Attécoubé
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Situé sur une butte dominant la baie du Banco, Attécoubé - ou encore Abidjan Te en langue tchamans (ébrié) - est une des dix communes constituant le district d'Abidjan. Elle est longtemps demeurée un simple village, peu touchée par l'urbanisation qui se développait dans les localités voisines. En 2021, sa population est estimée à 313 135 habitants[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Attécoubé est un village défriché en 1937 qui fut habité définitivement en 1939.
Au début de l'ère coloniale, Attécoubé a été le premier témoin du négoce d'exportation de bois. Les grumes d'acajou, niangons, sipos, sambas, framirés et autre billes de bois transitaient par la lagune jusqu'aux navires chargés de les emporter en Europe. Ces grumes de bois font encore partie du paysage d'Attécoubé.
Jusqu'en 1980, Attécoubé faisait partir de la délégation d’Adjamé. Elle est érigée en commune de plein exercice par la loi n° 80-1180 du 17 octobre 1980 et fait désormais partie des treize communes du district d’Abidjan[2]. La commune tient son nom de son village, « le village en bas »[2].
Le premier maire élu à Attécoubé se nomme Ernest N'Koumo Mobio. Il est réélu à plusieurs reprises en 1980, 1985, 1990, 1995.
Le maire, élu aux élections municipales de mars 2001, est Claude Paulin Danho.
Géographie[modifier | modifier le code]
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Abobo | Abobo Adjamé |
| |
| Yopougon | N | Adjamé | ||
| O Attécoubé E | ||||
| S | ||||
| Yopougon | Lagune Ébrié | Le Plateau |
Attécoubé a une superficie totale de 68,2 km², dont 40 km² couverts par la forêt du Banco et 5 km², par la lagune Ebrié. La superficie habitable est de 23,2 km². Elle est limitée par Yopougon au sud-ouest, Plateau au sud, Adjamé à l'est, et Abobo au nord.
Inondation[modifier | modifier le code]
Attécoubé fait partie des zones d'inondation en Côte d'Ivoire. En 2021, Attécoubé faisait partie avec les communes de Yopougon, Abobo et Adjamé des communes les plus touchées lors des pluies du 22 octobre[3].
Les différents quartiers et villages[modifier | modifier le code]
La commune d’Attécoubé est divisée en deux rives, droite et rive gauche. Elle compte 35 quartiers et 5 villages occupés par les Atchans[2],[4].
Rive droite ou orientale[modifier | modifier le code]
- Agban Attié
- Attécoubé 3
- Djéné Ecaré
- Santé Ecole
- Santé 3 Résidentiel 1
- Santé 3 Résidentiel 2
- Santé 3 Extension
- Fromager
- Déindé
- Asapsu
- Awa
- Jean-Paul II
- Santé Carrefour
- Akélié
- Lackman
- Douagoville
- Camp Douane
- Jérusalem Résidentiel
- Jérusalem 1
- Jérusalem 2
- Jérusalem 3
Rive gauche ou occidentale[modifier | modifier le code]
- Sebroko
- La Paix
- Lagune
- Espoir
- Mosquée
- Saint-Joseph
- École
- Gbebouto
- Cantonnement forestier
- Cité Fairmont 1
- Cité Fairmont 2
- École forestière
- Bidjanté
Et aussi : Dialogue, rue 8 avenue 16, Hetilos, Agoua, Piment rouge, Marché, Quartier Ébrié, Opéra.
Villages[modifier | modifier le code]
Lokodjro[modifier | modifier le code]
Abobo-Doumé[modifier | modifier le code]
Abobo-Doumé est un quartier ou un village atchan de la commune d'Attécoubé, situé entre Locodjro et Djindin. Sa population est estimée à 5 179 habitants en 2012.
Ce village est connu pour abriter un port de pêche artisanale approvisionné par des pêcheurs, essentiellement ghanéens, basés à Port-Bouët, et comptant plus de 500 mareyeuses[5]. Abobo Doumé est le débarcadère de poisson issue de la pêche artisanale le plus important en termes d’espace, de volume de produits traités et des activités qu’on y rencontre[6].
Abobo-Doumé abrite aussi une importante gare lagunaire.
Démographie[modifier | modifier le code]
Selon l’Institut national de la statistique, Attécoubé a vu sa population s’accroître au fil des années[7].
|
Année |
1978 | 1988 | 1998 | 2001 | 2005 | 2014[8] | 2021[1] |
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Population |
65 089 | 163 658 | 279 768 | 207 586 | 350 000 | 260 911 | 313 135 |
Sites remarquables[modifier | modifier le code]
La commune englobe la totalité des 3 000 hectares constituant le parc national du Banco.
Le sanctuaire de Notre-Dame d'Afrique se trouve à la cité Fairmont.
Actuellement, un gigantesque complexe commercial s'y construit, sans doute le plus grand d'Abidjan[9].
Amicale des élèves et étudiants d'Attécoubé 3 et Agban-attié (AMEEAA)[modifier | modifier le code]
L'amicale des élèves a récemment produit une histoire d'Attécoubé 3, une partie d'Attécoubé.
Références[modifier | modifier le code]
- https://plan.gouv.ci/assets/fichier/RGPH2021-RESULTATS-GLOBAUX-VF.pdf
- « BIENVENUE À ATTECOUBE », sur mairieattecoube.ci (consulté le )
- « Côte d'Ivoire : pluies torrentielles et inondations meurtrières ! », sur Tameteo.com | Meteored, (consulté le )
- « Côte d’Ivoire-AIP/Mambé appelle à l’union des Atchans et du RHDP à Marcory autour de Laurent Tchagba – AIP – Agence Ivoirienne de Presse de Côte d'Ivoire », (consulté le )
- Lina Rhrissi, « Les mareyeuses d’Abidjan en lutte contre la pêche industrielle », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie, (consulté le )
- Marius Zran Gonkanou et Edith Koulai-Djedje, « CONSTRUCTION DU DEBARCADERE MODERNE DE LOCODJRO (ABIDJAN- CÔTE D’IVOIRE) : ENJEUX ET PERSPECTIVES », International Journal of Recent Scientific Reaserch, (lire en ligne)
- « attecoube.net/index.php/vie-de… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- https://www.ins.ci/documents/rgph/ivoirien18plus.pdf
- http://news.abidjan.net/videos/video_wm.asp?n=3756&cat=eco Le futur complexe commercial d'Attécoubé, Etat des travaux dans le JT de La Première (RTI)
