Attique (périphérie)

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Attique
Drapeau de Attique
Drapeau
Attique (périphérie)
Administration
Pays Drapeau de la Grèce Grèce
Capitale Athènes
Nomes
(ISO 3166-2)
GR-A1 : Athènes-Centre, Athènes-Nord, Athènes-Ouest, Athènes-Sud

GR-A2 : Attique de l'Est
GR-A3 : Attique de l'Ouest
GR-A4 : Le Pirée, Îles

Démographie
Population 3 827 624 hab. (2011[1])
Densité 1 005 hab./km2
Géographie
Coordonnées 38° 00′ nord, 23° 42′ est
Superficie 380 800 ha = 3 808 km2
Liens
Site web http://www.patt.gov.gr/
Les nomarchies de l'Attique (1972-2010) : la nomarchie d'Athènes (1), l'Attique de l’Est (2), l'Attique de l’Ouest (3), et la nomarchie du Pirée (4).

L’Attique (en grec ancien Ἀττική / Attikḗ, en grec moderne Αττική / Attikí) est la région qui entoure Athènes. Elle forme l'une des treize périphéries de la Grèce (région administrative), ainsi que l'un des sept diocèses décentralisés créés par le programme Kallikratis en janvier 2011, date à laquelle elle a été redécoupée en huit districts régionaux :

Avant la réforme de 1987 qui vit la création des périphéries, elle formait le nome d'Attique, qui fut en 1972 divisé en quatre nomarchies (Athènes, Le Pirée, Attique de l'Ouest et Attique de l'Est).

Histoire

Antiquité

L’Attique s'est d’abord appelée Mopsopie[2] L'Attique est découpée en 139 dèmes et parallèlement, en trois grands secteurs : la ville (asty), la côte (paralie) et l'intérieur (mésogée). Les dèmes sont regroupés en trittyes qui elles-mêmes sont regroupées trois par trois, une de chaque secteur, pour constituer une tribu.

L'Attique compte dix tribus :

  • Érechtéis ;
  • Pandionis ;
  • Akamantis ;
  • Kerropis ;
  • Aiantis ;
  • Aigéis ;
  • Léontis ;
  • Oineis ;
  • Hippothontis ;
  • Antiochis.

Économie

Durant l'Antiquité, il s'agissait de l'une des plus importantes régions productrices d'huile d'olive ; huile qui était ensuite exportée par exemple vers l'Étrurie[3]. La céramique d'Attique au VIe siècle av. J.-C. connait également un certain succès. Des exportations massives de céramiques de cette région sont constatées toujours vers l'Étrurie à cette période[4]. S'il on en croit Platon, à une époque antérieure à la sienne, les terres du pays était remplies de terre grasse ; il y avait sur les montagnes de grandes forêts, dont il reste encore aujourd’hui des témoignages visibles. « Si, en effet, parmi les montagnes, il en est qui ne nourrissent plus que des abeilles, il n’y a pas bien longtemps qu’on y coupait des arbres propres à couvrir les plus vastes constructions, dont les poutres existent encore. Il y avait aussi beaucoup de grands arbres à fruits et le sol produisait du fourrage à l’infini pour le bétail »[5]. Athènes n'exporte pas de bois de ses forêts : Le hâbleur discutant une exportation de bois en franchise vers le Royaume de Macédoine que montre le philosophe péripatéticien Théophraste dans ses Caractères[6] ment en prétendant avoir eu licence pour son bois : c'est le bois athénien qui vient de Macédoine, et non l'inverse. Selon Théophraste toujours, la Grèce n'exportait pas de gros bois de construction

Réseau routier

Bibliographie

  • Pascal Mueller-Jourdan, Une initiation à la philosophie de l'antiquité tardive: les leçons du Pseudo-Elias, Éditions du Cerf, , 143 p. (ISBN 978-0-204-08571-7[à vérifier : ISBN invalide])

Communications

Télévision

Notes et références

  1. (el)« Résultats du recensement de la population en 2011 »
  2. Mueller 1890, p. 5
  3. Jean-Marc Irollo, Histoire des Étrusques, p. 67.
  4. Jean-Marc Irollo, Histoire des Étrusques, p.  73.
  5. Critias (111c-112d)
  6. Caractère XXIII, Le Vantard (5)

Voir aussi