Armorial des barons de l'Empire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article présente et décrit les armoiries des barons sous le Premier Empire.

Icône pour souligner l'importance du texte
Sont inventoriées les armoiries respectant le système héraldique napoléonien. Quand ce n'est pas le cas, veuillez-vous référer au § Armorial du Premier Empire#Autres personnalités nobles et notables du Premier Empire.

Barons Évêques[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Antoine-Louis Arrighi de Casanova ( - Corte), Évêque d'Acqui (nommé le , ordonné le 13 décembre suivant), baron de l'Empire,

Écartelé : au 1, d'argent à trois barres de gueules, au comble d'azur chargé d'une étoile d'argent ; au 2, du quartier des barons évêques ; au 3 d'azur à la tour d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au bras du même issant d'une fenestre à sénestre, tenant une clef d'or en pal, et accostée à senestre d'un lion d'or rampant, armé et lampassé de gueules, saisissant la cléf de sa patte dextre, le tout soutenu d'une champagne de sinople ; au 4, d'or à un sphynx couché de sable, tenant un étendard à trois queues de cheval posé en barre aussi de sable; à la croix pourpre brochant sur l'écartelé, chargée de cinq étoiles d'argent.[1]

Louis François de Bausset-Roquefort ( - Pondichéry - Paris), Évêque d'Alès (1784), chanoine de Saint-Denis, vice-recteur de la Faculté des Lettres (1809), Baron de Bausset et de l'Empire, Duc de Bausset (), Pair de France (, duc-pair le , lettres patentes du ), Cardinal (), Membre de l'Académie Française (1816),
  • Armes de baron de l'Empire : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un rocher de six coupeaux du même, mouvant de la pointe[1],[2] ; au canton des barons-évêques brochant.[2]
  • Armes de Duc et Pair de France : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un rocher de six coupeaux du même, mouvant de la pointe. Devise: SOLA SALUS SERVIRE DEO.[1],[2]
Pierre-Ferdinand de Bausset-Roquefort ( - Béziers - Aix-en-Provence), Grand vicaire de l’archevêque d'Aix-en-Provence puis de l’Evêque d'Orange, chanoine du chapitre d'Aix et, en 1808, Évêque de Vannes ( - ), Baron de l'Empire (1808), Archevêque d'Aix-en-Provence, Arles et Embrun (1817-1829), Pair de France (1825),
  • Armes de baron de l'Empire : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un rocher de six coupeaux du même, mouvant de la pointe[1],[2], à la bordure d'hermine ; au canton des barons-évêques brochant.[2]
  • Armes de Pair de France : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un rocher de six coupeaux du même, mouvant de la pointe.[1],[2]
François II Bécherel ( - Saint-Hilaire-du-Harcouët - Valence (Drôme)), Député du clergé aux États généraux (du au [3]), Évêque constitutionnel de la Manche (1791), Évêque de Valence (Drôme) (de 1802 à 1815), Chevalier de la Légion d'honneur le , Baron Bécherel et de l'Empire par lettres patentes du ,

De gueules à une croix d'argent ; au franc-quartier des barons évêques, entouré d'une filière d'or.

Louis Belmas ( - Montréal (Aude)), Évêque constitutionnel de l'Aude (1801), Évêque de Cambrai (1802-1841), Baron de l'Empire, Commandeur de la Légion d'honneur sous la Monarchie de Juillet,

De sable, à un olivier terrassé d'or, le fût tortillé d'un serpent d'argent, au chef du second, chargé de trois étoiles d'azur ; au canton des barons évêques brochant.[4]

Étienne Antoine (de) Boulogne ( - Avignon - Paris), Évêque de Troyes (1808-1825), Archevêque de Troyes (1825), Baron de l'Empire le avec droit de transmission à l'un de ses neveux, Pair de France (, sans majorat de pairie),
Ou
  • De gueules, chargé d'une étoile d'or en abîme entre deux branches d'olivier au naturel, en sautoir, liées par un ruban d'argent ; au canton des barons évêques de l'Empire, à la filière ou bordure diminuée.[6]
Charles III Brault ( - Poitiers - Albi), Évêque de Bayeux (1802-1823), Archevêque d'Albi (1823-1829), Baron Brault et de l'Empire (lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur,

Coupé : au Ier parti, d'argent à un agneau pascal d'azur et des barons évêques ; au IIe, de pourpre à une couleuvre d'or accostée à dextre et à senestre d'une colombe du même.[7]

Maurice Jean Madeleine de Broglie ( - château de Broglie (Eure) - Paris), Évêque d'Acqui (1805-1807), Évêque de Gand (1807-1821), Prince de Broglie et du Saint-Empire, Baron de l'Empire, Aumônier de Napoléon Ier,

D'or, au sautoir ancré d'azur (de Broglie) ; au canton des Barons Évêques de l'Empire brochant[8],[9]

Jean-Baptiste Caffarelli (1763-1815), évêque de Saint-Brieuc, baron de l'Empire (lettres patentes signées à Saint-Cloud le ), Légionnaire,

D'argent, parti d'un trait de sable, le premier chargé à dextre d'un lion rampant de sable lampassé de gueules ; le deuxième coupé : le premier taillé d'argent et de gueules ; le deuxième tranché d'argent et de gueules ; le tout surmonté d'un comble cousu d'or ; quartier des barons évêques brochant sur le comble.[10]

Marie-Jean-Baptiste de Chabot (1740-1819), membre du chapitre impérial de Saint-Denis, baron de l'Empire (lettres patentes signées à Saint-Cloud le )[10]

D'or à trois chabots d'azur posés en fasce deux et un, quartier des barons-évêques brochant sur le tout[10].

Pierre Dupont de Poursat - Chabanais - Coutances), évêque de Coutances ( - 1835), baron Dupont de Poursat et de l'Empire (lettres patentes du , Paris), Légionnaire (),
Selon ses lettres patentes
Écartelé : au premier d'azur à l'olivier d'or terrassé de même, sur le tronc duquel brochent les tables de la loi d'argent ; au deuxième des barons évêques ; au troisième de gueules au château fort d'or, maçonné, ouverte et maçonné de sable, la porte surmontée d'un écusson d'or chargé d'un P de sable ; au quatrième d'azur au pont de trois arches d'argent soutenu d'une rivière de même et surmonté de trois étoiles d'argent.[10]
Selon Rietstap
Écartelé, au 1 d'azur aux tables de la loi d'argent, brochant sur le fût d'un arbre d'or terrassé de même ; au 2 de gueules à la croix alaisée d'or (Baron Évêque) ; au 3 de gueules au château d'argent flanqué de deux tours ; au 4 d'azur au pont d'argent de trois arches, sur une rivière de même et trois étoiles rangées en chef.[1]
Selon Aymar de Saint-Saud
Écartelé : au 1 d'azur à l'olivier d'or terrassé du même sur le tronc duquel s'appuient les Tables de la Loi d'argent ; au 2 des barons-évêques ; au 3 de gueules à la porte-de-ville d'argent, la porte de sable, surmontée d'un écu chargé d'un P de sable ; au 4 d'azur au pont à 3 arches sur une rivière et surmonté de 3 étoiles, le tout d'argent.[11]
Étienne Célestin Enoch ( - Hénin-Liétard - Saint-Denis), Évêque de Rennes (1805-1819), puis chanoine de Saint-Denis, membre de la Légion d'honneur, Baron de l'Empire (),
  • Armes portés de 1805 à 1810 : D’azur chargé de ses initiales E.C.E entrelacées d’argent. Écu timbré d'une crosse et d'une mitre et sommé d'un chapeau à dix houppes[12],[13],[14].
  • Armes de Baron de l'Empire (1810) : De sable à trois bourdons de pèlerins en pal d'argent, au chef du même chargé de trois coquille de sable ; au canton des barons évêques brochant.[4],[13]
Gaspard-André Jauffret ( - La Roquebrussanne - Paris), évêque de Metz[15] (1806-1823), archevêque d'Aix-en-Provence[15] (1811-1816), aumônier de Napoléon Ier, baron de l'Empire (), puis comte de l'Empire (),
  • Armes de Baron de l'Empire : D'or au palmier de sinople terrassé du même, au comble d'azur chargé d'un croissant d'argent ; au canton des barons évêques brochant.[6]
Jean-Denis-François Le Camus (Chartres, - Paris, ), évêque d'Aix-la-Chapelle, Baron Camus et de l'Empire (lettres patentes signées à Paris le ), Légionnaire (),

D'azur semé d'étoiles d'argent sans nombre ; franc-quartier des barons évêques.[10]

François Antoine Lejéas ( - Paris - Bruxelles), vicaire général métropolitain de Paris, évêque de Liège (1809-1815), Chevalier Lejéas et de l'Empire avec transmission à l'un de ses neveux (lettres patentes de ), Baron Lejéas et de l'Empire (lettres patentes du ), chevalier de la Légion d'honneur,
Balthasard Parfait André Étienne Martin Maurel (ou Morel) de Mons[17] ( - Aix-en-ProvenceAvignon), Évêque de Mende (1805-1821), Évêque d'Avignon (1821-1822), Archevêque d'Avignon (1822-1830), Baron de l'Empire le avec droit de transmission à l'un de ses neveux, Pair de France (),
  • Armes des Maurel de Mons et Morel de Volonne : D'or, à un cheval cabré de sable, au chef d'azur, chargé de trois étoiles du champ.[1],[5],[6]
  • Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au I, parti d'azur à trois étoiles d'or et du quartier des barons évêques de l'Empire bordé d'une filière d'argent ; au II, d'or au cheval cabré de sable.[6]
Jules César Pallavicini ( - Bastia), membre de la Société de Jésus (), ordonné prêtre jésuite (), Évêque de Luni et Sarzana (it) (, ordonné évêque le 24 septembre suivant - 1819), Baron Pallavicini et de l'Empire (1810), Chevalier de la Légion d'honneur,

Cinq points d'or équipolés de quatre d'azur, au comble du premier chargé de deux croisettes de sable ; au canton des Barons Évêques brochant.[18]

Joseph Pisani de la Gaude ( - Aix-en-Provence - Namur), évêque de Vence (1784-1790), évêque de Namur (1804-1826), baron de l'Empire,

D'or à l'arbre arraché de sinople, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or ; au canton des baron évêques brochant.[6]

Henri Reymond ( - Vienne (Dauphiné) † - Dijon), Évêque constitutionnel de l'Isère (Grenoble) (1792-1802), Évêque de Dijon (1802-1820), Baron de l'Empire (1808), Chevalier de la Légion d'honneur (1808),
  • Armes du baron Reymond et de l'Empire (Reymond ne semble pas avoir fait usage de ces armes octroyées par lettres patentes) : Fuselé de sinople d'or au franc-quartier de baron évêque.[9]On trouve dans l' Armorial des prélats français du XIXe siècle[19] : fretté de sinople et d'or au franc-quartier des barons-évêques.
  • Armes sous la Restauration française : D'azur à la croix grecque d'argent surmontée d'une bélière du même. (On trouve aussi la croix trèflée et sans bélière).[11]
Claude-Louis Rousseau (Paris, Blois, ), évêque de Coutances (1802-1807), évêque d'Orléans (1807-1810), baron Rousseau et de l'Empire (lettres patentes de , Bayonne), Légionnaire,

Tiercé en pal de sinople, d'argent et de sable sur le sinople d'un coq passant d'or sur l'argent de trois scarabées de sable rangés en pals brochant sur le tout, quartier des barons évêques.[10] (« Alias » : Tiercé en pal : de sinople au coq d'or ; d'argent à 3 scarabées de sable en pal ; de sable plein ; au franc canton de baron-évêque.[11]).

On trouve aussi[11]
Abeilles au lieu de scarabées.
Son sceau à impression donne des fourmis ailées.
Sur son tombeau, au cimetière de Blois, on a figuré des abeilles ; on a fait aussi, pour la troisième partition, des hachures diagonales, ce qui donne en héraldique la sanguine, émail inusité en France.
Louis Sébastiani de La Porta ( - La Porta-d'Ampugnani ou Polveroso - Ajaccio), Évêque d'Ajaccio (1802-1831), baron de l'Empire (),

Écartelé : aux 1 et 4, d'azur au griffon d'or, armé et lampassé de gueules (Sébastiani de La Porta) ; au 2, du quartier des barons évêques de l'Empire, au 3, d'or plein.[20],[9]

Jacques Raillon (Bourgoin (Dauphiné), Hyères (Var), ), baron Raillon et de l'Empire (lettres patentes signées à Paris le ), légionnaire (), puis, officier de la Légion d'honneur (),

D'argent, à la bande d'azur chargée de trois colombes d'or ; franc-quartier des barons évêques.[10],[11]

Jean-Chrysostôme de Villaret, ( - Rodez - Paris), évêque d'Amiens (1802-1804), évêque d'Alexandrie (it) (1804-1805), Évêque de Casale Monferrato (it) (1805-1814), premier aumônier de Joseph Bonaparte, roi d'Espagne, chancelier de l'Université impériale, baron Villaret et de l'Empire, officier de la Légion d'honneur[11],

D'azur au chevron d'or surmonté d'un comble cousu de gueules chargé de 2 étoiles d'argent, alias d'or, au franc-quartier des barons-évêques.[11]

Jean-Évangéliste Zaepffel ( - Dambach - Liège), évêque de Liège (1802-1809), baron de l'Empire,

D'azur ; au chevron brisé d'hermines, surmonté d'une croix d'or, accompagné de trois pommes de pin d'or ; celle de la pointe plantée sur une montagne à trois coupeaux, le tout d'or au comble d'argent, semé de billettes de gueules ; quartier des barons évêques brochant sur le comble et l'une des pommes de pin.[10]

Barons Militaires[modifier | modifier le code]

Barons Ministres employés à l'extérieur[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
François Charles Luce Didelot[21],[22],[23] ( - Paris - Passy (Seine)), régisseur général adjoint à son père (1786), Jean-François Didelot, fermier général, inspecteur principal, gérant de la manufacture de tabac du Gros-Caillou (5 brumaire an V), préfet du Finistère (14 germinal an VIII : ), préfet de l'Allier (), avant, la même année 1801, de faire partie des quatre premiers Préfets du Palais Consulaire de la Malmaison, ministre plénipotentiaire près l'électeur de Wurtemberg (1809), ambassadeur en Danemark (1807), chambellan de l'Empereur (), préfet du Cher (, maintenu à la première Restauration), préfet de la Dordogne ( : Cent-Jours), préfet de l'Aude (), préfet de la Charente (), 1er baron Didelot et de l'Empire (), commandeur de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), grand-croix de l'Ordre royal de Dannebrog,

De sable au sautoir gironné d'argent et de gueules de seize pièces, cantonné d'une étoile d'or en chef[24] ; au canton des Barons Ministres employés à l'extérieur brochant.[25]

Just Pons Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg (°  - Paris - Rome), auditeur au conseil d'État, chargé d'affaires de France, en « service extraordinaire », près la « Sublime Porte », Baron Defay de Latour-Maubourg et de l'Empire (décret du , lettres patentes du , Dresde), Légionnaire (), puis, Officier (), puis, Commandeur (), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (), chevalier de l'Ordre du Croissant,

De gueules, à la bande d'or, chargée d'une fouine d'azur ; franc-quartier des barons ministres employés à l'extérieur, à la filière d'argent.[10]

Charles-Frédéric Reinhard (, à Schorndorf - , à Paris), diplomate et homme politique français d’origine allemande, Commandeur de la Légion d'honneur (9 vendemiaire an XII), Chevalier de l'Empire (), Baron de l'Empire (), Comte en 1815, pair de France (),
  • Armes de Chevalier de l'Empire : Parti, au 1, d'or à la verge de sable tortillée d'un serpent de sinople, au 2, d'argent au guerrier casqué, cuirassé et armé d'azur, soutenu d'une terrasse de sinople et adextré d'un tertre du même chargé d'un R de sable ; au comble d'azur chargé d'un faucon essoré d'argent s'abattant sur un héron du même. Bordure de gueules du tiers de l'écu, chargée au 2e point en chef du signe des chevaliers légionnaires.[2]
  • Armes de Baron de l'Empire : Parti, au 1, d'or à la verge de sable tortillée d'un serpent de sinople, au 2, d'argent au guerrier casqué, cuirassé et armé d'azur, soutenu d'une terrasse de sinople et adextré d'un tertre du même chargé d'un R de sable ; au comble d'azur chargé d'un faucon essoré d'argent s'abattant sur un héron du même. Bordure de gueules du tiers de l'écu, chargée au 2e point en chef du signe des chevaliers légionnaires. Franc-quartier de baron ministre à l'extérieur brochant sur le tout au neuvième de l'écu.[2]
  • Armes de Comte et Pair de France : Parti, au 1, d'or à la verge de sable tortillée d'un serpent de sinople, au 2, d'argent au guerrier casqué, cuirassé et armé d'azur, soutenu d'une terrasse de sinople et adextré d'un tertre du même chargé d'un R de sable (changement des émaux du parti).[2]
Pierre-Louis Roederer ( - Metz à Bois-Roussel (Bursard, Orne), Sénateur, Conseiller d'État, ministre plénipotentiaire, comte d'Empire (1808), Légionnaire (), puis, commandant (), puis grand officier de la Légion d'honneur (), Pair de France ( (Cent-Jours) et ),

Ecartelé : au I, d'azur, chargé d'un miroir d'or où se mire un serpent d'argent ; au II, de gueules, chargé d'une tête de lion arrachée d'argent ; au III, d'argent au saule arraché de sinople[26] ; au IV, échiqueté d'or et d'azur.[1],[2]

Ou,

Ecartelé : au I, du quartier des Comtes Sénateurs ; au II, du quartier des Barons ministres employés à l'extérieur ; au III, d'argent au saule arraché de[26] ; au IV, du quartier des Comtes conseillers d'État.[1],[2]

Barons Jurisconsultes[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Jules Jean Baptiste Anglès ( - Grenoble - château de Cornillon, Mably), Auditeur au Conseil d'État (), Intendant en Silésie (), à Salzbourg (), à Vienne (), Maître des requêtes au Conseil d'État ( - ), Ministre de la Police (gouvernement Provisoire de 1814), conseiller d'état (), Député du département des Hautes-Alpes (), Préfet de police de Paris (), Ministre d'État, Maire de Mably (Loire) (1826), Baron Anglès et de l'Empire (lettres patentes du ), 1er comte Anglès (), Grand-croix de la Légion d'honneur,

D’azur à la quintefeuille d’argent posée au canton dextre ; au canton des barons conseillers d'État brochant.[27]

Anne Léonard Camille Basset de Châteaubourg ( - Lyon - Villeneuve-le-Roi), Auditeur au Conseil d'État (décret impérial du ), Sous-préfet de Corbeil (Essonne) (décret impérial du ), Préfet de la Vendée (décret impérial du ), Secrétaire général du ministère de l'Intérieur (décret impérial du ), Préfet de l'Oise (), Membre du Conseil général de l'Yonne, Maire de Villeneuve-sur-Yonne, Chevalier de l'Empire (décret de l’Empereur et lettres patentes du ), Baron de l'Empire (lettres patentes et décret impérial du ), Chevalier de la Légion d'honneur (ordonnance du ),

D’azur à une fasce bretessée et contre-bretessée d’or[1],[28] ; au canton des barons tirés du Conseil d'État brochant.[27]

Henri Dupont-Delporte - Boulogne-sur-Mer - Paris VIIIe), inspecteur général des vivres de la guerre (), Préfet de l'Ariège (appelé le 27 juillet, en poste en - 1810), du Taro ( - 1814), du Nord ( (Cent-Jours)), de la Seine-Inférieure (1830 - ), membre de la Chambre des pairs ( - 1848), auditeur de 3e classe près le ministre de la Justice (), près la section de législation (1806-1808), auditeur de 2de classe (1812), maître des requêtes en service extraordinaire (), conseiller d'État (1831-1848), 1er Baron Dupont-Delporte et de l'Empire (décret du , lettres patentes du ), « Légionnaire » (), puis, Officier (), puis, Commandeur (), puis, Grand officier de la Légion d'honneur ().

Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à la barre d'argent, acc. de deux léopards lionnés contournés d'or ; au 2, des barons tirés du Conseil d'État brochant ; au 3, de gueules, à une licorne naissante d'argent.[29]

Dominique François Xavier Félix ( - Vézelise - Vailly-sur-Aisne), général de brigade (), adjoint au ministre de la Guerre ( - ), maître des requêtes au Conseil d'État (), baron de l'Empire (lettre patente du ), Légionnaire (4 germinal an XII), puis Officier (), puis Commandeur (), puis Grand officier de la Légion d'honneur (ordonnance royale du ), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer, Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Parti : au I, d'or à l'épée haute de sable, au chef chargé de deux étoiles du champ ; au II, coupé du quartier des barons tirés du Conseil d'État et d'azur au fût de canon posé en pal, l'embouchure tournée vers le chef, accosté de deux bombes, le tout d'or.[30]

Joseph-Marie de Gérando (1772), maître des requêtes au Conseil d'État (1811), puis Conseiller d'État, Baron de Rathsamhausen et de l'Empire (), Légionnaire (1810), puis, Officier (1812), puis, Commandeur (1820), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (), etc.,

Parti, au premier coupé d'azur et d'argent ; l'azur la bande d'or sénestrée d'une colombe d'argent, et adextrée d'une sphère du même ; l'argent à cinq branches nouées de sinople ; au deuxième d'argent chargée d'une fasce de sinople, à l'orle de gueules : franc-quartier des barons pris dans notre Conseil d'État brochant au neuvième de l'écu.[10],[8],[2]

Michel-Augustin de Goyon ( - château de l'Abbaye, près de Nantes), officier de la Garde constitutionnelle de Louis XVI, Auditeur au conseil d'État, sous-préfet de Montaigu (Vendée), préfet de l'Aveyron ( - 1810), préfet de la Méditerranée ( - 1814), préfet des Côtes-du-Nord (première Restauration), puis est préfet de l'Yonne, Préfet de l'Yonne (seconde Restauration), préfet de l'Eure (1817), préfet de Seine-et-Marne (1820-1830), 1er baron de Goyon et de l'Empire (), 1er vicomte de Goyon (), Commandeur de la Légion d'honneur (11 octobre 1814),

Parti : au I, de gueules au lion d'or ; au II, de sable semé d'étoiles d'or, au lion brochant en abîme du même, armé et lampassé de gueules ; au canton des Barons jurisconsultes.[31]

Pierre Victor Malouet ( - Riom - Paris, Député du Tiers état de Riom aux États généraux de 1789, Commissaire général de la Marine, préfet maritime à Anvers (1803), Maitre des requêtes (1808) puis Conseiller d'État (1810), Baron Malouet (1810), Chevalier de Saint-Louis, Commandeur de la Légion d'honneur (1810),

D'azur à la fasce d'argent chargé de trois oiseaux de sable ; au canton des barons tirés du Conseil d'État.[32]

Jean-François Honoré, baron Merlet ( - Martigné-Briand - Louresse-Rochemenier), Député à l'Assemblée législative (, puis secrétaire, vice-président (26 juillet) et président () de cette assemblée), Conseiller général de Maine-et-Loire en thermidor an VIII (arrêté du ), Préfet de la Vendée (9 frimaire an IX - 1809), Maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d'État (), Maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d'État (1810-1812), Conseiller d'État (Cent-Jours), Baron de l'Empire (), Commandant de la Légion d'honneur (an XII),

D'azur au chevron d'or accompagné en chef de trois merlettes d'argent mal ordonnées et en pointe d'une hure de sanglier du même ; au canton des barons tirés du Conseil d'État brochant.[33]

Armes parlantes.

(Merlet/Liste des meubles héraldiques#Merlettes)
Antoine-Marie Roederer ( - Metz - Château de Ménilles, Eure), Auditeur au Conseil d'État (8 vendémiaire an XIV), Secrétaire d'État du Roi de Naples (1807), Préfet du Trasimène (), 1er baron Roederer et de l'Empire (lettres patentes du ), Préfet de l'Aube (, puis le , remplacé le 12 juillet), Pair de France (1845)

Écartelé : au 1, d'argent au chêne arraché de sinople ; au 2, d'or à la tour de sable, ouverte et ajourée du même ; au 3, de gueules à la tête de lion arrachée d'argent ; au 4, échiqueté d'or et d'azur de six tires[1] ; franc-quartier des barons tirés du Conseil d'État brochant, brochant au neuvième de l'écu.[34],[35],[9]

Barons Officiers de la Maison de l'Empereur[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Alexandre Charles Nicolas Amé de Saint-Didier ( - quartier Saint-Louis, Versailles - Ferreux), Préfet du Palais (13 pluviôse an XIII ()), Auditeur au Conseil d’État (), Préfet de l'Aube (), Préfet de Seine-et-Marne (), Pair de France (ordonnance du ), Baron de l'Empire (lettres patentes du ),
  • Armes primitives : D'or, à trois mûres au naturel, posées 2 et 1, au chef d'azur, chargé de deux colombes affrontées d'argent.[1]
  • Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au I, parti : a)d’azur à deux colombes affrontées d’argent ; b) du quartier des Barons officier de la maison de l'Empereur, au II, d’or à trois œillets de pourpre, tigés et feuillés de sinople, 2 et 1.[27]
Alexis Boyer ( - Uzerche - Paris), Premier chirurgien de Napoléon Ier, chirurgien consultant de Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe Ier, Membre de l'Institut de France (Académie de médecine (1820), Académie des sciences, )), titulaire de la troisième chaire de clinique chirurgicale à la Charité (1823), chirurgien en chef de l’hôpital de la Charité, baron de l'Empire (),

Écartelé : au I, d'azur à la main appaumée d'or ; au II, des barons officiers de la maison de l'Empereur ; au III, de gueules à la verge en pal d'or, tortillée d'un serpent d'argent ; au IV, d'azur au coq hardi d'or, crêté et barbé de gueules. Devise moderne : Ingenio et manu[1],[2],[36],[9].

Antoine Dubois ( - Gramat - Paris), chirurgien en chef des armées, premier accoucheur de l'Impératrice Marie-Louise, professeur à la Faculté de médecine de Paris, baron Dubois et de l'Empire (), Chevalier de la Légion d'honneur (1807),

Coupé : au I, parti de sinople à une fleur de lotus d'argent et du quartier des Barons Officiers de la Maison de l'Empereur ; au II, d'or à la louve au naturel allaitant un enfant de carnation, le tout soutenu d'une terrasse de sinople.[1],[8],[36],[9]

Armes parlantes.
Antoine Dubois fut le chirurgien qui mit au monde le Roi de Rome : le lotus rappelait que Dubois fut de l'expédition d'Égypte. La louve allaitante était le symbole de Rome depuis l'Antiquité, mais ici le Roi de Rome remplace les célèbres nourrissons Romulus et Remus. Source : Article Roi de Rome et www.heraldique-europeenne.org.

Agathon Jean François Fain ( - Paris - Paris), Secrétaire-archiviste des Consuls, secrétaire particulier de Napoléon Ier (1813), maître des requêtes au Conseil d'État (1811), député du Loiret (1834-1836), 1er baron Fain et de l'Empire (), Commandeur de la Légion d'honneur (1815),

D'azur, à la fasce vairée de sable et d'or, à une plume d'or, barbée d'argent, posée en barre, le bec à dextre brochant sur le tout[1] ; au canton des Barons Officiers de la Maison de l'Empereur brochant.[33],[9]

Claude François de Méneval ( - Paris - Paris, inhumé au cimetière de Montmartre (19e division, avenue Hector Berlioz)), maître des requêtes au Conseil d'État, secrétaire de Joseph Bonaparte, puis secrétaire du portefeuille de Napoléon Ier (1802), secrétaire des commandements de l'Impératrice Marie-Louise (1812) qu'il suivit à Vienne (Autriche), 1er baron de Méneval et de l'Empire (lettres patentes des 26 avril et , lesquelles changèrent aussi son patronyme de Menneval en Méneval), Chevalier de la Légion d'honneur,

Écartelé : au 1, d'argent, à trois étoiles d'azur ; au 2 des Barons Officiers de la Maison de l'Empereur ; au 3, d'argent, à un chêne arraché de sinople ; au 4, d'argent, au chevron de gueules, chargé de trois annelets du champ.[1],[33]

Alexandre-Urbain Yvan ( - Toulon - Paris), Chirurgien ordinaire de l'Empereur (1805), chirurgien-major des grenadiers de la Garde impériale, chirurgien en chef de l'hôtel impérial des Invalides, baron de l'Empire le ,

Écartelé, au 1, d'argent, à la tête de Minerve en profil de sable ; au 2, du quartier des Barons Officiers de la Maison de l'Empereur ; au 3, de gueules au coq d'argent, adextré en chef d'une étoile d'or ; au 4, d'argent, au pélican et sa piété d'azur.[1],[36]

Barons Officiers de la Maison des Princes[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Paulin de Barral (Paris (Saint-Sulpice), - 1822), chambellan du roi de Westphalie, baron Barral et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Paris à ),

Écartelé au premier d'or à trois cuirasses de sable rehaussées du champ, au deuxième des barons officiers des maisons des princes de notre famille, au troisième burelé d'argent et de gueules de huit pièces, au quatrième d'azur à trois léopards d'or l'un sur l'autre ; armés et lampassés de gueules, sur le tout de gueules à trois bandes d'argent[10].

Michele Benso de Cavour ( - Turin - Turin), chambellan du prince Camille Borghèse, baron Bens de Cavour et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris))

Coupé ; au premier d'azur à deux étoiles d'argent surmontées d'un croissant du même ; au deuxième de gueules à trois coquilles en fasce d'or ; franc-quartier des barons officiers des maisons des princes de notre famille.[10]

Antoine André Bruguière de Sorsum[37] ( - Marseille - Marseille), philologue, littérateur et linguiste, secrétaire particulier du Roi Jérôme, administrateur à l'armée d'Italie sous le général Dessoles, puis à celle du Rhin, secrétaire général du ministère de la Guerre du royaume de Westphalie, secrétaire de cabinet (royaume de Westphalie), Maître des requêtes au conseil d'État (royaume de Westphalie), secrétaire de l'ambassade de France au Royaume-Uni, Baron de l'Empire (, confirmation du titre de baron héréditaire le ),

Écartelé : au I, d'azur à un cheval galopant d'argent soutenu de même ; au II du quartier des barons officiers des maisons des princes de notre famille ; au III de gueules à une harpe antique d'or ; au IV tranché d'argent sur sable à un pont de huit arches d'or brochant ; sur-le-tout d'or à une bruyère terrassée de sinople.[6]

Michel Victor Frédéric Moisson de Vaux ( - Bayeux), Chef d'escadron, intendant de la Maison de la Reine Hortense, 1er baron de Vaux-Moisson et de l'Empire (lettres patentes du ), Chevalier de la Légion d'honneur,

Coupé : au I, parti de gueules à la croix d'argent et du quartier des barons officiers de la maison des princes ; au II, d'azur au lion d'or adextré en chef d'une étoile d'argent.[38]

Pierre François Petiet ( - Rennes - Paris), Officier d'artillerie, Intendant de la couronne de Toscane, chargé de la liste civile, Préfet des Hautes-Alpes (6 avril - ), Directeur des subsistances militaires, 1er Baron Petiet et de l'Empire (lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur,

Écartelé : au I, d'azur à l'étoile d'argent ; au II, des barons officiers de la maison des princes ; au III, de sinople au lièvre contourné et rampant d'or ; au IV de gueules à une branche de laurier posée en bande d'argent chargée d'une épée d'or, la pointe basse.[39]

Barons préfets[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
François Jean-Baptiste d'Alphonse[40] ( - Bonny-sur-Loire - Château de Beaumont, Agonges), Député du département de l'Allier au Conseil des Anciens (24 vendémiaire an IV - 24 germinal an VII : - ), Député au Corps Législatif (1800), Préfet de l'Indre ( - 1804), Préfet du Gard (23 germinal an XII () - 1810), Maîtres des requêtes au Conseil d'État (), Intendant de l'intérieur en Hollande (), Préfet de l'Hérault (, poste refusé), Député à la Chambre introuvable (1819-1821), Baron d'Alphonse et de l'Empire (lettres patentes du ), Commandeur de la Légion d'honneur (1804),

Losangé d’argent et d’azur ; au canton des barons préfets de l'Empire brochant.[27]

Louis-Marie Auvray ( - Poitiers[41] - Fondettes), Colonel du 40e régiment d'infanterie de ligne (armée révolutionnaire française), maréchal de camp (première Restauration), Préfet de la Sarthe (11 ventôse an VIII ()), 1er Baron Auvray et de l'Empire (, lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (),
  • Armes de la famille Auvray avant 1809 : De sable, à l'aigle au vol abaissé d'argent.[1],[42]
  • Armes de Baron de l'Empire : Écartelé : au 1, d'azur, à un bouclier d'or, ch. d'un écusson d'azur, inscrit du chiffre 40 d'argent ; au 2 du quartier des barons préfets ; au 3, de gueules, à une clé d'argent, en pal ; au 4, d'azur, à un olivier d'or, fruité d'argent.[1],[33],[42]
Jean-Baptiste-Pierre Melchior d'Azémar ( - Saint-Maurice-de-Cazevieille), préfet du Var, baron d'Azémar et de l'Empire (décret du , lettres patentes du signées à Paris),

D'azur à une bande d'argent chargée de trois croissants de sable et senestrée en chef d'un lion contrerampant d'or ; au franc-quartier des barons préfets.[10]

Louis Edmé Barthélemy Bailly de Juilly ( - Saint-Phal - Paris), Préfet du Lot ( - 1813), baron de l'Empire (), Légionnaire (25 prairial an XII), puis Officier de la Légion d'honneur ()

Écartelé : aux 1 et 4, de gueules, au chevron alésé, accompagné de trois étoiles, le tout d'or ; aux 2 et 3, d'azur, au lévrier rampant d'argent, accolé d'or ; au canton des Barons Préfets brochant.[1],[4]

André Horace François de Barral de Rochechinard (1743-1820), général de brigade, préfet du Cher, baron Barral et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Paris à ), Officier de la Légion d'honneur (),

Écartelé au premier et quatrième de gueules à trois bandes d'argent ; au deuxième et troisième d'argent à la fasce de sable surmontée de trois merlettes en fasce du même ; franc quartier des barons préfets, brochant sur le tout[10].

François-Antoine de Boissy d'Anglas (1781-1850), préfet de la Charente, maître des requêtes au Conseil d'État,

Écartelé au premier de gueules à l'épée en bande et à l'ancre en barre passées en sautoir d'argent ; au deuxième des barons préfets ; au troisième d'azur au miroir antique d'argent, accolé d'un serpent du même ; au quatrième de sable au chevron d'or surmonté d'un comble d'argent chargé de deux étoiles d'azur ; pour livrées : les couleurs de l'écu[10]

Claude-Laurent Bourgeois de Jessaint ( - Jessaint - Beaulieu (Trannes), Maire de Bar-sur-Aube ( - 18 fructidor an V ()), Préfet de la Marne (, confirmé dans ses fonctions par Louis XVIII le , il surmonte six changements de régime, et reste à son poste jusqu'à sa démission le , il obtient sa retraite de préfet le 22 février 1839), Chevalier de l'Empire (), Baron de l'Empire (, lettres patentes du ), Vicomte ()[43], Légionnaire (25 prairial an XII : ), puis Officier (), Commandeur (), Grand officier de la Légion d'honneur (), Pair de France (),
  • Armes des Bourgeois de Jessaint sous l'Ancien Régime : Coupé : au 1, d'azur, à la bande d'argent, accompagné en chef d'une étoile d'or et en pointe d'une anille du même ; au 2, d'or, au lion de gueules.[1]
  • Armes de Chevalier de l'Empire : Tiercé en fasce : au I, d'azur, à la bande d'argent, accompagné en chef d'une anille d'or et en pointe d'une étoile du même ; au II, d'or, au lion de gueules ; au III, de gueules à l'insigne des Chevaliers légionnaires.[34]
  • Armes de Baron de l'Empire : Tiercé en fasce : au I, d'azur, à la bande d'argent, accompagné en chef d'une anille d'or et en pointe d'une étoile du même ; au II, d'or, au lion de gueules ; au III, de gueules à l'insigne des Chevaliers légionnaires ; au canton des Barons Préfets brochant.[34]
Alexandre François Bruneteau de Sainte Suzanne (1769-1853), préfet de la Sarre, baron de l'Empire par lettres patentes du 19 janvier 1812, avec dotation le 8 avril 1813, Légionnaire le 25 prairial an XII, puis, Officier de la Légion d'honneur (1813),

Écartelé ; au premier et quatrième d'azur au lion d'or, flanqué de deux colonnes d'argent et surmonté au deuxième point d'une étoile du même ; au deuxième des Barons Préfets ; au troisième d'argent au loup ravissant, tenant dans ses pattes une palme ; le tout de sable ; pour livrées : les couleurs de l'écu[10].

Claude-Louis Bruslé de Valsuzenay ( - Paris, paroisse Saint-Jean-le-Rond - Paris IIe (ancien)), membre de la commune du 10 août, Député des Deux-Nèthes au Conseil des Cinq-Cents (26 germinal an VI : ), Préfet de l'Aube (18 ventôse an VIII () - 1810, 1815-1824), Préfet de l'Oise (1810 - 1813), Préfet de la Gironde ( - ), Conseiller d'État honoraire (), Châtelain de Barberey, Chevalier de Valsuzenay et de l'Empire (), 1er Baron de Valsuzenay et de l'Empire (, lettres patentes du ), Légionnaire (25 prairial an XII : ), puis, Officier de la Légion d'honneur (25 germinal an XIII : ),
  • Armes de Baron de l'Empire : Coupé au 1 d'azur, au pal de gueules, chargé du signe des chevaliers légionnaires, accosté à dextre de 3 olives tigées et feuillées d'argent et à senestre de 3 glands de chêne du même ; au 2, d'argent, au lion à la queue fourchée et passée en sautoir de sable, l'épaule dextre chargée d'une étoile d'or ; au canton des barons préfets brochant.[34],[44]
Louis Julien de Buxeuil ( - Landerneau - Brest), avocat au Parlement de Bretagne, lieutenant-maire de Landerneau (1780), député du Tiers aux États de Bretagne en 1789, Commissaire du roi près le district de Landerneau (1790), député du Finistère à l'Assemblée législative (), accusateur public près le tribunal criminel de Quimper (), député au Conseil des Anciens (24 germinal an IV : ), tribun (4 nivôse an VIII), préfet de Saône-et-Loire (23 germinal an X), préfet du Pas-de-Calais (), préfet d'Eure-et-Loir (), baron de Roujoux et de l'Empire (), Légionnaire (25 prairial an XII : ), puis, Officier de la Légion d'honneur (25 germinal an XIII : ),

Écartelé : au I de sable au cerf couché d'or ; au II du quartier des barons préfets ; au III de pourpre à la tour d'or ailée d'argent et accostée en chef de deux mouchetures d'hermine de sable ; au IV d'azur à deux épées d'argent passées en sautoir, senestrées de trois roses rangées en pal.[33]

Charles-Ambroise Caffarelli (1758-1826), préfet de l'Ardèche (1800-1801), préfet du Calvados (1801-1810), préfet de l'Aube (1810–1814), chevalier de l'Empire (à la suite du décret du 25 prairial an XII le nommant membre de la Légion d'honneur, lettres patentes signées à Burgos le )), baron (décret du , lettres patentes signées à Paris le )), Légionnaire (décret du 25 prairial an XII),

Écartelé, au premier taillé d'argent et de gueules ; au deuxième des barons préfets, au troisième d'argent au lion rampant de sable, au quatrième tranché d'argent et de gueules.[10],[1]

Guillaume Capelle ( - Salles-Curan - Montpellier), préfet de la Méditerranée (), préfet du Léman (–fin 1813), Baron Capelle et de l'Empire (décret du , lettres patentes du signées aux Tuileries), Légionnaire (), puis, Officier (), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (),

D'azur à la chèvre passante d'or, soutenue de sinople, surmontée au premier point d'une étoile d'argent ; franc-quartier des barons préfets.[10]

Gilbert Joseph Gaspard Chabrol de Volvic (17731843), ingénieur des ponts et chaussées (28 germinal an IV : ), sous-préfet de Pontivy (Napoléonville) (1803-1806), préfet du Montenotte ( - 1812), préfet de la Seine ( - , - ), Conseiller d'État (1814, première Restauration), député du département de la Seine (), député du département du Puy-de-Dôme (1824, 1827, 1830, 1839, 1842), baron de l'Empire (), comte de Chabrol (lettres patentes du ), Légionnaire (), puis, Officier (), puis, Commandeur (), puis, Grand officier (), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (),

Écartelé : aux I et IV, d'azur au chevron d'or accompagné de trois molettes du même (Chabrol) ; au II du quartier des Barons Préfets ; au III, d'azur, au pal d'or, ch. d'un lion de gueules et accosté de six besants d'or (Basmaison).[1],[8]

Joseph-Antoine Florens (, Lorgues (Var) – , Mende), ancien oratorien, professeur de lettres au collège de Juilly, administrateur de district en Seine-et-Oise, secrétaire d'ambassade à Rome, premier préfet des Alpes-Maritimes (21 ventôse an VII), deuxième préfet de la Lozère (nommé le 23 germinal an X, installé le 22 prairial an X), membre et secrétaire du conseil général de la Lozère (1819), conseiller municipal de Mende, président fondateur de la société d'agriculture de Mende, baron de l'Empire (), légionnaire (25 prairial an XII).

D'azur à la croix cantonnée de quatre roses d'argent ; au franc-quartier des barons préfets[6].

Jean-Baptiste Joseph Fourier ( - Auxerre - Paris), Mathématicien et physicien français, préfet de l'Isère (), baron Fourier et de l'Empire (1809), comte Fourier (1815), Légionnaire (1804) puis officier de la Légion d'honneur,

Coupé : au I, parti d'azur à la fasce d'argent et du quartier des Barons Préfets ; au II, d'argent à la barre échiquetée d'azur et d'or accompagnée de deux coqs d'azur.[45]

Jean-Baptiste Galeazzini ( - Portovenere (République de Gênes) ✝ 1833 - Bastia), Capitaine de la garde nationale de Bastia (), Dénonciateur public (), Maire de Bastia (, réélu en 1793, 1797, 1830), Adjudant général (), Commissaire de la République à l'Armée d'Italie, Intendant des provinces conquises, de Voghera, de Reggio et de Modène (1796-1797), Préfet du Liamone (), Commissaire général du gouvernement à l'île d'Elbe et dépendances (an XI - 1810), Préfet de Maine-et-Loire ( : Cent-Jours), Baron Galeazzini et de l'Empire (1810),

Parti : au I, d'azur, à un arbre de sinople, senestré d'un lion rampant contre le fût, sommé d'un coq perché, le tout d'or, sur une terrasse du même ; au 2, coupé du quartier des Barons Préfets et d'azur, à un cippe d'argent, sommé d'un mitre d'or.[46]

André Joseph Jourdan ( - Aubagne - Marseille), député des Bouches-du-Rhône au Conseil des Cinq-Cents (24 vendémiaire an IV - 18 fructidor an V), président de canton (6 germinal an XI), adjoint au maire de Marseille (16 thermidor an XIII), préfet du département des Forêts (), conseiller d'État (1814), Directeur général des cultes (1814-1825), Baron de l'Empire (lettres patentes du ),

D'azur au chevron d'argent accompagné d'un soleil cantonné à dextre et en pointe d'un cerf passant d'argent, au comble d'or chargé de trois tourteaux de gueules ; au franc-quartier des barons-préfets.[6],[47]

Alexandre de Lameth ( - Paris - Paris), maréchal de camp (), lieutenant général honoraire (), député de la noblesse de Péronne aux États généraux de 1789, préfet des Basses-Alpes (23 germinal an X : ), préfet du Rhin-et-Moselle (12 pluviôse an XIII : ), préfet de la Roer () préfet du département du Pô (), maître des requêtes au Conseil d'État (), préfet de la Somme ( : première Restauration), Pair de France ( (Cent-Jours) : destitué à la seconde Restauration), député de la Seine-Inférieure ( - 1824), député de Seine-et-Oise ( - 1829), baron de l'Empire (, lettres patentes du ), Légionnaire (an XII), puis Officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de Saint-Louis (), Légionnaire (an XII), puis Officier de la Légion d'honneur (),

Écartelé : aux 1 et 4, de gueules, à la bande d'argent, acc. de six croix recroisettées du même posées en orle (Lameth en Picardie) ; au 2, d'argent, à trois maillets de sinople (Bussy) ; au 3, d'or, fretté de gueules, et au canton d'or (alias chargé d'une étoile d'azur : Lameth en Artois) ; au canton des barons préfets brochant.[1],[4]

Jacques Félix Le Couteulx du Molay (29 juin [1779] - Paris - Dijon), auditeur au Conseil d'État, préfet de la Côte-d'Or (), baron du Molay et de l'Empire (lettres patentes du ),

D'argent au chevron de gueules accompagné de trois trèfles de sinople ; au canton des Barons Préfets brochant.[48]

Louis Antoine Victor Malouet ( - Paris - Paris, paroisse Saint-Sulpice), Sous-préfet de Villeneuve-d'Agen (), Maître des requêtes au Conseil d'État (), Préfet de l'Aisne (, maintenu en fonction le (première Restauration) et révoqué le (Cent-Jours)), Préfet de l'Allier (, sans suite), Préfet du Pas-de-Calais (), Préfet de la Seine-Inférieure ( - 1820), Préfet du Bas-Rhin (, révoqué le [23 mars] 1822), Conseiller d'État en service extraordinaire (du à sa mort), Pair de France (), Baron Malouet (), Légionnaire (), puis, Officier (), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (),

D'azur à la fasce d'argent chargé de trois oiseaux de sable ; au canton des barons préfets brochant.[1],[49]

Pierre Barthélémy de Nogaret ( - Marvejols - Saint-Laurent-d'Olt), Député à la Législative (), Député au Conseil des Cinq-Cents (24 germinal an VI : 1798), Préfet de l'Hérault (11 ventôse an VIII -), Maître des requêtes au Conseil d'État, Député de l'Aveyron ( - 1841), Président du Conseil général de l'Aveyron (1832), 1er Baron de Nogaret et de l'Empire (, avec lettres patentes du 14 février, baron héréditaire par ordonnance royale du ), Commandant de la Légion d'honneur (26 prairial an XII),

Écartelé : au 1, d'azur, à un croissant d'argent, surmonté de deux étoiles du même posées en fasce ; au 2 du quartier des Barons Préfets ; au 3, d'or, à un noyer de sinople, terrassé du même ; au 4, d'azur, à une foi d'argent, posée en bande.[1],[33],[50]

Jean Pieyre ( - Nîmes - Paris), légionnaire (1804), baron de l'Empire (lettres patentes du ), Député du Gard ( - ), préfet de Lot-et-Garonne (1800 - 1806), préfet du Loiret ( - ),

D’argent au palmier de sinople, terrassé de sable, adextré d’un lion contre-rampant de gueules, surmonté de quatre étoiles d’azur, rangées en pal, deux à dextre, deux à senestre ; à la champagne de gueules chargée du signe des chevaliers[1],

François René Jean de Pommereul ( - Fougères - Paris), général de brigade (), général de division (), préfet d'Indre-et-Loire (9 frimaire an IX () - ), préfet du Nord ( - ), écuyer, sieur de Joué, baron de l'Empire (lettres patentes du ), légionnaire (1811), puis, officier de la Légion d'honneur (1812),

Écartelé : au 1, d'or, à une plante de fougère de sinople ; au 2, du quartier des Barons préfets ; au 3, de gueules, à une pomme d'argent, tigée et feuillée de sinople, posée en barre ; au 4, d'azur, à un tube de canon posé en barre et une plume d'argent en bande passés en sautoir. L'écu entouré d'une bordure d'hermine qui paraît être une adjonction aux armes officielles.[1],[51]

François Pougeard du Limbert

D’azur au chevron d’argent, accompagné de trois boulets d’or ; au franc-quartier brochant des barons préfets[52]

Louis Ramond de Carbonnières ( - Strasbourg - Paris), géologue, botaniste et explorateur pyrénéiste français, avocat au conseil souverain d’Alsace (1777), Gendarme de la garde du Roy (1781), député de Paris à l'Assemblée législative (1791, il en devient secrétaire (), vice-président du Corps législatif (22 nivôse an XII : ), préfet du Puy-de-Dôme (, installé le 30 mai - ), député du département du Puy-de-Dôme (collège électoral de Clermont-Ferrand, ), maître des requêtes au Conseil d'État en service ordinaire (), puis Conseiller d'État (), 1er baron Ramond et de l'Empire (, lettres patentes du ), Légionnaire (11 frimaire an XII : ), puis Commandant de la Légion d'honneur (12 prairial an XII : ),

Écartelé : aux 1 et 4, de gueules à la croix vidée, cléchée et pommetée d'or (Toulouse) ; aux 2 et 3, d'azur à la cloche d'argent bataillée de sable (Algoursan) ; au canton des barons préfets brochant.[2]

Honoré Jean Riouffe (, Rouen, Nancy), avocat, écrivain, tribun (4 nivôse an VIII), préfet de la Côte-d'Or (19 pluviôse an XII), puis préfet de la Meurthe (), baron de l'Empire (, lettres patentes du ), légionnaire (4 frimaire an XII).

D'azur à la bande d'argent, chargée de trois alérions de sable ; au franc-quartier des barons préfets brochant[6],[34].

Barthélémy François Rolland de Chambaudoin ( - Paris (paroisse Saint-Nicolas-du-Chardonnet) ✝ - Paris IIIe), Conseiller au Parlement de Paris (), Conseiller général du Loiret (15 floréal an VIII), Député du Loiret au Corps législatif (19 vendémiaire an XII), Préfet de l'Eure (1806-1813), 1er baron de Chambaudoin et de l'Empire (), Chevalier de la Légion d'honneur,

D'azur au lévrier courant accompagné de quatre étoiles, trois rangées en chef, une en pointe, le tout d'or ; au canton des Barons Préfets brochant.[53]

Jean André Louis Rolland de Villarceaux (1764 - Paris, baptisé le à Saint-Eustache - Paris), capitaine d'artillerie (), Préfet du Tanaro (nommé le - ), Préfet des Apennins (), Préfet du Gard (, maintenu à la première Restauration), Préfet d'Eure-et-Loir ( (Cent-Jours)), Préfet de l'Hérault (Cent-Jours)), 1er baron de Villarceau et de l'Empire (),

D'azur, au chevron d'or chargé de l'Étoile de la Légion d'Honneur de 2 étoiles d'argent posées en fasce, en pointe, d'une levrette d'argent, passant du même au canton des Barons Préfets brochant.[54]

Paul Sabatier de Lachadenède ( - Lagorce (Ardèche) - Dijon), Capitaine du génie militaire pendant les guerres de la Révolution, Colonel puis directeur général des parcs du Génie, sous le Consulat, Sous-préfet de Castres (nommé le 13 floréal an X, en fonction le 19 messidor an X), Préfet du Cantal (nommé le , en fonction le , remplacé par la Restauration le ), Préfet de la Moselle (nommé le , en fonction le ), Préfet de la Côte-d’Or (nommé le , en fonction le ), Préfet de la Charente-Inférieure (nommé le , en fonction le ), Préfet du Doubs (nommé le , en fonction le , démissionnaire pour raison de santé le ), Chevalier de l'Empire (lettres patentes de 1809), 1er baron de Lachadenède et de l'Empire (lettres patentes du , confirmé dans son titre de baron héréditaire par lettres patentes du ), Légionnaire, puis Officier de la Légion d'honneur,

D'argent à deux pals de gueules ; au chef d'azur, chargé de trois étoiles du champ[55] ; au canton des barons préfets brochant.[27]

Jean-Marie Valentin du Plantier (1758-1814), préfet des Landes (1802) puis du Nord (1810), baron de l'Empire (1810), légionnaire (1804) puis officier de la Légion d'honneur (1808).

Parti, au premier coupé d'azur et d'or à cinq besants en sautoir de l'un dans l'autre ; au deuxième de sable à trois pommes de pin une et deux d'or ; au franc-quartier des barons préfets.

Vincent-Marie Viénot de Vaublanc (17561845), Président de l'Assemblée législative (1791), Président du Corps législatif puis Préfet de la Moselle (1805-1814), commandant de la Légion d'honneur, baron d'Empire (1809), Chevalier de l'Ordre de Saint-Lazare, Ministre de l'Intérieur (1815-1816)

Coupé, au premier mi-parti d'azur, à la tour d'argent, maçonné de sable et du quartier des Barons Préfets ; au second de gueules au lion léopardé d'argent.

Barons sous-préfets[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Jean-Baptiste Cavaignac de Lalande ( - Gourdon1er juillet 1845 - Saint-Sauveur (Gironde)), maire de Saint Sauveur, sous-préfet du Premier Empire, baron Cavaignac de Lalande et de l'Empire,

Ecartelé : au I, d'azur à un pont à deux arches d'argent gardé en sénestre ; au II du quartier des Barons Sous-préfets ; au III, de gueules à une gerbe de blé d'or ; au IV, d'azur à une tour d'argent ouverte et ajourée de sable.[8]

Augustin de Chazelles, sous-préfet de Muret de 1811 a 1815, puis sous-préfet de Saint-Quentin de mai a décembre 1815. (Préfet du Morbihan à la restauration). Baron de l'Empire crée le 13.04.1811 (lettres patentes).

Ecartelé : au I, d'azur à la tête de lion d'or, allumé et lampassé de gueules, au comble du même chargé à dextre d'une étoile sommée de trois tiges de lauriers du même et surmontées en chef à dextre d'un croissant et à sénestre d'une croix à huit pointes aussi d'or. Baron membre du collège électoral - 18.04.1811 : Majorat du domaine du Luc, à Nîmes, d'un revenu de 9,000 francs

Alexandre André de Flavigny, sous-préfet de Soissons, préfet de la Haute-Saône (- 1815 (maintenu à la première Restauration)), préfet de la Meuse ( (Cent-Jours), mais il refuse le poste), préfet de la Haute-Vienne ( : seconde Restauration),

Échiqueté d'or et d'azur, accompagné d'un écusson de gueules en abîme[1] ; au canton des barons sous-préfets brochant.[4]

Léon de Vismes,

D'azur au chevron de gueules accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant de même, au canton des Barons Sous-préfets brochant[56].

Barons Maires[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Antoine-Ignace Anthoine (1749-1826), maire de Marseille (1805-1813), Député des Bouches-du-Rhône à la Chambre des représentants (Cent-Jours), trésorier de la 8e cohorte de la Légion d'honneur, Baron de Saint-Joseph et de l'Empire, avec majorat (lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur (), Commandeur de l'ordre royal de l'Étoile polaire de Suède

De sable à un cœur d'argent, traversé d'une flèche en bande de gueules, accompagné en pointe d'un croissant d'argent, au comble d'azur, chargé de trois étoiles d'or ; au franc-quartier des barons maires.

Jacques Pierre Prothade d'Astorg[57] ( - Poligny (Jura) Saint-Cyr-la-Rivière), comte d'Astorg, Lieutenant de vaisseau (1765), commandant de la Garde nationale de son canton, maire puis président de canton (Consulat), président du collège électoral d'Étampes (1809) puis de Rambouillet (1815), conseiller général et député au corps législatif pour la Seine-et-Oise (1810), chevalier de la Légion d'honneur, Chevalier de Saint-Louis, membre de l'Ordre de Cincinnatus,

Écartelé : aux 1 et 4, d'or, à la croix ancrée de sable ; au 2, des Barons-Maires (de gueules, à la muraille crénelée d'argent) ; au 3, de sable, à un faucon d'argent, longé et grilleté d'or, posé sur une main gantée (ou « gantelée ») du même, mouvant du flanc senestre, au comble d'azur, chargé de deux fers de lance d'argent et un demi-fer de lance du même en pointe.[10],[1]

Jean-Baptiste Bertrand-Geslin ( - Le Luc - Le Luc), maire de Nantes, Député des Cent-Jours, Baron de Bertrand Geslin et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Rambouillet le ), Légionnaire (), puis Officier (décret du ), et, de nouveau Officier de la Légion d'honneur ()

Écartelé, au premier d'or, à la bande d'azur, chargée de trois étoiles d'argent ; au deuxième des barons pris parmi les maires ; au troisième d'azur au vaisseau à trois mats voguant sur une mer d'argent ; au quatrième de sable au casque taré de fasce d'or, traversé en bande d'une épée haute d'argent.[10]

Jean, Louis, Bonaventure de Kenny (1769-1822), maire de Dunkerque (1797-1798 et 1805-1815), Député du Nord à la Chambre des représentants (Cent-Jours), Baron Bonaventure de Kenny et de l'Empire, avec majorat (lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur ().

Ecartelé : au 1er, d'or à trois têtes de coq de sable, crêtées et barbées de gueules ; au 2e, des barons maires ; au 3e, d'azur au vaisseau soutenu d'une mer, le tout d'argent ; au 4e, d'argent à la bande de gueules chargée en chef d'une étoile du champ. Livrées : les couleurs de l'écu[58].

Pierre Prosper Demadières (17631839), maire de Rouen (1804-1812), négociant, Baron de l'Empire,

Tiercé en fasce au 1 d'azur à trois triangles d'argent posés en fasce, au 2 d'or, au 3 de gueules à trois besants d'argent ordonnés, au franc quartier des Barons-Maire.

Louis-Marie Duhamel (17601819), maire de Coutances, Baron de l'Empire,

Écartelé : au I, d'azur à une épée basse en bande et un épi en barre, le tout d'or et posé en sautoir ; au II, du quartier des barons maires, au III, de gueules à trois colonnes toscanes d'argent ; au IV, d'azur au cèdre terrassé d'or.[4]

Charles Lallemand, médecin, maire de Nancy ( - , - , - ), Baron de l'Empire (),

De gueules au serpent vivré en pal d'argent, surmonté de deux étoiles d'or ; au canton des barons maires, à la filière d'argent, brochant.[36]

Nicolas Damas Marchant[59] ( - Pierrepont (Moselle) - Metz), médecin militaire, maire de Metz ( - , - ), officier de l'Université royale de France, conseiller de préfecture de la Moselle, membre de l'Académie royale de médecine de Paris, et de l'Académie royale des sciences, lettres et arts de Metz, Baron Marchant et de l'Empire (), officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel,

Écartelé : au 1, parti d'argent et de sable (armes de la ville de Metz) ; au 2, du quartier des barons maires ; au 3, de gueules, au lion d'or armé d'une épée d'argent montée d'or ; au 4, d'azur à la massue de sinople, accolée d'un serpent d'argent, surmontée d'une étoile du même.[36]

Jacques La Haye Mercier ( - Paris - Paris), Maire d’Alençon (1808 - , - ), Président du conseil général de l'Orne (1810-1812, 1834-1839), Représentant de l'Orne à la Chambre des Cent-Jours (), Député de l'Orne ( - , - , - ), 1er Baron Mercier et de l'Empire (, lettres patentes du , confirmé en 1814), Légionnaire (première Restauration), puis, Officier de la Légion d'honneur (),

Coupé : au I parti d'azur au chevron d'or accompagné de trois colombes d'argent et du quartier des Barons Maires ; au II d'or au lion d'azur.[33]

Charles Renauldon ( - Grenoble - Grenoble), Membre du corps municipal (1795), Maire de Grenoble ( - ), représentant de l'Isère à la Chambre des Cent-Jours ( - ), 1er Baron Renauldon et de l'Empire (1810), Chevalier de la Légion d'honneur (),

Coupé : au I, parti d'azur à 3 étoiles d'or et du quartier des barons maires de l'Empire ; au II, d'argent à la bande de gueules, chargée de la croix de la Légion d'honneur.[39]

Salomon Louis Roger ( - Genève (Suisse) ✝ ), Banquier à Paris, maire de Velleron (Seine-et-Oise), 1er baron Roger de Sivry et de l'Empire (, institution de majorat et lettres patentes du , confirmé baron héréditaire par lettres patentes du ),

Écartelé : au I, de sable, à un casque grillé d'argent, panaché de trois plumes du même, taré de profil ; au II du quartier des Barons Maires ; au III, d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'une quintefeuille, le tout d'argent ; au IV, d'azur, au lion d'or, percé d'une flèche d'argent en barre, la pointe en bas.[1],[33]

Présidents ou Procureurs généraux de la Cour de Cassation[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Les Barons Présidents ou Procureurs généraux de la Cour de Cassation

Sur le blason : Franc-quartier ou canton sénestre de gueules, chargé d'une balance d'argent.

Ornements extérieurs : Quatre lambrequins d'argent. Toque de velours noir, retroussée de contre-vair, avec porte-aigrette argent, surmonté de trois plumes d'argent.

Les Barons Conseillers en Cour impériale[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Guillaume-Jean Favard de Langlade ( - Saint-Floret, près d'Issoire - Paris), député du Puy-de-Dôme au Corps législatif (1807), président de la section de l'Intérieur, conseiller à la Cour de cassation (), maître des requêtes au Conseil d'État (), attaché au comité du contentieux, député à la Chambre des représentants (Cent-Jours), Chevalier de Langlade et de l'Empire (1808), 1er Baron de Langlade et de l'Empire (constitution d'un majorat par lettres patentes du à partir de la terre de Langlade, confirmé baron en 1816), Comte (1827), Légionnaire (25 prairial an XII), puis, Officier (), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (),

Écartelé : au I, d'azur, à trois étoiles d'or ; au II, de gueules aux balances d'argent, nouée de sable (Les Barons Conseillers en Cour impériale) ; au III, de gueules, à un ramier (oiseau) contourné, posé sur une terrasse, le tout d'argent ; au 4, d'azur, à un triangle d'or.[1],[39],[9]

Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
François Joseph Beyts ( - Bruges - Bruxelles), magistrat belge, Député du département de la Lys au Conseil des Cinq-Cents (23 germinal an V : ), Préfet de Loir-et-Cher (10 ventôse an VIII), Député au Congrès national (Belgique) (), Sénateur belge (1830), Baron de l'Empire (Lettres patentes du ), Légionnaire (25 prairial an XII), puis, Officier, puis, Commandant de la Légion d'honneur (1813), Chancelier de la troisième cohorte (départements de la Belgique et de la Hollande),

D'azur, à trois taux ou « béquilles de Saint Antoine » d'or, posées deux en chef et une en pointe (Bette, marquis de Lede) ; au canton des barons présidents des cours impériales brochant.[60],[61],[62]

Guillaume Desazars[63],[64] ( - Toulouse), seigneur de Montgaillard (Aude), élève au Collège de Juilly, avocat au Parlement (1782), administrateur de district (1789), puis président du tribunal civil de Villefranche (), président du Tribunal d'appel de Toulouse et premier président de la Cour d'appel de Toulouse (), premier président de la Cour Impériale (1811, maintenu à la première Restauration et aux Cent-Jours), Baron de Montgailhard et de l'Empire (lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur (trésorier de la 10e cohorte), 34e fauteuil de l'Académie des Jeux floraux (),

Coupé, le I parti d'azur à un roc d'argent et du quartier des Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale ; au II d'or à un navire de sable voguant sur une mer de sinople ; sur-le-tout d'azur à la croix d'or cantonnée de quatre dés d'argent, portant tous quatre le point un[1],[65].

Jean Grenier ( - Brioude - Riom), Avocat au parlement de Paris, puis au barreau de la sénéchaussée d'Auvergne (Riom, 1776), Secrétaire provincial, Procureur-syndic du district de Riom (1790), Commissaire national, Commissaire du pouvoir exécutif près le Tribunal civil de Riom (fin 1795 - 1796), Député de la Haute-Loire au Conseil des Cinq-Cents (23 germinal an XI : ), Membre du Tribunat pour le département du Puy-de-Dôme (4 nivôse an VIII, président en 1803, secrétaire en 1804), Procureur général à la cour d'appel de Riom () ;
Alexandre d'Haubersart ( - Douai - Douai), premier président de la cour d'appel de Douai, député au Corps législatif, sénateur ( : dernier promu), chevalier Dhaubersart et de l'Empire (à la suite du décret du 25 prairial an XII le nommant membre de la Légion d'honneur, lettres patentes du , (Paris)), baron d'Haubersart et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Gand), institution de majorat, attaché au titre de baron, accordée par lettres patentes du , à Paris), comte d'Haubersart et de l'Empire (lettres patentes du (Saint-Cloud), légionnaire (25 prairial an XII), puis, officier de la Légion d'honneur ().

D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef et deux étoiles du même et en pointe d'une balance d'argent ; franc-quartier des barons [premiers] présidents de notre cour d'appel.[10],[9]

On trouve aussi
D'azur au chevron de gueules, accompagné au chef de deux étoiles d'or, et, en pointe d'une balance d'or ; au franc-quartier des [barons] Présidents de cour d'Appel.[69]
Claude-Michel Larché ( - Dijon - Dijon), Avocat (), Membre provisoire du tribunal de Dijon, Président du tribunal de Louhans (), Juge au tribunal civil de Saône-et-Loire (), Président du tribunal d'appel de Dijon (16 prairial an VIII : ), Président du collège électoral de la Côte-d'Or (an XII), Député de la Côte-d'Or au Corps législatif (29 thermidor an XII : ), Premier président de la Cour Impériale de Dijon ( - 1815), Chevalier de l'Empire (lettres patentes du ), Baron de l'Empire (lettres patentes du ), Chevalier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII),
  • Armes de Chevalier de l'Empire : D'azur, à une balance d'or, le fléau remplacé par un bâton d'Esculape d'or, le serpent de sable, la tête vers senestre[1] ; à la champagne de gueules chargée de l'insigne des Chevaliers légionnaires.[27]
  • Armes de Baron de l'Empire : D'azur, à une balance d'or, le fléau remplacé par un bâton d'Esculape d'or, le serpent de sable, la tête vers senestre[1] ; au canton des Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale.[27]
Pierre Le Menuet de La Jugannière ( - Vaudrimesnil (ou Périers) ✝ - Caen), Avocat (1768), premier échevin de Saint-Lô (1781), Accusateur public près le tribunal criminel de la Manche (1792), Président du Tribunal criminel de la Manche (1794), Député de la Manche au Conseil des Anciens (25 germinal an VI, secrétaire de cette assemblée en l'an VII), Président de la Cour d'appel de Caen (22 germinal an VIII), Premier président de la Cour Impériale de Caen ( - 1823, 1830-1835), 1er Baron Le Menuet de La Jugannière et de l'Empire (), Commandeur de la Légion d'honneur,

D'azur, à la croix d'or, accostée en chef de deux roses d'argent et en pointe de deux coquilles du même ; au canton des Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale.[33]

Joseph Louis Henri Grégoire Mourre ( - Lorgues - Paris), avocat, ministre de la Justice, procureur général de la cour d'appel de Paris, président de la chambre civile de la Cour de cassation (1811-1815), procureur général de la Cour de cassation (1815-1830), 1er baron Mourre et de l'Empire (, confirmé dans le titre de baron héréditaire par lettres patentes du ), commandeur de l'Ordre de la Légion d'honneur,

Taillé d'or et d'azur à la balance droite de l'un en l'autre ; au canton des barons procureurs brochant.[6]

Les Barons Conseillers en Cour impériale[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Les Barons Conseillers en Cour impériale

Sur le blason : Franc-quartier ou canton sénestre de gueules, chargé d'une balance d'argent, nouée de sable.

Ornements extérieurs : Quatre lambrequins d'argent. Toque de velours noir, retroussée de contre-vair, avec porte-aigrette argent, surmonté de trois plumes d'argent.

Barons Officiers de Santé attachés aux Armées[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
René-Nicolas Dufriche Desgenettes ( - Alençon - Paris), Médecin militaire, directeur de l’hôpital d'Antibes (24 nivôse an II), médecin ordinaire de l’hôpital du Val-de-Grâce et de la 17e division militaire (Paris, 7 brumaire an IV), professeur de physiologie et de physique médicale (an V), médecin en chef à l'armée d'Italie (an VI), puis de l’armée d'Orient (expédition d’Égypte, 1798), médecin en chef à l’hôpital militaire d’instruction de Strasbourg (fructidor an IX), professeur adjoint à l’École de médecine de Paris, Inspecteur général du Service de santé des armées (an XII), médecin-chef de la Grande Armée (1807), médecin en chef de la Garde impériale (décret impérial du ), puis des Invalides, Légionnaire (25 prairial an XII), chevalier de l'Empire (1809), baron Desgenettes et de l'Empire (),

D'azur, à la massue en pal d'or, accostée d'un serpent d'argent, à la fasce d'or chargée de trois étoiles du champ, brochant sur le tout ; au canton des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées brochant.[8],[36]

Nicolas Heurteloup[70] ( - Tours - Paris), premier chirurgien des armées (1795), chirurgien en chef de la Grande Armée, inspecteur général du service de santé, 1er baron Heurteloup et de l'Empire (), Officier de la Légion d'honneur,

Écartelé : au 1, de sinople, au dextrochère ganté d'argent, mouvant du canton dextre du chef heurtant un loup ravissant, le corps contourné d'or, endenté d'argent ; au 2, de sable, à trois massues, l'une sur l'autre, en fasce, d'or, accolées chacune d'un serpent du même, celle du milieu contournée ; au 3, de gueules, à la tour crénelée de quatre pièces, d'argent ; au 4, d'or, à la tête de maure de sable, tortillée, accolée et allumée d'argent, avec pendants d'oreille du même ; au canton des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées brochant.[36]

Dominique-Jean Larrey ( - Beaudéan - Lyon), médecin militaire français, chirurgien de la marine royale sur la frégate (1787), Second chirurgien interne aux Invalides, chirurgien aide-major à l'armée du Rhin (1792), Chirurgien de première classe (1792), puis chirurgien principal, puis chirurgien en chef de la 14e armée républicaine (1794), professeur à l'École militaire de santé du Val-de-Grâce (1796), Inspecteur général des camps et des hôpitaux de l'armée d'Italie (1796), chirurgien en chef à l'armée d'Egypte, chirurgien en chef de la Garde des consuls (1802), Inspecteur général du service de santé des armées (1805), chirurgien en chef de la Garde impériale, Inspecteur général du Service Militaire de Santé (1810), 1er baron Larrey et l'Empire (1809, lettres patentes du ), Légionnaire (26 frimaire an XII), puis, Officier (25 prairial an XII) puis Commandant de la Légion d'honneur (),

Ecartelé : au I, d'or au dromadaire contourné d'azur, adextré d'un palmier de sinople, le tout soutenu d'une terrasse du même ; au II, du quartier des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées ; au III, d'azur à trois chevrons d'or ; au IV, coupé : au 1, d'argent, à la barre dentelée de gueules chargée d'une raie (poisson) du champ ; au 2, d'or, à la pyramide alaisée de sable.[1],[8],[36],[9]

Armes parlantes. La raie/Larrey

Pierre-François Percy ( - Montagney - Paris), chirurgien-major au Régiment de Berry cavalerie (1782), chirurgien en chef puis entre à l'armée du Rhin (1789), inspecteur général du service de santé des armées (an XII), baron Percy et de l'Empire (, lettres patentes du ), Officier (1804), puis Commandant de la Légion d'honneur (1807), chevalier des Ordres de Sainte-Anne de Russie, de l'Aigle rouge de Prusse, du Mérite de Bavière,

Écartelé : au I, d'or à la lampe antique de sable allumée de gueules ; au II, du quartier des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées ; au III, d'azur au miroir d'argent en pal accolé d'un serpent tortillant d'or, se mirant dans la glace ; au IV, d'or à la main de carnation ailée d'azur tenant un scalpel de sable et entourée d'une couronne de chêne de sinople.[1],[2],[36],[71]

Barons Présidents du Collège électoral[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Louis Pierre Agis ( - Saint-Denis-d'Augerons), colonel de Dragons, président du collège électoral du département de l'Eure, Baron Agis de Saint Denis et de l'Empire (),

Coupé : au Ier parti d'azur à trois lys arrachés d'argent, tigés et feuillés de sinople, rangés en fasce, et d'argent à la fasce d'azur, au franc-quartier de Baron Président de Collège Électoral ; au IIe de gueules à trois besons d'argent posés 2 et 1 (d'Agis ancien).[1],[72],[73]

Dominique Vivant Denon ( - Givry (Saône-et-Loire) - quai Voltaire, Paris), graveur, écrivain, diplomate et administrateur français, collectionneur et réorganisateur du musée du Louvre, secrétaire d’ambassade à Saint-Pétersbourg, puis en Suède, puis en Suisse (1775), secrétaire d'ambassade (1782) puis chargé d'affaires à Naples, membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture (1787), membre de l'Institut d'Égypte (), Membre de l'Institut de France (Académie des beaux-arts, ), Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi (1768), Directeur général de la Monnaie et des musées impériaux, baron Denon et de l'Empire (1813),
  • Armes des Denon sous l'Ancien Régime : Coupé : au 1, d'argent, à un balancier de sable ; au 2, d'or, à un cerf passant de gueules et un chef d'azur, chargé de trois étoiles d'argent.[1]
  • Armes de Chevalier de l'Empire : Tiercé en fasce d'argent, de gueules et d'or ; l'argent au balancier monétaire de sable ; le gueules à l'insigne des Chevaliers légionnaires ; l'or, au cerf passant de gueules, en chef, d'azur, chargé de trois étoiles d'argent, qui sont les armes anciennes.[2]
  • Armes de Baron de l'Empire : Écartelé : au 1, d'or, au cerf courant au naturel, surmonté d'un chef d'azur chargé de trois étoiles en fasce d'argent ; au 2, du quartier des Barons de l'Empire, présidents des collèges électoraux ; au 3, de gueules aux deux statues de Memnon, au naturel ; au 4, d'or, au balancier monétaire de sable[2].
Pierre-Ignace de Garempel de Bressieux[74] (né le ), Capitaine au régiment de Lorraine, puis sous le Premier Empire : administrateur des eaux et forêts, président du collège électoral du département de l'Isère, baron de l'Empire (lettres patentes du ), chevalier de Saint-Louis,

D'or à la fasce écartelé d'argent et de gueules ; au canton des Barons Présidents du Collège électoral brochant.[33]

Barons Membres du Collège électoral[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Jacques René Marie Aymé de La Chevrelière[75],[76] ( - Melle (Deux-Sèvres) - Gournay), Capitaine d'infanterie, membre de collège électoral, 1er baron de La Chevrelière et de l'Empire (1811), chevalier de la Légion d'honneur,
  • Armes sous l'Ancien Régime : D'azur, à la chèvre rampante d'argent, broutant un lierre d'or.[1]
  • Armes de Baron de l'Empire : Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à la chèvre saillante d'argent, broutant un lierre d'or ; au 2, du quartier des Barons Membres du Collège électoral ; au 3, de gueules, à l'épée haute d'or en bande. Sur le tout de sable, au palmier arraché d'argent, accosté de deux croissants du même.[1],[33],[76]
Jean Évangéliste Bernadotte ( - Pau - Pau), frère aîné de Jean-Baptiste (futur Charles XIV Jean de Suède), Contrôleur des Eaux-et-Forêts, membre du collège électoral des Basses-Pyrénées, 1er baron Bernadotte et de l'Empire (1810), Chevalier de la Légion d'honneur,

Coupé, au premier parti à dextre d'or à l'épée en fasce, la pointe à dextre d'azur à sénestre des barons membres de collège électoral ; au deuxième d'azur au bouclier d'or chargé en bande d'un sabre d'or dans son fourreau de sable.[10]

Guillaume Louis Darthenay (Tribehou (Normandie), Meslay (Calvados), ), député du Calvados au Corps législatif, membre du collège électoral du Calvados, chevalier Darthenay et de l'Empire (à la suite du décret du le nommant membre de la Légion d'honneur, lettres patentes du signées à Compiègne), baron Darthenay et de l'Empire (décret du , lettres patentes du signées à Lille), membre de la Légion d'honneur (décret du ),

Écartelé, au premier et quatrième d'or au dextrochère de sable, armé, mouvant du flanc sénestre, tenant une flèche en bande de sable ; au deuxième des barons pris dans les collèges électoraux ; au troisième de gueules, à la canette d'argent en abîme ; fascé d'argent brochant sur les quatre quartiers.[10]

Georges Degrand, maire de Badens, membre du Collège électoral de Carcassonne, baron de l'Empire,

Écartelé : aux 1 et 4, d'azur à un dé d'argent montrant cinq points de sable ; au 2, du quartiers des Barons Membres du Collège électoral ; au 3, de sable au soleil rayonnant d'argent.[72]

Jules Paul Benjamin Delessert ( - Lyon - Paris), Banquier, régent de la Banque de France, président du tribunal de commerce de la Seine, Député de la Seine ( (Cent-Jours), - 1824), Député de Maine-et-Loire - 1842) conseiller général de la Seine (1818), Botaniste, baron de l'Empire (), Légionnaire, puis, Officier (),

Écartelé : au 1, d'azur, à un lis en pal, arraché, tigé de sinople et feuillé d'argent ; au 2, du quartiers de Barons Membres du Collège électoral ; au 3, d'or, à une forêt de sinople, soutenue du même, sur laquelle broche une tour crénelée de trois pièces d'argent, ouverte et maçonnée de sable ; au 4, d'azur, à un croissant d'argent, surmonté de deux étoiles du même.[1],[8]

Antoine Duchesne de Gillevoisin ( - Paris - Paris), Conseiller au parlement de Paris (avant 1789), Membre du collège électoral de Seine-et-Oise, Député de Seine-et-Oise (Corps législatif le , à la chambre des députés en 1815), 1er Baron de Gillevoisin et de l'Empire (),

Parti : au 1, de gueules, au bourdon de pèlerin de sable, chargé de trois coquilles d'argent et flanqué vers le haut de deux étoiles du même ; au 2, coupé, a) de gueules, à la branche de chêne d'argent en bande (baron membre du collège électoral), b) d'azur, à trois glands, tigés et feuillés d'or, surmontés d'une étoile du même.[10],[1]

Martin Garat ( - Bayonne - château de la Briqueterie, à Ris), directeur général de la Banque de France, membre du collège électoral du 1er arrondissement de Paris, baron Garat et de l'Empire (décret du , lettres patentes de , Saint-Cloud), Chevalier de la Légion d'honneur (),

Coupé au premier parti d'azur et de gueules, l'azur à la foi d'argent en barre, le gueules au signe des barons membres de collège électoral ; au deuxième de sable au lévrier couché, colleté et soutenu, et la tête contournée d'or.[10]

Pierre Antoine Blaise Gautier de Saint-Paulet (né le , à Carpentras), élève d'Auxerre ( - ), sous-lieutenant au régiment d'Auvergne, membre du collège électoral de Vaucluse, baron d'Empire (),
  • Armes des Gautier de Saint-Paulet : De gueules au chicot alésé en bande d'or.[6]
  • Armes de Baron de l'Empire : De gueules au chicot alésé en bande d'or ; au canton des barons membres des collèges électoraux dans une filière d'argent.[6]
Louis Gaspard Amédée Girod de l'Ain, ( - Gex - Paris), 2e baron Girod de l'Ain, substitut du procureur impérial à Turin (1806), procureur impérial d'Alexandrie (1807), substitut du procureur général à la cour d'appel de Lyon (1809), auditeur au Conseil d'État (1810), avocat général à la cour impériale de Paris (1811), président du tribunal de première instance de la Seine, élu à la Chambre des représentants (Cent-jours), conseiller à la cour de Paris (1819), président des assises de la Seine et de Versailles, député dans le 2e arrondissement électoral d'Indre-et-Loire (Chinon, 1827), vice-président de la Chambre (1829), préfet de police de Paris (1830), conseiller d'État, chevalier de la Légion d'honneur, président de la Chambre des députés (1831), ministre de l'Instruction publique et des Cultes dans le ministère Perier (1832), Pair de France (), président du Conseil d'État, ministre de la Justice et des Cultes (gouvernement de transition de 1839), grand-croix de la Légion d'honneur,

Tiercé en bande d'or, d'azur et de sable au chevron d'argent brochant sur le tout ; au canton des Barons Membres du Collège électoral brochant.[33]

Philippe Christophe Hallez ( - Haguenau - Andlau), Inspecteur général des subsistances, général de brigade de la Garde nationale de Paris (après 1830), député du Bas-Rhin (1837-1844), 1er baron Hallez et de l'Empire (), Officier de la Légion d'honneur,
  • Armes de Baron de l'Empire : Écartelé : au 1, d'or, à la bande d'azur, chargée de trois étoiles du champ ; au 2, du quartier des Barons Membres du Collège électoral ; au 3, d'argent, à une quintefeuille de gueules ; au 4, d'azur, au lion d'or.[1]
  • Armes des Hallez-Claparède[77] : Coupé : au 1, parti : a. du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; b. de gueules à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'argent, à un casque de sable, taré de front, double de gueules, sommé de trois plumes d'autruche du même et brochant sur deux rameaux de laurier de sinople, passés en sautoir. Supports : deux lions regardants d'or.[1],[34]
Philippe Jacques Herwyn ( - Hondschoote - Furnes, Royaume de Belgique), membre du collège électoral du département de la Lys, député au Corps législatif, baron Herwyn et de l'Empire (décret du , lettres patentes du , Witepsk)

Écartelé ; au premier d'azur au hérisson d'argent, soutenu de sinople, surmonté d'une épée haute d'argent, montée d'or, flanquée de deux étoiles à six rais d'argent ; au deuxième d'or au lion passant de sable, lampassé de gueules, au troisième d'argent à la bande de gueules, accompagnée de dix billettes du même, cinq en chef, cinq en pointe, posées trois et deux ; au quatrième de sable à trois étoiles à six rais, deux et une, d'or ; franc-quartier des Barons membres de Collège Electoral, brochant au neuvième de l'écu.[10],[69]

Honoré Maximin Isnard ( - Grasse - Grasse), Député du Var à l'Assemblée nationale législative (), à la Convention nationale (, président de la Convention ( - ), membre du Comité de défense générale, député au Conseil des Cinq-Cents (22 vendémiaire an IV : ), membre du collège électoral du Var, Baron de l'Empire (),

Coupé : au 1, parti de sinople, à la plume, posée en bande, et l'épée la pointe basse posée en barre, mises en sautoir, le tout d'argent et surmonté d'un comble d'azur, à sept étoiles d'argent posées en cercle, et du quartier des Barons Membres de collège électoral ; au 2, d'argent, à la rivière en champagne d'azur, sommée d'un pont de trois arches de granit au naturel.[4],[6]

La Roque du Buisson, Membre du [collège électoral] du département du Tarn,

D'azur à un rocher d'argent mouvant de la pointe ; au canton des Barons Membres des collèges électoraux brochant.[4]

Nicolas David Amant Constant Mauduit de Sémerville, membre du collège électoral du département de l'Eure, Baron de l'Empire[78]

De gueules au chevron cousu de sable, accompagné de 3 roses d'or[1] ; au canton des Barons Membres de collège électoral dans une filière d'argent brochant.[79]

Jean Antoine Pierre Mévolhon ( - Sisteron - Cachan), avocat au parlement de Provence à Aix (1779), receveur de la viguerie de Sisteron, député du Tiers État de la sénéchaussée de Forcalquier aux États généraux de 1789, receveur des impôts du district de Sisteron jusqu’en 1793, inspecteur des convois militaires, puis des subsistances militaires, Président du tribunal civil des Basses-Alpes, membre du collège électoral des Basses-Alpes, chef de légion des gardes nationales du département, baron de Mévolhon et de l'Empire

(avec majorat le ),

D'hermine, chapé de gueules[1] ; au canton des Barons Membres du Collège électoral brochant.[1],[6]

Pierre de Michel du Roc[80] (✝ 1832), baron de l'Empire (décret du ), membre du collège électoral de la Lozère.

D'azur, au roc d'argent, issant de la pointe, surmonté d'une étoile d'or, au canton sénestre des barons membres de collège électoral brochant[8].

Joseph Fiacre Olivier de Gérente ( - Mollans - Avignon), membre de l'Assemblée législative, député du département de la Drôme à la Convention nationale, membre du Conseil des Anciens (secrétaire du conseil le 1er prairial an IV), représentant à la Chambre des Cent-Jours, baron de l'Empire (lettres patentes du ),

De sable au rocher de trois coupeaux d'argent mouvant de la pointe, sommé d'un olivier au naturel, surmonté d'une étoile d'or, posée au deuxième point du chef, au franc-quartier des barons membres du collège électoral.[6]

Charles-Joseph Parmentier ( - Lunéville - Phalsbourg), membre du collège électoral de la Meurthe, maire de Phalsbourg, représentant de la Meurthe à la Chambre des Cent-Jours (1815), 1er baron Parmentier et de l'Empire (), Chevalier de la Légion d'honneur,

Coupé : au I, parti de sinople au pélican et sa piété d'or, et du quartier des barons membres des collèges électoraux ; au II, d'azur, à une porte de ville d'or, adextrée d'un croissant contourné du même en chef.[2],[81]

Mathieu Joseph Séverin Pervinquière ( - Fontenay-le-Comte - La Baudonnière, Marsais-Sainte-Radégonde), membre de l'assemblée du Tiers état de Fontenay (), député aux États Généraux de 1789 (), Conseiller général de Vendée (1791), procureur syndic, auditeur au Conseil d'État (), baron de l'Empire (1811), chevalier de la Légion d'honneur (),

D'argent, à la plante de pervenche au naturel, surmontée à dextre d'une balance d'azur, au franc-quartier des barons membres des collèges électoraux brochant.[1],[33]

Claude-Auguste Petit (1748-1819), député au Corps législatif, membre du collège électoral du département de la Seine, Chevalier Petit et de l'Empire (à la suite du décret du le nommant membre de la Légion d'honneur, lettres patentes signées à Rambouillet le ), 1er Baron de Beauverger et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Compiègne le ), Légionnaire (Légion d'honneur) (décret du

Écartelé au premier d'azur au pommier d'argent, fruité de gueules, soutenu de sinople. Au deuxième des Barons membres de Collège Electoral ; au troisième d'argent à trois chevrons l'un sur l'autre de gueules. Au quatrième d'azur au lévrier assis d'argent colleté d'or[10].

 Armes parlantes (Pommierverger ⇒ Beauverger).


Joseph Gaspard Emmanuel Mathieu Pézenas ( - Avignon - Paris), militaire, membre du collège électoral du Vaucluse, chancelier de la 8e cohorte, représentant à la Chambre de l'arrondissement d'Avignon (), baron de Pluvinal et de l'Empire (), officier de la Légion d'honneur,

D'azur coupé d'un trait, chargé en chef d'un château à trois tours, donjonnées et sommées chacune d'un pavillon, le tout d'argent, soutenu d'une rivière du même et accompagné en chef de deux étoiles d'or ; au deuxième chargé d'un croissant d'argent sommé de trois épis du même, surmonté au deuxième point en chef d'un soleil rayonnant d'or (de Clary ancien) ; franc-quartier des barons membres de collège électoral, brochant au neuvième de l'écu[10],[6].

Philippe-Antoine-Joseph de Pret (17661841)[82], membre du collège électoral du département des Deux-Nèthes, Baron Depret et de l'Empire (lettres patentes du , avec érection d'un majorat)[83],

Écartelé : aux Ier et IVe, d'argent au pal de sable, chevronné de trois pièces d'or ; aux IIe et IIIe, d'or à la fasce de gueules surmontée de trois merlettes de sable ; au franc-quartier des barons membres des collèges électoraux.[84]

Maurice Gabriel Joseph de Riquet ( - château de Roissy-en-France - château de Boussu, Hainaut, Belgique), Comte de Caraman (1818), Baron de l'Empire (1813), Major en second des carabiniers de Monsieur, inspecteur général de la cavalerie, maréchal de camp (1814), député de Jemmapes (1809-1814), puis du Nord (1824-1827), pair de France (), entre ensuite à la Chambre des pairs (1828-1830),

Écartelé : aux I et IV, d'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'une demi fleur de lys épanouie et en pied de trois roses, le tout d'argent (de Riquetti) ; aux II et III, de gueules, à la bande d'or, (d'Alsace de Hénin-Liétard) ; au franc-canton sénestre des Barons Membres du Collège électoral brochant.[8]

Jean Louis de Viefville des Essarts ( - Malzy - Guise), Avocat au Parlement de Paris, procureur fiscal aux Eaux et Forêts, président du canton, subdélégué de l'Intendance du Soissonnais (Guise, 1773), représentant du tiers état à l'Assemblée Provinciale du Soissonnais (), député du tiers état du bailliage du Vermandois aux États généraux de 1789, maire de Guise (1800), Conservateur des Eaux et Forêts, membre du Conseil général de l'Aisne, membre du collège électoral, directeur des forêts du département des Bouches-du-Weser (décret impérial du ), baron de l'Empire (, confirmé le , lettres du ),

Écartelé : aux 1 & 4, d'azur, à la palme d’argent posée en pal, accostée de 2 clefs d'argent, le tout soutenu de 3 coquilles d'or, rangées en fasce ; au 2, du quartiers des Barons Membres du Collège électoral ; au 3 de sinople à 3 besants d'argent, 3, 2 et 1.[20]

Valéry de Visme (né le à Laon), sous-préfet de Vervins, membre du collège électoral de l'Aisne[85], baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du signées aux Tuileries),

Écartelé, au premier et quatrième de sinople au lévrier rampant d'or, accolé d'argent ; au deuxième des barons membres de collège électoral ; au troisième d'argent au chevron d'azur accompagné de trois mouchetures d'hermines, de sable.[10]

  • Livrées : les couleurs de l'écu, le vert en bordure seulement[86]

Barons tirés des Corps Savants[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Jean-Nicolas Corvisart ( - Dricourt - Athis (Yvelines)), Premier Médecin de l'Empereur, docteur-régent de la Faculté (), professeur de pathologie, puis de physiologie, professeur de clinique interne de la Faculté de médecine (an III), professeur de médecine pratique au collège de France (an V), professeur de médecine du Collège de France (1797), 1er baron Corvisart et de l'Empire (), Légionnaire (26 frimaire an XII), puis Officier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), Commandeur de l'Ordre de la Réunion (), membre de l'Académie des sciences () et de l'Académie de médecine (1820),

Ecartelé : au I, d'or au cœur de gueules ; au II, du quartier des Barons tirés des Corps Savants ; au III, de gueules au lion d'argent ; au, IV d'argent au serpent de sinople enlaçant une cotice alesée de sable (bâton d'Esculape) en pal.[1],[2],[8],[33],[36],[9]

Jean-Baptiste Joseph Delambre ( - Amiens - Paris), astronome, mathématicien, géodésien, associé géomètre de l'Académie des sciences (1792), puis secrétaire pour les sciences mathématiques (1800), inspecteur général des études (1802), chaire d'astronomie du Collège de France (1807), membre du conseil de l'Université (1808-1815), directeur de l'observatoire de Paris (1804-1822), Chevalier de l'Empire (), Baron de l'Empire (), Légionnaire, puis Officier de la Légion d'honneur (1821),
  • Armes de Chevalier de l'Empire : De sable, à la fasce cousue de gueules chargée de l'insigne des Chevaliers légionnaires, semé en chef d'étoiles d'argent parmi lesquelles deux plus grandes, l'une à dextre au premier point, l'autre à sénestre vers l'angle inférieur; en pointe, un globe terrestre d'or et d'argent ceint d'un méridien de sable.[2]
  • Armes de Baron de l'Empire : De sable, semé d'étoiles d'argent en chef, et un globe terrestre du même en pointe, ledit globe entouré d'un annelet de sable en direction verticale ; au canton des Barons tirés des Corps Savants brochant.[1],[8]
Louis-Bernard Guyton de Morveau, puis Guyton-Morveau ( - Dijon - Paris), chimiste français, Procureur général syndic du département de la Côte-d'Or (1790), député à l'Assemblée législative (1791) puis à la Convention nationale, membre du Comité de salut public (), directeur par intérim de l'École polytechnique (), correspondant à l'Académie des sciences, membre de l'Institut national des sciences et des arts (), Chevalier de l'Empire (), Baron de l'Empire (),

D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux heaumes tarés de profil d'argent et en pointe d'un vase fumigatoire du même. Franc-quartier de baron tiré des corps savants, brochant au neuvième de l'écu[2].

Emmanuel-Augustin-Dieudonné-Joseph de Las Cases ( - près de Revel, Tarn - Passy-sur-Seine), Maître des requêtes au conseil d'État, chambellan de l'Empereur (1810), Marquis (sous l'Ancien Régime), Baron (majorat particulier du ) puis Comte d'Empire (),
André Jean Simon Nougarède de Fayet (1765-1845), président de la cour impériale de la Seine, conseiller de l'Université, chevalier de l'Empire par lettres patentes du 8 août 1811 ; (avec institution de majorat accordée par lettres patentes du , à Paris, chevalier de la Légion d'honneur (),

Coupé : au 1, parti d'azur à trois étoiles rangées en fasce d'argent surmontées d'un croissant contourné du même, et des barons tirés des corps savants ; au 2, d'argent, au noyer terrassé de sinople senestré d'un hérisson de sable, allumé du champ[1],[2],[10].

 Armes parlantes (Noyer ⇒ Nougarède).


Antoine-Isaac Silvestre de Sacy (, à Paris), Philologue, linguiste et orientaliste français, membre de l'Institut de France, professeur au collège de France, député du département de la Seine (1808 et 1814), recteur de l'Université de Paris (1815), pair de France (après 1830), Chevalier de l'Empire () puis Baron de l'Empire (, titre confirmé sous la Restauration),

Armes de Baron de l'Empire : D'azur au chevron brisé d'argent, accompagné de trois étoiles du même ; franc-quartier des barons tirés des corps savants, brochant au neuvième de l'écu. (Dans les armes anciennes portées de nos jours, le chevron n'est pas. brisé)[2].

D'azur, au chevron brisé d'argent, surmonté de trois étoiles d'or ; au canton des Barons tirés des Corps Savants brochant.[8]

Barons Propriétaires[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Jacques de Barthès[87] ( - Narbonne - Narbonne), Avocat en parlement, Juge-mage et lieutenant général au sénéchal et présidial de Montpellier (1778), conseiller à la cour impériale de Montpellier, 1er baron de Montfort et de l'Empire (),

D'or au faucon essorant sur un rocher de cinq coupeaux de sable, et fixant une ombre de soleil rayonnant de gueules, au canton dextre du chef, le tout soutenu d'une mer de sinople, au franc - quartier des barons propriétaires qui est de gueules à l'épi de blé en pal d'argent.[39],[88]

Jean-Siméon Champy ( - Dijon1845), chimiste français, Maître des requêtes au Conseil d'État, administrateur, puis régisseur général adjoint des poudres et salpêtres (1815), 1er baron Champy et de l'Empire (lettres patentes avec majorat le , confirmé dans son titre de baron héréditaire par lettres patentes du ),

D'azur à un foudre ailé d'or ; au canton des barons propriétaires brochant.[6]

Ou,

Coupé : au I parti, d'azur au foudre ailé d'or, et des barons propriétaires ; au II, d'or à un palmier terrassé de sinople.[6]

Jean Charles Joachim Davillier ( - Montpellier - Paris), 1er baron Davillier et de l'Empire (1810), fondateur puis vice-président de la Caisse d'épargne et de Prévoyance (1829), gouverneur de la Banque de France (1836), régent de la Banque de France, commandeur de la Légion d'honneur, Pair de France (),

D'azur à l'orle de huit besants d'or ; au franc-quartier des barons propriétaires.[33]

Philibert van der Haeghen de Mussain (), auditeur de seconde classe au Conseil d'État (), sous-préfet de Mons (1811-1812), puis sous-préfet de Leeuwarden (1813), président du conseil général du département de l'Escaut, Seigneur de Mussain, baron van der Haeghen de Mussain et de l'Empire (lettres patentes du , avec érection d'un majorat)[89]

Gironné d'argent et de sable de neuf pièces, les quatre girons de sable chargés chacun de trois mouchetures d'hermine posées deux et une ; au canton des Barons propriétaires brochant.[61]

Louis Lézurier de La Martel (, à Rouen, au Val-de-la-Haye), Financier, Maire de Rouen par décret impérial du , membre de l’Académie de Rouen (), député de la Seine-Inférieure au corps législatif, maintenu, en 1814, à la Chambre des députés, Chevalier de l’Empire (), Baron de l'Empire (), officier de la Légion d'honneur (, et trésorier de la 14e cohorte, dont le siège était à Rouen),
  • Armes de Chevalier de l'Empire : Parti : au I, d'azur au chevron d'or accompagné, en chef à dextre d'une pomme de pin renversée, en chef à senestre d'un trèfle, et en pointe d'un épi, le tout d'or ; au II, de sable, à une clef d'or posée en fasce, surmontée d'une étoile du même ; le parti soutenu d'une champagne de gueules chargé de l'insigne des chevaliers légionnaires.[4]
  • Armes de Baron de l'Empire : Parti : au I, d'azur au chevron d'or accompagné, en chef à dextre d'une pomme de pin renversée, en chef à senestre d'un trèfle, et en pointe d'un épi, le tout d'or ; au II, de sable, à une clef d'or posée en fasce, surmontée d'une étoile du même ; le parti soutenu d'une champagne de gueules chargé de l'insigne des chevaliers légionnaires ; au canton des barons propriétaires brochant.[4]
Nicolas Massias ( - Villeneuve-sur-Lot - Paris), colonel d'artillerie, diplomate, philosophe et homme de lettres français, chargé d'affaires de France près la cour de Bade et consul général de France à Dantzig (1807-1815), 1er baron Massias et de l'Empire (, confirmé dans son titre de baron par lettres patentes du ),

D'azur à la bande d'or chargée d'un cœur de gueules ; au canton des barons propriétaires brochant.[33]

Louis François Merlin d'Estreux de Maingoval ( - Douai ou 1824), Officier au régiment de Vieille-Marine, chef de légion des gardes nationales du département du Nord, maire de Valenciennes (Cent-Jours), 1er baron d'Estreux de Maingoval et de l'Empire (, confirmé baron héréditaire par lettres patentes de Louis XVIII le ), Chevalier de Saint-Louis,

Coupé: au 1, parti d'azur, à trois haches d'or (Merlin) et du quartier des barons propriétaires ; au 2, de gueules, à trois tours d'argent.[4]

Pierre-George de Meulenaëre ( - Gand - Château de Weldenne), Député du département de l'Escaut au Corps législatif (28 fructidor an XII, réélu le - 1814), Chevalier de l'Empire (), puis, Baron de l'Empire (lettres patentes du , avec érection d'un majorat),

De sable au chevron d'argent, accompagné en chef de deux poissons affrontés de même, et en pointe d'une coquille aussi d'argent ; au canton des Barons propriétaires brochant sur le tout au neuvième de l'écu.[61],[90],[91]

Henri-Charles-Emile-Louis-Michel de Raoulx de Raousset-Boulbon ( - Avignon - Avignon), comte de Raousset-Boulbon, 1er baron de Raousset-Boulbon et de l'Empire (lettres patentes du , il fit dissoudre son majorat en 1837,

D'or à la croix pattée de sable, bordée de gueules ; au canton des barons propriétaires brochant.[6]

Joseph Zangiacomi (Nancy, - Paris, ), juge puis conseiller à la Cour de cassation, bhevalier Zangiacomi et de l'Empire (à la suite du décret le nommant membre de la Légion d'honneur en date du 25 prairial an XII, lettres patentes signées à Bayonne le ), baron Zangiacomi et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Fontainebleau le ), légionnaire (25 prairial an XII), puis, officier (1833), puis, commandeur, puis, grand officier de la Légion d'honneur (1843),

D'argent à mouchetures d'hermines, à la champagne de gueules chargée de l'étoile de la Légion d'honneur en date, surmonté d'une branche d'olivier de sinople.[10]

Baronnes de l'Empire[modifier | modifier le code]

Baronnes attachées aux Maisons impériales[modifier | modifier le code]

Figure Nom de la baronne et blasonnement
Jeanne-Victoire de Sellon[92],[93],[94],[95] ( - Genève - Turin), épouse du baron de La Turbie (1758-1814), ministre plénipotentiaire du roi de Sardaigne à Saint-Pétersbourg, chambellan de Napoléon Ier, dame pour accompagner Pauline Bonaparte, princesse Borghèse (1810), baronne de La Turbie de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Compiègne)). En 1815, elle épouse en secondes noces le duc Jules Gaspard Aynard de Clermont-Tonnerre. De ses deux mariages, elle ne laisse aucune postérité,

D'argent, au vol ouvert de sable, sur le tout de gueules au signe distinct des baronnes attachées aux maisons des princes de notre famille qui est un portique ouvert à deux colonnes d'argent.[96]

Paule Marie Gabrielle Coconito de Montiglione (née le - Casal), veuve de Victor Boniface Solaro, marquis di Villanova, dame du palais de l'Impératrice Joséphine, baronne Solar de Villeneuve de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Compiègne)),

Parti, au premier d'azur à trois bandes échiquetées de gueules et d'or ; au deuxième coupé au premier d'azur, au deuxième d'argent : sur le tout le gueules au signe distinctif des baronnes attachées à notre maison.[97]

  • Livrées : bleu, rouge, jaune et blanc.
Julie Madeleine Sophie Forget ( - Paris - Saint-Denis), veuve Dannery, gouvernante des princesses d'Espagne, Baronne Dannery et de l'Empire (décret du , lettres patentes de , Saint-Cloud),

D'azur, au chevron brisé d'or accompagné de trois étoiles, une [deux[98]] en chef et une en pointe du même : sur le tout de gueules, au portique ouvert d'argent qui est le signe distinctif des baronnes attachées aux maisons des princes de notre famille, avec les ornements extérieurs déterminés par nous, consistant en deux palmes d'argent nouées au bas de l'écu par un ruban de gueules.[10]

Baronnes, veuves de militaire[modifier | modifier le code]

Figure Nom de la baronne et blasonnement
Catherine Antoinette Salinguerra de Gayardon de Fenoyl ( - chez les religieuses du Sacré-Cœur, à Paris), veuve du sieur Louis, Charles, René de Marbeuf, baronne de l'Empire (décret du , lettres patentes du , Saint-Cloud).

Écartelé au premier et quatrième d'azur à deux épées renversées en sautoir, d'argent ; au deuxième et troisième contre écartelées de gueules et d'or ; sur le tout d'argent à l'épée renversée en pal d'azur qui est le signe distinctif des baronnes veuves de militaires, avec les ornements extérieurs pour nous déterminés, consistant en palmes d'argent nouées en bas de l'écu par un ruban de gueules.[10]

Marie Joséphine Charlotte Antoinette de Damas (1776 - Paris), veuve du sieur général Richepance, baronne Richepanse et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)),

D'argent ; à la tête de maure de sable, tortillée d'or ; coupée [d'or] à la croix ancrée de gueules (de Damas) ; sur le tout au signe distinctif des baronnes veuves de militaires qui est d'argent à l'épée en pal la pointe basse d'azur.[10]

Autres baronnes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az et ba Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y et z Source : Armorial de l'Empire français - par M. Alcide Georgel - 1870. L'Institut, L'Université, Les Écoles publiques. Texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque Nationale de France.
  3. « François Bécherel », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  4. a b c d e f g h i j et k Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique, de Jacques Declercq, d'après L’héraldique napoléonienne, de Philippe Lamarque Ed. du Guy.
  5. a et b Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange..., de René Borricand, Éditions Borricand, Aix-en-Provence, 3 vol. : 1974-1976, (ISBN 2853970027) (ISBN 9782853970020) (ISBN 2-85397-002-7) (ASIN B0000E7KFZ).
  7. a b et c Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne)
  8. a b c d e f g h i j k l m et n Source : www.heraldique-europeenne.org
  9. a b c d e f g h i j et k Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)
  10. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag et ah PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
  11. a b c d e f g et h Jean-Marie Hippolyte Aymar d'Arlot, comte de Saint-Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, H. Daragon, , 415 p. (lire en ligne)
  12. Source : erminig.ath.cx
  13. a et b Site officiel du Diocèse de Rennes : Héraldique ecclésiastique
  14. L'évêché et le chapitre de Rennes de 1801 à 1850 sur www.infobretagne.com
  15. a et b Nommé par l'Empereur, mais non reconnu par Pie VII.
  16. Jean-Marie Hippolyte Aymar d'Arlot, comte de Saint-Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, H. Daragon, , 415 p. (lire en ligne)
  17. Le nom donné par La Grande Encyclopédie est "Morel" et non "Maurel", donné par les autres sources.
  18. Source : oursjeancaporossi.club.fr.
  19. Jean-Marie Hippolyte Aymar d'Arlot, comte de Saint-Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, H. Daragon, , 415 p. (lire en ligne)
  20. a et b Source : FranceGenWeb
  21. François Charles Luce Didelot sur roglo.eu
  22. Dictionnaire Historique et Bibliographique de la Révolution et de l'Empire - 1789 - 1815, Dr Robinet, Adolphe Robert et J. Le Chaplain.
  23. Vicomte Albert Révérend, Armorial du Premier Empire. Titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier. Édité par au Brueau de l'Annuaire de la noblesse et picard, 1894-1897.
  24. Recueil des armes et blasons des familles nobles de la ville de Bar et dans l'étendue de son district, de 1424 à 1765, par la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, 1900.
  25. La famille Didelot (1886 - 1967) sur www.gwiler.net
  26. a et b Brisé des armes de son grand-père Toussaint Gravelotte du Saulcy, avocat au Parlement de Metz
  27. a b c d e f et g Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
  28. Source : Armorial historique de la noblesse de France, Par Henri James Gabriel de Milleville, Publié par Amyot, 1845
  29. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  30. Source : users.skynet.be/ym04/generaux.
  31. Michel Augustin de Goyon sur roglo.eu
  32. Source : Nobiliaire d'Auvergne..., Par Jean Baptiste Bouillet, Publié par Perol, 1851
  33. a b c d e f g h i j k l m n o et p Source : www.labanquedublason2.com
  34. a b c d e et f La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
  35. Source : article Antoine-Marie Roederer
  36. a b c d e f g h i et j http://www.euraldic.com/txt_bs1869_medec.html Armorial de l'Empire français par M. Alcide Georgel - 1869. Médecins et chirurgiens. Un texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque Nationale de France.
  37. On trouve également : Bruguières, Brugnière.
  38. Source : Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, augmenté du Catalogue provincial sous Louis XVI et au XIXe siècle, Éditions Robert Laffont, Paris, 2007, 414 pages, (ISBN 978-2-221-10875-8)
  39. a b c et d www.genheral.com
  40. ou Dalphonse
  41. Certaines sources le font naître à Paris.
  42. a et b Mémoires de la Société archéologique de Touraine, Publié en 1866, par la Société archéologique de Touraine
  43. Source : www.crdp-reims.fr
  44. Source : Fiche de Claude Louis Bruslé de Valsuzenay sur roglo.eu
  45. Source : home.att.net
  46. Source : oursjeancaporossi.club.fr.
  47. www.wiesel.lu
  48. Jacques Félix Le Couteulx du Molay sur roglo.eu
  49. Fiche de Louis Antoine Victor Malouet sur geneweb.inria.fr
  50. Source : Fiche de Joseph de Nogaret sur roglo.eu
  51. Source : www.lillempire.fr : Lille et le Nord, du Consulat au Second Empire
  52. Philippe Lamarque, Armorial du Premier Empire, Éditions du Gui, 2008, 1 volume, 639 pages, 33 x 26 cm, (ISBN 978-2-9517417-7-5), page 430.
  53. Barthélémy François Rolland de Chambaudoin sur roglo.eu
  54. Jean André Louis Laurent Rolland de Villarceau sur roglo.eu
  55. Source : roglo.eu
  56. Sources :
    • de Borel d’Hauterive (d’après les manuscrits de d’Hozier),
    • Armorial de la généralité d'Amiens : Artois et Picardie, 1856
    • Annuaire de la Noblesse de France et des Maisons souveraines de l'Europe, 1855
    • Lucien Groué, Aux confins de la Picardie, ed.1992
    • Dayre de Mailhol (1895), Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, Paris, 2001, p. 778 - (ISBN 3-487-11245-0).
    • Marquis de Belleval, Nobiliaire de Ponthieu-Vimeu, 1861
    • les sceaux de Ponthieu 1861
    • Robert de Saint Loups, Armorial de Flandre Artois et Picardie, 1994
    • Witart, La noblesse de la Somme, 1994
    • Annuaire du département de l'Aisne,
    • Dayre de Mailhol, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, (1895), Paris, reprint, 2001, page 778, (ISBN 3-487-11245-0)
  57. Source : Dictionnaire des parlementaires français (1889-1891)
  58. http://images.google.de/imgres?imgurl=http://www.heraldique-blasons-armoiries.com/armoriaux/noblesse_empire/blasons_K_fichiers/kenny.JPG&imgrefurl=http://www.heraldique-blasons-armoiries.com/armoriaux/noblesse_empire/blasons_K1.html&h=189&w=144&tbnid=0gFf7LiCFfAhnM:&docid=JyDpj1wnZuf1bM&ei=gdZWVuDYN8nPa7y4rpgC&tbm=isch&iact=rc&uact=3&page=1&start=0&ved=0ahUKEwignf_U6K3JAhXJ5xoKHTycCyMQrQMIHjAA
  59. Source : Biographie de la Moselle: ou, Historie par ordre alphab́éthique de toutes les personnes nées dans ce département, qui se sont fait remarquer par leurs actions, leurs talens, leurs écrits, leurs vertus, ou leurs crimes, Par Émile Auguste Nicolas, Jules Bégin, Publié par Verronnais, 1831.
  60. Source : Armorial général de l'empire français, de H. Simon, t. II, pi. L, p. 62.
  61. a b et c Listes des titres de noblesse, chevalerie, et autres marques d'honneur accordées par les souverains des Pays-Bas, depuis 1659 jusqu'à 1794 : précédées d'une notice historique, Publié par Vandale, 1847
  62. Mémoires et documents pour servir à l'histoire de la révolution, Par Pierre Auguste Florent Gérard, Ferdinand Pierre Rapédius de Berg, Publié par Demanet, 1842
  63. Source : Fiche de Guillaume Joseph Jean-François Desazars de Montgailhard sur roglo.eu
  64. Source : DESAZARS DE MONTGAILHARD sur mongand.chez.com, QUELQUES NOBLES MONTGAILLARD
  65. Source : www.genheral.com
  66. a et b Connaissez-vous ces Auvergnats célèbres ? : 1750-1850, Par Georges-Léonard Hémeret, Publié par EDITIONS CREER, 2005, (ISBN 2-902894-70-8), (ISBN 978-2-902894-70-3), 158 pages.
  67. a b et c Source : Grenier sur www.francegenweb.org
  68. Nobiliaire d'Auvergne..., Par Jean-Baptiste Bouillet, Publié par Perol, 1848
  69. a et b Michel Laisnez, « Héraldique napoléonienne », département du Nord, sur passepoil.fr, (consulté le )
  70. Source : Fiche de Nicolas Heurteloup sur roglo.eu.
  71. Source : Pierre-François Percy sur napoleon-empire.net
  72. a et b Source: Armorial du Premier Empire, Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy
  73. Source : geneolivier.site.voila.fr
  74. Source : genealogie.spydernet.fr
  75. Source : antoine.schombourger.free.fr
  76. a et b Source : Fiche de Jacques René Marie Aymé de La Chevrelière sur roglo.eu
  77. Armes de Michel Marie Claparède, relevées par son petit-fils Philippe Marie Michel Joseph Amédée Hallez-Claparède ( - Paris - Aix-les-Bains, mort en fonction), ancien élève de l'école polytechnique (1832), inspecteur des finances le , en mission à Rome en 1853, conseiller général du Bas-Rhin, chevalier de la Légion d'honneur.
  78. Lettres patentes portant collation du titre de Baron à M. Nicolas David Amand Constant Mauduit- de Sémerville, membre du Collège électoral du département de l'Eure, avec établissement de majorat, dont la dotation consiste dans le domaine de Sémerville, situé commune de ce nom, et par extension sur celles de Sainte-Colombe et Saint-Melain, arrondissement d'Evreux, département de l'Eure, composé du château, de jardins, vergers et masures, comprenant cinq hectares trente-cinq ares, d'un corps de ferme de quatrevingt-dix hectares soixante-dix-septares de terres, de neuf hectares soixante-sept ares en bois taillis et de cinq hectares sept ares en bruyères, patures et plantations. Le tout produisant 5,058 fr. 98 centimes de revenu annuel. Source : Histoire complète de la noblesse de France : depuis 1789 jusque vers l'année 1862 ; suivie de Considérations sur la grandeur de la noblesse, sa situation actuelle et l'influence morale qu'elle exerce sur les autres classes de la société, Par Nicolas Batjin, Publié par E. Dentu, 1862.
  79. Source : HéraldiqueGenWeb sur www.francegenweb.org
  80. Il est le neveu du duc de Frioul.
  81. Source : Escutcheons of Science
  82. Source : Geslagt-lyste der nakomelingen van den vermaerden Christoffel Plantin, koninglyken aerts-boekdrukker, binnen de stad Antwerpen ; waer by gevoegd is eene geslagt-lyste der familie Mouretorff alias Moretus: waer by gevoegd is eene geslagt-lyste der familie Mouretorff alias Moretus, Par J -B van der Straelen, P -Th Moons-Van der Straelen, Publié par Janssens, 1858.
  83. Source : Bulletin des lois de la République française - France - Google LivresBulletin des lois, 1813.
  84. Listes des titres de noblesse, chevalerie, et autres marques d'honneur accordées par les souverains des Pays-Bas, depuis 1659 jusqu'à 1794 : précédées d'une notice historique, publié par Vandale, 1847
  85. Émile Campardon, Liste des membres de la noblesse impériale : dressée d'après les registres de lettres patentes conservés aux Archives nationales, vol. In-8°, Société d'histoire de la Révolution française, , 2e éd., 189 p. (lire en ligne)
  86. « BB/29/969 page 200. », Titre de baron accordé par décret du , à Valery de Visme. Les Tuileries ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  87. Fils de Guillaume Barthez de Marmorières (17071799), anobli par lettres patentes de Louis XVI et de Marie Rey. En sa qualité de juge-mage, il présida l'assemblée générale des trois ordres de la sénéchaussée de Montpellier réunie le , en l'absence du duc de Castries porté malade. Il dut à l'amitié de Cambacérès de ne pas être inquiété durant la Révolution française, de collaborer au code impérial et d'être nommé conseiller à la cour de Montpellier.
    En 1811 il fit ériger sa terre de Montfort en majorat avec titre de baron de l'Empire. À partir de cette date la branche aînée porte le nom de Barthès de Montfort alors que la branche cadette se nomme de Barthez de Marmorières.
    Sources
  88. Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, vol. 1-2, F. Seguin, (lire en ligne)
  89. Source : Bulletin des lois de l'Empire français, N. 320, n. 9373 ; Recueil des lois, série III, t. XVIII, p. 149.
  90. Armorial général de l'Empire français, contenant les armes de sa Majesté l'Empereur et Roi, des princes de sa famille, des grands dignitaires, princes, ducs, comtes, barons, chevaliers, et celles des villes de 1re, 2e et 3e classes, avec les planches des ornements extérieurs, des signes intérieurs, et l'explication des couleurs et des figures du blason, pour faciliter l'étude de cette science, par Henri Simon, graveur du cabinet de S. M. l'Empereur et Roi, et du conseil du sceau des titres. Tome premier. ln-fol. de 22 feuilles, plus 70 planches (dont 60 contiennent chacune 12 écussons), 1812.
  91. Armorial général de l'Empire français, contenant les armes de sa Majesté l'Empereur et Roi, des princes de sa famille, des grands dignitaires, princes, ducs, comtes, barons, chevaliers, et celles des villes de 1re, 2e et 3e classes, avec les planches des ornements extérieurs, des signes intérieurs, et l'explication des couleurs et des figures du blason, pour faciliter l'étude de cette science, par Henri Simon, graveur du cabinet de S. M. l'Empereur et Roi, et du conseil du sceau des titres. Tome premier. ln-fol. de 22 feuilles, plus 70 planches (dont 60 contiennent chacune 12 écussons), 1812.
  92. André Palluel-Guillard, L'aigle et la croix : Genève et la Savoie, 1798-1815, éditions Cabédita, , 662 p. (ISBN 978-2-88295-260-8, lire en ligne)
  93. Les sénateurs du Consulat et de L'Empire, Slatkine (lire en ligne)
  94. James Galiffe et Jean-Barthélémy-Gaïfre Galiffe, Notices généalogiques sur les familles genevoises : depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, Jullien, , 602 p. (lire en ligne)
  95. « Jeanne Victoire de Sellon », sur roglo.eu (consulté le )
  96. « BB/29/974 pages 271-272. », Titre de baronne accordé à Jeanne, Victoire Sellon, épouse du sieur de La Turbie, par décret du . Compiègne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  97. « BB/29/974 pages 272-273. », Titre de baronne accordé à Paule, Marie, Gabrielle Coconito de Montiglione, veuve du sieur Solar de Villeneuve, par décret du . Compiègne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  98. « BB/29/1080 page 2. », Madame la baronne Dannery. Renouvellement., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes et sources[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :