Arques (Aveyron)

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Arques
Arques (Aveyron)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salars
Maire
Mandat
Delphine Allié
2023-2026
Code postal 12290
Code commune 12010
Démographie
Gentilé Arcasois
Population
municipale
161 hab. (2021 en augmentation de 25,78 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 19′ 05″ nord, 2° 48′ 05″ est
Altitude Min. 714 m
Max. 947 m
Superficie 11,29 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Arques
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Arques
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Arques

Arques est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune d'Arques se trouve au centre du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Lévézou[1]. Elle se situe à 23 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 42 km de Millau[3], sous-préfecture et à 13 km de Pont-de-Salars[4], bureau centralisateur du canton de Raspes et Lévezou dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Laissac[I 1].

Les communes les plus proches sont[5],[Note 2] : Le Vibal (3,6 km), Ségur (3,9 km), Prades-Salars (6,2 km), (6,3 km), Pont-de-Salars (7,0 km), (7,3 km), Bertholène (8,8 km), (9,2 km), Canet-de-Salars (9,8 km).

Petite commune rurale à habitat dispersé sur la rive droite du Viaur, son territoire se développe principalement dans le massif des Palanges ; excepté le hameau de Recoules sur l'autre rive qui dépend du Lévézou.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Arques (Aveyron).

La commune est drainée par le Viaur, le ruisseau de Clauvèrhes, le ruisseau des Gardies et par divers petits cours d'eau[6].

Le Viaur prend sa source à 1 086 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 146 m d’altitude en limite de Laguépie (Tarn-et-Garonne) et Saint-Martin-Laguépie (Tarn), après avoir arrosé 30 communes[7].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[8].

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[9],[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[11],[12].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 134 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Canet-de-Salars à 10 km à vol d'oiseau[15], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 971,8 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Arques comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[19] : la « tourbière des sources du ruisseau d'Altou » (20,8 ha)[20] et la « zone humide du Gardies » (11,1 ha)[21]. et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[19] : la « vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 73 communes dont 61 aveyronnaises, 9 dans le Tarn et 3 en Tarn-et-Garonne[22].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Arques est une commune rurale[Note 5],[23]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[24].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Arques.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (98,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (69 %), prairies (15,3 %), terres arables (14,4 %), forêts (1,3 %)[25].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes du Pays de Salars, dont la commune est membre[26]

La commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[27].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Arques est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[28],[29].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[30].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Arques est classée à risque moyen à élevé[32].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Arques dérive du latin Arx qui signifie forteresse[réf. souhaitée].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La seigneurie d'Arques s'étendait sur les Palanges et constituait l'actuelle commune du même nom, plus deux enclaves comprise dans les communes actuelles de Ségur et Vézins de Lévézou. Arques est mentionné dans une donation à l'abbaye de Conques en 1079. Elle fut par la suite rattachée à l’abbaye de la Chaise-Dieu. Elle fut une dépendance de la châtellenie de Montrozier, relevant du comte de Rodez, puis du roi.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Arques est membre de la communauté de communes du Pays de Salars[I 5], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pont-de-Salars. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 5]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 5], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[34].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal d'Arques, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[35] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[36]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[37] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 71,07 %[38]. Bernard Andrieu, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [39].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[40]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes du Pays de Salars[41].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 décembre 2022 Bernard Andrieu[42],[43]   Ancienne profession intermédiaire
mars 2023 En cours Delphine Allié    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].

En 2021, la commune comptait 161 habitants[Note 7], en augmentation de 25,78 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
358381384400266301440416377
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
365333292308310301286272240
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
253248219215206215208205187
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
187166147121136123130133118
2014 2019 2021 - - - - - -
125153161------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (28,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 34,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 78 hommes pour 66 femmes, soit un taux de 54,17 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,33 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
1,4 
3,6 
75-89 ans
8,6 
20,5 
60-74 ans
21,4 
14,5 
45-59 ans
15,7 
24,1 
30-44 ans
24,3 
13,3 
15-29 ans
10,0 
22,9 
0-14 ans
18,6 
Pyramide des âges du département de l'Aveyron en 2020 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,9 
10,2 
75-89 ans
13,6 
20,9 
60-74 ans
21 
20,9 
45-59 ans
20,3 
16,4 
30-44 ans
15,6 
14,9 
15-29 ans
12,2 
15,5 
0-14 ans
14,4 

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 0 % 3,6 % 3,2 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 88 personnes, parmi lesquelles on compte 82,8 % d'actifs (79,6 % ayant un emploi et 3,2 % de chômeurs) et 17,2 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 30 emplois en 2018, contre 34 en 2013 et 47 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 71, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,5 %[I 11].

Sur ces 71 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 69,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 26,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

13 établissements[Note 9] sont implantés à Arques au [I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 61,5 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 13 entreprises implantées à Arques), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 20 15 13 12
SAU[Note 11] (ha) 787 813 880 803

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 20 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 15 en 2000 puis à 13 en 2010[51] et enfin à 12 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 40 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[52],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 787 ha en 1988 à 803 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 39 à 67 ha[51].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Sainte-Anne

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Alain Pichon), Lo Pònt : Agenh, Arcas, Canet, Flavinh, Pradas, Tremolhas, Lo Vibal / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton del Pònt, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 978-2-907279-20-8, ISSN 1151-8375, BNF 36688567)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
  2. Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune d'Arques » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Arques » (consulté le ).
  6. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Arques (12010) », (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Arques » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Arques » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Arques » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Distance entre "Arques" et "Rodez" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Distance entre "Arques" et "Millau" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Distance entre "Arques" et "Pont-de-Salars" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches d'Arques », sur villorama.com (consulté le ).
  6. « Fiche communale d'Arques », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  7. Sandre, « le Viaur »
  8. « Les outils de gestion de la rivière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le ).
  9. « SAGE du Viaur - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur epage-viaur.com (consulté le ).
  12. « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur epage-viaur.com (consulté le ).
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