United States Air Force

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United States Air Force
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Emblème de l'United States Air Force.
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Création
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Allégeance États-UnisVoir et modifier les données sur Wikidata
Type Force aérienne
Rôle Assurer la défense des États-Unis et de ses intérêts
Voler et combattre dans l'air, l'espace et dans le cyberespace.
Effectif 328 600 (en 2008)
Fait partie de Forces armées des États-Unis
Département de la Force aérienne

Ancienne dénomination United States Army Air Forces
Couleurs Bleu outremer et Or

Devise « Aim High ... Fly-Fight-Win »[1]
« Integrity first, Service before self, Excellence in all we do »[2]

(« Viser haut...voler-combattre-gagner » et « Priorité à l'intégrité, le service avant soi-même, l'excellence dans tout ce que nous faisons »)

Marche The U.S. Air ForcePlay
Équipement Aéronefs, missiles balistiques, satellites artificiels
Commandant Général Charles Q. Brown Jr.
Commandant historique Général Carl A. Spaatz (Premier chef d'État-Major)
Pavillon
Pavillon de beaupré
Emblème

L'United States Air Force en français : « Force aérienne des États-Unis » souvent abrégé en US Air Force et USAF, est la branche aérienne des Forces armées des États-Unis. Sa mission actuelle est la défense des États-Unis par le contrôle de l'air, de l'espace et du cyberespace.

Elle est initialement connue comme le United States Army Air Corps (USAAC) puis les United States Army Air Forces (USAAF), toutes deux dépendantes de la US Army. Le National Security Act du a comme effet de faire de la force aérienne américaine une branche distincte sous le nom de US Air Force. Celle-ci reprend les missions et effectifs auparavant confiés aux US Army Air Forces[3]. Elle était la dernière branche de l'armée américaine à avoir été formée jusqu'à l'annonce de la création de l'US Space Force le .

La USAF est, en 2008, la plus importante et la plus avancée technologiquement des armées de l'air dans le monde avec 5 778 avions en service[a], environ 156 drones, 2 130 missiles de croisière et 450 missiles balistiques intercontinentaux. La USAF a 330 000 personnes en service actif, 74 000 dans la réserve et 105 708 dans la garde nationale aérienne. De plus, elle emploie 168 900 personnes civiles incluant l'emploi indirect de ressortissants étrangers[4].

Pour le budget de la Défense 2009, il était prévu que la USAF reçoive 143,8 milliards de dollars américains et que son personnel actif soit de 316 600 personnes[5]. En 2015, il est de 137,8 milliards de dollars au 2e rang des branches des forces américaines[6].

La US Air Force dépend du département de la Force aérienne des États-Unis (United States Department of the Air Force), dirigé par le secrétaire à la Force aérienne, un civil. Ce département est l'un des trois départements militaires du département de la Défense des États-Unis, lequel est dirigé par le secrétaire à la Défense.

Mission[modifier | modifier le code]

Selon le National Security Act de 1947 (61 Stat. 502) qui a créé la US Air Force[7] :

« En général, la USAF devra comprendre une force aérienne de combat et de service qui n'est pas assignée pour d'autres missions. La USAF devra être organisé, entraîné et équipé principalement pour des opérations aériennes offensives et défensives efficaces et durables. La US Air Force sera responsable de la préparation des forces aériennes nécessaires pour le déroulement d'une guerre efficace et de l'expansion des composants de la US Air Force en temps de paix en vue des besoins d'une guerre. »

Le § 8062 du titre 10 du Code des États-Unis[8] définit le but de l'US Air Force comme étant :

  • préserver la paix et sécurité et fournir une défense pour les États-Unis, les territoires, le Commonwealth, les possessions ou n'importe quel territoire occupé par les États-Unis ;
  • soutenir les politiques nationales ;
  • mettre en œuvre les objectifs nationaux ;
  • vaincre n'importe quelle nation responsable d'actes agressifs qui mettent en péril la paix et la sécurité des États-Unis[7].

La mission de la USAF est aujourd'hui de fournir des options pour la défense des États-Unis d'Amérique et de ses intérêts globaux — voler et combattre dans l'air, l'espace et les cyberespaces[7].

Historique[modifier | modifier le code]

La United States Air Force trouve son origine dans la formation, le , d'une formation aéronautique au sein du Signal Corps (corps des transmissions) de la US Army. Le premier combat aérien de son histoire a lieu le lorsque deux pilotes du 94th Aero Squadron (en) abattent deux avions de la Luftstreitkräfte à bord de leurs Nieuport 28. Il lui faudra attendre quarante ans avant d'obtenir son indépendance le malgré les nombreuses tentatives effectuées par les responsables des forces aériennes au cours de l'entre-deux-guerres.

Le rôle décisif tenu par l'aviation durant la Seconde Guerre mondiale – en particulier le fait qu'elle seule était capable de mettre en œuvre l'arme de dissuasion nucléaire : la bombe atomique – détermine la création de la USAF à partir des United States Army Air Forces, corps semi-autonome qui regroupe à la mi-1945 plus de 2 250 000 hommes et dispose d'environ 20 000 avions. La USAAF effectue durant cette guerre 2 362 800 sorties, largua 2,15 millions de tonnes de bombes (1,613 million en Europe et Afrique du Nord, 0,537 million de tonnes en Asie/Océanie) et perdit 22 948 appareils[9].

La démobilisation rapide au sortir de la guerre fait que, lors de sa mise sur pied en 1947, la USAF ne comptait que 300 000 hommes et quelques groupes opérationnels.

Le début de la guerre froide et la supériorité numérique alors écrasante de l'Armée rouge incitèrent les États-Unis à se renforcer progressivement en donnant la priorité aux bombardiers stratégiques du Strategic Air Command (SAC) responsable de la mise en œuvre des armes nucléaires des États-Unis (jusqu'à ce que la US Navy et la US Army disposent également de leurs propres ogives au début des années 1950).

Le Lockheed P-80 Shooting Star en Corée du Sud. Le premier avion à réaction en service dans la USAF, il affronte les MiG-15 dans les premiers combats entre avions de combat durant la guerre de Corée.

En 1950, la guerre de Corée – qui fit craindre une nouvelle guerre mondiale – favorisa l'adoption d'une politique d'expansion rapide. On comptabilisa lors de ce conflit 710 886 sorties de la USAF et la perte de 1 466 avions[9].

Pendant dix ans, la USAF entretint des forces tactiques et stratégiques très importantes (1 000 bombardiers à la fin des années 1950B-36, B-47 puis B-52) et un renouvellement rapide des chasseurs par des appareils de plus en plus sophistiqués (F-84, F-102, F-4…). Le début des années 1960 vit l'arrivée massive des ICBM qui détrônèrent peu à peu les bombardiers pilotés dans le cadre de la dissuasion ; il y eut un maximum de 1 054 missiles intercontinentaux en service dans les années 1970.

Lorsque les États-Unis s'engagèrent dans la guerre du Viêt Nam, le renforcement militaire s'opéra surtout en faveur du Tactical Air Command. Durant cette période, de 1962 à 1974, la USAF déploya un maximum de 1 840 appareils - en 1969 -, envoya en République du Viêt Nam un maximum de 58 434 militaires - en 1968 -, déploya également en Thaïlande un pic de 35 791 hommes la même année, fit 5 226 701 sorties, utilisa 6,166 millions de tonnes de bombes, abattit 137 avions de l'Armée populaire vietnamienne et perdit 2 255 appareils dont un quart par accident[9].

La fin des opérations en Asie du Sud-Est entraîna une diminution rapide des effectifs : de 427 escadrons et 904 000 hommes en 1968 à 258 et 559 000 militaires en 1979.

Son effectif était de 510 000 personnels en 1991 lors de la guerre du Golfe qui vit une démonstration de puissance de l'aviation qui détruisit une large part du complexe militaro-industriel de l'Irak avec des pertes extrêmement réduites en utilisant une large gamme d'armements air-sol évolués. La disparition de l'URSS entraîna une réduction des budgets de la Défense en Occident et une baisse marquée des effectifs et du parc aérien. En 1992, eut lieu une vaste réorganisation des commandements de l'Air Force[10].

La réorganisation des commandements de l'Air Force en 1992.

En 2003, l'opération liberté irakienne vit une nouvelle démonstration de puissance face à une armée irakienne affaiblie par un embargo.

En 2006, l'effectif était de 350 000 personnes et le vieillissement d'une bonne partie du parc aérien construit durant la guerre froide commença à se faire sentir, notamment avec le sort des chasseurs F-15A/B/C, à partir de , qui assuraient une part importante des missions de supériorité aérienne et qui présentaient des signes de vieillissement inquiétants.

En 2008, il y avait 14 000 pilotes dans la USAF dont 3 700sont pilotes de chasse parmi lesquels soixante-dix femmes[11].

Dans les années 2000, malgré la hausse du budget militaire sous la présidence de George W. Bush, le parc aérien continua à diminuer et le vieillissement de la flotte s'accentua, le prix unitaire des avions militaires augmentant de façon importante à chaque développement technologique.

Le décollage d'un drone General Atomics MQ-9 Reaper en Afghanistan.

Durant l’année fiscale 2009, la USAF prévoyait de retirer 188 aéronefs et d'en recevoir 117 dont 52 drones[12].

Au niveau nucléaire, il restait à cette date 450 ICBM Minuteman en alerte.

L'usage de drone de combat et de reconnaissance était en constante augmentation et en 2008 fut annoncée la mise en service de la première escadre uniquement équipée de ces engins. La US Air Force avait formé 350 opérateurs de drones en 2011 contre 250 pilotes d'avion de combat[13].

Un rapport du Government Accountability Office (GAO) parue début 2009 observa de très grandes négligences dans la défense aérienne du territoire national. Le terme employé pour cette mission est ASA (Air Sovereignty Alert), où le terme souveraineté est essentiel puisqu'il désigne la sécurité fondamentale, l'intégrité de la nation.

Année Nombre de chasseurs et
d'avions d'attaque[14]
1988 2 789
2000 1 666
2012 1 493
2021 (prévision) 1 157

Les perspectives sont extrêmement inquiétantes, puisque le GAO prévoit qu'en 2020, dans les conditions de projection des commandes d'avions de combat F-22 qui s'est arrêté à 187 appareils de série et F-35 fin 2008, onze des dix-huit « sites de mission ASA » pourraient n'avoir aucun avion à leur disposition. Le GAO fait un pronostic des restrictions considérables des capacités de combat aérien de la USAF sur les quinze ans, compte tenu de la programmation projetée par la USAF. En 2008, il y avait, selon le GAO, 2 325 avions de combat capables d'accomplir leurs missions (dont une part avec des restrictions). Compte tenu de l'arrivée actuellement programmée de nouveaux avions et du départ d'avions trop vieux pour continuer à voler, le chiffre tombera à 1 175en 2020 et à 1 100 en 2025[15].

Précédentes organisations[modifier | modifier le code]

Cocardes apparues sur les avions américains :
1. - 2. - 3. - 4. - 5. - 6. - 7. depuis .

Les organisations précédentes de l'actuelle US Air Force sont :

Guerres et opérations majeures[modifier | modifier le code]

Opérations humanitaires[modifier | modifier le code]

La US Air Force a pris part à plusieurs opérations à vocation humanitaire dont les principales sont[17] :

Organisation[modifier | modifier le code]

En 2009, un nouveau commandement chargé des missions nucléaires se met en place, il s'agit du Air Force Global Strike Command reprenant une partie des fonctions de l'ancien Strategic Air Command dissous en 1991.

Structure des forces[modifier | modifier le code]

La structure normale d'une escadre (Wing) de la US Air Force avec ses groupes et ses escadrons.

Quartier-général, United States Air Force, Le Pentagone, Arlington, Virginie :

Pour la période 2011-2015[modifier | modifier le code]

L'examen quadriennal de la défense (en) 2010 (Quadrennial Defense Review) publié le donne entre autres le format alors prévu des forces pour la période 2010-2015[18]. Mais en , on annonce des coupes dans le budget de la défense américain et la suppression d'un minimum de six escadrons de chasse et d'un d’entraînement[19].

Voici les prévisions alors annoncées pour la USAF :

  • huit équivalents d’escadron de renseignement, surveillance et reconnaissance (ISR)
(avec jusqu’à 380 aéronefs de mission principale)
(avec 33 aéronefs de mission principale par équivalent d’escadron)
  • dix – onze équivalents d’escadron de frappe de théâtre
(avec 72 aéronefs de mission principale par équivalent d’escadron)
  • cinq escadrons de frappe à longue portée
(avec jusqu’à 96 bombardiers)
  • six équivalents d’escadron de supériorité aérienne
(avec 72 aéronefs de mission principale par équivalent d’escadron)
  • trois escadrons de commandement et de contrôle et cinq centres d’opérations aériennes et spatiales entièrement opérationnels (avec un total de 27 aéronefs)
  • dix escadrons dédiés à l'espace et au cyberespace.

En 2018[modifier | modifier le code]

En septembre 2018, elle dispose de 312 escadrons opérationnels[20] :

Fonction Nombre
Chasse 50
Bombardement stratégique 9
Transport 53
Ravitaillement en vol 40
Recherche et sauvetage de combat 27
Commandement et contrôle, reconnaissance 40
Drones de combat et de reconnaissance 25
Forces d'opérations spéciales 20
Missiles balistiques intercontinentaux 9
Dédiés à l'espace 16
Cyberguerre 18

Aéronefs[modifier | modifier le code]

La United States Air Force possède plus de 5 300 aéronefs en service en date de l'année 2017 contre 7 500 aéronefs en 2004.

Avions opérés en 2017 par l'USAF[21] :

Les aéronefs en première ligne en 2017 et taux de disponibilité hors appareils très spécialisés tels le WC-135 et le E-11A.

Attaque (air-sol)[modifier | modifier le code]

Bombardiers[modifier | modifier le code]

De bas en haut : le Northrop B-2 Spirit conçu dans les années 1980, le Rockwell B-1 Lancer conçu dans les années 1970 et le Boeing B-52 Stratofortress conçu dans les années 1950, les trois générations de bombardiers stratégiques en service dans la USAF dans les années 2010.

Transport, Opérations spéciales[modifier | modifier le code]

Le déploiement d'avions-cargos McDonnell Douglas C-17 Globemaster III en Caroline du Sud en . La capacité de projection logistique de la USAF est actuellement sans égal.

AWACS, Guerre électronique[modifier | modifier le code]

Chasseurs[modifier | modifier le code]

Un avion F-22 Raptor (en haut) et un F-15 Eagle (en bas).

Hélicoptères[modifier | modifier le code]

Ravitailleurs[modifier | modifier le code]

La force de la USAF ne réside pas seulement dans ses appareils de combat comme ses F-15 et F-16, mais en grande partie dans les multiplicateurs de forces dont ceux-ci sont accompagnés tel les avions-ravitailleurs KC-135 et les AWACS qui leur permettent de frapper loin et avec précision.

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Avion d'entraînement[modifier | modifier le code]

Force spatiale[modifier | modifier le code]

La navette spatiale Boeing X-37B sous sa coiffe.

La USAF a été le principal utilisateur de satellites gouvernementaux au monde, et possède, dans les années 2010, deux navettes spatiales inhabitées Boeing X-37. L'United States Space Force a repris les missions spatiales en décembre 2019 lors de sa formation en tant que sixième arme des forces armées des États-Unis.

Voici quelques-unes des constellations de satellites artificiels exploitées par le Air Force Space Command qui opèrent souvent pour l'ensemble des forces armées américaines; Depuis 2020, ce commandement a été absorbé par la Space Force sous le nom de Space Operations Command :

Au , les États-Unis ont officiellement 167 satellites militaires et 170 autres gouvernementaux[26].

Les satellites militaires sont lancés, depuis 2002, dans le cadre du programme Evolved Expendable Launch Vehicle renommé en 2019, le National Security Space Launch[27] par les lanceurs Delta IV et Atlas V qui sont rejoints par le Falcon 9 en 2015.

Consommation énergétique[modifier | modifier le code]

La USAF est le plus grand consommateur de carburant du gouvernement fédéral, utilise en 2000 plus de 52 % de la Consommation énergétique des forces armées des États-Unis et utilise 10% du carburant d'aviation du pays (le JP-8 représentant 90% de ce volume). Cette consommation de carburant est ventilée comme suit : 82% en carburéacteur, 16% pour la gestion des installations et 2% pour les véhicules et équipements au sol.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. USAF : 4 093, Air National Guard : 1 289 et Air Force Reserve Command : 396.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Aim High ... Fly-Fight-Win to be Air Force motto USAF » [archive du ], US Air Force, (consulté le ).
  2. (en-US) « Integrity First, Service Before Self, Excellence In All We Do. », sur The Odyssey Online, (consulté le ).
  3. [1].
  4. (en) « Structure of the Force »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur airforce-magazine.com, Air Force Magazine, (consulté le ).
  5. « Gargantuesque défense », Défense et Sécurité internationale, no 35,‎ , p. 11 (ISSN 1772-788X).
  6. (en) Skye Gould et Jeremy Bender, « Here's how the US military spends its billions », sur uk.businessinsider.com, (consulté le ).
  7. a b et c (en-US) « Air Force unveils new mission statement », sur Air Force, (consulté le ).
  8. (en) « 10 U.S. Code § 8062 - United States Navy: composition; functions », sur LII / Legal Information Institute (consulté le ).
  9. a b et c (en) John T. Correl, The Vietnam War Almanac, Air Force Magazine, , 62 p. (lire en ligne [PDF]).
  10. (en) Rebecca Grant, « End of the Cold War Air Force », Air Force Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (en) Justin Weaver, 31st Fighter Wing Public Affairs, « USAFs first female African-American fighter pilot », sur f-16.net, (consulté le ).
  12. « Note from AFA President -- State of the Air Force »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), .
  13. (en) Joe Wolverton, II, « U.S. Air Force Training More Drone, Than Traditional, "Pilots" », sur thenewamerican.com, The New American, (consulté le ).
  14. (en) « Declining for bang for buck », sur contractingacademy.gatech.edu, The Punard Group, (consulté le ).
  15. (en) Government Accountability Office, « HOMELAND DEFENSE – Actions Needed to Improve Management of Air Sovereignty Alert Operations to Protect U.S. Airspace. » [PDF], (consulté le ).
  16. a et b Air Force Pamphlet 36-2241 (1 July 2007). « http://www.e-publishing.af.mil/pubfiles/af/36/afpam36-2241/afpam36-2241.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  17. United States Air Force Supervisory Examination Study Guide (2005)
  18. [PDF]« Examen quadriennal de la défense »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur defense.gov, département de la Défense, (consulté le )
  19. (en) Kate Brannen, « SecDef: Smaller military will be ‘cutting edge’ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur armytimes.com, Army Times, (consulté le ).
  20. Philippe Chapleau, « Objectif: 386! L'US Air Force a besoin d'au moins 70 escadrons de plus », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « US Air Force aviation OrBat - including numbers of aircraft in active service »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  22. Photos: Airtech CN-235 Aircraft Pictures | Airliners.net
  23. Frédéric Lert, « C’est officiel : le JSTARS, c’est terminé », sur Aerobuzz, .
  24. (en) Dave Majumdar, « F-35 IOC dates revealed »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur flightglobal.com, Flight Global, (consulté le ).
  25. (en) Stefano D'Urso, « The new helicopter will replace the venerable UH-1N and protect ICBM facilities. », sur theaviationist.com, (consulté le ).
  26. (en) « UCS Satellite Database », sur ucsusa.org, (consulté le ).
  27. (en) Stephen Clark, « SpaceX, ULA win military contracts, Air Force renames EELV program », sur spaceflightnow.com, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]