Arnold Sommerfeld
Naissance |
Koenigsberg (Prusse, région russe depuis 1946) |
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Décès |
(à 82 ans) Munich (Allemagne) |
Nationalité | Allemagne |
Domaines | Physicien |
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Institutions |
Université de Göttingen |
Renommé pour |
électron libre sur le Modèle de Drude Constante de structure fine Modèle de Bohr Condition de rayonnement de Sommerfeld L'identité de Sommerfeld |
Distinctions |
Médaille Matteucci (1924) Médaille Max-Planck (1931) Médaille Lorentz (1939) Médaille Oersted (1949) |
Compléments
A influencé Léon Brillouin, Karl Herzfeld.
Arnold Johannes Wilhelm Sommerfeld (5 décembre 1868 à Königsberg, Allemagne – 26 avril 1951 à Munich, Allemagne) est un physicien théoricien allemand.
Biographie
Il étudia les mathématiques et les sciences naturelles à l'université de Königsberg où il reçut son doctorat en 1891. Il occupa successivement les chaires de mathématiques à l'École des Mines de Clausthal (1897), de mathématiques appliquées à Aix-la-Chapelle (1900) et de physique théorique à Munich (1906-1931).
En 1897, il commença, avec C. F. Klein, un traité en quatre volumes sur le gyroscope, qu'il mit treize ans à terminer et, à la même époque, fit également des recherches dans d'autres domaines de physique appliquée et d'ingénierie, comme la friction, la lubrification et la radio. Il joua un rôle important lors des premiers développements de la théorie quantique. Il poussa plus loin la théorie atomique proposée par Niels Bohr afin de décrire de façon quantitative la structure fine des lignes spectrales de l'hydrogène, et appliqua la mécanique ondulatoire et les statistiques de Fermi pour étudier le comportement des électrons dans les métaux. Son livre intitulé Structure atomique et lignes spectrales (1919) devint par la suite un des classiques de ce domaine. Parmi ses élèves, figurèrent Peter Debye, Wolfgang Pauli, Werner Heisenberg et Walter Rogowski.
Promu professeur émérite en 1935, il poursuivit son enseignement jusqu'en 1940. La raison de cette longévité est la question de sa succession à la chaire de physique théorique, que Sommerfeld aurait voulu voir attribuer à Werner Heisenberg ; sur ce point, il fut en butte aux représentants de la « physique allemande », un groupe de militants nazis dont le candidat était Wilhelm Müller, et que Sommerfeld trouvait minable[1]. À la chute du Troisième Reich, il repartit à la recherche d'un physicien digne de reprendre la tradition de son école de mécanique rationnelle : il se tourna successivement vers Werner Heisenberg, Karl Bechert, Hans Bethe puis Carl Friedrich von Weizsäcker, qui tous refusèrent.
Il mourut en 1951 des suites d'un accident de circulation.
L'identité de Sommerfeld
Théorie sur la Propagation des ondes.
- voir détail (en)
Bibliographie
Ouvrages de Sommerfeld
- La constitution de l'atome et les raies spectrales, trad., H. Bellenot, Blanchard, 1923, 384 p.
Études sur Sommerfeld
- Michael Eckert, Arnold Sommerfeld: Science, Life and Turbulent Times 1868-1951, Springer, 2013.
- Claude Aslangui, Mécanique quantique, t. I, De Boeck, 2007.
Notes
- « Mit 70 Jahren trat ich von meinem Lehramt zurück und erhielt den denkbar schlechtesten Nachfolger ».“ - tiré de Arnold Sommerfeld, Gesammelte Schriften, vol. 4 : Autobiographische Skizze, Vieweg Verlag, , Seite 679