Armorial général de la noblesse de l'Empire russe

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Page de garde de l'Armorial général de la noblesse de l'Empire russe.

Armorial général de la noblesse de l'Empire russe[1], en russe Общий Гербовник дворянских родов Всероссийской Империи.

Cet important recueil des armes de familles répertoriées[2] comme nobles dans la Russie impériale, toutes origines confondues, fut institué à l'initiative du tsar Paul Ier (oukase du [3]).

Une œuvre de longue haleine[modifier | modifier le code]

Vingt volumes sont parus régulièrement, de 1798 (volume Ier) à 1917 (volume XXe) ; ce gigantesque travail de recensement s'est arrêté au cours de la préparation du volume XXIe, jamais paru, et concerne près de 3 000 blasons[4]. Chaque blason y est accompagné de sa description ainsi que d'une brève notice sur la famille concernée.

Les cinq premiers volumes furent compilés[5] sous le règne du tsar Paul Ier, à savoir :

  • Volume Ier, imprimé le  : 150 entrées[6]
  • Volume II, le
  • Volume III, le
  • Volume IV, le
  • Volume V, le

Les quatre suivants sous celui du tsar Alexandre Ier :

  • Volume VI, le
  • Volume VII, le
  • Volume VIII, le
  • Volume IX, le

Sous Nicolas Ier, un seul volume fut achevé[7]:

  • Volume X, le

De même pour le règne d'Alexandre II[8] :

  • Volume XI, le

Sous Alexandre III, trois volumes[9] :

  • Volume XII, le
  • Volume XIII, le
  • Volume XIV, le

Sous Nicolas II, six volumes[10] :

  • Volume XV, le
  • Volume XVI, le
  • Volume XVII, le
  • Volume XVIII, le
  • Volume XIX, le
  • Volume XX, le

Un XXIe volume était en préparation à la chute de l'Empire. Le nombre de blasons concernés reste inconnu. La présentation des seuls 9 blasons répertoriés actuellement est de type germanisant.

Hiérarchiser la noblesse russe en hiérarchisant son héraldique[modifier | modifier le code]

Poursuivant là l'œuvre de réorganisation du fondateur Pierre le Grand, le tsar Paul Ier souhaitait avant tout harmoniser la jeune héraldique russe avec les règles en usage en France, en Grande-Bretagne[11], en Italie et dans le Saint-Empire, tout en fédérant la noblesse au service de la dynastie.

C'est ainsi que les familles riourikides y furent répertoriées et entre-classées, dotées d'armes vraisemblablement inspirées de thèmes issus de l'antique vexillologie russe et reprenant généralement les symboles des bonnes villes dont leurs ancêtres avaient assuré le gouvernement[12]. Les nobles titrés, les anoblis[13], les courtisans virent leurs blasons[14] enrichis de pièces d'honneur (aigle[15], étoile(s)[16], besant(s), etc.) et/ou de rôle (grenade(s)[17], abeille(s), ruche, caducée[18], etc.), évoquant la fonction du chef de famille dans l'Empire au moment de l'enregistrement des armes. Le culte familial (contemporain ou originel) est parfois aussi mentionné, par une croix pour les familles d'origine chrétienne, par une étoile de David, pour celles de confession israélite, ou par un croissant, pour celles d'origine tatare ou turque, etc.

Une œuvre inachevée[modifier | modifier le code]

L'enregistrement des armes se faisant à titre et volontaire et onéreux, bien des nobles ou refusèrent ou oublièrent de s'y soumettre[19], malgré les différentes facilités de paiement offertes par les souverains aux familles désargentées ; d'autre part, l'Armorial ne recense qu'un faible pourcentage de blasons des nombreux anoblis ou confirmés par fonction[20] ou par distinction[21], ne serait-ce que du fait de l'absence d'armes à faire enregistrer[22] ou parce que les familles des personnes ainsi distinguées figuraient déjà, pour d'autres raisons, dans l'Armorial général…

En résumé, on estime que l'Armorial général répertorie les armes de près des deux tiers de la noblesse russe attestée à la veille de la grande guerre, soit la grande majorité des familles d'ancienne noblesse (boyards), princières ou pas, la quasi-totalité[23] des familles titrées en Russie[24] et/ou anoblies directement par les Romanov, mais une faible partie des anoblis par fonction ou par appartenance à un ordre[25] (petite noblesse). Il ne contient aucun blason bourgeois[26].

Armorial - liste des blasons[modifier | modifier le code]

Liste des blasons (et des noms[27] de famille concernées) enregistrés[28], listés selon l'ordre alphabétique romain[29].

Ce chapitre reproduit donc les armes[30] des familles russes (ou jureuses) qui ont fait l'objet d'enregistrement et (pour leur très grande majorité) de publication dans l'Armorial général.

Remarque : l'Empire ne reconnaissait et n'accordait que deux qualités (principat ou noblesse simple) et trois titres (comte de l'Empire russe, comte du Saint-Empire[31], baron de l'Empire russe[32]). Certaines branches cadettes de la Maison de Rurik n'utilisant plus leur qualité, l'Empire leur témoignait toutefois le respect légitime dû aux descendants du fondateur de la Russie par une adresse, indiquée ici comme titre de courtoisie, bien qu'il s'agisse d'une qualité.

Liste des blasons :

A[modifier | modifier le code]

Armes[33] Patronyme - Qualité/titre(s) - Illustration(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Адодуров (ru)
Adodourov ou Adadourov ; olim Adadouroff ou Odadouroff

Ancienne noblesse[34]; maison descendante de Gleb[35] Oblaghine[36], général suédois passé en 1375 au service du grand-prince Dimitri Donskoï ; Gleb est aussi l'ancêtre des maisons Gleboff[37], Koltovsky, Lapoukhine, Lapteff, Lodyjensky et Loupandine ; maison illustrée par le célèbre mathématicien et héraldiste Vassili Evdokimovitch (1709-1780), qui inspira bon nombre des règles de l'héraldique russe et composa la plupart des blasons[38] des membres du régiment Préobrajensky qui portèrent Elisabeth Petrovna sur le trône (6 décembre[39] 1741).

Écu[40] : (armes proches de celles des Lodyjensky) écartelé, en 1 de gueules à deux pals d'or croisant sur une flèche d'argent pointée vers le bas et posée en bande ; en 2 et 3, de sable à une fleur-de-lys naturelle d'or ; en 4, d'azur à un cerf cabré d'or, tenant à la gueule une double branche feuillée de sinople et orienté à dextre, mouvant d'une forêt d'or et d'une terrasse feuillée du même. Timbre : casque couronné[41] de gentilhomme d'ancienne race[42]. Lambels : (dextre) or et azur ; (senestre) or et gueules.

II, 48
Алфимов (ru)
Alfimov ; olim Alfimoff

Ancienne noblesse ; famille suivie depuis le (prise de Kazan), d'origine boyarde et inscrite dans la noblesse de Moscou ; ce serait le voïévode Ivan Mikhaïlovitch, gouverneur de Samara, qui aurait capturé Stenka Razine et son frère (1671).

Écu : parti, au 1 d'argent aux trois demi-vols de sable, superposés en pal ; au 2 de gueules au cimeterre d'argent, posé en barre, la lame vers le chef, et à la flèche d'argent posée en bande, la pointe vers le chef, passés en sautoir. Lambrequins : d'argent sur gueules. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race.

II, 81
Алябьев или Олябьев (ru)
Alyabiev ou Aliabiev ; olim Alyabieff ou Aliabieff

Famille d'ancienne noblesse, descendant d'un gentilhomme polonais du nom d'Alexandre passé au service (début du XVIe siècle) du grand-prince Vassili Ivanovitch de Vladimir, qui l'apanagea à Mourom ; famille illustrée par l'ambassadeur Grégoire Andréïévitch, le sénateur Alexandre Vassilievitch (ru) (1746-1822), son fils le compositeur Alexandre Aleksandrovitch (1787-1851) et la célèbre Alexandra Vassilievna (1812-1891), épouse Kireïeva, l'une des reines de beauté de Saint-Pétersbourg au début du XIXe siècle).

Écu : de gueules à une flèche d'argent posée en fasce et orienté à senestre, accompagnée de deux dards du même à même orientation, le tout accompagné en pointe de trois rivières d'azur de taille décroissante posées en fasce l'une sur l'autre, la plus courte en bas. Lambrequins : (dextre) argent et azur ; (senestre) argent et gueules. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent.

II, 70
Алымов (ru)
Alymov ; olim Alymoff

Maison d'ancienne noblesse, d'origine tatare[43], enregistrée à Riazan, Orel et Smolensk, remontant à Grégoire Alymoff, apanagé à Riazan au tout début du XVIe siècle ; famille illustrée par la harpiste virtuose Glafyra Ivanovna (ru)[44] (1758-1826).

Écu : d'azur à une flèche d'argent posée en bande, la pointe vers le canton dextre, adextrée d'un croissant d'or ouvert et senestrée d'une étoile du même. Lambrequins : argent et azur. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race. Supports : une licorne d'argent à dextre et un lion d'or à senestre, posés tous deux sur une terrasse au naturel.

III, 54
Андреев (ru)
Andreïev ou Andreev

(Armes concédées[45] et confirmées par lettres le à un certain Maxime Andréïévitch, fils d'un religieux de Mourom, grenadier du régiment Préobrajensky, pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna; colonel en 1762.)

Écu : (armes adadouroviennes[46]) parti, au 1 de sable au chevron d'or, chargé de trois grenades au naturel, allumées de gueules, posées dans le sens du chevron, le chevron accompagné de trois étoiles d'or. Au 2, d'argent, au pal patté de sinople à trois croix de Saint-André d'or. Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre, sommé d'une toque militaire de velours noir, bordée d'or, posée de profil et ornée sur le devant d'une aigle éployée, becquée et membrée d'or et à l'arrière de deux plumes d'autruche, celle de dextre de gueules et celle de senestre d'argent, entre un vol de sable[47], chaque aile chargée de trois étoiles d'argent. Lambrequins : (dextre) argent sur sinople ; (senestre) or sur sable.

III, 121
Андреевский (ru)
Andreïevski ou Andreïevsky ou Andreevski ; olim Andréïewsky ou Andréïefsky

(Armes concédées et confirmées par lettres le à un certain Grégoire Andréïewsky, fils d'un paysan libre de la région de Novgorod et grenadier au régiment Préobrajensky, pour sa participation au coup d'État du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna.)

Écu : (armes adadouroviennes) parti, au 1 de sable au chevron d'or, chargé de trois grenades au naturel, allumées de gueules, posées dans le sens du chevron, le chevron accompagné de trois étoiles d'or. Au 2, de sinople à cinq gerbes d'or liées de gueules, posées 2, 1 et 2. Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre, sommé d'une toque militaire de velours noir, bordée d'or, posée de profil et ornée sur le devant d'une aigle éployée, becquée et membrée d'or et à l'arrière de deux plumes d'autruche, celle de dextre de gueules et celle de senestre d'argent, entre un vol de sable[47], chaque aile chargée de trois étoiles d'argent. Lambrequins : (dextre) argent sur sinople ; (senestre) or sur sable.

III, 137
Анненков (ru)
Annenkov, olim Annenkoff

Ancienne noblesse ; famille suivie depuis 1445; illustrée par le vainqueur de Tadeusz Kościuszko (1794), le général Yévgraf Alexandrovitch (ru) (1763-1798), la poétesse Varvara Nicolaïévna (ru) (1795-1870), son frère le général Nicolas Nicolaïévitch (ru) (1799-1865), le général Vladimir Yégorovitch (ru) (1795-1875), le décembriste Ivan Alexandrovitch (ru) (1801-1878), son fils le savant Nicolas Ivanovitch (ru) (1819-1889), le fils de celui-ci, le général Michel Nicolaïévitch (1835-1899), constructeur de la ligne transcaspienne, le juriste Constantin Nikanorovitch (ru) (1843-1910), l'historien Paul Vassilievitch (1813-1887) et son fils, le costumier de théâtre Georges Pavlovitch (1889-1974))

Écu : écartelé en 1, de gueules au cœur d’argent percé d’une lance du même posée en barre, la pointe tournée vers le bas ; en 2, à l’étoile d’argent à quatre rais, posée en X et entourée de quatre fois quatre petites étoiles de même métal et de même forme, le tout surmonté d’une couronne aristocratique d’or ; en 3, d’azur aux deux colombes d’argent, posées face à face sur un nuage du même, et surmontées d’une couronne aristocratique d’or ; en 4, d’argent à la branche d’arbre, dotée de nombreux rameaux avec de petites feuilles et des fruits ronds à leurs sommets, au naturel. Lambrequins : de gueules et d'argent. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race, sommé de trois plumes d'autruche d'argent.

I, 54
Апраксин
Apraxine ; olim Opraxine

Maison de noblesse immémoriale[48], suivie depuis le XIVe siècle, d'origine tatare[49] et boyarde; les annales la font remonter à un prince de la Horde d'or, Solohmir-Mirza Miroslavitch[50], qui rallia en 1371 le prince de Riazan, Oleg Ivanovitch (ru) ; après son baptême sous le nom d'Ivan[51], il fut apanagé par le prince qui lui donna pour épouse sa propre sœur, Anastasia Ivanovna. Maison illustrée notamment par le général comte Pierre Matveïévitch (ru) (1659-1728), gouverneur de Saint-Pétersbourg, l'amiral comte Théodore Matveïévitch (1661-1728), créateur de la marine russe et compagnon d'armes de Pierre Ier, le comte André Matveïévitch (ru) (1663-1731), ami intime de Pierre Alexéïévitch, leur sœur, la tsarine Marthe Matveïevna (1664-1716), deuxième épouse du tsar Fiodor Alexéïévitch, le généralissime comte Stéphane Fiodorovitch (1702-1758), son fils le général comte Stéphane Stépanovitch (1757-1827), gouverneur de Smolensk, le général comte Pierre Ivanovitch (ru) (1787-1852).

Écu : Pas de blasonnement en français.

III, 3
Апраксин
Apraxine ; olim Opraxine

Branche non titrée de la maison précédente.

Écu : coupé, en 1, parti de gueules et d'or, à une couronne aristocratique d'or de l'un en l'autre posée en chef et à un badelaire d'argent, garni d'or, posé en fasce, la pointe tournée à senestre, tous deux brochant sur ce parti; en 2, parti d'or et d'azur, à une paire de fûts de canon au naturel, passés en sautoir et la gueule orientée vers le chef, brochant sur ce parti. Lambrequins : à dextre, d'or et d'azur et à senestre, d'or et de gueules. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race. Tenants : deux archers moustachus du Moyen Âge, au naturel, chacun vêtu d'une cotte de mailles d'argent et de braies de gueules, les avant-bras parés de manches d'or[52], ceints de sable et chaussés d'or, coiffés d'un bonnet d'or ceint de plumes d'argent, un carquois d'argent armé de flèches d'or au dos, la main extérieure s'appuyant sur un arc d'or en pal, la corde détendue tournée à l'extérieur ; tous deux debout sur une terrasse au naturel.

II, 45
Аракчеев (ru)
Araktcheïev ou Araktchéïev ; olim Arraktchéïeff

Ancienne noblesse, d'origine tatare ; titre de baron de l'Empire russe confirmé par lettres le au profit du général Alexis Andréïévitch (1769-1834), alors chef des Armées impériales, puis ministre de la guerre (1808-1825)[53].

Écu : d'azur à l'arc d'or armé d'une flèche du même, empennée d'argent et orientée à dextre. Lambrequins : or et azur. Timbre : casque de gentilhomme, couronné d'un tortil de baron et empanaché de trois plumes d'autruche d'argent.

III, 7
Аракчеев (ru)
Araktcheïev ou Araktchéïev ; olim Arraktchéïeff

Même maison que la précédente ; modification en date du des armoiries du général baron Alexis Andréïévitch (1769-1834), alors ministre de la guerre (1808-1825).

Écu : parti : en 1, d'azur à l'arc d'or armé d'une flèche du même, empennée d'argent et orientée à dextre[54] ; en 2, de gueules à un canon de sable, orienté à senestre, posé sur un affût d'or et soutenu d'une terrasse au naturel, avec une pyramide de boulets au naturel au premier plan, à senestre ; le chef, d'or, chargé d'une aigle bicéphale éployée, issante de sable, becquée d'or, chaque tête coiffée d'une couronne impériale au naturel, la poitrine de l'aigle chargée d'un écusson d'azur orlé d'or, surchargé du chiffre impérial П I[55] du même, l'écusson pendu aux deux cols de l'aigle au moyen d'un lacet d'azur. Lambrequins : à dextre, d'or et d'azur et à senestre, d'or et de gueules. Timbre : couronne comtale, surmontée de trois casques de gentilhomme, celui de dextre de bronze bordé d'or, sommé d'un tortil de baron, celui du centre d'or, sommé d'un couronne comtale du même, elle-même empanachée de trois plumes d'autruche d'argent, et celui de senestre de bronze bordé d'or, sommé d'une couronne de gentilhomme d'ancienne race. Tenants : à dextre, un soldat romain, cuirassé d'argent et ganté de sable, une épée d'argent garnie d'or au côté senestre, et à senestre, une licorne d'argent, soutenus d'une terrasse au naturel. Devise : Без лести предан[56].

IV, 15
Арбенев (ru)
Arbenev ; olim Arbenieff

Ancienne noblesse, attestée depuis 1610 et inscrite dans le gouvernement de Tambov ; illustrée par le général Iosaph Iévlévitch (1742-1808).

Écu : Parti, au 1 d'azur au croissant contourné d'argent et au 2 de gueules à deux molettes d'or, l'une sur l'autre. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race. Lambrequins : (dextre) or sur azur; (senestre) or sur gueules.

I, 68
Аршеневский (ru)
Archenievski ou Archeniesky ; olim Archeniefsky[57]

Ancienne noblesse, attestée depuis 1654[58] ; d'origine lituanienne, principalement implantée à Smolensk et Tchernigov ; a fourni un grand nombre de hauts fonctionnaires de l'Empire. Illustrée notamment par Isaïe Zakhariévitch († 1787), gouverneur de Smolensk, son fils Pierre Isaïévitch (ru) († 1803), lui aussi gouverneur de Smolensk, le général Jacques Stepanovitch (ru) († 1771), gouverneur de Nijni Novgorod, le général Nicolas Yakovliévitch (ru) (1743-1802), gouverneur d'Astrakhan et de Smolensk, son frère Pierre Yakovliévitch (1748-1811), gouverneur de Moscou, et le mathématicien Vassili Kondratiévitch (ru) (1758-1808). Pour défaut de descendance masculine, l'Empereur Alexandre Ier autorisa (décret du ) le lieutenant Ilya Gorodetsky, issu d'une famille l'ancienne noblesse de Smolensk, à relever les nom et armes de Pierre Yakovliévitch, d'où postérité.

Écu : parti, au 1 de gueules au lion d'or, tenant de sa griffe dextre un sabre d'argent garni d'or ; au 2, d'azur à une tour crénelée d'argent et maçonnée de sable, soutenue par un mur du même, percé d'une ouverture partie de sable et d'argent, lui-même senestré d'un mur du même en barre, le tout terrassé de sinople. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race, surmonté d'un lion issant de la couronne et tenant dans sa griffe dextre un sabre d'argent garni d'or. Lambrequins : (dextre) or et azur ; (senestre) or et gueules.

II, 123
Аргамаков (ru)
Argamakov ; olim Argamakoff

Ancienne noblesse, connue depuis le tout début du XVIe siècle et inscrite dans les provinces de Moscou, Riazan, Tambov, Toula et Kostroma ; illustrée par les généraux Ivan Vassilévitch (1763-1834) et Ivan Andréïévitch (1775-1820).

Écu : d'argent au navire de guerre de trois quart, au naturel, toutes voiles déployées, voguant sur une mer d'azur et orienté à dextre. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race, surmonté d'un bras au naturel tenant dans la main trois flèches en faisceau et orientées à senestre. Lambrequins : argent et azur.

II, 115
Архаров (ru)
Arkharov ; olim Arkharoff

Ancienne noblesse, d'origine lituanienne, venue en Russie à la fin du XIVe siècle ; illustrée notamment par les deux frères, les généraux Nicolas Pétrovitch (1740-1814), célèbre chef de la police russe, et Ivan Pétrovitch (ru) (1744-1815).

Écu : parti, au 1, de gueules au croissant d'or ; au 2, d'argent au senestrochère de carnation, issu d'une nuée au naturel et armé d'un badelaire d'argent garni d'or. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race. Lambrequins : or et gueules.

III, 60
Астахов (ru)
Astakhov ; olim Astakhoff

Noblesse de service, héréditaire (7e rang) le , et confirmée par lettres le , au profit du major Efim Leontiev(itch).

Écu : parti de sinople et d'azur, un pal de gueules brochant sur le parti et chargé d'un arc d'or armé d'une flèche du même, orientés vers le chef, adextré en 1 de deux sabres d'argent passés en sautoir et senestré en 2 de cinq étoiles d'argent à 8 rais, posées 2, 1 et 2. Timbre : casque non couronné[59] de gentilhomme[60], coiffé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambrequins : gueules et azur.

II, 146
Азанчеев (ru)
Azantchéïev ou Azantcheev ; olim Azantchéïeff

Ancienne noblesse de service, vraisemblablement d'origine tatare[61], attestée depuis 1657, date à laquelle Vassili Martémyanovitch fut admis parmi la noblesse moscovite ; inscrite dans la noblesse de Moscou et de Smolensk.

Écu : d'argent, au senestrochère de carnation, tenant dans la main un faisceau de trois flèches d'argent, la pointe vers le bas, et issant d'une nuée au naturel. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race. Lambrequins : argent et gueules.

III, 93

B[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Байков или Бойков (ru)
Baïkov ; olim Baïkoff ou Boïkoff

Ancienne noblesse, vraisemblablement d'origine tatare et connue depuis le XVIIe siècle ; illustrée[62] par l'ambassadeur et explorateur Fiodor Issakovitch (1612? - 1664?) et le général Vassili Serguéïévitch (ru) († 1790).

Écu : d'azur à une croix d'or inscrite dans un fer à cheval d'argent, le tout surmonté d'une croix d'or. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race, sommé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambrequins : or et azur.

II, 124
Баженов (ru)
Bajenov, olim Bajenoff

Noblesse de service, vraisemblablement d'origine tatare[63] et cosaque, héréditaire le et confirmée par lettres le au profit de Yégor Alexéïévitch Bajenoff[64].

Écu : de gueules à deux demi-vols de sable, tournés à dextre, et à une barre d'or, chargée de deux fourmis au naturel, passant dans le sens de la barre. Timbre : casque non couronné de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambrequins : or et gueules.

I, 149
Бахметев, Бахметьев или Бахмиотов (ru)
[65]
Bakhmetiev ou Bakhmetev ; olim Bakhmetieff, Bakhmetioff ou Bakhmiotoff ou Bakhmeteff

Maison d'ancienne noblesse, d'origine tatare, fondée par Aslam Jérémie[66] Bakhmet, qui se mit en 1469 au service du grand-prince Vassili ; enregistrée dans la noblesse des gouvernements de Novgorod, Moscou, Penza, Saratov et Kalouga ; illustrée par le sénateur Ivan Ivanovitch (1690-1780), le colonel Jacques Khrisanfovitch[67], intime de l'empereur Pierre Alexéïevitch et commandant de la forteresse Pierre-et-Paul, la comtesse[68] Varvara Alexéïévna, épouse Protassova, (1770-1847), préceptrice des enfants de l'empereur Alexandre Pavlovitch, les frères généraux Nicolas Nikolaïévitch (1772-1831) et Alexis Nikolaïévitch[69] (1774-1841), tous deux commandants de l'Armée impériale, le fils de ce dernier, le général comte[70] Nicolas Alexeïévitch Protassoff-Bakhmétieff (ru) (1834-1907), gouverneur d'Astrakhan et ataman des Cosaques d'Astrakhan, le compositeur Nicolas Ivanovitch (ru) (1807-1891)), et l'écrivaine religieuse Alexandra Nikolaïévna (ru) (1823-1901), née Khovrina.

Écu : d'azur au dextrochère, issu d'une nuée et armé d'un badelaire en barre, le tout d'argent. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race, sommé d'un dextrochère d'argent. Lambrequins : d'argent et d'azur.

II, 58
Бахтин (ru)
Bakhtine

Ancienne noblesse de service, d'origine militaire, attestée depuis le début du XVIIe siècle (1613) et enregistrée dans la noblesse de Moscou et d'Orel. Un autre famille Bakhtine, elle aussi inscrite à Orel (et à Kalouga) et considérée comme une branche cadette[71], a donné le poète Ivan Ivanovitch (1756-1818) et ses deux fils, le général et sénateur Ivan Ivanovitch Bakhtine (ru) (1793-1867) et l'écrivain Nicolas Ivanovitch (1796-1869), le fils de ce dernier, l'écrivain et traducteur Nicolas Nikolaïévitch (ru) (1866-1940)) et le linguiste et historien Michel Mikhaïlovitch (1895-1975).

Écu : d'or à une croix d'or inscrite dans une fer à cheval d'argent. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race, coiffé d'un demi-vol de sable. Lambrequins : argent et or.

II, 95
Баклановский (ru)
Baklanovski ou Baklanovsky ; olim Baklanowsky ou Baklanofsky

Ancienne noblesse, attestée depuis le XVIe siècle (1552).

Pas de blasonnement en français

III, 36
Балашов или Балашев (ru)
Balachov ; olim Balachoff ou Balacheff[72]

Nom d'origine tatare[73]. Armes concédées et confirmées par lettres le à un certain Kozma Balachoff[74], grenadier du régiment Préobrajensky, pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna.

Écu : (armes adadouroviennes) parti, au 1 de sable au chevron d'or, chargé de trois grenades au naturel, allumées de gueules, posées dans le sens du chevron, le chevron accompagné de trois étoiles d'or. Au 2, coupé, en haut d'argent au dextrochère paré de sinople sur pourpre, la main de carnation tenant une baïonnette au naturel ; en bas, de gueules à une jambière d'argent, accostée de trois boules du même. Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre, sommé d'une toque militaire de velours noir, bordée d'or, posée de profil et ornée sur le devant d'une aigle éployée, becquée et membrée d'or et à l'arrière de deux plumes d'autruche, celle de dextre de gueules et celle de senestre d'argent, entre un vol de sable[47], chaque aile chargée de trois étoiles d'argent. Lambrequins : (dextre) argent sur gueules ; (senestre) or sur sable.

II, 136
Балк-Полев (ru)
Balk-Polev ou Balk-Poliev, von ; olim Balk-Polieff, von

Ancienne maison allemande, éteinte dans les mâles en 1849, originaire de Westphalie et de Livonie, issue de chevaliers teutoniques[75], passée depuis 1654 au service de la Russie et inscrite dans la noblesse de Moscou ; illustrée notamment par le colonel Nicolas Nikolaïévitch (1630-1695), officier livonien de l'armée suédoise passé au service de la Russie, son fils, le général Théodore Balkcha Nikolaïévitch (ru) (1670-1739), gouverneur de Riga puis de Moscou, sa fille, Nathalie Fiodorovna (ru), princesse Lopoukhine (16991763), héroïne malheureuse de l'affaire Lopoukhine[76] (1742), son petit-fils, le général Paul Fiodorovitch (ru) (1690-1743), autorisé à relever[77] le nom de son épouse, née Polieff[78], et le diplomate Pierre Fiodorovitch (1777-1849), premier ambassadeur de Russie au Brésil. L'une des filles de ce dernier, Evgenia Petrovna Levenets, et son époux seront autorisés à relever le patronyme Balk-Polev pour eux et leurs descendants[79].

Écu : d'azur au tronc écoté d'or, posé en bande. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race, un dextrochère armé d'argent issant de la couronne. Lambrequins : or sur azur.

II, 122
Борятинский (ru)
Bariatinski, Baryatinski ; olim Bariatinsky ou Baryatinsky ou Boriatinski et Boryatinski

Princes riourikides, issus des princes souverains de Tchernigov. Au 6e rang de préséance princière; tirent leur nom du bourg de Bariatina, dans l'oblast de Kalouga ; Boyards de droit au XVIIe siècle ; Maison mentionnée dans le Livre de velours (ru)[80]. Cette illustre maison a donné à la Russie, entre autres, le voïévode Ivan Mikhaïlovitch (ru) Tchomny († 1590 (?)), le général Yuri Nikititch († 1685), voïévode de Kiev, le général Daniel Afanassiévitch (ru) (+ 1696), gouverneur de Tomsk, le boyard Ivan Pétrovitch[81] (1615-1701), le général prince Ivan Fiodorovitch (ru) († 1738), gouverneur de Moscou, le prince Fiodor Serguéïévitch (1742-1814), qui participa à l'assassinat de l'empereur Pierre Fiodorovitch (1762), le prince Ivan Ivanovitch Bariatinski (ru) (1772-1825), ambassadeur en Bavière, le prince Alexandre Pétrovitch (ru) (1798-1844), décembriste, le général prince Alexandre Ivanovitch (18151879), gouverneur du Caucase,

Écu : parti au 1 d'or à l'aigle éployée de sable, becquée, membrée et couronnée d'or, tenant dans sa griffe senestre un sceptre d'or (écu de Tchernigov) ; au 2, d'azur à l'ange de carnation, vêtu et armé d'argent, tenant à dextre une épée d'argent et à senestre un miroir d'or (écu de Kiev). Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

I, 5
Бартенев (ru)
Barténiev ; olim Barténieff

Famille d'ancienne noblesse, attestée depuis 1503.

Pas de blasonnement en français

III, 62
Барышников (ru)
Barychnikov ; olim Barychnikoff

Noblesse de service, héréditaire (7e rang) le , et confirmée par lettres le , au profit du major Ivan Ivanov(itch).

Pas de blasonnement en français

III, 145
Борзов (ru)
Barzov, Borzoff ; olim Barzoff

Famille d'ancienne noblesse, dont le premier représentant connu est Alexis Droujina Borzoff, fils d'un boyard et inscrit dans la noblesse de Simbirsk, dont il organisa la résistance héroïque contre les troupes de Razine ; il mourut au cours du siège de la ville (1670).

Écu : (armes parlantes) coupé, en 1 de gueules un arc d'argent et à un badelaire d'argent garni d'or, croisés en sautoir ; en 2, de sinople au lévrier[82] passant d'argent, orienté à dextre. Timbre : casque non couronné[83] de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambrequins : or sur sinople.

I, 81
Бешенцов (ru)
Bechentsov ou Biechentsov ou Biechentzov ; olim Biechentsoff ou Biechentzoff

Noblesse ancienne, d'origine boyarde, attestée depuis 1547. Son fondateur, Vassili, serait d'origine allemande.

Écu : pas de blasonnement en français.

III, 53
Бедняков (ru)
Bedniakov ou Bednyakov ou Biedniakov ou Biednyakov ; olim Biedniakoff

Noblesse ancienne, attestée depuis le début du XVIIe siècle.

Écu : pas de blasonnement en français.

III, 95
Белавин (ru)
Belavine ou Biélavine

Noblesse de service, d'origine militaire, confirmée héréditaire par lettres le , au profit du major Pierre Borissovitch Biélavine[84] († 1815?), inscrit dans la noblesse de Moscou.

Écu : de sinople à deux piques d'argent croisées en sautoir ; à un badelaire d'argent garni d'or, posé en fasce, brochant sur le tout. Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre. Lambrequins : sinople sur argent.

I, 124
Белич (ru)
Belitch, Bielitch ou Bielitsch

Noblesse de service, d'origine militaire, héréditaire le (7e rang) et confirmée par lettres le , au profit du serbe Efim Ivanovitch[85], colonel au Sélenguinsky (ru).

Écu : d'argent à une galère au naturel, voguant vers la dextre sur une mer au naturel, ramée par sept rameurs contournés, assis six à dextre et un à senestre d'un sabre d'argent garni d'or en guise de mât, entortillé d'une guirlande de feuilles de sinople ; laquelle galère est surmontée sur la poupe d'un dais supporté par quatre piliers, au naturel, et porte en poupe un mât orné d'un étendard de sinople, flottant vers senestre et orné d'un croissant contourné d'argent ; au chef d'azur chargé d'une étoile d'argent. Timbre : casque non couronné de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambrequins : azur sur argent.

I, 114
Белосельский (ru)
Belosselski ou Belossielski, plutôt appelés Bélossielski-Biélozerski ou Bélossielsky-Biélozersky ; olim Bélossielsky de Bielozersk

Princes riourikides, branche des Dolgorouky, ancien princes souverains de Rostoff et de Bielozersk, dans l'oblast de Vologda ; Maison mentionnée dans le Livre de velours (ru)[86] ; au 33e rang de préséance princière ; tirent leur patronyme du bourg de Biéloïe-Selo[87], où ils avaient leur résidence. Maison illustrée par : (Bélozersky) le fondateur de la lignée, Gleb Vassilkovitch (ru) (1237-1278), prince de Rostov et premier prince Bélozersky, son fils le prince Michel Glebovitch (ru) (1263-1293) ; le vice-amiral et prince Michel Andréïévitch (ru) (1702-1755), président du Conseil de l'Amirauté ; (Bélosselsky-Belozersky) : le fils de ce dernier, le prince Alexandre Mikhaïlovitch (1752-1809), diplomate et écrivain, ses enfants, la princesse Zénaïde Mikhaïlovna (1789-1862), épouse Volkonsky (1789-1862), célèbre femme de lettres et égérie de Pouchkine, et le général prince Esper Alexandrovitch (ru) (1802-1846), le fils de ce dernier, le général prince Constantin Espérovitch (ru) (1843-1920) et le général prince Serge Konstantinovitch (ru) (1867-1951), officier des Forces blanches puis membre du Comité international olympique, et son fils, le colonel prince Serge Serguéïévitch (ru) (1895-1978).

Écu : d'azur à un croissant d'argent en chef, surmonté d'une croisette pattée du même, et une mer au naturel en pointe, chargée de deux poissons au naturel, croisés en sautoir, brochant sur la mer et la tête sur l'azur (écu de Bielozersk[88]). Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

I, 13
Березин (ru)
Berezine

Princes[89] riourikides, issus d'une branche cadette des princes de Galicie-Volhynie, dépossédée par le grand-prince Dimitri Donskoï ; cette maison, aujourd'hui éteinte dans les mâles, tirait son patronyme du bouleau[90], sobriquet donné au fondateur Dimitri Borissovitch (XVe siècle) ; Maison mentionnée dans le Livre de velours (ru)[91].

Écu : de gueules à un mur d'argent maçonné de sable, posé en fasce, adextré d'un mur du même en bande, et senestré d'un mur du même en barre[92]. Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

II, 20
Бестужев-Рюмин
Bestoujev-Rioumine, olim Bestoujeff-Rioumine ou Bestoucheff-Rioumine

Ancienne noblesse, branche russe de la famille britannique Best, fondée en Russie par Gabriel[93] Best[94], venu en 1403 offrir ses services au grand-prince Vassili Dmitriévitch ; comtes du Saint-Empire en 1745[95].

Écu : de sable à une rose à cinq feuilles d'or, accompagnée de huit croisettes pattées du même, 3, 2 et 3 ; le chef d'or chargé d'une aigle bicéphale issante et éployée de sable, chaque tête becquée et couronnée d'or ; Timbre : casque de gentilhomme, sommé d'une couronne comtale, elle-même surmontée d'une autruche[96] au naturel issante et éployée[97]; Lambrequins d'or et de sable. Tenants : deux sauvages au naturel, chacun vêtu d'une cape de fourrure, couronné à l'antique d'or et s'appuyant de la main sur un bâton au naturel. Devise : In Deo salus mea[98]

I, 19
Бестужев-Рюмин
Bestoujev-Rioumine ; olim Bestoujeff-Rioumine ou Bestoucheff-Rioumine

Ancienne noblesse ; branche non titrée de la maison précédente.

Écu : de sable à une rose à cinq feuilles d'or, accompagnée de huit croisettes pattées du même, 3, 2 et 3 ; Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race, surmonté d'une autruche[99] au naturel issante et éployée ; Lambrequins d'or et de sable.

I, 50
Безбородко (ru)
Bezbarodko ou Bezborodko

Comtes, création du [100]. Noblesse de service, récente[101], d'origine ukrainienne, issue d'André Yakovlievitch (ru) (1711-1780), fonctionnaire de petite noblesse apanagé pour mérites insignes[102] le sur trois villages. Famille illustrée par le premier comte puis prince[103] Alexandre Andréïévitch (1747-1799), l'un des principaux diplomates de l'impératrice Catherine II, et son frère, le général comte Ilya Andréïévitch (ru) (1756-1815), ainsi que le petit-fils de celui-ci, le comte Alexandre Grigoryévitch Kouchélioff-Bezborodko (ru)[104] (1800-1855), directeur du département du Trésor, et le fils de ce dernier, le comte Grigori Alexandrovitch Kouchéleff-Bezborodko (1832-1870), philanthrope, éditeur et écrivain.

Écu : en sautoir, en chef d'or à l'aigle impériale éployée et naissante de sable, chaque tête sommée d'une couronne impériale d'or, becquée d'or, colletée d'un ruban de sinople soutenant une médaille ovale parti d'azur et de gueules ; à dextre d'azur au demi-vol d'argent, posé en pal ; à senestre, d'azur à un taon d'argent ; en pointe, de sable à un feu de gueules et d'or. Sur le tout: un écusson de gueules à deux gonfanons d'or, suspendus à leurs hampes du même et posés à dextre en pal l'un sur l'autre, et, à senestre, à une épée d'argent garnie d'or, posée la pointe en bas et accostée de deux croissants d'or, ouverts respectivement à dextre et à senestre. Lambrequins : (dextre) or sur azur, (senestre) argent sur azur. Tenants : deux hommes moustachus revêtus d'un manteau de gueules, doublé d'hermine, habillés d'un haut-de-chausse de sable, bottés du même, bras et jambes de carnation, nus, celui de dextre tenant dans sa main dextre une flèche abaissée d'or, celui de senestre tenant à senestre un rameau d'olivier abaissé de sinople. Devise : Labore et zelo. Timbre : couronne comtale, surmontée de trois casques de gentilhomme, celui de dextre de bronze bordé d'or, couronné du même et sommé d'un gonfanon du surtout, celui du centre d'or, sommé d'un couronne comtale du même, elle-même surmontée de l'aigle impériale, éployée de sable, diadémée, membrée et becquée d'or, les deux têtes sommées d'une seule couronne impériale du même, aux deux rubans flottant d'azur, et celui de senestre de bronze bordé d'or, sommé d'une couronne de lauriers de sinople, elle-même sommée d'un gonfanon du surtout.

I, 29
Безобразов (ru)
Bezobrazov ; olim Bezobrazoff[105]

Maison d'ancienne noblesse, connue depuis le XVIe siècle, tire son patronyme de Christophe Bezobras[106], gentilhomme prussien passé à la fin du XIVe siècle au service du grand-prince de Moscou, Vassili Dimitriévitch ; inscrite notamment à Vladimir ; dont le voïévode Eliazar Vladimirovitch (XVIe siècle), ami et lieutenant du prince Michel V. Skopine-Chouïsky (ru), le voïévode Jean Romanovitch (+ 1629), lieutenant du 1er faux Dimitri, le sénateur et écrivain Alexandre Mikhaïlovitch (1783-1871), gouverneur de Saint-Pétersbourg, le général Serge Dimitriévitch (ru) (1809-1879), qui participa à la campagne du Caucase, l'économiste et écrivain Vladimir Pavlovitch (ru) (1828-1889) et le général Vladimir Mikhaïlovitch (ru) (1857-1932), commandant de la Garde.

Écu : coupé : en 1, d'azur à une flèche d'argent, posée en pal et orientée vers la pointe de l'écu, accostée de deux étoiles à huit rais d'or ; en 2, un cheval gai, au naturel, issant d'une forêt à dextre, au naturel, et passant sur une terrasse du même. Timbre : casque de gentilhomme, coiffé d'un demi-vol de sable, lui-même sommé d'une licorne issante d'argent, tournée à senestre. Lambrequins : argent et azur.

II, 83
Famille Bibikov
Bibikov ; olim Bibikoff

Noblesse ancienne, fondée par Jidimir Mirza, noble tatare de la Horde bleue vers 1300, passé au service de la Russie et apanagé à Tver.

Pas de blasonnement en français

III, 13
Бибитинский (ru)
Bibitinski ; olim Bibitinsky

Noblesse de service, créée au profit de Vassili Ivanov(itch), noble héréditaire le (lettres), confirmée le .

Pas de blasonnement en français

III, 143
Биркин (ru)
Birkine

Noblesse ancienne, attestée depuis Ivan Mikhaïlovitch, au service du grand-prince Théodore Olegovitch (ru) de Riazan (1402-1427).

Pas de blasonnement en français

III, 17
Famille Blok
Blok, von ; olim Block ou Bloch

Noblesse de service, remontant au mecklembourgeois Johann (von) Bloch[107] (1734-1816), chirurgien attaché au service du grand-duc Paul Pétrovitch, qui le combla de faveurs[108] et le confirma dans la noblesse héréditaire (russe) le  ; illustrée par le juriste et écrivain Alexandre Lvovitch (1852-1909), son frère, Ivan Lvovitch (1855-1906), gouverneur de Samara, et, surtout, par son fils, le célèbre poète et critique Alexandre Alexandrovitch (1880-1921).

Écu  : (armes parlantes) de gueules à la fasce écotée d'argent, à deux serpents ondoyants[109] d'argent en pal, passés en double sautoir, chacun tenant dans la gueule un branche feuillée de sinople ; le tout accompagné en chef d'une étoile d'or à six rais. Timbre : casque de gentilhomme, sommé d'un vol de sable[47]. Lambrequins : (dextre) argent sur sable ; (senestre) argent sur gueules.

I, 144
Бобковы ou Бобков (ru)
Bobkov, olim Bobkoff

Noblesse de service, créée au profit d'Alexandre Bobkoff, noble héréditaire le (7e rang), confirmé le avec un diplôme, dont une copie est conservée dans l'Héraldique (Герольдия).

Nicolas Bobkoff était un officier supérieur dans l’armée de l’Empire Russe. Né le à Saint Petersbourg. Il épousa Maria Mitrofanoff.

Il fut Officier supérieur et inspecteur d’Armes du corps d’Armée du Caucase. Décoré de l’Ordre de Saint-Vladimir 4e classe ; de l'Ordre Saint-Anne 2e et 3e classe ; de l'Ordre Saint-Stanislas 2e et 3e classe ; médaille d’argent du Règne de l’Empereur Alexandre III.

Nommé lieutenant-Colonel par sa majesté le Tsar Nicolas II, pour services rendus, le , puis décoré le après cinq ans de service au Turkestan.

Nommé officier supérieur, Inspecteur d’Armes du Corps d’Armée du Caucase, le . Il fut le dernier noble de la dynastie Bobkoff avant la révolution Russe.


Au moment de la révolution Russe, la dynastie Bobkoff se divise et se déchire. Une partie reste pour soutenir l’Armée blanche (contre-révolutionnaires) contre les forces Bolcheviks (communiste) et l’autre partie décide de quitter la Russie. C’est alors que les enfants âgés entre 16 et 30 ans dont Olga Bobkoff se dirigent vers le port de Sébastopol (Crimée) avec le navire Kronstadt qui les emmena en exil…

Ils débarquèrent en Tunisie en colonie française, car l’Europe était encore dans le conflit de la première guerre mondiale. C’est en Tunisie que la noble Olga Bobkoff rencontra un jeune Français (pieds-noirs). Une noble russe épousa un jeune Français sans aucun prestige issu de la classe moyenne.

Les descendants de la dynastie Bobkoff vivent actuellement en France.


Écusson : parti au 1 d'azur aux deux épées d'argent, croisées en sautoir, et au 2 d'or à la main de carnation, parée de gueules, issante d'une nuée bleuâtre mouvante du flanc senestre, ladite main tenant une feuille de papier veinée de lignes d'azur dessinées comme des fleuves. Timbre : casque de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruche. Lambrequins : or sur azur.

I, 120
Бобринский
Famille Bobrinski ou Bobrinskoï

Maison d'origine impériale, créés comtes russes le ) : le premier comte, Alexis Grigorievitch (1762-1813), demi-frère de l'empereur Paul Ier par sa mère, Catherine II, fut apanagé sur la terre de Bobriki[110], dans l'oblast de Toula, d'où son nom ; on notera aussi son fils, le comte Alexis Alexéïévitch (ru) (1800-1868), fondateur de l'industrie sucrière russe et créateur de la première compagnie ferroviaire russe (avec son cousin le général comte Alexis Pavlovitch (ru) (1826-1894), ministre des Chemins de fer russes), le fils de celui-ci, le comte Alexandre Alexéïévitch (1823-1903), grand chambellan et archéologue, les enfants de ce dernier, le ministre comte Alexis Alexandrovitch (1852-1927), le général comte George Alexéïévitch (1863-1928), chef de l'armée d'occupation et gouverneur militaire de la Galicie (-), et la princesse Sophie Alexéïévna (ru) (1887-1949), épouse Dolgorouki puis Volkonsky, pionnière de l'aviation russe, ainsi que le comte Vladimir Alexéïévitch (ru) (1867-1927), membre de la Douma, fils d'Alexis Pavlovitch.

Écu : (armes parlantes) coupé au 1er parti: (a) reparti d'argent et d'azur, à l'aigle[111] de l'un en l'autre ; (b) coupé d'argent sur gueules, à la bièvre[112] rampant de l'un en l'autre ; au 2e, d'argent, à un ours contourné de sable, passant sur les créneaux d'un mur de gueules, posé en barre, mouvant de la pointe et ouvert d'une arche d'argent ; sur le tout, un écusson d'or à l'aigle bicéphale éployée de sable, becquée et membrée d'or, chaque tête sommée d'une couronne impériale d'or[113]. Timbre : couronne comtale, surmontée d'un casque de gentilhomme, sommée d'une couronne comtale, elle-même surmontée de l'aigle impériale éployée et couronnée. Lambrequins : (dextre) or sur azur; (senestre) sable sur azur. Devise : Богу слава жизнь тебе[114]

I, 27
Богданов (ru)
Bogdanov ; olim Bogdanoff

Noblesse ancienne, dont les principales branches sont répertoriées depuis le début du XVIIe siècle.

Pas de blasonnement en français

III, 56
Божков (ru)
Bojkov, olim Bojkoff

Noblesse de service : Théodore Bojkoff, vraisemblablement d'origine ukrainienne[115] et chanteur à la Cour, fut anobli le .

Écu : d'azur à une sirène d'argent, couronnée d'or, soutenant sa queue de la main senestre et tenant de la dextre un livre ouvert chargé de portées musicales sur les deux pages. Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre, surmonté de la sirène au naturel, issante, sans la queue, la main dextre tenant le livre ouvert chargé de partitions. Lambrequins : argent sur azur.

I, 101
Борисов (ru)
Borisov ou Borissov ; olim Borissoff

Ancienne noblesse, vraisemblablement toute descendante d'un certain Boris Matvéïévitch, apanagé en 1537 à Mourom par le grand-prince Vladimir Ivanovitch ; plusieurs branches, enregistrées à Mourom, Pskov, Tver, Riazan, Toula et Kalouga. Donne plusieurs voïévodes au XVIe siècle, qui s'illustrent dans la campagne de Kazan (1544 à 1552) ; puis le vice-amiral Alexandre Ivanovitch (ru) (1755-1810), gouverneur du port d'Astrakhan, son frère, le contre amiral Michel Ivanovitch (ru) († 1801), héros de la bataille de Krasnogorsk (ru)[116] (1790) et les deux frères décembristes André Ivanovitch (1798-1854) et Pierre Ivanovitch (1800-1854).

Écu : écartelé: en 1 et 4, d'azur à un croissant tourné d'argent ; en 2, d'or à une épée d'argent posée en bande, la lame vers le bas ; en 3, d'or à un bouquet de trois plumes d'autruches d'argent. Timbre : casque couronné de gentilhomme, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambrequins : or et azur.

II, 92



Бородаевский
Borodaewsky ou Borodesky[117]

Maison d'ancienne noblesse, vraisemblablement d'origine militaire[118], attestée au tout début du XVIIIe siècle en la personne de l'officier Joseph Ivanovitch, et inscrite à Kharkov et à Koursk ; illustrée par le peintre Serge Ossipovitch (ru) (1839-1890), son neveu, le poète Valérian Valérianovitch (ru) (1874-1923), l'économiste Serge Vassilévitch (ru) (1870-1942) et sa petite-fille, la romancière et résistante Sonia de Borodesky (1926-1999).

Écu : (non publié)[119] Parti : (dextre) d'azur à une épée d'or garnie de grenats, posée en pal[120] ; (senestre) d'argent à une barre d'azur accostée de deux bombes allumées[121]. Timbre : casque de gentilhomme, coiffé de trois plumes d'autruche. Lambrequins : argent et azur.

XX, 105
Бородавицын или Бородовицын (ru)
Borodavitsyne ; olim Borodawitzyne

Noblesse ancienne, connue depuis le début du XVIIe siècle.

Pas de blasonnement en français

III, 52
Famille Borozdine
Borozdine

Maison d'ancienne noblesse, d'origine ukrainienne (Volynie), parente des Kachintsoff (ru), fondée en Russie par Youri Lozynitch qui se mit en 1327 au service du prince martyr Alexandre Mikhaïlovitch Tverskoï (1301-1339) ; le patronyme provient de son petit-fils, Ivan Vassiliévitch surnommé le sillon[122] ; a donné des boyards à Tver et à Moscou, enregistrée dans ces villes ainsi qu'à Saint-Pétersbourg et à Pskov ; maison illustrée notamment par Saint Sava Vichersky (ru) († 1461), Grégoire Nikititch (ru) († 1661?), voïévode à Mtsensk, le général Cornil Bogdanovitch (ru) (1708-1773), le général et sénateur Michel Savitch (1740-1796), le général Michel Mikhaïlovitch (ru) (1767-1837), commandant en chef de l'armée impériale, son fils le général Nicolas Mikhaïlovitch (1777-1830), héros de la résistance anti-napoléonienne et antihéros domestique[123], le général Vladimir Matvéïévitch (ru) (1783-1865), héros de Borodino, Marie Andréïevna (ru) († 1849), épouse du décembriste russo-italien Joseph Poggio (1792-1848), l'avocat et écrivain Cornil Alexandrovitch (ru) (1828-1896) et son fils, l'avocat et historien Alexandre Kornilovitch (ru) (1863-1918) ; la célèbre dynastie d'acteurs germano-russes Musil-Ryjoff (ru) remonte aussi aux Borozdine par sa fondatrice, l'actrice Barbara Vassilievna (ru) (1828-1866).

Écu : écartelé : en 1 et 3, d'azur à un croissant d'argent, tous deux affrontés ; en 2, de gueules à une épée d'argent garnie d'or, posée en bande, la lame vers le bas ; en 3, d'or à un bouquet de trois plumes d'autruches d'argent[124]. Timbre : casque de gentilhomme couronné, coiffé de trois plumes d'autruche. Lambrequins : or et azur.

I, 42
Булатов (ru)
Boulatov ; olim Boulatoff

Nom d'origine tatare[125]. Armes concédées et confirmées par lettres le à un certain Nikita Saveliev(itch), grenadier du régiment Préobrajensky, pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna.

Pas de blasonnement en français

III, 135
Bulgakov
Boulgakov ; olim Boulgakoff

Maison d'ancienne noblesse[126], vraisemblablement d'origine turco-tatare[127], inscrite dans la région de Koursk et de même origine que les familles Dénissieff (ru), Izmaïloff (ru)[128] et Nazaroff ; Ivan Ivanovitch Chaline (ou Chaïne), gouverneur de Tchernigov, fit allégeance au grand-prince de Riazan Oleg Ivanovitch (ru) (1372-1402) ; c'est son arrière-petit-fils le boyard riazano-moscovite Matthieu Dénissovitch (ru) qui porta le premier le sobriquet de Boulhak[129], devenu ensuite Boulgakoff ; famille illustrée par leur descendant de la branche moscovite, le diplomate Jacques Ivanovitch (1743-1809) et ses deux fils[130], les diplomates Alexandre Yakovliévitch (ru) (1781-1853) et Constantin Yakovliévitch (ru) (1782-1835) ; ni Macaire (1816-1882), le métropolite de Moscou (1816-1882), ni l'illustre écrivain soviétique Michel Boulgakov (1891-1940), ni le philosophe Serge Boulgakov (1871-1944), ni la grande actrice soviétique Maïa Boulgakova (1932-1994) ne semblent relever de cette maison[131].

Écu: parti : à dextre, de gueules à une croix pattée d'or ; à senestre, d'or à un badelaire d'argent, la lame vers le chef, et une lance du même, pointée en bas, passés en sautoir, une flèche d'argent orientée vers le chef de l'écu brochant sur le sautoir. Le chef de l'écu d'azur à une croix pattée d'or. Timbre: casque couronné de gentilhomme d'ancienne race, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambels: (dextre) or et azur ; (senestre) or et gueules.

II, 120
Бутурлин (ru)
Boutourline

Maison d'ancienne noblesse, d'origine boyarde et créés comtes russes le ; partagent avec les Bobrichtcheff-Pouchkine, les Kologrivoff, les Miatleff, les Moussine-Pouchkine et les Pouchkine le même ancêtre allemand Radcha[132], venu en Russie au XIIIe siècle.

Écu: écartelé au 1 et 4 d’argent à la demi-aigle de sable, mouvante du parti, becquée et membrée d’or, chaque aigle sommée d'une couronne impériale d'or ; au 2 d'hermine à une couronne impériale d'or, doublée de pourpre ; au 3 d'azur au dextrochère, mouvant du flanc, gantelé et armé d'un badelaire, le tout d'or. Sur le tout, d'or à l'aigle de sable, membrée et becquée d'or, sommée d'une couronne impériale d'or, tenant à la griffe dextre un sceptre d'or et à la senestre un monde du même. Timbres: trois casques de gentilshommes d'or, sommés en 1 et 3 d'un dextrochère, posé sur le coude, gantelé et armé d'un badelaire, le tout d'argent, et en 2 d'une couronne comtale, elle-même coiffée d'une aigle éployée de sable, membrée et becquée d'or, sommée d'une couronne impériale d'or, tenant à la griffe dextre un sceptre d'or et à la senestre un monde du même. Lambels: azur sur sable, sur le casque du centre. Tenants: deux hommes debout, chacun vêtu d'une casaque de gueules retroussée d'hermine, d'une veste d'azur, d'une culotte de gueules ceinturée d'or, chaussés de bas et souliers d'or, coiffés d'un bonnet albanais de gueule retroussé d'hermine sur une perruque d'argent, un sabre au côté, gainé de sable et garni d'or, tenant chacun de sa main libre une hache au naturel.

I, 22
Бутурлин (ru)
Boutourline

Ancienne noblesse, d'origine boyarde ; branche non titrée de la maison précédente.

Écu: écartelé au 1 et 4 d’argent à la demi-aigle de sable, mouvante du parti, becquée et membrée d’or, chaque aigle sommée d'une couronne impériale d'or ; au 2 d'hermine à une couronne impériale d'or, doublée de pourpre ; au 3 d'azur au dextrochère, mouvant du flanc, gantelé et armé d'un badelaire, le tout d'or. Timbre: un casque de gentilhomme couronné. Lambels : azur sur or. Tenants : deux hommes debout, chacun vêtu d'une casaque de gueules retroussée d'hermine, d'une veste d'azur, d'une culotte de gueules ceinturée d'or, chaussés de bas et souliers d'or, coiffés d'un bonnet albanais de gueule retroussé d'hermine sur une perruque d'argent, un sabre au côté, gainé et garni au naturel, tenant chacun de sa main libre une hache au naturel.

II, 29
Брозин (ru)
Brozine ou Brazine

Noblesse de service : concession d'armoiries valant noblesse accordées le aux quatre frères Brozine, Ivan, André, Vilim et Yégor.
Écu: de gueules à une épée d'argent garnie d'or, posée en barre, et à un mousqueton au naturel, posé en bande, passés en sautoir, un livre ouvert au naturel brochant sur le tout[133]. Timbre: un casque de gentilhomme, non couronné. Lambels: argent sur gueules.

I, 123
Maison de Bruce
(de) Bruce

Branche russe de cette célèbre maison d'origine anglo-normande, qui régna en Écosse de 1306 à 1371 ; créés comtes[134] le  ; dont Jacques de Bruce.

Pas de blasonnement en français; fuimus, la devise la plus aristocratique de Russie

II, 11
Buxhoeveden
Buxhoeveden ou Buxhöwden, von

Maison d'ancienne noblesse, d'origine prussienne, attestée depuis le XIIe siècle ; créés comtes russes le ;

Écu: écartelé au 1 et 4 d’azur à l’aigle de Prusse, couronnée, becquée et membrée d’or, chargée sur la poitrine du chiffre F, W, R d’or, surmonté d’une couronne royale du même ; en 2 et 3, d’argent au chevron de gueules, crénelé aplomb de cinq pièces ; un écusson d’or sur le tout, chargé d’une aigle impériale bicéphale de sable éployée, becquée et membrée d’or, chargée sur la poitrine du chiffre π d’or, surmonté d’une couronne impériale du même, tenant en sa griffe dextre un sceptre impérial d'or et dans la senestre un monde du même, chaque tête de l‘aigle sommée d’une couronne impériale d’or. Timbres: une couronne comtale, surmontée de trois casques de gentilshommes, eux-mêmes sommés (1) du chevron de l’écu, soutenant deux renards d’argent affrontés, avec des lambrequins d’or et d’azur ; (2) de l’aigle de l’écu, avec des lambrequins d’or et d’azur à dextre, et d’argent et de gueules à senestre ; (3) d’un dextrochère armé d’argent, posé sur le coude, la main de carnation, tenant une épée d’argent garnie d’or, avec des lambrequins d’argent et de gueules. Supports : à dextre, l’aigle de Prusse de l’écu, regardant à dextre ; à senestre, un lion d’or, lampassé de gueules et regardant à senestre.

I, 32


C[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Cancrin (ru)
Cancrin[135] (von)

Noblesse de service (confirmation[136] du ), enregistrée en Courlande et en Livonie ; comtes de l'Empire en 1831 (création du ) ; famille hessoise passée en 1786 au service de l'Empire, dont Franz (Ludwig) Ivanovitch (1738-1816), architecte, directeur des Salines de Staraïa Roussa et auteur d'ouvrages scientifiques, et son fils, le général comte Georges Frantsévitch (1774-1845), ministre des Finances (1823-1844).

Écu : (armes parlantes) écartelé : au 1 et 4 d'or à une écrevisse[137] de gueules, posée en fasce ; au 2 et 3 d'azur à deux fasces d'argent, chargée chacune de deux étoiles de sable. Le chef de l'écu d'or, chargé d'une aigle bicéphale éployée, issante de sable, becquée d'or, chaque tête coiffée d'une couronne impériale au naturel, la poitrine de l'aigle chargée d'un écusson d'azur orlé d'or, surchargé du chiffre impérial H I du même[138], l'écusson pendu aux deux cols de l'aigle au moyen d'un lacet d'azur. Lambrequins : à dextre, d'or et de gueules, et à senestre, d'or et d'azur. Timbre : couronne comtale, sommée de trois casques couronnés de gentilhomme d'ancienne race, eux-mêmes sommés en 1 et 3 d'une paire de tenailles d'écrevisse de gueules issant d'un vol de sable, et en 2 d'une aigle bicéphale éployée, issante de sable et becquée d'or, chaque tête coiffée d'une couronne impériale au naturel, le tout surmonté d'une couronne impériale du même. Supports : deux lions regardant d'or, armés et lampassés de gueules, posés sur une terrasse au naturel. Devise : Labore[139].

X, 16
Шаховской
Chakhovskoï ou Chakhovski ou Chakhovsky (princes riourikides, au 22e rang de préséance, tirent leur nom de l'un de leurs ancêtres, qualifié de shah. Dont les princes Jacques et Alexandre, respectivement procureur du Saint-Synode et célèbre dramaturge)

Pas de blasonnement en français

II, 6
Шеншин
Chenchine (ancienne noblesse)

Écu : coupé d'azur et d'argent, un licorne passante de l'un en l'autre, brochant sur le coupé et orientée à senestre. Timbre : casque couronné de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambrequins : argent sur azur.

I, 79
Шешковский
Chechkovski ; olim Chechkovsky (noblesse de service, vraisemblablement ancienne ; famille illustrée par le célèbre espion de Catherine II, Stéphane Ivanovitch (1727-1794), lui-même fils d'un fonctionnaire tchinovik.)

Écu : coupé, en chef d'azur, chargé d'une couronne impériale au naturel ; en pointe, de gueules à une épée d'argent, garnie d'or, accostée de deux croissants figurés d'or, adossés à la lame de l'épée. Timbre : casque de gentilhomme non couronné, sommé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambrequins : or sur gueules.

I, 8 I, 115
Шереметев или Шереметьев
Cheremetiev ou Cheremetev ; olim Chérémétieff (comtes, d'origine vraisemblablement riourikide; maison attestée depuis le XIVe siècle, issue d'Andreï Kobyla (ou Kabyla), boyard rourikide (?) de Moscou et aussi ancêtre des maisons Kolytcheff, Soukhovo-Kobyline et Yakovleff (qui portent des armes similaires), Barbarykine, Konovnitsyne, Ladyguine, Néplouïeff, ainsi que de la première maison Romanoff[140] ; illustrée par le feld-maréchal comte Boris Pétrovitch et son fils le grand chambellan comte Pierre Borissovitch. Inscrite au Livre de velours)

Pas de blasonnement en français (mêmes armes que celles des Kolytcheff et proches de celle des Soukhovo-Kobyline ; casque sommé de l'arbre des Néplouïeff)

II, 10
Шевич
Chevitch (ancienne noblesse)

Écu : écartelé en sautoir en 1 et 4 de gueules chargé d'un croissant d'or, en 2 et 3 d'une étoile de gueules à dix rais. Timbre : casque couronné de gentilhomme, sommé sommé d'un lion rampant au naturel, mouvant de la couronne. Lambrequins : or sur gueules.

II, 132
Ширков
Chirkov ; olim Chirkoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 131
Щербачев
Chtcherbatchev ou Chtcherbatchev ; olim Chtcherbatchoff ou Chtcherbatcheff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 97
Щербатов
Chtcherbatov olim Chtcherbatoff (princes riourikides)

Écu : écartelé, en 1 et 4 d'azur à l'ange d'argent, habillé et cuirassé du même, tenant en sa main dextre une épée flamboyante du même et de la senestre un bouclier rond d'or ; en 2 et 3, de sable à la forteresse non crénelée d'argent maçonnée de sable, soutenant une tour crénelée et maçonnée du même. Sur le tout : un écusson d'or à l'aigle de sable, membré, becqué et couronné d'or, tenant dans sa griffe dextre une croix patriarcale en bande du même, lui passant derrière le corps. Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

I, 8
Щербинин
Chtcherbinine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 37
Щукин
Chtchoukine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 130

D[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Дашков
Dachkov ; olim Dachkoff (princes riourikides)

Pas de blasonnement en français

I, 10
Дашков
Dachkov; olim Dachkoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 71
Давыдов
Davydov ; olim Davydoff (ancienne noblesse ; illustrée par le célèbre poète militaire Denis Davydoff.)

Écu : écartelé, en 1 et 4 de gueules à l'aigle éployée de sable, membrée et becquée d'or, tenant à sa griffe dextre un badelaire d'argent garni d'or ; en 2 et 4 d'azur à un arc bandé d'or et armé d'une flèche d'argent, accompagné en chef de trois étoiles à six rais et mal ordonnées du même. Sur le tout, d'azur à un croissant figuré et versé, sommé d'une croix, accosté en pointe d'une étoile à six rais, le tout d'argent. Timbre : casque de gentilhomme couronné. Lambrequins : (dextre) or sur gueules ; (senestre) or sur azur.

II, 51
Деденев
Diedenev ; olim Diedeneff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 113
Дехтярев
Dekhtiarev ou Dekhtyarev ; olim Dekhtiareff ou Dekhtiareff (grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1745, pour sa participation au coup d'État du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Pas de blasonnement en français

I, 94
Демидов
Demidov ; olim Demidoff (enobli en 1726 ; tige des princes Demidoff)

Écu : coupé d'argent sur sable, à une fasce d'or brochant sur le coupé ; l'argent chargé de trois chevrons diminués et alésés de sinople, rangés en fasce ; le sable chargé d'un maillet d'argent emmanché au naturel. Timbre : casque morné de nouvel ennobli, sommé d'une palme d'argent. Lambrequins : sinople sur argent.

II, 135



Derwies
Derwies ou Derviz (von) ; olim von der Wiese

Noblesse de service ; famille allemande, dont le nom complet, von der Wiese[141] est devenu peu à peu, en Russie, von Derwies puis von Derviz. Inscrite dans la noblesse de Kotrosma, Saint-Pétersbourg, Riazan, Moscou et Tver ; illustrée par le célèbre musicien et entrepreneur Paul Grigoriévitch[142] (1826-1881), magnat des chemins de fer russes et constructeur du château de Valrose (Nice), ses fils Serge Pavlovitch (1863-1943), musicien, scientifique et mécène, et Paul Pavlovitch (1870-1943)[143], éleveur et mécène, son frère, le compositeur Nicolas Grigoriévitch (1837-1880), le peintre Vladimir Dmitriévitch (1859-1937), la géologue Véra Mikhaïlovna (1878-1951) et le biochimiste Georges Valérianovitch (1897-1980).

Écu : (armes non publiées) d'azur à une fasce d'argent, accompagné en chef d'une étoile à cinq rais d'or et en pointe d'un cœur du même. Timbre : casque non couronné de gentilhomme, coiffé d'un bourrelet entortillé d'azur et d'or[144], sommé d'un demi-vol de sable avec l'étoile d'or à cinq rais au centre. Lambrequins : (dextre) argent et azur ; (senestre) or et azur.

XIII, 90
Дьяков
Diakov ou Dyakov ; olim Diakoff ou Dyakoff (anobli en 1763)

Écu : coupé de gueules sur sinople, à une flûte traversière d'or, posée en bande, brochant sur le coupé, accompagnée de deux grenades d'argent, allumées d'argent, une sur le gueules et l'autre sur le sinople. Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre, sommé d'un demi-vol coupé de gueules sur sinople, tourné à dextre. Lambrequins : (dextre) or sur gueules ; (senestre) or sur sinople.

I, 106
Дивов
Divov ; olim Divoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 51
Дмитриев-Мамонов
Dmitriev-Mamonov olim Dmitrieff-Mamonoff (comtes, création du [145], au profit du général Alexandre Dmitrieff-Mamonoff, un des favoris de l'impératrice Catherine. Famille suivie depuis le XIVe siècle, alliée aux Romanoff[146] et vraisemblablement d'origine riourikide[147])

Pas de blasonnement en français

I, 30
Дмитриев-Мамонов
Dmitriev-Mamonov olim Dmitrieff-Mamonoff (branche non titrée de la maison précédente, d'origine riourikide)

Pas de blasonnement en français

II, 21
Долгоруки
Dolgorouki ou Dolgorouky (princes riourikides ; 8e dans l'ordre de préséance, soit juste après les princes Obolensky, dont ils procèdent. Le surnom Dolgo-Rouky[148] du prince Youri, fils de Vladimir II, fut adopté par son descendant, le prince Jean Andréïevitch Obolensky, tige de cette famille. Les Dolgorouky/Dologouroff constituent l'une des branches les plus illustres de la Maison de Rurik.)

Écu : écartelé, en 1 d'or à l'aigle de sable, membré et becqué d'or, sommé d'une couronne du même, tenant dans sa griffe dextre une croix patriarcale en bande du même (qui sont de Tchernigov) ; en 2, de gueules à un ange d'argent, habillé et cuirassé du même, tenant en sa main dextre une épée flamboyante du même et de la senestre un bouclier rond du même (écu de Kiev) ; en 3 de sable au bras cuirassé d'argent, sortant d'une nuée mouvante en canton dextre du chef et tenant une flèche d'argent en bande, la pointe vers le bas ; en 4, d'azur à une tour crénelée d'argent et maçonnée de sable, soutenue par un mur d'argent et maçonné de sable, percé d'une ouverture d'argent. Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

I, 7
Долгов-Сабуров
Dolgov-Sabourov ; olim Dolgoff-Sabouroff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 32
Дубянски
Doubianski ; olim Doubiansky (anobli en 1768)

Pas de blasonnement en français

II, 141
Дурнов
Dournov ; olim Dournoff (ancienne noblesse)

Écu : d'azur à une flèche d'argent posée en bande, une clef d'or en pal brochant sur la flèche, surmontée d'un demi-vol d'argent, un badelaire d'or passant dans la clef. Timbre : casque couronné de gentilhomme. Lambels : or sur azur.

II, 43

E[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Елагин
Elaghin, Iélaghin ou Yélaghin; olim Iélaguine ou Elaguine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 46
Эмиров
Emirov; olim Emiroff (olim Pavloff. Noblesse de service (6e rang), confirmée héréditaire le )

Pas de blasonnement en français

II, 144
Еремеев
Erémeïev, Ieréméïev ou Yeréméïev ; olim Erémeïev, Ieréméïev ou Yeréméïev (noblesse de service (7e rang en 1764), confirmée héréditaire le .)

Écu : de gueules à trois casques mornés et tarés d'argent, rangés en fasce. Lambrequins : d'argent sur gueules. Timbre : casque non couronné de gentilhomme, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent.

I, 121
Евреинов
Evreinov, Iévréinov ou Yévréinov ; olim Ewréinov, Iéwréinov ou Yéwréinov (noblesse de service (7e rang), confirmée héréditaire[149] le )

Pas de blasonnement en français

I, 108

F[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Фалеев
Faleev, Faleyev ou Faleïev; olim Faleeff, Faleyeff ou Faleïeff

Pas de blasonnement en français

I, 113
Фаминцын
Famintsyne (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 129
Фенин
Fénine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 121
Фридрикс
Freedricksz, von (barons)

Pas de blasonnement en français

I, 35

G[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Гагарин
Gagarine

Princes riourikides, issue des princes de Stadoroub, dans l'oblast de Briansk ; leur patronyme provient du surnom du 5e prince de Stadoroub, Youri Gagara ou Youri Le-Plongeon, ancêtre des deux branches encore existantes de cette illustre maison. 38e dans l'ordre de préséance. Famille de l'actrice Macha Méril.

Écu : écartelé, au 1 d'azur au sénestrochère, armé d'argent, tenant un badelaire du même ; au 2 d'argent, à un arbre feuillu de sinople ; au 3 d'argent, à une tour crénelée de gueules et maçonnée de sable, soutenu par un mur non crénelé de gueules, maçonné de sable et percé d'une ouverture du champ ; en 4, d'azur à un arbre de sinople, adextré d'un ours passant de sable, orienté à dextre. Sur le tout : un écusson d'or à un arbre de sinople, senestré d'un ours passant de sable, orienté vers la dextre ; la cime de l'arbre sommée d'une couronne royale d'or et doublée de pourpre, surmontée d'un sénestrochère armé d'argent, mouvant du côté senestre de la couronne, le coude orienté à senestre, brandissant un badelaire d'argent. Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

I, 14
Горюнов
Garyounov, Goryounov, Gariounov ou Goriounov; olim Garyounoff, Goryounoff, Gariounoff ou Goriounoff

Grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1751, pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna.

Écu : parti, au 1 de sable au chevron d'or, chargé de trois grenades au naturel, allumées de gueules, posées dans le sens du chevron, le chevron accompagné de trois étoiles d'or ; au 2, tranché d'argent sur sinople, une gerbe d'épis d'or, liée de gueules et brochant sur le tranché. Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre, sommé d'une toque militaire de velours noir, bordée d'or, posée de profil et ornée sur le devant d'une aigle éployée, becquée et membrée d'or et à l'arrière de deux plumes d'autruche, celle de dextre de gueules et celle de senestre d'argent, entre un vol de sable, chaque aile chargée de trois étoiles d'argent. Lambrequins : (dextre) argent sur sinople ; (senestre) or sur sable.

I, 96
Гаврилов
Gavrilov olim Gavriloff

Grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1751, pour sa participation au coup d'État du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna.

Écu : parti, au 1 de sable au chevron d'or, chargé de trois grenades au naturel, allumées de gueules, posées dans le sens du chevron, le chevron accompagné de trois étoiles d'or ; au 2, coupé de sinople et d'or, un épi à deux feuilles de l'un en l'autre brochant sur le coupé. Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre, sommé d'une toque militaire de velours noir, bordée d'or, posée de profil et ornée sur le devant d'une aigle éployée, becquée et membrée d'or et à l'arrière de deux plumes d'autruche, celle de dextre de gueules et celle de senestre d'argent, entre un vol de sable, chaque aile chargée de trois étoiles d'argent. Lambrequins : (dextre) argent sur sinople ; (senestre) or sur sable.

I, 98
Goguel (ru)
Goguel (de)

Noblesse de service, inscrite à Saint-Pétersbourg, Moscou et Toula, remontant au montbéliardais Henri de Goguel[150], arrivé en Russie en 1775 et anobli le pour avoir été directeur général (7e rang du Tchin) de l'Orphelinat de Moscou (noblesse confirmée le ) ; illustrée par ses deux fils, le théoricien et écrivain militaire Ivan Grigorievitch (1770-1834) et le général Théodore Grigorievitch (1775-1827).

Écu : (armes semi-parlantes) écartelé, en 1 et 3 d'or à une bande de sable chargée d'une flamme au naturel[151] mouvante du bord extérieur de l'écu ; en 2, d'azur à une couronne impériale au naturel ; en 4, d'azur à un garrot[152] de Finlande d'argent[153] aux ailes déployées et orienté à dextre, becqué et membré du même, dressé sur une terrasse d'argent, tenant dans son bec une couronne de tilleul fruitée au naturel, une abeille d'or[154] posée sur la couronne. Timbre : casque non couronné de gentilhomme, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambrequins : or et azur.

I, 141
Голенищев-Кутузов
Golenichtchev-Koutouzov, olim Golenichtcheff-Koutouzoff

Ancienne noblesse ; famille du généralissime Koutouzoff.

Pas de blasonnement en français

II, 31
Голиков
Golikov (ru), olim Golikoff (anobli en 1798)

Pas de blasonnement en français

II, 149
Голицын
Golitsyne, olim Galitsyne (princes gédiminides)

Pas de blasonnement en français

I, 2
Голохвастов
Golokhvastov ; olim Golokhvastoff (ancienne noblesse, attestée depuis le XVe siècle)

Pas de blasonnement en français

II, 63
Головкин
Golovkine (comtes du Saint-Empire (1707) puis de l'Empire russe (création du ) ; maison issue de Jean Golovkine, puissant propriétaire terrien, vraisemblablement roturier, de la région de Toula. Illustrée notamment par le chancelier comte Gabriel Ivanovitch (1660-1734). )

Pas de blasonnement en français

I, 16
Головцын
Golovtsyn ; olim Golovtsyne (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 104
Гудович
Goudovitch (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 128
Гурьев
Gouryev ; olim Gouryeff (ancienne noblesse, attestée depuis le début du XVIIe siècle[155] ; illustrée par le ministre comte Dimitri Alexandrovitch (1758-1825))

Écu : coupé, au 1 de gueules, chargé d'une demi-aigle éployée de sable, becquée d'or ; au 2, d"azur au sénestrochère armé d'argent, la main de carnation tenant un sabre du même. Timbre : casque couronné de gentilhomme, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambrequins : azur sur argent.

II, 109
Грушецкий
Grouchevski (ancienne noblesse ; attestée depuis le XVe siècle)

Pas de blasonnement en français

II, 85
Гвоздев
Gvozdev ou Gvozdiev ; olim Gvozdieff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 93

H[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Ган
Hahn, von (famille de la noblesse allemande, originaire du Mecklembourg et installée en Courlande au milieu du XVIIIe siècle ; Johan (von) Hahn (1730-1799), maître des Postes à Riga puis à Saint-Pétersbourg fut fait baron pour avoir inventé le cachet postal[156] ; famille illustrée notamment par l'aventurière et écrivaine occultiste Hélène Petrovna (1831-1891), fondatrice de la Société théosophique, et le vice-ministre Serge Dimitrievitch (1860-1914))

Écu : (armes parlantes) taillé d'azur et de gueules, à une barre de sinople brochant sur le taillé et chargée d'un caducée d'or dans le sens de la barre ; le chef d'azur chargé d'une couronne impériale au naturel, mouvante de la barre, et la pointe de gueules chargée d'un coq[157] hardi de sable, orienté à senestre et posé sur une terrasse de sinople ; Timbre : heaume de gentilhomme, non couronné, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent ; Lambrequins : (dextre) azur sur sinople ; (senestre) azur sur gueules.

I, 129

I[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Игнатьев
Ignatiev ou Ignatyev; olim Ignatieff ou Ignatyeff (grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1745, pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Pas de blasonnement en français

I, 89
Иловайский
Ilovaïski olim Ilovaïsky

Écu : tiercé en pairle : le chef d'or à un cavalier turc, vêtu et coiffé d'azur, la lance à l'arrêt, montant sur un cheval au naturel, galopant vers la dextre ; à dextre d'azur à un bâton à deux pommeaux d'or à chaque extrémité, brochant sur un étendard turc à queue de cheval du même, tous deux passés en sautoir ; à senestre de gueules à une lance d'or enroulée d'une banderole d'azur, brochant sur un étendard turc à cordelette du même, passés en sautoir ; Timbre : casque de gentilhomme, non couronné, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent ; Lambrequins : d'or et d'azur.

I, 136
Ильин
Ilyine (noblesse de service[158], confirmée par diplôme le au conseiller Ivan Ivanovitch.)

Écu : tranché ; au 1 de gueules à une épée d'argent garnie d'or, la pointe vers le haut ; au 2 d'azur à une fleur-de-lys d'argent ; Timbre : casque de gentilhomme, non couronné, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent ; Lambrequins : argent et gueules.

I, 143
Измайлов
Izmaïlov ; olim Izmaïloff (famille d'origine riourikide)

Pas de blasonnement en français

II, 34
Иванов
Ivanov ; olim Ivanoff ou Iwanoff (famille d'origine riourikide)

Écu : losangé d'azur et de gueules, à la couronne impériale de Russie au naturel, brochant sur le tout ; Timbre : heaume de gentilhomme, non couronné, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent ; Lambrequins : d'or et d'azur.

I, 142
Иванов
Ivanov ; olim Ivanoff ou Iwanoff (anobli en 1786 ; sans liens avérés avec la maison précédente.)

Pas de blasonnement en français

II, 145

J[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Железнов
Jeleznov ou Jelieznov ; olim Jelieznoff ou Jeleznoff (noblesse de service, confirmée le à Ivan Jeleznoff)

Écu : (armes parlantes) coupé, au 1 d'azur à une étoile d'argent à six rais ; au 2 de gueules à un senestrochère, paré de sinople, issant d'une nuée d'argent mouvante d'argent, et tenant d'une main de carnation une barre de fer[159] au naturel ; Timbre : casque de gentilhomme, non couronné, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent ; Lambrequins : d'argent et d'azur.

I, 119
Жеребцов
Jerebtsov ; olim Gerebtsoff (ancienne noblesse, d'origine boyarde, attestée depuis le tout début du XIVe siècle, remontant au boyard Théodore Akinfovitch Biakont de Tchernigov ; de même origine que les Pléchtcheïeff ; illustrée par l'ingénieur Nicolas Arséniévitch, gouverneur de Vilna(1807-1868), auteur d'un Essai sur l'histoire de la civilisation en Russie[160] panslaviste.)

Écu : parti, au 1 d'argent à la demi-aigle de sable, membrée et becquée d'or, coiffée d'une couronne d'or, mouvante du parti ; en 2 d'azur à un senestrochère armé d'argent et issant d'une nuée du même, la main de carnation tenant un badelaire d'argent garni d'or ; Timbre : l'écu sommé d'une couronne de gentilhomme d'or, le tout surmonté d'un casque de gentilhomme, non couronné, coiffé d'un demi-vol de sable et sommé d'un cœur flamboyant ; Lambrequins : d'argent et d'azur.

II, 40
Журавлев
Jouravliev ou Jouravlev; olim Jouravlieff ou Jouravleff (grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1745, pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Pas de blasonnement en français

I, 90

K[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Каблуков
Kabloukov ; olim Kabloukoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 116
Кашкин
Kachkine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 58
Калугин
Kalouguine ou Kaloughine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 77
Кандалинцов
Kandalintsov ; olim Kandalintsoff (anobli en 1795)

Pas de blasonnement en français

II, 150
Карташев
Kartachev olim Kartacheff (grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1751, pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Écu : parti, au 1 de sable au chevron d'or, chargé de trois grenades au naturel, allumées de gueules, posées dans le sens du chevron, le chevron accompagné de trois étoiles d'or ; au 2 de sinople, flanqué en rond d'or et chargé de trois épis feuillés d'or, posés en pals l'un sur l'autre. Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre, sommé d'une toque militaire de velours noir, bordée d'or, posée de profil et ornée sur le devant d'une aigle éployée, becquée et membrée d'or et à l'arrière de deux plumes d'autruche, celle de dextre de gueules et celle de senestre d'argent, entre un vol de sable, chaque aile chargée de trois étoiles d'argent. Lambrequins : (dextre) argent sur sinople ; (senestre) or sur sable.

I, 99
Косаткин-Ростовский
Kassatkine-Rostovski ou Kossatkine-Rostovski ; olim Kassatkine-Rostovsky (princes riourikides, au 31e rang de préséance)

Pas de blasonnement en français

II, 7
Коченевский
Katchenevski olim Katchenefsky (anobli en 1743)

Écu : d'azur à trois choux d'or ; au chef d'or, chargé d'une harpe de gueules. Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre, sommé d'une harpe de gueules. Lambrequins : (dextre) or sur azur ; (senestre) or sur gueules.

I, 103
Кознаков
Kaznakov ou Koznakov ; olim Kaznakoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 69
Козодавлев
Kazodavlev ou Kozodavlev ; olim Kozodavleff ou Kazodavleff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 67
Кельдерман
Keldermann (von) (noblesse de service)

Pas de blasonnement en français

III, 113
Ханыков
Khanykov olim Khanykoff (noblesse immémoriale, parente des Apraxine, des Verderevsky, des Krioukoff et des Khitrov. Suivie depuis 1371, date où son ancêtre, le prince tatare Solohmir-Mirza Miroslavitch, accepta le baptême sous le nom d'Ivan et fit allégeance au prince de Riazan, Oleg Ivanovitch, qui l'apanagea et le maria à sa propre sœur, Anastasia.)

Pas de blasonnement en français

I, 56
Хатов
Khatov olim Khatoff

Pas de blasonnement en français

I, 117
Херасков
Kheraskov olim Kheraskoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 134
Хитров
Khitrov olim Khitroff (maison de noblesse immémoriale, parente des Apraxine, des Verderevsky, des Krioukoff et des Khanykoff. Suivie régulièrement depuis 1371, date à laquelle Edugan Miroslavitch, prince tatare de la Horde d'or, accepta le baptême sous le nom d'André et se rallia avec son frère, le mirza Solohmir[161] au prince de Riazan, Oleg Ivanovitch).

Écu : de gueules aux deux épées d'argent garnies d'or, passées en sautoir, les pointe en chef et passant toutes deux dans une couronne aristocratique d'or posée en fasce ; une étoile d'argent à six rais posée en pointe. Timbre : casque couronné de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruches d'argent. Lambrequins : d'argent sur gueules.

I, 57
Хованский
Khovanski ou Khavansky ; olim Khavansky (princes gédiminides, issus (comme les Kourakine et les Galitzyne) de Narymont (Narimantas) (circa 1300 - 1348), 2e fils du duc Guédymine de Lituanie, qui régna sur les villes de Pinsk et Polotsk avant de se mettre provisoirement au service de la République de Novgorod ; en 42e position dans l'ordre de préséance princière russe, et 1re pour ce qui est de la descendance de Guédymine.)

Pas de blasonnement en français

I, 1
Храповицкий
Khrapovitski olim Khrapovitsky (ancienne noblesse, d'origine polonaise)

Pas de blasonnement en français

II, 126
Храповицкий
Khrapovitski ; olim Khrapovitsky (armes personnelles d'Ivan I. Khrapovistky (concession de 1747), de la famille précédente ; ces armes signalent sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Pas de blasonnement en français

II, 127
Христовский
Khristovski ; olim Khristowsky (noblesse de service, confirmée par diplôme le à Ivan et Yégor, fils du Grec Paul Christodoulos, installé en Russie au milieu du XVIIIe siècle).

Écu : Parti, au 1 de sable au sabre d'argent garni d'or, posé en barre, la pointe vers le bas, accompagné en chef à dextre d'une croix pattée d'or et en pointe à senestre d'un cloche du même ; au 2 coupé, en a d'azur à la demi-aigle éployée au naturel, mouvante du parti et coiffée d'une couronne impériale d'or ; au b échiqueté d'argent et d'azur ; Lambrequins : or et sable ; Timbre : casque non couronné de gentilhomme, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent.

I, 139
Хрущов
Khrouchtchov ; olim Khrouchtchoff (ancienne noblesse, attestée depuis le XVIIe siècle)

Pas de blasonnement en français

II, 111
Хвостов
Khvostov ; olim Khvostoff (ancienne noblesse, remontant à Alexis Khvoste[162], maire de Moscou au XIVe siècle. Illustrée par les deux ministres Alexandre Alexeïevitch (1857 - 1922) et Alexis Nikolaïevitch[163] (1872 - 1918))

Pas de blasonnement en français

II, 35
Кожин
Kojine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 52
Кокушкин
Kokouchkine

Pas de blasonnement en français

I, 133
Колокольцев
Kolokoltsev ou Kolokoltsov ; olim Kalokoltseff ou Kalokoltsoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 63
Колтовский
Koltovski ou Koltovsky (maison d'ancienne noblesse, descendante de Gleb[164] ou Oblaghine[165], général suédois passé en 1375 au service du grand-prince Dimitri Donskoï ; Gleb/Oblaghine est aussi l'ancêtre des maisons Gleboff[166], Lapoukhine, Lapteff, Lodyjensky et Loupandine.)

Pas de blasonnement en français

II, 23
Кольцов-Мосальский
Koltsov-Mossalski ou Koltsov-Massalski ; olim Koltsoff-Massalsky (princes riourikides, au 2e rang de préséance; tirent leur nom de la ville de Massalsk, dans l'oblast de Kalouga)

Pas de blasonnement en français

II, 2
Колычев
Kolytchev ; olim Kolytcheff ou Kalytcheff (noblesse immémoriale, d'origine vraisemblablement riourikide, attestée sous ce nom depuis le XIIIe siècle ; issue d'Andreï Kobyla (ou Kabyla), boyard rourikide (?) de Moscou et aussi ancêtre des maisons Chérémétieff, Yakovleff et Soukhovo-Kobyline (qui portent des armes similaires), Barbarykine, Konovnitsyne, Ladyguine, Néplouïeff, ainsi que de la première maison Romanoff. Inscrite au Livre de velours)

Pas de blasonnement en français (mêmes armes que celles des Chérémétieff et proches de celles des Soukhovo-Kobyline ; casque sommé de l'arbre des Néplouïeff)

II, 27
Комаров
Komarov olim Komaroff ou Kamaroff (inscrit en 1769)

Écu : parti au 1 d'argent à l'arbre terrassé de sinople, et au 2 d'argent au vol d'abeilles sans nombre, disposées en pyramide. Timbre : casque de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruches d'argent. Lambrequins : argent sur sinople.

I, 126
Комынин
Komynine (ancienne noblesse, attestée depuis le XVIe siècle)

Pas de blasonnement français

II, 68
Коновницын
Konovnitsyne (comtes, d'extraction vraisemblablement riourikide ; issue d'Andreï Kobyla (ou Kabyla), boyard rourikide (?) de Moscou et aussi ancêtre des maisons Chérémétieff, Kolytcheff, Yakovleff et Soukhovo-Kobyline (qui portent des armes similaires), Barbarykine, Ladyguine, Néplouïeff, ainsi que de la première maison Romanoff)

Pas de blasonnement en français

X, 7
Коновницын
Konovnitsyne (origine boyarde et riourikide ; branche non titrée de la maison précédente)

Pas de blasonnement en français

I, 39
Коробанов
Korobanov olim Korobanoff (noblesse ancienne, attestée depuis le XVIe siècle)

Pas de blasonnement en français

II, 86
Корсаков
Korsakov olim Korsakoff (très ancienne noblesse, remontant à Zygymunt[167], gentilhomme de Bohême passé au service de Vytautas et tige des Korsak ; les Korsakoff descendent de deux de ses fils, Vyatcheslav et Miloslav, venus en Russie dans la suite de la princesse Sophie, fille de Vytautas, venue à Moscou épouser le grand-prince Vassili Dimitriévitch (1391) ; illustrés par le général et collectionneur d'art Alexis Ivanovitch (1751-1821), Michel Alexandrovitch, deuxième prince Dondoukoff-Korsakoff (1794-1869)[168], cible des railleries de Pouchkine et ses frères, l'écrivain néerlandophone Pierre Alexandrovitch (1798-1844) et le poète Nicolas Alexandrovitch (1800-1820), ami de lycée du même Pouchkine, ainsi que le célèbre compositeur Nicolas Rimski-Korsakoff (1844-1908).)

Écu : écartelé, au 1 d'azur à l'ours arrêté d'argent, regardant à senestre ; en 2 de gueules, à deux ancres affrontées et liées d'argent[169] ; un croissant d'argent surmonté d'une croix d'or 3 brochant sur 1 et 2 ; en 3 de gueules à deux badelaires d'argent garnis d'or et passés en sautoir, la lame vers la pointe ; en 4 à un castel pierré d'argent surmonté de deux tourelles du même ; un écusson, couronné d'or, de gueules à trois fasces ondées d'argent, le chef d'azur à trois étoiles d'argent rangées en fasce, brochant sur l'écartelé ; Timbre : casque non couronné de gentilhomme, coiffé de trois plumes d'argent ; Lambrequins : (dextre) argent sur azur ; (senestre) argent sur gueules.

I, 83
Косаткин-Ростовски
Kosatkin-Rostovski olim Kassatkine-Rostovski, "Kassatkine-Rostofsky" ou Kassatkine de Rostow (princes ryourikides, au 31)

Pas de blasonnement en français

II, 39
Котенин
Kotenin olim Kotenine (ancienne noblesse, attestée depuis le XVe siècle)

Pas de blasonnement en français

II, 59
Кушелев
Koucheliov olim Kouchelioff (ancienne noblesse, attestée depuis le XVIe siècle)

Pas de blasonnement en français

II, 84
Куракин
Kourakine (princes gédiminides)

Pas de blasonnement en français

I, 3
Кутайсов
Koutaïsov ; olim Koutaïssoff (inscrite en 1799, au profit de Jean, ancien esclave circassien devenu le protégé de l'empereur Paul Ier.)

Pas de blasonnement en français

II, 143
Козлов
Kozlov ; olim Kozloff (grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1751, pour sa participation au coup d'État du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Pas de blasonnement en français

II, 137
Крейтер
Kreiter, von

Pas de blasonnement en français

I, 132
Кречетников
Kretchetnikov ; olim Kretchetnikoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 90
Кретов
Kretov ; olim Kretoff (ancienne noblesse, attestée depuis le XVIIe siècle)

Pas de blasonnement en français

II, 117
Крюков
Krioukov ou Kryoukov ; olim Krioukoff ou Kryoukoff (noblesse immémoriale, suivie depuis 1371, date à laquelle Solohmir-Mirza Miroslavitch, prince tatare de la Horde d'Or, se rallia avec son frère Edugan-Mirza[170] au prince de Riazan, Oleg Ivanovitch. Baptisé sous le nom d'Ivan, il reçut en mariage Anastasia Ivanovna, la propre sœur du prince. Même maison que les Apraxine, les Khanykoff, les Khitroff et les Verderevsky.)

Écu : (armes parlantes) écartelé ; au 1 d'azur, à une étoile d'or à huit rais ; au 2 de gueules, à un croissant[171] figuré d'argent, tourné vers le chef ; au 3 d'argent, à un lis de jardin au naturel, posé sur une terrasse isolée de sinople ; au 4 d'or à deux crochets[172] au naturel, posés en sautoir, la pointe tournée vers le bas, ledit sautoir posé en bande. Un cimeterre[173] d'argent, garni d'or, posé en barre, brochant sur ledit sautoir. Lambrequins : à dextre, d'or et d'azur et à senestre, d'or et de gueules. Timbre : casque couronné de gentilhomme.

II, 46
Кромин
Kromine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 78
Квашнин-Самарин
Kvachnin-Samarin ; olim Kwachnine-Samarine (ancienne noblesse, attestée depuis le XIVe siècle)

Pas de blasonnement en français

II, 39

L[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Латынин
Latynine

Noblesse de service (7e rang le ), confirmée héréditaire le .

Écu : d'azur au pal d'argent, adextré de deux étoiles d'or à cinq rais, posées l'une au-dessus de l'autre, et senestré d'une branche feuillée de tilleul de sinople, posée en pal et surmontée d'une abeille d'or. Timbre : casque non couronné de gentilhomme, coiffé de trois plumes d'argent. Lambels : argent sur azur.

I, 150
Лебедев
Lebedev ; olim Liébedeff

Noblesse de service (7e rang le ), confirmée héréditaire le .

Écu : coupé ; en 1, d'azur à une couronne impériale au naturel ; en 2, d'argent à un cygne au naturel nageant sur un lac agité du même et tenant en son bec une couronne de laurier de sinople. Timbre : casque non couronné de gentilhomme, coiffé de trois plumes d'argent. Lambels : argent sur azur.

I, 145
Ленивцев
Lenitsev ; olim Liénitseff ou Lénitseff

Pas de blasonnement en français (ancienne noblesse)

II, 106
Леванидов
Levanidov ; olim Liévanidoff ou Lévanidoff

Pas de blasonnement en français (ancienne noblesse)

II, 125
Линицкий
Linistki ou Linitsky ou Leïnitsky

Maison de noblesse ancienne, revendiquant une origine polonaise ; famille illustrée par le célèbre archevêque de Pskov, Varlaam (mort en 1741).

Écu : de gueules à la fasce d'argent, chargée de trois mouches passantes au naturel, orientées à senestre, accompagnée en chef des deux têtes et cols d'une aigle bicéphale de sable, becquée d'or, mouvante de la fasce, et en pointe de deux flammes d'argent, la première mouvante du flanc dextre en barre, la pointe vers le bas, et la seconde du canton senestre en barre, la pointe vers le haut. Timbre : casque couronné de gentilhomme, coiffé de trois plumes d'argent. Lambels : argent sur azur[174].

I, 147
Липнягов
Lipniagov ou Lipnyagov ; olim Lipniagoff ou Lipnyagoff

Pas de blasonnement en français

I, 135
Лисенко
Lissenko ou Lissienko (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 86
Лизунов
Lizounov ; olim Lizounoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 119
Лобанов-Ростовски
Lobanov-Rostovski ; olim Lobanoff-Rostovsky (princes riourikides descendants des princes de Kiev puis de Rostov ; maison illustrée par le ministre prince Dimitri Ivanovitch (1758-1838), signataire du traité de Tilsitt (1807), le général prince Alexandre Yakovlévitch (1788-1866), historien et membre fondateur du Yacht-club impérial (1844), le prince Alexis Borissovitch (1824-1896), grand diplomate et historien, ainsi que le prince Alexis Nicolaïévitch (1862-1921), président du parti impérialiste l'Assemblée russe.)

Écu : coupé, au 1 d'azur à un ange ailé et vêtu d'argent, tourné à dextre, armé d'or et brandissant de la main dextre une épée d'or (écu de Kiev) ; au 2 de gueules à un cerf passant d'argent (écu de Rostov). Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

I, 12
Лодыженски
Lodyjensky ou Ladyjensky (maison d'ancienne noblesse, descendante de Gleb[164] ou Oblaghine[165], général suédois passé en 1375 au service du grand-prince Dimitri Donskoï ; Gleb/Oblaghine est aussi l'ancêtre des maisons Adadouroff, Gleboff[175], Koltovsky, Lapoukhine, Lapteff et Loupandine ; illustrée notamment par le général Nicolas Fiodorovitch (1774-1861) et le peintre Ghennady Alexandrovitch (1852-1916).)

Écu : (armes proches de celles des Adadouroff) écartelé, en 1 d'azur à une flèche d'argent pointée vers le bas et posée en bande, croisée de deux traverses d'or posées en pal et de tailles différentes, la plus grande à dextre ; en 2 et 3, de gueules à une fleur-de-lys héraldique d'argent ; en 4, d'azur à un cerf passant d'argent, tenant à la gueule une double branche feuillée de sinople et orienté à dextre, mouvant d'une forêt d'or et soutenu d'une terrasse de sinople. Timbre : casque couronné de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambels : (dextre) or et azur ; (senestre) or et gueules.

II, 49
Лупандин
Loupandine (maison d'ancienne noblesse, descendante de Gleb[164] ou Oblaghine[165], général suédois passé en 1375 au service du grand-prince Dimitri Donskoï ; Gleb/Oblaghine est aussi l'ancêtre des maisons Adadouroff, Gleboff[166], Koltovsky, Lapoukhine, Lapteff et Lodyjensky)

Pas de blasonnement en français

II, 24

M[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Маляков
Malyakov ou Maliakov ; olim Malyakoff ou Maliakoff

Noblesse de service (7e rang le ), confirmée héréditaire le .

Écu : coupé d'argent sur azur, à un poirier fruité de l'un en l'autre, brochant sur le tout et terrassé d'argent ; Timbre : casque de gentilhomme non couronné, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent ; Lambrequins : azur sur argent.

I, 146
Мансуров
Mansourov ; olim Mansouroff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 45
Маслов
Maslov ; olim Masloff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 74
Матюшкин
Matyouchkine ou Matiouchkine

Ancienne noblesse, d'origine boyarde ; autorisée à porter dans l'Empire un titre de comte du Saint-Empire romain germanique, privilège accordé en 1762.

Pas de blasonnement en français

II, 91
Маврин
Mavrine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 41
Мещерски
Mechtcherski ou Mechtchersky ; olim Mestchersky

Princes (création du ), issus du prince tatare Bakhmed-Mirza[176], seigneur de la région de Mechtchera ; maison illustrée notamment par le prince Pierre Serguéïévitch (1778-1857), procureur du Saint Synode, son fils le poète francophone Élim Petrovitch (1808-1844), sa petite fille la princesse Demidova-San-Donato (1844-1868), premier et grand amour de l'Empereur Alexandre III, et la princesse Véra Kirilovna, née Struve (1876-1949), fondatrice de la Maison de retraite russe de Sainte-Geneviève-des-Bois.

Écu : écartelé, au 1 de gueules à deux croissants d'argent montant, rangés en bande ; au 2, d'azur au mur crénelé d'argent, adextré d'une tour donjonnée du même et ouvert à dextre d'une porte d'azur ; au 3, à un chevalier contourné, armé et coiffé d'argent, brandissant de la main dextre un sabre d'argent garni d'or, monté sur un cheval d'argent équipé d'or, gravissant un tertre de sinople ; au 4, de gueules à une rivière d'azur, s'écoulant en bande, bordée à dextre d'une terrasse de sinople, et enjambée d'un pont d'argent à trois arches, posé en bande. Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

II, 8
Медведев
Medviedev ou Medvedev ; olim Medviedeff

Noblesse de service, confirmée héréditaire le .

Écu : (armes semi-parlantes) coupé d'or sur argent, à une fasce d'azur brochant sur le coupé, chargée de trois griffes d'ours[177] de sable, rangées en pal et mouvantes du côté inférieur de la fasce ; accompagnée en chef d'un vol de sable, mouvant de la fasce, et en pointe de deux flammes de gueules en barre et en bande, et mouvantes des cantons de la pointe ; Timbre : casque de gentilhomme couronné, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent ; Lambrequins : (dextre) or et azur ; (senestre) or et gueules.

I, 148
Мельгунов
Melgounov ou Mielgounov ; olim Melgounoff ou Mielgounoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 65
Меллер-Закомельски
Meller-Zakomelski ; olim Meller-Zakomelsky (barons)

Pas de blasonnement en français

I, 36
Меншиков
Menchikov ; olim Menchikoff

Princes, d'origine roturière; illustre maison fondée par Alexandre Danilovitch Menchikov, compagnon de Pierre le Grand.

Pas de blasonnement en français

I, 15
Михайлов
Mikhaïlov ; olim Mikhaïloff (sans liens apparents avec la famille suivante)

Pas de blasonnement en français

I, 137
Михайлов
Mikhaïlov ; olim Mikhaïloff

Grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1741 (confirmé en 1751), pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna (sans liens apparents avec la famille précédente).

Écu : (armes adadouroviennes) parti, au 1 de sable au chevron d'or, chargé de trois grenades au naturel, allumées de gueules, posées dans le sens du chevron, le chevron accompagné de trois étoiles d'or ; au 2, Coupé d'argent et de gueules, à trois plumes d'autruches de l'un en l'autre, posées 2 et 1. Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre, sommé d'une toque militaire de velours noir, bordée d'or, posée de profil et ornée sur le devant d'une aigle éployée, becquée et membrée d'or et à l'arrière de deux plumes d'autruche, celle de dextre de gueules et celle de senestre d'argent, entre un vol de sable, chaque aile chargée de trois étoiles d'argent. Lambrequins : (dextre) argent sur gueules ; (senestre) or sur sable.

II, 140
Милютин
Milioutine ou Milyoutine

D'origine bourgeoise ; l'entrepreneur et valet de chambre de l'impératrice Anne Ivanovna, Alexis Yakovievitch, fut anobli le  ; la famille fut particulièrement illustrée par le maréchal et ministre comte Dimitri Alexeïévitch (1816-1912).

Écu : (armes semi-parlantes) d'azur au chevron dentelé d'or, accosté de trois vannes (de cheminée)[178] d'argent ; Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre ; Lambrequins : (dextre) or sur azur ; (senestre) argent sur azur.

I, 88
Митусов
Mitoussov ; olim Mitoussoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 105
Мошков
Mochkov ; olim Mochkoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 102
Молчанов
Moltchanov ; olim Moltchanoff

Ancienne noblesse, attestée dès 1336, remontant au mercenaire allemand Indris, passé au service du grand-duc de Tchernigov et baptisé sous le nom de Léonce ; partage la même origine que les maisons Daniloff, Dournovo, Tolstoï et Vassiltchikoff ; illustrée par l'écrivain Pierre Stépanovitch (1772-1831).

Écu : tranché en (1) de gueules à la flèche d'argent, posée en bande et orientée vers le chef, et en (2) d'argent à une étoile d'azur à six rais ; une bande (rivière) d'azur brochant sur le tranché, entourée de deux cotices d'or muraillées de sable ; Timbre : casque couronné de gentilhomme ; Lambrequins : argent sur gueules.

I, 55
Мордвинов
Mordvinov ; olim Mordvinoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 85
Морков
Morkov ; olim Morkoff (comtes)

Pas de blasonnement en français

I, 60
Мосальской
Mossalski ; olim Mossalskoï

Pas de blasonnement en français

I, 131
Муханов
Moukhanov ; olim Moukhanoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 88
Муравьев
Mouraviev ou Mouraviov ; olim Mouravieff ou Mouravioff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 59
Муравьев
Mouraviev ou Mouraviov ; olim Mouravieff ou Mouravioff

Grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1741 (confirmé en 1748), pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna (sans liens apparents avec la famille précédente)

Écu : (armes adadouroviennes semi-parlantes) parti, au 1 de sable au chevron d'or, chargé de trois grenades au naturel, allumées de gueules, posées dans le sens du chevron, le chevron accompagné de trois étoiles d'or ; au 2, d'argent semé de fourmis[179] de sable[180]. Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre, sommé d'une toque militaire de velours noir, bordée d'or, posée de profil et ornée sur le devant d'une aigle éployée, becquée et membrée d'or et à l'arrière de deux plumes d'autruche, celle de dextre de gueules et celle de senestre d'argent, entre un vol de sable, chaque aile chargée de trois étoiles d'argent. Lambrequins : (dextre) argent sur sable ; (senestre) or sur sable.

II, 138
Мусин-Пушкин
Moussine-Pouchkine

Comtes; partagent avec les Bobrichtcheff-Pouchkine, les Boutourline, les Kologrivoff, Miatleff et Pouchkine le même ancêtre allemand, Radcha, venu en Russie au XIIIe siècle.

Pas de blasonnement en français

I, 17
Миних
Münnich, von (comtes)

Pas de blasonnement en français

I, 18

N[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Наумов
Naoumov ; olim Naoumoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 41
Нарышкин
Narichkine (origine boyarde, vraisemblablement issue de riches paysans ; famille de la mère du tsar Pierre Ier)

Pas de blasonnement en français

II, 60
Небольсин
Nebolsine ou Niebolsine ; olim Niebalsine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 108
Неледински-Мелецки
Neledinski-Meletski ou Neliedinski-Mieletski ; olim Neledinsky-Meletsky ou Neliedinsky-Mieletsky (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 53
Нелидов
Nelidov ou Nielidov ; olim Nelidoff ou Nielidoff (origine boyarde (Lituanie), attestée en 1367)

Pas de blasonnement en français

I, 48
Немцов.PNG
Nemtsov ou Niemtsov ; olim Nemtsoff, Niemtsoff ou Niemtzoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 76
Неплюев
Nepliouev, Nepliouyev ou Nepliouïev ; olim Neplioueff, Nepliouyeff ou Nepliouïeff (noblesse immémoriale, d'origine vraisemblablement riourikide ; issue d'Andreï Kobyla(ou Kabyla), boyard rourikide (?) de Moscou et aussi ancêtre des maisons Chérémétieff, Kolytcheff, Yakovleff et Soukhovo-Kobyline (qui portent des armes similaires), Barbarykine, Konovnitsyne, Ladyguine, ainsi que de la première maison Romanoff. Inscrite au Livre de velours)

Pas de blasonnement en français

I, 61
Николев
Nikolev, Nikolyev ou Nikoliev ; olim Nikoleff, Nikolyeff, Nikolieff, ou Nicolieff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 96

O[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Облеухов
Obleoukhov ; olim Obleoukhoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 114
Одоевский
Odoïevski ou Odaïevski ; olim Odaïevsky ou Odoïevsky (princes riourikides, dont l'écrivain et pédagogue Vladimir Odoïevski et son cousin, le poète décembriste Alexandre Odoïevski. Première famille de princes riurikides[181], tirant son nom de la ville d'Odoïev, dans l'Oblast de Toula)

Pas de blasonnement en français

I, 4
Одинцов
Odintsov ou Adintsov ; olim Adintsoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 100
Окунев
Okounev ou Okouniev ; olim Okounieff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 77
Олешев
Olechev ; olim Olecheff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 112
Оленин
Olenine ou Olienine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 72
Орлов
Orlov ; olim Orloff (princes du Saint-Empire; création du , au profit du comte Grégoire Orloff, favori et amant de l'impératrice Catherine II, qui lui donna le comte Bobrinsky. Maison d'origine roturière, vraisemblablement marchande: le sang froid dont Jean Oryol[182], strelitz séditieux condamné à mort après les troubles de Moscou (1698), fit montre avant son supplice impressionna Pierre (qui assistait aux exécutions), à tel point que le tsar lui accorda sa grâce et l'incorpora dans l'armée, où il devint officier et gentilhomme. Son fils, gouverneur de Novgorod, fut le père du favori de Catherine II. Tige des comtes Bobrinsky)

Pas de blasonnement en français

I, 23
Орлов
Orlov ; olim Orloff (comtes ; branches comtales de la maison précédente, les cinq frères Orloff ayant ainsi été également titrés le )

Pas de blasonnement en français

I, 24
Остерман
Ostermann (von) (comtes. Création du au profit de André von Ostermann, fils d'un pasteur de Westphalie, qui mena une très brillante carrière au service de l'Empire : vice-chancelier, précepteur du tsarévitch Pierre, grand-amiral de la flotte, etc. Son titre fut reversé le à son petit fils le général Alexandre Tolstoï, connu depuis comme le comte Ostermann-Tolstoï.)

Pas de blasonnement en français

II, 13
Отяев
Otiaev, Otiaïev ou Otyaev ; olim Otiaeff, Otyaeff ou Otyayeff (ancienne noblesse, remontant à Alexis Khvoste[183], maire de Moscou au XIVe siècle).

Pas de blasonnement en français

II, 36
Ушаков
Ouchakov ; olim Ouchakoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 76
Улучкин
Ouloutchkine (grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1745, pour sa participation au coup d'État du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Pas de blasonnement en français

I, 91

P[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Панин
Panine (comtes)

Pas de blasonnement en français

I, 25
Пантелеев
Panteleev ou Panteleïev ; olim Panteleïeff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 64
Пещуров
Pechtchourov ; olim Pechtchouroff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 84
Петров-Соловово
Petrov-Solovovo ; olim Petroff-Solowowo (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 47
Пивоваров
Pivovarov ; olim Pivovaroff (noblesse de service, confirmée héréditaire en 1796)

Pas de blasonnement en français

I, 140
Плещеев
Plechtcheïev ; olim Plechtcheïeff (ancienne noblesse, attestée depuis le XIVe siècle; même origine que les Jerebtzoff ; illustrée notamment par Saint Alexis, métropolite de Moscou (1292 - 1378))

Pas de blasonnement en français

I, 44
Полуехтов
Polouekhtov ; olim Polouekhtoff ou Polouiekhtoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 30
Полторацкой
Poltoratskoï ou Paltoratskoï (anobli en 1763)

Pas de blasonnement en français

II, 142
Потемкин
Potemkine ou Potiemkine ; aussi Patiomkine ou Patemkine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 66
Потемкин-Таврически
Potemkine ou Potiemkine ; aussi Patiomkine ou Patemkine (princes de Tauride, branche princière de la maison précédente; branche de Grégoire Potemkine, favori de Catherine II de Russie)

Pas de blasonnement en français

I, 26
Пущин
Pouchtchine (noblesse ancienne; famille du dékabriste (décembriste) et mémorialiste Ivan Ivanovitch (1798-1859))

Pas de blasonnement en français

II, 65
Путятин
Poutiatine ou Poutyatine (ancienne noblesse, d'origine riourikide)

Pas de blasonnement en français

I, 64
Приклонский olim Приклонской
Priklonski ou Priklonsky ; olim Priklonsky ou Priklonskoï (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 118
Протасов
Protassov ou Pratassov ; olim Pratassoff ou Protassoff (ancienne noblesse, attestée depuis le XIVe siècle ; famille de la mère de la comtesse de Ségur, Catherine, qui fit scandale à la cour pour s'être convertie, avec sa fille, au catholicisme.)

Pas de blasonnement en français

II, 55
Прозоровский
Prozorovski ; olim Prozorovsky (princes riourikides)

Pas de blasonnement en français

I, 11

R[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Расловлев
Raslovlev ou Raslovliev ; olim Raslovleff ou Raslovlieff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 57
Разумовский или Розумовский
Razoumovski ou Rozoumovski ; olim Razoumovsky, Rozoumovsky ou Razoumofsky(comtes ; famille d'Alexis Razoumovski, courtisan et favori de Catherine II de Russie)

Écu : parti d'or et de sable, à l'aigle bicéphale impériale éployée de l'un en l'autre, portant à la poitrine un écusson d'azur chargé d'une cuirasse d'argent, percée de deux flèches de gueules en fasces, l'une sur l'autre, chacune orientée à l'opposé ; l'écu surmonté d'une couronne comtale ; Tenants : deux hommes moustachus[184], tête nue ; celui de dextre, rasé comme un tatare, vêtu d'une redingote et d'un haut-de-chausse d'azur, botté de sable, ceinturé et rabattu d'argent, un sabre garni d'or au côté et un carquois garni de flèches au naturel dans le dos, les mains de carnation, celle de dextre tenant un arc au naturel ; celui de senestre vêtu d'une redingote et d'un haut-de-chausse de gueules, botté de sable, ceinturé et rabattu d'argent, un carquois garni de flèches au naturel dans le dos, les mains de carnation, celle de senestre tenant une lance d'argent pointée vers le haut. Devise : Famam extendere factis. Timbre : un casque de gentilhomme, sommé d'un couronne comtale d'or, elle-même surmontée d'un gonfanon d'azur bordé d'or, chargé comme l'écusson, pointé d'argent, déployé à dextre et brochant sur deux flèches de gueules croisées en sautoir ; Lambels : (à dextre) or, gueules et sable ; (à senestre) or, azur et gueules

I, 21
Реполовский
Repolovski ou Repalovski ou Repalovsky ; olim Repalowsky ou Repalofsky (noblesse de service, confirmée héréditaire en 1793)

Pas de blasonnement en français

II, 147
Репнин
Repnine (princes riourikides, issus de Saint-Michel de Tchernigov ; maison illustrée par l'ami d'enfance de Pierre le Grand, le maréchal Anikita Ivanovitch (1668-1726), et l'ambassadeur et feld-maréchal Nicolas Vassilévitch (1731-1801))

Écu : parti, au 1 d'azur à l'ange d'argent, habillé et cuirassé du même, tenant en sa main dextre une épée flamboyante du même et de la senestre un bouclier rond d'or (écu de Kiev) ; au 2 d'or à l'aigle de sable, membré, becqué et couronné d'or, tenant dans sa griffe dextre une croix patriarcale en bande du même, lui passant derrière le corps (écu de Tchernigov[185]). La champagne d'argent, chargé de deux oiseaux bruns se faisant face, soutenus d'une terrasse de sinople, la tête de chaque oiseau percée d'une flèche au naturel en fasce, les pointes opposées, chaque oiseau soutenant de la patte dextre une boule d'azur. Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

I, 6
Рябиков
Riabikov ou Ryabikov ; olim Riabikoff ou Ryabikoff (grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1751, pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Pas de blasonnement en français

I, 97
Римский-Корсаков
Rimski-Korsakov ; olim Rimsky-Korsakoff (ancienne noblesse; famille du compositeur Nicolas Rimsky-Korsakoff)

Pas de blasonnement en français

II, 52
Ржевский
Rjevski ; olim Rjevsky (branche cadette des princes de Smolensk, d'origine riourikide ; qualité de courtoisie)

Écu : (écu de la ville de Smolensk) d'argent au canon d'or, orienté à dextre, sur son affût de sable, soutenu d'une terrasse de sinople occupant toute la champagne ; un oiseau de paradis au naturel posé sur le canon, la tête orientée à dextre. Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

I, 37
Ростопчин
Rostoptchine ; olim Rastoptchine (ancienne noblesse, d'origine tatare, qui remonterait aux Khans de la Horde d'or. Toutefois, la filiation n'est attestée que depuis le XVe siècle. Famille de la comtesse de Ségur.)

Pas de blasonnement en français

II, 72
Рубановский
Roubanovski ; olim Roubanovsky ou Roubanofsky (anobli en 1743)

Pas de blasonnement en français

I, 104
Русенов
Roussienov ou Roussenov ; olim Roussienoff ou Roussenoff (grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1751, pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Pas de blasonnement en français

II, 139
Рыков
Rykov ; olim Rykoff (noblesse de service, confirmée héréditaire en 1796)

Pas de blasonnement en français

I, 138
Рындин
Ryndine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 66

S[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Саблуков
Sabloukov ; olim Sabloukoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 80
Сабуров
Sabourov ; olim Sabouroff (ancienne noblesse, d'origine tatare[186], attestée depuis le XIVe siècle)

Pas de blasonnement en français

I, 43
Санбуров
Sanbourov ; olim Sanbouroff

Écu : de sinople à une pyramide de boulets au naturel, de neuf boulets à chaque côté, sommée d'une grenade du même, allumée de gueules et accostée de deux étoiles d'argent à cinq rais ; Timbre : casque de gentilhomme, non couronné ; Lambels : argent et sinople.

I, 128
Салтыков
Saltykov ; olim Saltykoff (comtes, création du au profit du général Simon Andréïévitch, gouverneur de Moscou (1672-1742) ; illustre famille d'origine princière, qui a fourni le plus grand nombre de boyards à la Russie)

Pas de blasonnement en français

II, 15
Сенявин
Senyavine ou Seniavine (ancienne noblesse ; famille d'illustres marins russes, dont Naoum Akimovitch, son fils Alexis Naoumovitch et son petit-neveu Dmitri Nicolaïevitch)

Pas de blasonnement en français

II, 67
Сибиряков
Sibiriakov ou Sibiryakov ; olim Sibiriakoff ou Sibiryakoff

Écu : taillé au 1 de gueules à un croissant figuré et tourné d'argent, au 2 de pourpre à deux faux passées en sautoir, leurs fers en haut, un marteau en fasce, brochant sur le tout, la tête à senestre, accompagné en pointe d'un fer à aiguisé posé en fasce, le tout d'argent ; une barre ondée d'azur, brochant sur le taillé, chargée de trois demi-vols de sable, en pal. Timbre : casque couronné de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambels : argent sur gueules.

I, 127
Симонов
Simonov ; olim Simonoff (grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1751, pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Écu : parti, au 1 de sable au chevron d'or, chargé de trois grenades au naturel, allumées de gueules, posées dans le sens du chevron, le chevron accompagné de trois étoiles d'or ; au 2, coupé de gueules et de sinople, à une épée d'argent, garnie d'or, brochant sur le tout, accostée de trois croissants d'argent, deux sur le gueules et un sur le sinople ; Timbre : casque morné d'anobli, tourné à dextre, sommé d'une toque militaire de velours noir, bordée d'or, posée de profil et ornée sur le devant d'une aigle éployée, becquée et membrée d'or et à l'arrière de deux plumes d'autruche, celle de dextre de gueules et celle de senestre d'argent, entre un vol de sable, chaque aile chargée de trois étoiles d'argent ; Lambels : (dextre) argent sur gueules ; (senestre) or sur sable.

I, 95
Скобельцын
Skobeltsyne (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 89
Скорняков
Skorniakov ou Skornyakov ; olim Skorniakoff ou Skornyakoff (anobli le , confirmé le .)

Écu : De sinople à une main avant de cheval effrayé d'argent, bridé de gueules à houppes d'or, coiffé d'une boule d'argent sommée d'un panache de trois plumes d'autruche de gueules ; Timbre : casque de nouvel anobli, non couronné, tourné à dextre, coiffé d'un bras armé d'argent au naturel, tenant un badelaire d'argent garni d'or ; Lambels : (Dextre) argent sur gueules ; (Senestre) argent sur sinople.

I, 100
Соймонов
Soïmonov ; olim Soïmonoff ou Soymonoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 75
Соковнин
Sokovnine ; olim Sokownine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 89
Сонин
Sonine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 75
Сушков
Souchkov ; olim Souchkoff (ancienne noblesse, connue par l'écrivain Michel Vassilievitch Souchkoff (1775-1792), dont la courte vie « wertherienne » inspira Pouchkine, qui lui emprunta beaucoup pour son Eugène Onéguine)

Pas de blasonnement en français

II, 73
Сухово-Кобылин
Soukhovo-Kobyline (noblesse immémoriale, d'origine vraisemblablement riourikide ; issue de Jean Kabyla ou Kobyla, boyard rourikide (?) de Moscou et aussi ancêtre des maisons Chérémétieff, Yakovleff et Kolytcheff (qui portent des armes similaires), Barbarykine, Konovnitsyne, Ladyguine, Néplouïeff et la première maison Romanoff, et illustrée par l'écrivaine Eugénie Tour (en russe : Евгения Тур), dans le siècle comtesse Elisabeth de Tournemire, née Yelizavéta Vassilievna Soukhovo-Kobyline. Inscrite au Livre de velours)

Pas de blasonnement en français (armes apparentées à celles des Chérémétieff et des Kolytcheff ; casque sommé de l'arbre des Néplouïeff)

II, 26
Сумароков
Soumarokov ; olim Soumarokoff (ancienne noblesse, illustrée par l'exécuteur de Raspoutine, le prince Félix Félixovitch Youssoupoff)

Pas de blasonnement en français

II, 82
Сурин
Sourine (grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1745, pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Pas de blasonnement en français

I, 93
Суворов-Рымникски
Souvarov-Rimniksky ou Souvarov ; olim Souvaroff, Souvaroff-Rimniksky ou Souvaroff-Rimniskoï (comtes ; ancienne noblesse vraisemblablement d'origine suédoise[187], illustrée par le feld-maréchal comte Alexandre Souvorov de Rimnik, prince d'Italie.)

Pas de blasonnement en français

II, 14
Спиридов
Spiridov ; olim Spiridoff (ancienne noblesse, illustrée par l'amiral Grégoire Andréïévitch)

Pas de blasonnement en français

II, 101
Стахиев
Stakhiev ; olim Stakhieff (noblesse de service, héréditaire (7e rang) en 1775, puis confirmée héréditaire le .)

Écu : D'argent, au chevron de gueules, accosté en chef d'un cerf élancé au naturel et en pointe d'un arbre à triple feuillage de sinople, terrassé du même ; Timbre : casque non couronné de gentilhomme, sommé d'un cerf issant du casque, au naturel ; Lambrequins : argent sur sinople[188].

I, 118
Ступишин.PNG
Stoupichine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 78
Стражев
Strajev ; olim Strajeff (noblesse de service, héréditaire le , confirmée héréditaire le )

Écu : Tranché de gueules sur or, à un guerrier romain contourné, portant à la main senestre un bouclier ovale et tenant de la main dextre une pique, orientée vers le bas, le guerrier et ses armes de l'un en l'autre ; Timbre : casque couronné de gentilhomme, coiffé de trois plumes d'autruche d'argent ; Lambrequins : or sur gueules.

I, 130
Стрешнев
Strechnev ; olim Strechnieff (ancienne noblesse, dont la tsarine Eudoxie, épouse de Michel Ier Romanoff et mère du tsar Alexis Ier Romanoff)

Pas de blasonnement en français

II, 61
Строгонов или Строганов
Stroganov ou Strogonov ; olim Stroganoff (barons ; illustre famille aristocratique, issue du richissime marchand novogorodien Anika Strogonoff, lui-même vraisemblablement d'origine de petite noblesse[189], qui investit sa grande fortune et son influence[190] au service du tsar Ivan le Terrible, lequel, en récompense, lui accorda de très importants privilèges. Le tsar Basile Chouisky accorda par charte le à ses descendants la qualité héréditaire de personnes éminentes[191] et de très importants privilèges, les plaçant au-dessus des boyards[192], afin de récompenser leur patriotisme et d'honorer leur constante générosité à l'égard du pouvoir, notamment au cours de la guerre contre la Pologne. L'empereur Pierre le Grand troqua tous leurs privilèges et titre contre le celui de baron, accordé aux trois fils de Grégoire Dmitrievitch Strogonoff le .)

Pas de blasonnement en français ; la tête d'ours d'argent rappelle les armes de la ville de Perm et les deux zibelines la profession des anciens Strogonoff ainsi que le Khanat de Sibérie.

I, 34
Строгонов или Строганов
Stroganov ou Strogonov ; olim Stroganoff (comtes palatins, de la même maison que la précédente ; titre héréditaire accordé au baron Alexandre Sergueïévitch Stroganoff le par l'empereur François Ier à l'occasion de l'alliance d'Alexandre Sergueïévitch avec la comtesse Anne Mikhaïlovna Vorontsova, cousine de l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Pas de blasonnement en français

I, 33
Строгонов или Строганов
Stroganov ou Strogonov ; olim Stroganoff (comtes russes ; titre héréditaire accordé au précédent par l'empereur Paul Ier le )

Pas de blasonnement en français

II, 16
Стволов
Stvolov ; olim Stvoloff

Écu : de gueules à deux porte-plumes d'argent avec leurs plumes du même, passés en sautoir. Timbre : casque couronné de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambels : argent sur gueules.

I, 112
Сверчков
Svertchkov ; olim Sviertchkoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 103
Свечин
Svetchine ou Svietchine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 38
Свиньин
Svinyine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 56

T[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Талызин
Talyzine (origine boyarde, attestée dès 1336)

Pas de blasonnement en français

I, 53
Тарбеев
Tarbeïev ; olim Tarbeïeff ou Tarbeyeff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 47
Татищев
Tatichtchev ; olim Tatichtcheff (famille issue des princes rourikides de Smolensk[193].; illustrée par le géographe Vassili Nikititch.)

Écu : Coupé, en 1 de gueules chargé d'un étendard d'argent, posé en bande ; en 2 d'argent à un canon d'or sur son affût de sable, posé sur une terrasse de sinople, un oiseau de paradis au naturel perché sur la culasse du canon[194]. Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

II, 17
Чеглоков
Tchéglokov ; olim Tchéglokoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 40
Челищев
Tchélichtchev ; olim Tchélichtcheff (noblesse ancienne, illustrée par l'écrivain Pierre Ivanovitch (17451811))

Pas de blasonnement en français

II, 33
Чемесов
Tchémessov ; olim Tchémessoff (noblesse ancienne, illustrée par le peintre et portraitiste Yevgraf Pétrovitch (17371765))

Pas de blasonnement en français

II, 98
Черемисинов
Tchérémissinov ; olim Tchérémissinoff (noblesse ancienne)

Pas de blasonnement en français

II, 94
Черкаский
Tcherkassky ou Tcherkasky (princes (création du ) ; anciens princes des Tcherkesses, descendants du prince mamelouk d'Égypte Inal ; famille illustrée par la tsarine (Kutcheneï[195]) Maria Temrioukovna (1544-1569), épouse d'Ivan IV, et par le réformateur Vladimir Alexandrovitch (1824-1878))

Pas de blasonnement en français

II, 9
Черняев
Tchernyaev ou Tcherniaïev ; olim Tchernyaïeff ou Tcherniayeff

Écu : coupé au 1 d'argent à un arbre terrassé de sinople ; au 2 d'or à trois pals d'azur. Timbre : casque couronné de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambels : or sur azur.

I, 125
Чернышёв
Tchernychev ou Tchernychov ; olim Tchernycheff ou Tchernychoff (comtes)

Pas de blasonnement en français

I, 20
Чертков
Tchertkov ; olim Tchertkoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 73
Чижевский или Чижевской
Tchijevski ou Tchijevsky ; olim Tchijewskoï (anobli en 1743)

Écu : d'argent à cinq oiseaux de sinople, le vol levé vers senestre, 2, 1 et 2. Timbre : casque morné de nouvel anobli, sommé d'un des oiseaux de l'écu. Lambels : argent sur sinople.

I, 102
Чижов
Tchijov ; olim Tchijoff

Écu : coupé, au 1 d'azur à trois étoiles d'or, rangées en fasce ; au 2 d'argent à l'arbre arraché de sinople, supportant de la branche senestre de sa cime un oiseau au naturel, orienté à senestre. Timbre : casque de gentilhomme, sans couronne. Lambels : argent sur azur.

I, 134
Чихачёв
Tchikhatchov ; olim Tchikhatchoff (noblesse de service (tchinovik) ; illustrée par les deux frères savants géographes Pierre Alexandrovitch (1808-1890) et Platon Alexandrovitch (1812-1892))

Pas de blasonnement en français

II, 110
Теглев
Teglev ; olim Teglieff (noblesse ancienne, illustrée par l'amiral Alexis V. Teglieff (1791-1854))

Pas de blasonnement en français

II, 54
Теплов
Teplov ou Tieplov; olim Tieploff

Écu : taillé, au 1 d'or à un demi-vol de sable ; au 2 de sable à une coupe d'or, d'où s'élève à senestre une flamme du même ; au chef d'azur chargé d'une étoile d'argent. Supports : deux hérons rampants au naturel, posés sur une tablette d'argent. Timbre : casque couronné de gentilhomme, sommé d'un vol de sable. Lambels : (dextre) or sur sable ; (senestre) argent sur azur.

I, 109
Тюфякин.PNG
Tioufiakin ; olim Tioufiakine (princes rourikides, branche cadette des Obolensky, issus de Saint-Michel de Tchernigov ; cette maison s'éteignit à la mort du prince Pierre Ivanovitch (1769-1845), directeur estimé des Théâtres impériaux (1819-1821), mort à Paris.)

Écu : écartelé, au 1 de gueules à un soldat romain armé d'argent, tenant à dextre un sabre du même (inspiré des armes de Kiev) ; au 2, d'or à une aigle de sable, membrée, griffée et becquée d'or, regardant à dextre et tenant, devant elle, un sceptre d'or en bande (version ancienne des armes de Tchernigov) ; au 3, d'argent à un oiseau gris, orienté à senestre mais la tête à dextre, percé à la poitrine d'une flèche d'argent orientée à dextre ; en 4, d'azur à un dais d'argent, posé en chevron. Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

II, 4
Титов
Titov ; olim Titoff (noblesse ancienne, illustrée par le général Nicolas N. Titoff (1791-1854))

Pas de blasonnement en français

II, 80
Толкачев или Толкачёв
Tolkatchev ou Tolaktchov; olim Tolkatcheff ou Tolkatchoff

Écu : de sinople à une jumelle d'argent, accompagnée de trois trèfles d'or. Timbre : casque couronné de gentilhomme, sommé d'un demi-vol de sable, chargé d'un trèfle d'or. Lambels : (dextre) or sur sinople ; (senestre) argent sur sinople.

I, 107
Толстой
Tolstoï (comtes)

Pas de blasonnement en français

II, 12
Толстой
Tolstoï (branche non titrée de la maison précédente)

Écu : D'azur à une clef d'or, posée en pal, accostée à dextre d'un demi-vol d'argent, brochant sur un badelaire d'or et une clef du même, posées en sautoir, la pointe de la flèche passant dans l'anneau de la clef. Timbre : casque couronné de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambels : or sur azur.

II, 42
Турчанинов
Tourtchaninov ; olim Tourtchaninoff (confirmation en 1797 de l'anoblissement du colonel Alexandre Tourtchaninoff, datant du )

Écu : d'azur à un chevron diminué d'argent, sommé d'une croix tréflée au pied fiché de gueules, le tout accompagné de trois croissants figurés d'or, 2 adossés en flanc et 1 versé en pointe. Timbre : casque non couronné de gentilhomme, sommé d'un vol de sable, chaque aile sommée d'un croissant figuré et montant d'or. Lambels : (dextre) or sur azur ; (senestre) argent sur gueules.

I, 105
Тутолмин
Toutolmine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 62
Трубецкой
Troubetskoï ou Troubetskoy (princes gédiminides, 7es[196] par ordre de préséance des maisons descendantes de Gédiminas ; tirent leur nom de l'ancienne principauté de Troubetsk (aujourd'hui Troubtchevsk), qu'ils tinrent jusqu'en 1670. Illustrés par le ministre Nikita Yourievitch(16991767), le décembriste Serge Pétrovitch (1790-1860), le sculpteur Paolo Troubetskoy(1868-1938) et le diplomate Grégoire Nikolaïévitch (1874-1930), célèbre figure de l'émigration blanche, notamment.)

Pas de blasonnement en français

II, 1
Цуриков
Tsourikov ; olim Tsourikoff (ancienne noblesse illustrée par le général Athanase Andréïévitch (1858-1923)

Pas de blasonnement en français

II, 87

V[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Ваксел
Vaksel ou Vaxel ; olim Waxel (famille remontant au capitaine livonien Sven Waxell, marin passé au service de la Russie qui participa à l'expédition du Kamtchatka ; ses fils furent confirmés nobles héréditaires le )

Écu : coupé, au 1 d'azur à une étoile d'argent à huit rais ; au 2 d'argent à une ancre de sable, posée en barre ; et avec une rivière au naturel, posée en fasce, brochant sur le coupé. Timbre : casque couronné de gentilhomme, sommé de cinq plumes d'argent, celle du centre chargée d'une étoile d'argent à huit rais. Lambels : or sur azur.

I, 111
Валуев
Valouïev ou Valouev ; olim Valouïeff ou Valouyeff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 38
Васильев (ru)
Vasiliev ou Wassiliev ; olim Wassilieff

Famille d'ancienne noblesse, attestée depuis le début du XVIIe siècle, remontant à Saphon Dorotheïeff ou Dorotheïevitch Vassilieff, fils d'un boyard, entré en 1622 au service du tsar Michel Fédorovitch[197] (1596-1645), qui l'apanagea à Orel ; inscrite dans la noblesse de Moscou et d'Orel ; illustrée par l'amiral français Alexandre Wassilieff (1918-2008).

Écu : parti, en 1 d'azur à une épée d'argent garnie d'or et à une flèche d'argent empennée d'or, passées en sautoir ; en 2, de gueules à une hache d'armes d'or contournée, issante d'un faisceau de licteur lié du même. Timbre : casque couronné de gentilhomme d'ancienne race, sommé de trois plumes d'autruche d'argent. Lambels : (dextre) argent et azur ; (senestre) or et gueules.

X, 41
Веригин
Veriguine ou Vieriguine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 71
Вельяшев
Velyachev ou Vielyachev ; olim Velyacheff ou Vielyacheff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 107
Вельяминов
Velyaminov ou Vielyaminov ; olim Velyaminoff ou Vielyaminoff (noblesse immémoriale, attestée en Russie depuis le XIe siècle. Issue du prince varègue Simon l'Africain, l'un des fondateurs de Kiev)

Pas de blasonnement en français

II, 22
Вяземский
Viazemski ou Vyazemski ; olim Wiazemsky ou Wyazemsky (maison riourikide, issue des princes de Smolensk ; tire son patronyme de Viazma, qu'elle a dirigée jusqu'à la fin du XVe siècle ; même maison (branche aînée) que les Yérapkine ; au 17e rang de préséance des maisons descendantes de Rourik ; illustrée par le poète prince Pierre Andréïévitch (1792-1878), ami de Pouchkine, et nos contemporains, l'écrivaine Anne Wiazemsky (née en 1947) et le dessinateur Wiaz (né en 1949))

Écu : D'argent à un canon d'or sur son un affût de sable, posé sur une terrasse de sinople, un oiseau de paradis au naturel, perché sur la culasse du canon[198]. Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

I, 9
Владычин
Vladytchine (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 99
Воейков
Voeïkov ou Voyeïkov ou Voïeïkov ; olim Voeïkoff ou Voyeïkoff ou Voïeïkoff (ancienne noblesse, attestée depuis le XIVe siècle)

Pas de blasonnement en français

II, 50
Вожжинский
Vojjinski ou Vojjinsky (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 87
Волков
Volkov ; olim Volkoff (ancienne noblesse)

Écu : d'argent, à trois trompes de sable embouchées de gueules, enguichées d'or, appointées en pairle, accompagnées d'un anneau d'or à la pierre enchassée de gueules en pointe.

I, 70
Воронцов
Vorontsov ou Vorontzov ; olim Vorontsoff, Vorontzoff ou "Voronzoff" (comtes; création du . Le chancelier Michel et ses deux frères étaient déjà comtes du Saint-Empire. Maison de noblesse immémoriale[199], vraisemblablement descendants du prince varègue Simon l'Africain, l'un des fondateurs de Kiev, attesté au XIe siècle)

Écu : tranché d'argent sur gueules, à une fleur de lys et deux roses à quatre feuilles, rangées en bande et brochant sur le tranché, les trois de l'un en l'autre, la fleur de lys au centre ; le chef de sable, chargé d'un chevron d'or surchargé de trois grenades au naturel, accompagné de trois étoiles d'argent. Timbres : Couronne comtale, surmontée de trois casques de gentilshommes ; le premier surmonté d'une couronne de gentilhomme, sommée de deux faisceaux de drapeaux, tournés à dextre pour le faisceau de dextre et à senestre pour le faisceau de senestre, chaque faisceau composé d'un drapeau de gueules sur hampe d'or à dextre, d'un étendard d'or à l'aigle impériale bicéphale de Russie au centre et d'un drapeau d'argent à senestre ; le second surmonté d'une couronne comtale, sommée de l'aigle impériale bicéphale de Russie, éployée de sable, becquée et membrée d'or, chaque tête couronnée du même ; le troisième surmonté d'une toque militaire de velours noir, bordée d'or, ornée sur le devant d'une aigle éployée, becquée et membrée d'or, le heaume sommé de trois plumes d'autruche, une de gueules entre deux d'argent, entre deux ailes déployées de sable, chacune chargée de trois étoiles d'argent rangées en pal. Lambrequins : d'or et de sable à dextre, de gueules et d'argent à senestre. Supports : deux cavales d'argent, colletées de couronnes murales de gueules. Devise : Semper Immota Fides.

I, 28
Всеволожский или Всеволожской
Vsevolojsky, Vsievolojsky, Vsevolojski ou Vsievolojski ; olim Visevolojskoï ou Vsevolojskoï (princes[200] ryourikides, issus des princes de Smolensk; dont le pce Ivan Vsievolojski, directeur des théâtres impériaux)

(Parti: en haut, blason de Kiev; en bas, celui de Smolensk)

II, 19
Вырубов
Vyroubov ; olim Vyrouboff (ancienne noblesse, attestée depuis le XVIe siècle)

Pas de blasonnement en français

II, 79

W[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Вейраух
Weirauch ou Weyrauch (von)

Pas de blasonnement en français

III, 148

Y[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Яковлев
Yakovlev ; olim Yakovleff (d'origine vraisemblablement riourikide; maison attestée depuis le XIVe siècle, issue d'Andreï Kobyla (ou Kabyla), boyard rourikide (?) de Moscou et aussi ancêtre des maisons Chérémétieff, Kolytcheff et Soukhovo-Kobyline (qui portent des armes similaires), Barbarykine, Konovnitsyne, Ladyguine, Néplouïeff, ainsi que de la première maison Romanoff ; illustrée par le boyard Ivan Petrovitch (+ 1570), voïevode de Smolensk. Inscrite au Livre de velours.)

Pas de blasonnement en français (mêmes armes que celles des Chérémétieff, des Kolytcheff et proches de celle des Soukhovo-Kobyline ; casque sommé de l'arbre des Néplouïeff)

II, 28
Яковлев
Yakovlev ; olim Yakovleff (noblesse de service, confirmée héréditaire en 1796. Sans parenté avec la maison précédente.)

Pas de blasonnement en français

II, 148
Яворский
Yavorsky (noblesse de service, connue depuis la fin du XVIIe siècle)

Pas de blasonnement en français

I, 133
Еропкин
Yeropkine, Eropkine ou mieux Yerapkine[201] (princes[202] riourikides; branche cadette des princes Fominsky, de la même maison que les princes Wiazemsky et Rjewsky, tous issus des princes de Smolensk ; maison illustrée par l'ambassadeur Michel Stépanovitch (+ 1513), dit Kliapik[203], l'architecte Pierre Mikhaïlovitch(1698-1740) et le général sénateur Pierre Dimitriévitch (1724-1805).)

Écu : D'argent à un canon d'or sur son un affût de sable, posé sur une terrasse de sinople, un oiseau de paradis au naturel, perché sur la culasse du canon[194], le tout surmonté d'un badelaire d'argent garni d'or ; Manteau : de gueules, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine. Timbre : couronne princière.

II, 18
Юшков
Youchkov ; olim Youchkoff (ancienne noblesse, d'origine boyarde ; remonte à Zeuch-Mirza, noble de la Horde d'Or qui se rallia au grand-prince Dimitri Ivanovitch et reçut le prénom de Stéphane (XIVe siècle). Illustrée par Ivan Ivanovitch, gouverneur civil de Moscou (+ 1780))

Pas de blasonnement en français

II, 44
Юрьев
Youriev ; olim Yourieff (ancienne noblesse, attestée depuis le début du XVIIe siècle)

Écu : Parti, au 1, d'azur à cinq abeilles d'or, rangées 2, 1 et 2 ; au 2, de gueules à deux épées d'argent passées en sautoir ; Timbre : casque couronné de gentilhomme, coiffé de trois plumes d'autruches d'argent ; Lambrequins : argent et azur.

I, 74

Z[modifier | modifier le code]

Armes Patronyme - Qualité/titre(s) - Blasonnement Localisation (volume, cote)
Заборовский
Zaborovski ou Zabarovski ; olim Zabarovsky ou Zabarofsky (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

II, 69


Зайцов
Zaïtsov ; olim Zaïtsoff (ancienne noblesse)

Pas de blasonnement en français

I, 82
Засекин
Zassekine ou Zassiekine (princes riourikides ; 19e dans l'ordre de préséance, cette famille, issue des princes de Iaroslavl, tire son patronyme de Zassieka, le taillis.)

Écus de Kiev, de Smolensk et de Iaroslav, brochant sur le tout. Pas de blasonnement en français

II, 5
Заводовски
Zavodovski ou Zavodovsky ; olim Zavodofski (comtes, d'abord du Saint-Empire () puis de l'Empire russe (). Pierre, Elie et Jacques, les trois fils de Basile Zavodovsky, fonctionnaire tchinovik petit-russien, furent ainsi honorés. Le comte Pierre Zavodovsky jouit d'une faveur égale sous Catherine II, dont il fut plusieurs fois ministre, et sous Paul Ier.)

Pas de blasonnement en français

I, 31
Зернов
Zernov ; olim Zernoff

Pas de blasonnement en français

I, 122
Цимерман
Zimmermann, von (noblesse de service, confirmée héréditaire en 1778[204].)

Écu : palé contre-palé d'azur et d'or de trois pièces, chaque pièce d'azur chargée d'une tête de léopard d'or, lampassée de gueules. Timbre : casque couronné de gentilhomme, sommé de trois plumes d'autruche d'argent, celle du centre chargée d'une tête de léopard d'or, lampassée de gueules. Lambels : azur sur or.

I, 110
Зиновьев
Zinovyev ; olim Zinovyeff (origine boyarde, attestée depuis 1392)

Pas de blasonnement en français

I, 49
Зубов
Zoubov ; olim Zouboff (comtes du Saint-Empire ; création du au profit de Platon Zouboff, favori de l'impératrice Catherine II. D'ancienne noblesse, la famille est connue depuis le XIIIe siècle.)

Pas de blasonnement en français

II, 25
Зотов
Zotov ; olim Zotoff (grenadier du régiment Préobrajensky, anobli en 1745, pour sa participation au coup d'état du , qui porta sur le trône l'impératrice Elisabeth Petrovna)

Pas de blasonnement en français

I, 92

Sources[modifier | modifier le code]

  • Oukase du , Paul Ier
  • Общий Гербовник дворянских родов Всероссийской Империи, volumes I à XX (et ébauche du volume XXI)
  • Armorial général[205](Tome 1er en ligne) & (Tome 2d en ligne), J.B. Rietstap, Van Goor & Zonen, Gouda, 1884-1887
  • http://gerbovnik.ru/ (site publiant les blasons répertoriés dans l'Armorial : en russe)
  • Jean-Marie Thiébaud, Armorial et Nobiliaire de l'Empire de Russie, Paris, SPM, 2014 (en français), 1870 p. en 2 vol.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Acronyme : AGNER.
  2. Selon les références présentées
  3. Cet oukase contraignait toute famille noble à faire enregistrer ses armes pour publication et description dans l'Armorial, après aval du Sénat ainsi que de la représentation des nobles de l'oblast de résidence du chef de famille
  4. On y trouve aussi quelques blasons personnels, concernant notamment des personnes anoblies
  5. Les volumes I à IV furent publiés en 1803-1809, le V avec les volumes VI à X, en 1836-1840
  6. Blasons listés dans la partie armorial.
  7. Peut être à cause de l'extrême minutie dont le souverain faisait preuve en la matière, vérifiant personnellement la conformité des blasons présentés aux règles héraldiques
  8. À compter de ce volume, les blasons sont publiés en couleurs
  9. Où l'on sent jusqu'ici l'influence grandissante de la noblesse allemande, notamment dans les décorations des cimiers et l'abondance des pièces et des fonds de sable
  10. On y constate l'apparition de cimiers "slaves", parallèlement aux armes plus "classiques" ou d'inspiration germanique (cimiers sommés des pièces de l'écu)
  11. Notamment sous l'influence du comte Bruce
  12. Exemple: armes des princes Odaïevsky, descendants des princes riourikides de Tchernigov, ville dont ils arborent l'aigle couronnée
  13. C'est-à-dire directement par le souverain, et non par leur place dans le "tchin" ni par leur appartenance à un ordre de chevalerie. Appelés souvent diplômés en Russie, par référence au diplôme d'ennoblissement (= lettres)
  14. Quand ils en avaient un…
  15. Exemple: armes de la famille Koutaïssoff, d'origine servile
  16. Exemple: armes de la famille Mochkoff
  17. Exemple : armes de la famille Mikhailoff, anoblie en 1741
  18. Exemple: armes de la famille (von) Blok
  19. Ou encore récupérèrent les armes du parent qui en avait fait publier dans l'AGNER.
  20. Selon leur rang dans le tchin
  21. Notamment les chevaliers héréditaires des Ordres impériaux
  22. En effet, de nombreux nobles russes, descendants de ces anoblis, n'en portaient pas, leurs ancêtres ne semblant pas s'être souciés d'un décorum peu traditionnel en Russie ; nombre d'armes publiées dans l'AGNER ont été spécialement composées à cette occasion.
  23. Effectivement, certaines familles titrées n'ont pas, pour diverses raisons, jugé nécessaire de figurer dans l'AGNER. Ainsi des comtes de Balmain (ru), d'origine franco-écossaise, pourtant brevetés le
  24. Soit : 99 titres de prince, 1 titre de marquis, 141 titres de comte et 34 titres de baron. Attention, ce comput intègre aussi les cas, assez rares, de familles autorisées à timbrer leurs armes de couronnes faisant référence à des titres étrangers (du Saint-Empire, surtout), dont le port leur était autorisé en tant que titres de courtoisie
  25. Ainsi, la famille du révolutionnaire Lénine, distinguée par son père (créé chevalier de l'ordre de Saint-Vladimir, IIIe classe, en 1882), n'y figure pas, quoique son entrée dans la noblesse russe soit un fait très connu (en Russie, du moins)
  26. Les descendants de serfs affranchis ou de non nobles portaient parfois, notamment les citoyens honoraires héréditaires (classe nouvelle correspondant à peu près à la bourgeoise française de l'ancien régime), mais ce n'était pas là non plus une règle absolue, des armoiries. Ainsi les Tchekhov.
  27. En regard de la transcription française moderne, plus proche, ad litteram, de l'orthographe cyrillique, nous avons indiqué l'ancienne transcription employée (= olim) jusqu'à l'époque de l'émigration blanche, et toujours portée par de nombreux descendants français de la noblesse russe, car cette transcription ancienne colle souvent bien mieux à la prononciation originale.
  28. Certains blasons n'ont jamais été publiés (derniers volumes)
  29. Pour raison de simplicité, la base du classement retenue ici est l'orthographe française des noms ventilés
  30. Et leurs blasonnements, souvent fort complexes.
  31. Les souverains russes, princes du Saint-Empire sur leurs marches baltes, étaient habilités à demander régulièrement pour certains de leurs sujets des titres palatins. Ils ont néanmoins confirmé la plupart de ces titres dans l'Empire par l'octroi d'un titre russe de même niveau, réintégrant ainsi les familles concernées dans la hiérarchie russe.
  32. Titre assez décrié, car généralement accordé à des marchands ou à des ressortissants allemands ; comble d'ironie, un des bouffons de la cour en bénéficia.
  33. Les armes non publiées ne sont pas figurées ici, mais sont décrites dans la partie blasonnement, le cas échéant (c'est-à-dire selon les sources - fiables - disponibles).
  34. Ancienne noblesse = famille attestée comme noble avant l'avènement des Romanov
  35. À ne pas confondre avec Gleb Mikhaïlovitch Sorokoumoff, descendant du prince abkhaze Rededya ou Ridada, tué par le prince rourikide Mstislav Vladimirovitch Tmutarakan lors d'un célèbre duel (1022).
  36. Ou Honnète homme.
  37. Du moins les Gleboff descendants d'Oblaghine
  38. Armes adadouroviennes.
  39. Calendrier julien : 25 novembre.
  40. Le dessin de l'écu ne correspond pas parfaitement à sa description, ici lacunaire.
  41. La couronne indiquant ici qu'il s'agit d'une famille d'ancienne race.
  42. C'est-à-dire dont le statut de noble préexistait à l'avènement des Romanoff.
  43. Le patronyme dériverait de l'arabe alym, signifiant sage, savant.
  44. Parente de Vassili Andréïévitch Joukovsky (1783-1852) par sa belle-sœur, née Avdotia Afanassievna Bounine, demi-sœur du poète.
  45. Toute concession d'armoiries valant ennoblissement.
  46. C'est-à-dire créées ad hoc par l'héraldiste Vassili Adadouroff.
  47. a b c et d Symbole de la faveur impériale.
  48. Elle tirerait son origine de Tolui, l'un des quatre fils et héritiers de Genghis Khan.
  49. L'étymologie de ce patronyme reste incertaine, dérivant d'un terme tatare signifiant silencieux ou édenté, voire vantard
  50. Edugan-Mirza, le propre frère de Solohmir, fut lui aussi récompensé par le prince Oleg après son baptême et fonda la famille Khitrovo.
  51. Il est ainsi l'ancêtre des Apraxine, des Verderevsky, des Krioukoff et des Khanykoff
  52. Manches qui seront de gueules ensuite.
  53. Une fois ministre, le baron Alexis Andréïévitch sera finalement élevé à la dignité de comte de l'Empire le (modification des armes familiales et inscription dans l'AGNER, vol.IV-15 ; c.f. armes suivantes).
  54. Qui sont d'Araktchéïeff (cf. fiche précédente).
  55. Chiffre de l'empereur Paul Ier : honneur extrêmement rare.
  56. La légende dit que cette devise fut inventée par l'Empereur Paul, qui la fit mettre dans les armes du nouveau comte Araktchéïeff. Laquelle devise fut détournée par Pouchkine en Без лести преданный холоп.
  57. La branche polonaise orthographie son nom Arszeniewski (pl).
  58. Nicolas Archenievsky s'engage dans les forces russes lors de l'occupation de Smolensk (1654).
  59. L'absence de couronne indique que la famille concernée avait changé de statut (id est était devenue noble), depuis au moins deux générations et sous les Romanoff.
  60. Donc de noblesse récente (au moment de l'enregistrement des armes).
  61. Azanchi signifierait muezzin.
  62. L'architecte Alexis M. Baïkoff (ru) (1790-1852) ne semble pas issu de cette famille.
  63. P. e. du tatare Baj' = frère/époux.
  64. Sans liens familiaux évidents avec l'architecte Vassili Bajenoff, l'un des principaux codificateurs du classicisme russe, lui-même fils d'un noble desservant l'une des cathédrales du Kremlin de Moscou. Mais peut-être apparenté à une famille de la noblesse de Tula et de Kazan, qui a donné d'éminents professeurs et historiens, notamment le médecin et historien Nicolas Kirillovitch (1804-1878)
  65. Orthographe attestée au XVIIIe siècle.
  66. Son nom de baptême chrétien.
  67. Écrivait son patronyme Bakhmiotoff (Бахмиотов).
  68. Crée comtesse Protassova en 1801 en remerciement de son dévouement aux jeunes princes impériaux.
  69. Quoique grièvement blessé à Borodino, le Alexis Nikolaïévitch y sauva la vie du jeune poète Pierre Andréïévitch Viazemski.
  70. Autorisé en 1847 à relever les nom et titre de sa proche parente, la première comtesse Protassova, née Varvara Aléxéïevna Bakhmétieva.
  71. Quoique non reconnue comme d'ancienne noblesse…
  72. Les deux orthographes employées indifféremment, la prononciation étant identique (= balachoff).
  73. De bal (= enfant) ou balas (= pierre).
  74. D'autres personnes du nom de Balachoff/Balacheff et de statut aristocratique (vraisemblablement obtenu par le service, bien que certains témoignages évoquent une origine princière: une famille Balachov est répertoriée dans l'AGNER, Vol. 13-29 (1885, non publié)) se sont distinguées dès le XVIIIe siècle qui ne semblent pas – de prime abord – apparentées au titulaire de ces armes : ainsi le général Alexandre Dmitriévitch (1770-1837) (fils de sénateur et petit-fils de gouverneur), gouverneur de Revel, de Moscou et de Saint-Pétersbourg, et son parent Pierre Nokolaïévitch (ru) (né en 1871), courtisan et homme politique.
  75. Elle tirerait son nom du saxon Hermann von Balk ou Balken (+ 1239), premier grand-maître des Chevaliers Teutoniques en Livonie.
  76. Par sa mère, elle était la nièce d'Anne Mons de la Croix (ru) (1672 - 1714), la célèbre maîtresse germano-hollandaise de Pierre Ier, et de Guillaume Mons de la Croix (ru) (1688-1724), compagnon et ami de l'Empereur, que celui-ci fit noyer et écarteler pour forfaiture.
  77. Il dut préalablement accepter le baptême orthodoxe, foi des ancêtres de son épouse, et changea son prénom de Pierre en Paul à cette occasion.
  78. Maison d'origine riourikide, issue d'une branche cadette des princes de Smolensk. Éteinte en 1707 dans les mâles.
  79. En russe : Généalogie de Pierre Fiodorovitch von Balk-Polieff (1777-1849) - Петр Федорович Балк-Полев
  80. Livre XII, 112.
  81. En religion: frère Ephraïm.
  82. En russe: борзая (собака).
  83. Curieusement, car la généalogie d'Alexis Barzoff le dit fils de boyard et d'ancienne noblesse.
  84. A ne pas confondre avec ses éponymes: l'écrivain Pierre Pétrovitch († 1813), lui aussi actif à la fin du XVIIIe siècle, et le lieutenant Pierre Pétrovitch (né en 1789), de l'ancienne noblesse de Kazan, dont la famille et les armes seront enregistrées le dans l'AGNER (IV-83).
  85. Saint-Georges, IVe classe ().
  86. Livre XXXI, 241-244.
  87. Littéralement: le palais blanc. Bielozersk signifie d'ailleurs: le bourg au bord du lac blanc…
  88. Fors la mer, qui y est d'argent.
  89. Titre de courtoisie.
  90. En russe : Берёза.
  91. Livre XXXVI, 270.
  92. L'héraldiste russe n'indiquant qu'un mur d'argent…
  93. Vraisemblablement son nom de baptême orthodoxe.
  94. On le connaît aussi sous nom (diminutif) de Bestouj ou Bestouch, d'où provient le patronyme familial actuel.
  95. Branche éteinte dans les mâles en 1768
  96. Bien que le dessin des armes représente manifestement un cygne. Cet élément est d'ailleurs omis dans le Rietstap (vol I, page 189).
  97. Les Best de Wynford, toujours représentés, portent, selon Rietstap (vol I, page 189): de sable à la quintefeuille d'or, accompagnée de huit croix recroisettées du même, rangées en orle ; au canton du second, chargé d'une herse sarrasine du champ. Le cimier est coiffé d'une autruche issante d'argent, colletée d'or, tenant en son bec une croix recroisettée, au pied fiché d'or. L'écu est soutenu par deux aigles regardant au naturel, au vol levé, chacune posée sur un faisceau de licteurs romains (le premier baron de Wynford fut le juge William Draper Best (en), président (1824-1829) de la Cour des plaids-communs).
  98. La devise des Best de Wynford, juristes, est: Libertas in legibus.
  99. Voir les trois notes précédentes.
  100. Branche éteinte dans les mâles en 1816
  101. Le patronyme familial, littéralement glabre (= sans без barbe борода), rappelle de manière troublante la taxe sur la barbe instituée par l'empereur Pierre Ier en 1704.
  102. Il fut toutefois accusé de concussion mais acquitté pour fautes de preuves en 1751 et termina honorablement sa carrière.
  103. En 1797.
  104. Autorisé par décret impérial à relever en 1816 le nom et titre de sa mère, née comtesse Lyoubov Ilynitchna Bezborodko (1783-1809).
  105. Anciennement : Bezobrazovitch (XVIe siècle).
  106. Curieusement, ce nom n'évoque pas un patronyme ni un sobriquet germanique, mais plutôt russo-hellène (= aniconique).
  107. En russe: Иван Леонтьевич Блок.
  108. Faveur insigne, Ivan Léontiévitch, quoique luthérien et de fraîche noblesse, reçut directement de l'Empereur un apanage de 600 têtes.
  109. Rappel du caducée, symbole de l'art du fondateur de la famille.
  110. Rebaptisée depuis en Donskoï.
  111. Le comte Grégoire Grigorievitch Orlov, père du premier comte Bobrinsky, tirait son patronyme d’орёл (aigle ; prononcer aryol).
  112. Bièvre se disant бобр (prononcer bobr) en russe.
  113. Rappel de la qualité de la mère du prince.
  114. Gloire à Dieu pour ta vie : ces mots auraient été prononcés, selon la légende, par l'impératrice Catherine, alors qu'on lui présentait le jeune prince dont elle venait d'accoucher.
  115. Il existait une famille Bojkoff (= russification de Bojko?), inscrite au début du XIXe siècle dans la noblesse de Starobilsk et vraisemblablement d'origine cosaque, selon Choumkoff. Les liens de Théodore avec cette famille ne sont toutefois pas établis, et sa descendance nous est inconnue.
  116. Guerre russo-suédoise (1788-1790).
  117. Orthographe à confirmer.
  118. Et cosaque.
  119. La version affichée sur l'Armorial général de la Noblesse de l'Empire en ligne étant lacunaire.
  120. A confirmer.
  121. L'Armorial général de la Noblesse de l'Empire en ligne parle des armes de Koursk, qui sont d'argent à une barre d'azur chargée de trois perdrix d'argent en vol.
  122. Борозда.
  123. Les amours adultères de son épouse Elisabeth Alexandrovna Jérebtsoff (1787-1841) - fille de la célèbre aventurière Madame Jérebtsoff (ru) (1766-1849) - avec le prisonnier français, général comte de Piré (1778-1850), défrayèrent la chronique (1820). La fin du général-gentleman Borozdine fut des plus dignes: il légua ses biens à un orphelinat.
  124. Armes très similaires à celles des Borissoff (ru) (voir plus haut).
  125. Il existe une autre famille Boulatoff, d'origine princière; les liens entre ces deux familles, s'il existent, sont tout à fait obscurs.
  126. Sans liens avérés avec les princes gédiminides Boulgakoff.
  127. L'ancêtre de la famille est parfois considéré comme fils d'un khan tatare.
  128. Pour les Izmaïloff non rourikides
  129. Boulgak proviendrait des mots turco-tatare, bulhak, signifiant remuant, ou bulgak, fier.
  130. Nés hors mariage, fruits de son union illégitime avec la française Catherine Imbert (Екатерина Любимовна Эмбер) († 1809) ; le diplomate les reconnut rapidement (les armes ici présentées sont justement celles qui leur furent attribuées en 1790).
  131. Son père, l'écrivain théologien Athanase Ivanovitch Boulgakoff (ru) (1859-1907) était le fils d'un prêtre de la région de Briansk.
  132. Parfois identifié (c'est la thèse de son plus illustre descendant, Alexandre Pouchkine) avec Ratmir ou Rathmir, un des héros de la bataille de la Néva.
  133. Les deux armes croisées rappellent les fonctions (militaires) de deux des frères Brozine ; le livre ouvert brochant sur le sautoir celles (civiles et intellectuelles) des deux autres frères…
  134. Maison éteinte dans les mâles en 1791
  135. Ou parfois Cancrinus, comme nom d'auteur.
  136. La famille (von) Cancrin ou plutôt (von) Krebbs appartenait déjà à la petite noblesse hessoise d'extraction.
  137. En latin, écrevisse se dit parfois locusta, parfois cancer. D'où cancrinus, relatif à l'écrevisse ou comme une écrevisse, patronyme savant adopté par l'ancêtre Samuel Kräps ou Krebs (Krebs se traduisant par cancer en latin), ministre luthérien à Jesburg (de) au début du XVIIe siècle.
  138. Il s'agit ici du chiffre de l'empereur Nicolas Ier, fidèle soutien de Georges von Cancrin tout au long de son ministère (H vaut N en russe). Un tel honneur, certainement dessiné directement par l'empereur (lui-même féru d'héraldique), est extrêmement rare et mérite d'être souligné.
  139. Par (mon) travail.
  140. Qui lui devrait, selon la légende, son élection au trône de Russie (la propre cousine du tsar Michel Romanoff-Yourieff avait épousé le chef de la maison Chérémétieff).
  141. Elle tire son origine d'Henri (Heinrich) Dietrich Wiese, bourgmestre de Hambourg (de) du au .
  142. Très souvent qualifié de baron en France, titre pourtant non attesté dans les registres concernés de l'administration russe, jusqu'à ce jour.
  143. Qui prit en 1916 le nom patriotique (= russe) de Lougovoï.
  144. Ce tortil signale un titre de baron, titre non rapporté, ni dans le Rietstap (édition de 1884, vol.2, pge 188, qui mentionne toutefois le tortil, ni dans l'AGNER. Ce tortil figure dans les armes des Derwies visibles dans le château de Valrose.
  145. Suivant l'octroi d'un titre de comte du Saint-Empire, le 4 mai 1788.
  146. Jean Dmitrieff-Mamonoff épousa la princesse Prascovie, fille de Jean V et donc nièce de Pierre Ier
  147. Bien que le lien jusqu'aux princes de Smolensk ne soit pas établi assurément ; la famille était toutefois inscrite dans le Livre de velours.
  148. Signifiant « à la longue main » ou « au long bras », de долгая = long et рука = main, bras.
  149. L'anoblissement signalé par le casque n'est pas stipulé dans la fiche.
  150. En russe : Григорий Григорьевич Гогель.
  151. Émail non indiqué dans le document original.
  152. Armes parlantes : jeu de mots sur le patronyme Goguel; en effet, le garrot se dit гогель ou plutôt гоголь en russe.
  153. En fait, la robe de l'oiseau n'est pas mentionnée dans l'original. Au naturel serait des plus logiques, sauf que le garrot commun ne semble pas être blanc…
  154. L'émail de l'abeille n'est pas mentionné.
  155. Revendiquant sans preuves une origine beaucoup plus ancienne (XVe siècle).
  156. Son titre ne fut reconnu dans l'Empire qu'en 1860.
  157. Allusion au patronyme familial (en allemand : Hahn) : les armes d'origine des Hahn sont d'ailleurs d'argent à un coq hardi de gueules.
  158. Aucune relation connue avec les Ilyine rourikides, remontant à Dmitri Ivanovitch, dernier prince de Galicie-Volhynie.
  159. En russe : железо.
  160. Écrit en français et publié à Paris en 1858. (Tome 1 en ligne), (>Tome 2 en ligne).
  161. Ancêtre des Maisons Apraxine, Verderevsky, Krioukoff et Khanykoff.
  162. De même que les familles Bielkine, Otyaïev et Chafroff.
  163. C'est Alexis Nikolaïevitch qui dénonça l'un des premiers l'emprise néfaste de Raspoutine sur l'impératrice, ce qui lui coûta sa place.
  164. a b et c C.f. note 31.
  165. a b et c C.f. note 32.
  166. a et b Cf. note 33.
  167. En russe : Жигимунт Корсак.
  168. Autorisé le 10 septembre 1820 à relever le nom, la qualité et le titre de son épouse, née princesse Marie Nikititchna Dondoukova-Korsakova, elle-même fille de la princesse Véra Yonovna, héritière du khanat de Kalmoukie.
  169. Pièce dérivée du bronic (= deux gardes d'épées affrontées et liées en X), emblème des Korsak de Lituanie, symbolisant la Bohême (ou la guerre contre la Bohême), d'où provenait l'ancêtre Zygymunt ; portées aussi par les différentes branches de cette maison, soit les Bobynicki, les Bobynicz, les Borkołap, les Chołubicki, les Głębocki, les Korzon, les Lipinski, les Poczapowski, les Szukało et les Zaleski.
  170. Ancêtre des Khitrovo
  171. Rappel des origines tataro-musulmanes de cette maison.
  172. Anciens instruments de torture (kriuk) ; surnom de l'ancêtre Timothée (arrière-petit-fils de Solohmir-Mirza) et origine du patronyme.
  173. Rappel des origines militaires tatares de cette maison.
  174. Le choix de l'azur est vraisemblablement une erreur du graveur, là ou les gueules s'imposaient.
  175. C.f. note 33.
  176. Titre équivalent à prince.
  177. En effet, ours se dit en russe медведь (pron.: medvied) ; rappel du patronyme de cette famille.
  178. En russe : вьюшка. Allusion aux fonctions d'Alexis Yakovievitch à la cour : il y était tout particulièrement responsable de l'entretien des poëles et des cheminées des appartements de l'impératrice ; son obséquiosité à l'endroit de la souveraine, tant critiquée par ses contemporains, se révéla payante….
  179. En russe, fourmi se dit муравей (allusion au patronyme de cette famille).
  180. Ou au naturel.
  181. C'est-à-dire au 1er rang de préséance dans le Livre de velours.
  182. Sobriquet signifiant l'aigle; d'où Orloff.
  183. De même que les familles Bielkine, Khvostoff et Chafroff.
  184. L'uniforme et le physique des deux tenants rappellent l'origine cosaque des Razoumowsky.
  185. L'aigle de l'écu moderne de Tchernigov tient un sceptre lui passant devant le corps.
  186. Serait une des branches de la maison qui donna les princes Godounoff.
  187. Cette origine est parfois contestée ; en tout état de cause, cette famille est issue de la noblesse de service militaire.
  188. Erreur d'origine, les lambrequins devant reprendre les principales couleurs de l'écu familial.
  189. D'origine tatare, selon certaines sources.
  190. Afin de défendre son comptoir de Perm, il finança la conquête du Khanat de Sibérie par le chef cosaque Yermak Timofeïévitch Alémine (1581), Khanat qu'il offrit ensuite à son suzerain Ivan IV.
  191. Именитые люди. Il est à noter que cette qualité de bourgeois héréditaires fut réservée aux seuls Strogonoff durant toute l'histoire de la Russie. Ce titre inspira celui de citoyen éminent, classe de bourgeois créée par Catherine II en 1785.
  192. Quoique sans droit électif. La charte de 1610 leur accordait notamment les droits d'entretenir des troupes pour le service et la protection des intérêts du tsar (il s'agissait ici de l'extension à toutes leurs propriétés du privilège accordé le à Anika et à son frère Grégoire ; d'ériger, d'entretenir et de diriger des forteresses sur les marches de la Russie (reconduite du privilège de colonisation de la région de Perm, Oural, accordé en 1558) ; de n'être justiciables que devant le tsar et/ou les boyards, désormais considérés comme leurs pairs.
  193. Certains généalogistes leur attribuent parfois une origine directement tatare ou turque, thèse vraisemblablement alimentée par les titres et les noms musulmans que portèrent certains de leurs ancêtres. Cette thèse semble toutefois infondée.
  194. a et b Armes de Smolensk.
  195. Son nom musulman avant sa conversion au christianisme.
  196. En réalité, 4es depuis l'extinction dans les mâles des maisons Chtchenatieff, Koreçki et Poloubinski.
  197. Tige des Romanoff (1613-1917).
  198. Armes de Smolensk. Les armes de Viazma sont aussi similaires.
  199. Assertion contestée par le prince Pierre Dolgorouky, qui affirme que la première maison Voronzoff est éteinte depuis le XVIe siècle.
  200. Titre de courtoisie, sans caractère officiel.
  201. Anciennement: Yarapkine.
  202. Titre de courtoisie
  203. En russe : Кляпик.
  204. Selon Rietstap, le principe de noblesse de cette famille serait beaucoup plus ancien, remontant au 31 mars 1550 (Prusse).
  205. Source lacunaire et souvent erronée : il semble que Rietstap n'ait pas travaillé sur les documents originaux et que les lectures des blasons russes qu'il a traitées ne lui ont pas été traduites…

Articles connexes[modifier | modifier le code]