exerce différentes fonctions dans le monde agricole. Il enseignera à l'école d'agriculture de Crocq puis à celle d'Ahun pendant plusieurs années. Il sera député puis sénateur radical-socialiste de la Creuse.
  • Paul Pauly est un homme politique français, socialiste, né en 1901 à Aubusson. Il joua un rôle important dans la vie politique creusoise, de 1946 à 1973[69].
  • Jean Aujame est un peintre français né le à Aubusson.
  • Jules Fourrier (1906-1999), député communiste de la Seine (1936-1940) est replié à Aubusson en 1940, pionnier de la Résistance à Aubusson puis arrêté et déporté en .
  • André Jorrand (1921-2007), né à Aubusson et mort à Belvès, (petit-fils d'Antoine Jorrand et frère de Bruno Jorrand), fut magistrat, compositeur et organiste 1er titulaire de l'église Ste-Croix. Une rue d'Aubusson porte son nom.
  • Georges Chauvier, né à Aubusson le 16 août 1921, est un baryton d'opéra de Bordeaux, père de Serge Lama, mort le 14 décembre 1984 à Blanquefort (Gironde).
  • Pierre Marlson (1935 - ) est un auteur et anthologiste de science-fiction. En 1979, il organisa à Aubusson le festival La science-fiction aujourd'hui[70]
  • Anne-Marie Couderc, née le à Aubusson, fut secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'Emploi du 1er gouvernement Juppé (du au ) et ministre déléguée auprès du ministre du Travail et des Affaires sociales, chargée de l'Emploi, dans le 2e gouvernement Juppé (du au ).
  • Corinne Diacre, footballeuse française née en 1974, qui a passé une partie de son enfance à Aubusson.
  • Sébastien Roudet, footballeur français est originaire d'Aubusson.
  • Louisiane C. Dor, écrivain, née à Aubusson en 1992.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason d'Aubusson

Blason de la ville d'Aubusson[n 3].

D'argent, au buisson terrassé de sinople, au chef de gueules chargé d'un croissant du champ accosté de deux étoiles du même[71].
Armes parlantes ("au buisson").

La devise d'Aubusson est Inter spinas floret (Elle fleurit au milieu des épines).

À droite, le blason des vicomtes d'Aubusson[n 4]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Jumelage "en sommeil".
  2. La maison Corneille ou maison du tapissier a appartenu à une famille de tapissiers, les Corneille. Des tapisseries assez connues y auraient été tissées, comme celles sur La vie de Jeanne d'Arc qui sont conservées au château d'Ussé.
  3. Pour certains auteurs, les armes de la ville d'Aubusson seraient difficiles à distinguer de celles des Plantadis (D’argent au chêne de sinople glanté d’or, au chef d’azur chargé d’un croissant d’argent accosté de deux étoiles d’or).

    Dans un article intitulé « Les Armes de la Ville d'Aubusson », De Chaumont précise : « Une confusion devait fatalement s'établir entre les armes de la ville et celles de la famille du Plantadis. », M.S.S.N.A.C., 1922 (BNF, Gallica).

  4. Ce blason, qui est celui des Aubusson de La Feuillade, est l'un de ceux attribués aux vicomtes d'Aubusson.
  • Notes sur la démographie

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Yves Lavalade, Dictionnaire des communes de la Creuse, La Geste, 2022, 248 p. (ISBN 979-10-353-1852-9).
  2. (fr + oc) Paul-Louis Grenier, Chansó de Combralha : La Chanson de Combraille : poèmes en langue d'oc avec traduction française en regard, Paris / Toulouse, éditions Occitania, (lire en ligne), p. 77 - La Gaita
  3. Itinéraires
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Station Météo-France « Aubusson_sapc » (commune d'Aubusson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Aubusson_sapc » (commune d'Aubusson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 d'Aubusson », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  19. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Aubusson », sur Géorisques (consulté le ).
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  30. André Lecler, Dictionnaire topographique, archéologique et historique de la Creuse, Limoges, Ducourtieux,
  31. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud, (ISBN 978-2-850-23076-9)
  32. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol I, Genève, Librairie Droz S.A., (ISBN 978-2-600-02883-7), p. 675 § 11371
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  34. [Dussot 1989] Dominique Dussot, Carte archéologique de la Gaule - La Creuse, Paris, Académie des inscriptions et belles lettres, .
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  36. Yves Krumenacker, « Les minorités protestantes dans les grandes villes françaises de l'époque moderne », Analele Universităţii Bucureşti, Bucarest,‎ , p. 101-114 (lire en ligne).
  37. Les savoir-faire des lissiers d'Aubusson-Felletin, Paris, Ministère de la Culture, (Les savoir-faire des lissiers d'Aubusson-Felletin).
  38. Les comptes de la commune
  39. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
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  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. Établissements d'enseignements
  45. [1]
  46. Église catholique de l'Est-Creuse
  47. Lieux de culte
  48. Hébergements et restauration
  49. « Ancien hôtel-restaurant Genet », notice no IVR42_199867B1638ZE, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  50. Église Sainte-Croix du Mont
  51. Église de l'Invention-de-la-Sainte-Croix, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
  52. [Pérathon 1891] Cyprien Pérathon, « Le calice d'Aubusson », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, vol. 38,‎ , p. 33 (lire en ligne [sur gallica]).
  53. Orgue d'Aubusson, Église Sainte-Croix Guillemin
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  55. « Église Saint-Jean de la Cour », notice no PA23000009, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. Chapelle Saint-Jean-de-la-Cour
  57. Monument aux morts
  58. « Vue générale », notice no AP60K000340, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  59. « Beffroi, dit tour de l'horloge », notice no IVR74_19982300943X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  60. « Tour de l'Horloge », notice no AP56P00285, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  61. « Tour de l'Horloge », notice no AP56P00286, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  62. « Pont sur la Terrade », notice no AP56P00284, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  63. « Ancienne manufacture de tapisserie Castel, puis Goubely », notice no PA23000025, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  64. « Hôtel de Ville », notice no ACR0000963, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  65. « Fontaine à vasque », notice no AP56P00282, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  66. Pendant la Deuxième République, une partie de la Creuse est à gauche (la Montagne). Voir Bernard Moreau, Marianne bâillonnée : les républicains de l'Indre et le coup d'État du , Chaillac, Points d’Æncrage, 2002, 109 p., (ISBN 2-911853-05-9), p. 11.
  67. Assemblée nationale
  68. « Affiche SFIO d'Aubusson », Service éducatif des Archives départementales de la Creuse(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur archives-educ23.fr.
  69. Voir plus haut la liste des maires, section "Politique et administration".
  70. « « La Science-Fiction Aujourd’hui » à Aubusson en 1979 », sur saintrapt.com, (consulté le ).
  71. « 23008 Aubusson (Creuse) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).