Athies (Somme)

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Athies
Athies (Somme)
La mairie.
Blason de Athies
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Alain Acquaire
2020-2026
Code postal 80200
Code commune 80034
Démographie
Gentilé Althéiens
Population
municipale
605 hab. (2021 en augmentation de 1,51 % par rapport à 2015)
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 51′ 20″ nord, 2° 58′ 46″ est
Altitude Min. CC de l'Est de la Somme m
Max. 88 m
Superficie 10,67 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Péronne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Athies
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Athies
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Athies
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Athies

Athies est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Brie, Ennemain, Croix-Moligneaux, Devise, Estrées-Mons, Quivières et Saint-Christ-Briost.

Panorama du village depuis Devise.

Description[modifier | modifier le code]

Carte topographique de la commune.

Athies est un village picard du Santerre, situé dans la vallée de l'Omignon et traversé par l'ancien tracé de la route nationale 37 (actuelle RD 937).

L'ex-route nationale 29 (actuelle RD 1029) passe en limite nord du territoire communal tandis qu'une sortie de l'A29 a été aménagée en limite sud.

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 51, Mesnil-Bruntel - Saint-Christ-Briost - Ham)[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'Omignon à Athies (Somme) en 2014
L'Omignon à Athies (Somme) en 2014.

La commune est baignée par les eaux de l'Omignon, un affluent rive droite du fleuve côtier picard la Somme.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 717 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estrées-Mons à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records ESTREES-MONS-INRA (80) - alt : 87m, lat : 49°52'29"N, lon : 3°01'52"E
Records établis sur la période du 01-01-1989 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,4 3,3 5,1 8,5 11,2 13 13 10,4 7,8 4,5 1,9 6,8
Température moyenne (°C) 3,7 4,3 7,3 10,1 13,6 16,4 18,7 18,6 15,5 11,6 7,3 4,3 11
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,2 11,2 15,1 18,6 21,6 24,4 24,3 20,5 15,4 10,1 6,6 15,1
Record de froid (°C)
date du record
−15,8
07.01.09
−12,7
07.02.1991
−10,2
13.03.13
−3,3
21.04.1991
−1
07.05.1997
1,5
05.06.12
4,6
11.07.1993
4,6
29.08.1989
0,7
30.09.18
−4,8
29.10.03
−9,1
24.11.1998
−12,5
18.12.10
−15,8
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
14,7
09.01.15
18,6
26.02.19
24
31.03.21
27
20.04.18
30,9
28.05.17
34,9
18.06.22
41,9
25.07.19
38,4
12.08.03
34,4
15.09.20
27,6
01.10.11
19,8
07.11.15
16,6
07.12.00
41,9
2019
Précipitations (mm) 49,6 43,8 45,8 37,1 58,8 59,8 56,6 65,2 51,3 58,2 57,9 63,4 647,5
Source : « Fiche 80557001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Athies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,9 %), forêts (7,7 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 278, alors qu'il était de 264 en 2013 et de 277 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 83,9 % étaient des résidences principales, 3,2 % des résidences secondaires et 12,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,5 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Athies en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,2 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,4 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Athies en 2018.
Typologie Athies[I 1] Somme[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 83,9 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,2 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 12,9 8,4 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Atteiœ est mentionné au VIe siècle dans La Vie de sainte Radegonde de Fortunat. Un diplôme du roi Lothaire nous procure Atheyœ en 974. Atheyas est fourni par l'évêque Baudry dans un cartulaire de Noyon de 1100. Déjà, Honoré, évêque de Noyon écrit Athies en 1138 dans un cartulaire de son évêché[14].

Les graphies Atis, Athis, Aties sont également relevées au cours des siècles[15].

Il s'agit d'une formation semblable à tous les Athée, Athie, Athies, Athis du domaine d'oïl qui remontent tous au gaulois attegia (hutte, cabane). Il se décompose en ad- (préverbe) et tegia (maison) (cf. v. irlandais teg, v. breton tig, breton ti "maison").

La commune est dénommée Athie en picard.

Histoire[modifier | modifier le code]

Des substructions d'une villa gallo-romaine ont été retrouvées au Bois Saint-Jean par photographies aériennes[16],[17], ainsi qu'au Chemin de Croix[18] et des vases romains ont été découverts dans le village[19].

L'histoire d'Athies est émaillée de nombreux faits de guerre et de dévastations.

  • Les Romains on dévasté le village, si bien qu'on l'appelait encore « la ville désolée » au IIIe siècle[15].
  • Le village correspond à une ancienne ville fortifiée, résidence royale des rois de la « première race »[15].
  • Les Normands n'ont pas manqué de perpétrer à Athies un de leurs nombreux pillages[15].
  • Lors de la guerre de Cent Ans, les Bourguignons font à leur tour en 1406 de nombreuses destructions[15].
  • La localité est dotée, au Moyen Âge, d'une charte de commune.
  • En 1648, à la fin de la guerre de Trente Ans, les Espagnols brûlent et pillent le village, dont ils arasent les fortifications. Un massacre a lieu dans le cimetière. De nouveau, en 1676, les Espagnols détruisent le village, son église et l'hospice Sainte-Radegonde[20].
La sucrerie

Une sucrerie est construite dans le village en 1826 par Privat Théry (1800-1869), entre la rue de l'Abbaye, la rue Marin - qui n'existe plus - la rue du Pavé et la rue du Gourdin. Le fils de Privat, Louis (1828-1878), en prend ensuite la direction et devient maire du village de 1851 à sa mort.

La sucrerie employait de 150 à 200 personnes pendant la saison - de septembre à décembre - Elle faisait vivre de nombreuses familles du village et était l'une des plus importantes de la région.

L'électricité était fournie pendant la saison de production par trois grosses machines à vapeur. Après 1907 et en dehors de la période de production, le courant venait d'un alternateur installé à l'emplacement du moulin[21].

Le Tortillard

Le village a été desservi de 1889 à 1948 par une gare sur la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Somme reliant Albert à Ham.

Un embranchement particulier a été réalisé pour relier la ligne à la sucrerie installée face à l'église. Lors de sa construction, des sarcophages mérovingiens sont découverts. Les voies furent démontées sous l'occupation allemande lors de la Première Guerre mondiale[22]. On trouve à Athies les vestiges d'un ancien pont de cette ligne[23].

Un bureau de poste est créé à Athies en 1840, avec monsieur Pointier pour directeur. Le télégraphe arrive en 1866, suivi du téléphone en 1909[24].

Première Guerre mondiale

Le village a beaucoup souffert des affrontements liés au conflit et a été occupé par l'armée allemande. Dès octobre 1914 une Kommandantur s'installe à Athies et réquisitionne sucre, charbon, vins, etc. Les villageois sont mis à contribution pour fournir des vivres. En 1915, la sucrerie d'Athies est démontée par les Allemands afin d'en récupérer les matériaux[25],[26].

En 1916, durant la bataille de la Somme, la Kommandantur installée d'Athies ordonne l'évacuation du village : le convoi s'ébranle et traverse Devise, Montescourt, Méreaucourt, Tertry, Caulaincourt et Vermand. De là avec des wagons à bestiaux et à marchandises, ils sont dirigés vers Saint-Quentin. À partir du 5 octobre des obus dévastent l'église[26].

La zone est dévastée par les combats de 1917[27],[28].

À la fin de la guerre, la commune est considérée comme totalement détruite[29]. Elle a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [30].

Après la guerre, les dommages de guerre de différentes sucreries locales de l'Aisne et de la Somme sont rassemblés pour constituer la CNSR (Compagnie Nouvelle des Sucreries Réunies). Les vestiges de la sucrerie d'Athies sont rachetés par la CNSR d'Eppeville créée en 1919[21].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Après avoir été chef-lieu d'un fugace canton d'Athies en 1793, elle intègre en 1801 le canton de Ham[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant de 19 à 67 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie depuis 2007 de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960, et qui a intégré depuis plusieurs communes.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[32], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[33].

La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[34],[35].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1851 1878 Louis Théry   Propriétaire de la sucrerie
         
avant 1968[37]   Jean-Louis Nouguier    
         
mars 1983 1995 Annie Paerels    
mars 1995 2008 [38] Marie-Paule Verbrugge    
mars 2008 2014 Pierre Fenot[38]    
avril 2014[39] En cours
(au 6 juin 2023)
Alain Acquaire DVD Artisan
Réélu pour le mandat 2020-2026[40],[41]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés à Monchy-Lagache au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe Monchy-Lagache, Athies, Devise et Tertry. Cent-quatre enfants sont attendus à la rentrée 2017-2018[42]. Le Sisco des Étangs de la Haute-Somme assure la gestion financière.

Postes et télécommunications[modifier | modifier le code]

Athies, qui disposait d'un bureau de poste depuis 1849, a subi sa transformation en agence postale communale en 2009[43]. Afin de la rendre accessible aux personnes handicapées, celle-ci est déplacée en janvier 2017 à la mairie[24].

Santé et solidarité[modifier | modifier le code]

La commune accueille une résidence pour personnes âgées, la résidence Sainte-Radegonde., équipement public créé en 1970 à l'initiative de la commune[37], ainsi qu'une pharmacie. Le médecin du village a pris sa retraite fin 2016, et n'est pas remplacé[44]. L'établissement (EHPAD) compte 84 résidents en mars 2020[45].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].

En 2021, la commune comptait 605 habitants[Note 3], en augmentation de 1,51 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
760738725770766876859860929
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0041 0721 1121 1101 1571 1481 1091 1231 132
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0911 0861 023678672633578543619
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
549495607600633632637611595
2021 - - - - - - - -
605--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La société de longue paume d'Athies compte 89 licenciés en 2016[49]. Trois de ses équipes ont participé aux demi-finales du championnat de France 2017[50].

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse d'Athies, recréée en 1997, regroupe 14 villages et appartient au secteur apostolique de la Haute-Somme avec la paroisse Notre-Dame-de-l'Assomption (Ham et villages avoisinants) et la paroisse Notre-Dame (Nesle et environs)[51].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Le village a accueilli une étape du Tour de Picardie 2015.

Le championnat de France de longue paume a lieu à Athies le [52].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

On peut noter :

  • Au lieu-dit les Pendants ou le Bois Saint-Jean, vestiges d'une villa gallo-romaine : cave avec niches semi-circulaires, absides[53], céramiques et monnaies.
  • L'emplacement exact du palais mérovingien d'Athies n'est pas connu.
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption[54],[55],[56], du XIIe siècle, dont Il ne reste plus, après les destructions de l'attaque de 1916[57],[58],[59],[60], que quelques vestiges ainsi que l'intégralité du portail sud[61] du XIIIe siècle.
La tour, les voûtes et le clocher furent reconstruits de 1929 à 1931 par la Société coopérative de reconstruction des églises dévastées du diocèse d'Amiens. L'atelier Gaudin réalise de 1930 à 1931 la coupole en dalles de verre de la croisée du transept ainsi que la totalité des vitraux de la nef et du chœur[62].
Le portail sud[63] du XIIIe siècle comporte des colonnes surmontées de chapiteaux à voussures sculptées[64].
Au tympan, figurent des sculptures représentant la Naissance du Christ et la Fuite d'Égypte[65] (restaurées en 2008).
  • Quelques vestiges des anciennes fortifications, sous la forme de remparts[66].
  • Calvaire des Bourguignons[66].
  • Grotte de Lourdes reconstituée, près de l'église. Bâtie en 1963 avec des pierres provenant de l'ancien cimetière[67].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Athies Blason
D'argent à trois fasces de sable, à la barre de gueules brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Sophie Carton, Athies en Vermandois : de la ville fortifiée au village, Ed. Sophie Carton, , 210 p..

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Athies et Estrées-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, 1868-1878, Archives départementales de la Somme, Amiens, Lire en ligne l'ouvrage sur le site des archives départementales, vue 28/269, p. 48.
  15. a b c d et e Notice géographique et historique, réalisée par l'instituteur(trice), 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens, Lire en ligne sur le site des archives départementales.
  16. « Photographie aérienne de Roger Agache : Villa gallo-romaine. Des fouilles archéologiques ont porté essentiellement sur le bâtiment principal, dont les murs ont été longés par des tranchées de 0,50 m de large », notice no ARR22_sd80403ZA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  17. « Photo aérienne de Roger Agache (1967) : Parallèlement à la fouille, l'activité a été consacrée à l'aménagement et à la préservation du site. Afin de les préserver des intempéries, les vestiges ont cependant dû être réenfouis en 1985. », notice no ARR22_6780469ZA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  18. « Photo aérienne de Roger Agache (1989) : Substructions gallo-romaines », notice no ARR22_8980477ZA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  19. Ch. Gomart, « Gravures : A) Vases romains trouvés à Athies. B) Sceau de la commune de Ham en 1223 et contre-sceau (Gravures tirées de "Ham, son château") », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, (consulté le ).
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  34. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
  35. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50,‎ , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
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  38. a et b « L’ancien maire d’Athies, Pierre Fenot, n’est plus : Pierre Fenot était investi dans la commune où il a occupé des fonctions depuis 1977 jusqu’à sa mort », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Très investi dans la vie de la commune, il a tout d’abord été conseiller municipal, de 1977 à 1989, et deviendra maire, de 2008 à 2014, et par la suite, de nouveau adjoint, de 2008 à la date de son décès ».
  39. Vincent Fouquet, « L’édile d’Athies a appris énormément de choses « très vite et très bien » : Propulsé maire d’Athies en 2014 par hasard, Alain Acquaire a vite pris goût à ses nouvelles fonctions », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Alain Acquaire, 57 ans, avait été conseiller municipal de 2002 à 2008, jusqu’à l’élection de Pierre Fenot. Et quand les élections municipales de 2014 se sont présentées, trois listes se sont bâties. «  J’ai été sollicité par l’une des trois, cinq jours avant la date limite de dépôt des candidatures. Je ne visais pas le fauteuil de maire. J’étais premier sur la liste, parce que j’étais le premier dans l’ordre alphabétique  », s’amuse-t-il à rappeler. Personne n’est élu au premier tour, mais deux listes s’unissent. «  Sur la nôtre, nous avions 9 ou 10 éligibles, sur l’autre il y en avait 5 ou 6. Nous nous sommes rencontrés, nous avons discuté, car nous voulions contrer la troisième liste, celle du maire sortant, Pierre Fenot, et nous avons gagné ».
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  42. Arnaud Brasseur, « Les parents d’élèves veulent une 5e classe : Les parents d’élèves se mobilisent. Alors que les effectifs doivent encore augmenter à la rentrée prochaine, ils s’inquiètent du projet de classes de triple niveaux », Le Journal de Ham, nos 26/2017,‎ .
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