Argentré-du-Plessis

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Argentré-du-Plessis
Argentré-du-Plessis
L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption à Argentré-du-Plessis.
Blason de Argentré-du-Plessis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Vitré Communauté
Maire
Mandat
Jean-Noël Bévière
2020-2026
Code postal 35370
Code commune 35006
Démographie
Gentilé Argentréens
Population
municipale
4 549 hab. (2021 en augmentation de 5,94 % par rapport à 2015en augmentation de 5,94 % par rapport à 2015)
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 26″ nord, 1° 09′ 14″ ouest
Altitude Min. 67 m
Max. 163 m
Superficie 41,46 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Argentré-du-Plessis
(ville isolée)
Aire d'attraction Vitré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Guerche-de-Bretagne
Localisation
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Liens
Site web argentre-du-plessis.fr

Argentré-du-Plessis est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 4 549 habitants[Note 1] (les Argentréens).

Géographie[modifier | modifier le code]

Située sur les Marches de Bretagne, à mi-chemin entre Rennes (pays gallo) et Laval.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

  • le ruisseau du Hill (12,4 km), est un affluent rive gauche de La Valière. Il posséde quatre affluents et un sous-affluent.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Launay-Villiers à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 862,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Argentré-du-Plessis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Argentré-du-Plessis, une unité urbaine monocommunale[11] de 4 396 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,6 %), terres arables (27,3 %), prairies (15,4 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nouveau plan local d'urbanisme (PLU) a été approuvé le [17]. L'objectif est de limiter la consommation de terres agricoles. Le nouveau PLU intègre donc un objectif de non-artificialisation. La protection des espaces naturels est également un objectif important du PLU, c'est pourquoi différents éléments à ce sujet sont venus l'enrichir :

  • le coefficient de végétalisation ;
  • la protection des haies et des espaces boisés classés ;
  • la protection des cours d'eau avec une bande inconstructible autour du ruisseau du Hill.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée d'agglomération.

Le nom de la localité est attesté sous la forme Argentreio en 1100[18] et Argentreium au XVe siècle[19].

Issu du gaulois Argantius, dérivé de argant et du suffixe rate (forteresse)[20].

En 1889, le nom de la commune d'Argentré a été modifié en Argentré-du-Plessis[réf. nécessaire].

En breton, Argentré-du-Plessis s'écrit Argantred-ar-Genkiz, en gallo, c'est Arjantrae[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Argentré-du-Plessis Blason
D'argent à la croix pattée d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La commune d'Argentré-du-Plessis a vécu pendant cinq siècles à l'ombre du château de la famille du Plessis. La construction de ce château remonte au Moyen Âge pour sa partie la plus ancienne. Il a ensuite été modifié à plusieurs reprises au fil des siècles. Les Plessis ont réussi à conserver ce bien à la Révolution alors que les propriétaires avaient fui en Allemagne rejoindre les émigrés. Cette famille est restée propriétaire de la quasi-totalité du territoire communal jusqu'au début du XXe siècle et Alain d'Argentré fut maire jusqu'en 1983.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1574 un coup de main nocturne fut effectué par des paysans de Torcé, Argentré et Le Pertre menés par leurs seigneurs contre les protestants de Vitré. Ils participèrent aussi, avec d'autres paysans venus de 53 paroisses du pays vitréen, au siège de Vitré par les Ligueurs au printemps et à l'été 1589[21].

L’existence de nombreux étangs sur le territoire d’Argentré-du-Plessis est attestée depuis plusieurs siècles. En effet, Yves Durand-Noël dans son ouvrage consacré à l’histoire de la commune cite une liste datant de l’année 1660, liste constituée en vue « de permettre à la Cour de Vitré de mettre un terme aux contestations résultant des droits de pêche aux étangs, source de procès nombreux entre les prétendants de bonne ou mauvaise foi ».

Un chemin des saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle, passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis, après avoir traversé Domagné, passe à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine ; son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales D 93, D 104, D 35, à nouveau D 104 et enfin D 33[22].

Le règlement du évoque des toiles dénommées « peltres », tissées dans les régions du Pertre et d'Argentré[23]. Les « peltres » ou « pertrées » étaient des toiles grossières servant essentiellement de toiles d'emballages, exportées notamment au Portugal[24].

Selon Henri Sée, en 1774, le nombre des journaliers et domestiques à Argentré était de 627 sur une population totale qui s'élevait alors à 2 013 habitants[25].

Révolution française[modifier | modifier le code]

Le , les gardes nationales de Bais et de Vitré fouillèrent le presbytère d'Étrelles, puis visitèrent le château du Plessis, y commettant de gros dégâts[26]. Le des gardes nationales de Bais, Louvigné-de-Bais, Moulins, Chancé, Domalain, Saint-Germain-du-Pinel, Brielles et Le Pertre font irruption à Argentré-du-Plessis où ils pillent les maisons des habitants réputés aristocrates[26]. Dans la seconde quinzaine de novembre 1793, des rassemblements suspects sont signalés à Argentré, Balazé, Champeaux, Châtillon, Cornillé, Étrelles, Montautour, Le Pertre, Taillis et Vergéal. Dans un rapport daté du , les autorités d'Ernée écrivent que des paysans d'Argentré, Le Pertre, Mondevert, Erbrée, La Chapelle-Erbrée, Bréal, Saint-M'Hervé, Montautour et Balazé avaient « porté leurs grain aux insurgés pendant leur séjour à Laval »[27].

Argentré-du-Plessis, alors dénommé Argentré-sous-Vitré, fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794[28]. La colonne ou canton d'Argentré, des chouans membres de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères, eut pour chef Toussaint du Breil de Pontbriand, secondé par Louis Hubert. Elle était divisée en plusieurs compagnies : compagnie d'Étrelles, compagnie d'Argentré-du-Plessis (capitaine : Jacques Blondiau, dit Laval, lieutenants : Louis Meneust et François Helbert, sous-lieutenant : Julien Helbert, dit La Soie), compagnie de Saint-M'Hervé, compagnie de La Chapelle-Erbrée, compagnie du Pertre, compagnie de Vitré. En 1795 eut lieu une bataille, opposant des Chouans de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères et des Républicains, qui se passa en grande partie dans les bois de la commune, elle prit le nom de bataille d'Argentré.

Un autre combat se produisit en 1799.

La population de la commune fut toutefois en partie favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[29].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

Selon le journal La Croix, en 1891, 15 élèves sont inscrits à l'école laïcisée contre 140 à l'école « libre », congréganiste[30].

Lors du recensement de 1901, on compte 53,4 % d'agriculteurs, 9,79 % de journaliers et en plus de nombreux domestiques parmi la population active de la commune d'Argentré-du-Plessis[31].

Par décret du , les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église d'Argentré-du-Plessis, qui étaient placés sous séquestre, sont attribués à la commune[32].

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Argentré-du-Plessis accueillit de nombreux réfugiés pendant la Première Guerre mondiale, venus notamment de Wallonie ; selon le curé « si la population avait accueilli ces infortunés avec d'autant plus de compassion qu'elle les croyait catholiques fervents », l'on déchanta rapidement ; « beaucoup de ces réfugiés belges de la partie minière de Charleroi n'étaient pas aussi chrétiens qu'on l'avait espéré »[33].

Le monument aux morts d'Argentré-du-Plessis porte les noms de 112 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[34].

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

L'école privée de garçons était tenue par les Frères de Saint Jean-Baptiste de La Salle.

En 1939 encore, le curé d'Argentré-du-Plessis refusait de donner la communion aux membres des familles envoyant leurs enfants à l'école publique[35].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En raison de l'arrivée de nombreux réfugiés, la commune décida de construire à la hâte tout un ensemble de logements pour les abriter. Situé à la périphérie du bourg, ce champ loti de bâtiments rudimentaires, de bois et de tôles, prit le nom de « baraques de réfugiés » et continuèrent d'être occupés plusieurs années après la guerre[35].

L'école privée de garçons « dominant parfaitement l'agglomération, d'une construction relativement récente, de bonne dimension, disposant d'un étage surmonté de combles importants, convenait parfaitement à l'armée d'occupation pour y établir son quartier général, ce qu'elle ne manqua pas de faire rapidement. Les logements de fonction des maîtres furent réquisitionnés (...) De même, deux classes sur les quatre existantes (...) »[35].

Le monument aux morts d'Argentré-du-Plessis porte les noms de 10 soldats morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[34].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La domination nobiliaire persiste : « Le marquis était propriétaire des plus belles fermes de la commune, couvrant environ un millier d'hectares, de nombreuses maisons dans le bourg et d'un superbe château entouré d'un magnifique parc et de vastes prairies où se déroulait chaque année le comice agricole du canton. (...) Il faut encore ajouter le patronage construit par ses soins. (...) Mr. [Alain du Plessis d'Argentré] portait le nom de la commune (...). Au sein du conseil municipal, le maire avait plusieurs de ses fermiers. Lesquels, on peut le comprendre, étaient très mal à l'aise pour se mettre en opposition »[35].

Le haras d'Argentré-du-Plessis était un dépôt d'étalons dépendant du centre d'Hennebont. Ses bâtiments spécialement adaptés étaient construits dans un site assez remarquable, abrité de la vue des curieux, par les vieux bâtiments d'un ancien moulin : le Moulin aux Moines. Ce moulin avait d'ailleurs donné son nom à l'étang qui bordait la cour du haras[35].

Les dernières exploitations agricoles, les plus éloignées du bourg, à être raccordées au réseau électrique ne le furent qu'en 1956-1957[35].

Un soldat originaire d'Argentré-du-Plessis est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et 3 pendant la Guerre d'Algérie.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1850   Edmond du Plessis d'Argentré[37]   Marquis ; habitait le château du Plessis
    Joseph Pierre Aubert    
1919 octobre 1954 Alain du Plessis d'Argentré[38]   Marquis, habitait le château du Plessis
Décédé en fonction
décembre 1954 mars 1971 Geneviève du Plessis d'Argentré[39]
(Veuve du précédent)
  Marquise Alain du Plessis d'Argentré
Propriétaire du château du Plessis
mars 1971 mars 1983 Victor Pasquet DVD Industriel, ancien adjoint
mars 1983 juin 1995 Jean Bourdais UDF-CDS Agent général d'assurances
Conseiller général d'Argentré-du-Plessis (1970 → 1994)
juin 1995 mars 2013[40] Émile Blandeau[41] UDF puis
UMP
Ancien expert foncier
Conseiller général d'Argentré-du-Plessis (1994 → 2013)
Vice-président de Vitré Communauté
Décédé en fonction
juin 2013[42] mars 2014 Pierre Fadier[43] DVD Cadre retraité, ancien premier adjoint
mars 2014[44] juillet 2015 Daniel Bausson UDI Directeur commercial retraité
Démissionnaire
juillet 2015 octobre 2015 Christophe Dodard   Maire par intérim
octobre 2015 En cours Jean-Noël Bévière[45] DVD-LR Chef d'établissement scolaire
Réélu pour le mandat 2020-2026[46]

À la suite du décès d'Émile Blandeau, une élection municipale partielle est organisée le 2 juin 2013 et voit la victoire de la liste de Pierre Fadier, seule en lice. Ce dernier est premier édile durant neuf mois et ne se représente pas en mars 2014. Le maire élu en 2014, Daniel Bausson, démissionne en juillet 2015 et un nouveau scrutin partiel doit être convoqué, le conseil municipal étant incomplet. Le 11 octobre 2015, à l'issue du premier tour, Jean-Noël Bévière (LR) bat la liste de Christophe Dodard, maire par intérim et ancien premier adjoint, avec 50,68 % des voix contre 49,32 %[47].

Officiellement désigné maire par le conseil municipal le 16 octobre 2015, Jean-Noël Bévière est reconduit dans ses fonctions le 4 juillet 2020[46].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].

En 2021, la commune comptait 4 549 habitants[Note 4], en augmentation de 5,94 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0062 2881 9702 0821 8672 0601 9702 1492 163
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2252 2422 1742 1732 2802 3302 3142 2922 226
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1452 1712 1651 9912 0472 1212 1412 2262 283
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 2652 4222 7653 0453 3293 6144 0214 1384 273
2018 2021 - - - - - - -
4 4474 549-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Langues régionales[modifier | modifier le code]

La commune est signataire de la charte Ya d’Ar Brezhoneg depuis 2012[52] et de la charte Du gallo, Dam yan, Dam vèr[53].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments[modifier | modifier le code]

La commune d'Argentré-du-Plessis abrite trois châteaux privés : le château du Plessis, le Pinel, ancien manoir du XVe siècle et le château de la Fauconnerie, des XVIIe et XVIIIe siècles comprenant un manoir du XVe siècle.

  • Le château du Plessis, inscrit en 2000. Construit au XVe siècle et totalement reconstruit au XIXe siècle. L'habitation est en style Renaissance et la chapelle en style néo-gothique[54].
  • L'église Notre-Dame, construite de 1775 à 1779[55] en remplacement de la précédente, incendiée par la foudre en 1772. Tableaux, autel et retable de Nicolas Brenet (1777). À l'intérieur est conservée un tableau du peintre flamand Jacob Jordaens daté de vers 1635-1645 représentant La Trinité entourée de saints. Classé à titre d'objet monument historique depuis le [56], le tableau a été restauré dans un atelier spécialisé au cours de l'année 2022[réf. souhaitée].
  • Le site archéologique du Bois du Pinel, inscrit en 1995[57]. Ensemble fortifié du XIe siècle sur un plateau boisé avec une motte de 30 mètres de diamètre et d'une basse-cour en fer à cheval de 110 m2 environ, protégés par un talus et deux fossés. Une seconde basse-cour au sud est protégée par un fossé. Deux enclos rectangulaires protégés par des fossés sont accolés à cet ensemble et semble plus tardifs. Un autre enclos se trouve à 110 mètres environ au sud de la motte[58].
  • Le site archéologique de La Blancharderie, du IIIe siècle au Ier siècle avant notre ère, sur le tracé de la ligne TGV. Fouille préventive en 2011 d'un établissement rural du second âge du fer c'est-à-dire de La Tène, sur une superficie d'un hectare.
  • Le site archéologique du Lotissement du Hill, fouille préventive par l'INRAP. Site du Haut Moyen Âge, époque Carolingienne (IXe siècle -Xe siècle - XIe siècle), ayant révélé 800 vestiges, fosses et fossés, fragments de pots, vases, mobilier ferreux, céramique et fer à cheval, ainsi qu'une petite fusaïole et un morceau de pierre utilisé pour le tissage de la laine[59].
  • La chapelle du Pinel et le puits voisin, monument du XVe siècle faisant partie de l'ancien manoir du Pinel XVIIe siècle, aujourd'hui transformé en ferme[60].
  • La chapelle Saint-Pierre est le plus ancien bâtiment de la commune. Actuellement désaffectée, elle est située rue Ambroise-Paré[61]. L'édifice est couvert de charpente à sablières sculptées et entraits à engoulants[62]. Le chœur (XIe ou XIIe siècle), plus étroit que la nef et s'achevant en abside semi-circulaire, est caractéristique de l’architecture romane. Il présente un appareillage en opus sicatum à sa base[63]. Il possède encore deux de ses étroites fenêtres d’origine. Il a été modifié au XVe siècle par l'ouverture d’une baie de style gothique flamboyant au sud. La nef semble dater du XVe ou du XVIe siècle. La façade ouest a été remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles[64].
  • La chapelle Saint-Louis, Saint-Julien, du XIXe siècle au lieu-dit de la Fauconnerie[65].
  • Le manoir de Lomelay (ou l'Homlet) est une construction à deux niveaux qui possède des fenêtres avec des grilles et une porte d'entrée en anse de panier datée de 1533[66]. Elle serait ainsi l'une des habitations les plus anciennes recensées dans le canton[réf. nécessaire]. En façade arrière, le manoir possède une tour d'escalier à vis. Lomelay signifie « lieu où se trouvent de jeunes ormes »[réf. nécessaire].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Infrastructures[modifier | modifier le code]

La voie verte Vitré-Moutiers.

La commune d'Argentré-du-Plessis est traversée par les infrastructures suivantes :

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

Le Bagad Dor Vras lors du festival interceltique de Lorient.

L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 3 septembre 2012.

Le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 1 a été remis à la commune le 21 mars 2015.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Argentré-du-Plessis et Launay-Villiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Launay-Villiers » (commune de Launay-Villiers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Launay-Villiers » (commune de Launay-Villiers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 d'Argentré-du-Plessis », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Yves Durand-Noël, Au pays de Madame de Sévigné, Argentré-du-Plessis, Rennes, 234 p.
  • Pierre Sockath, Argentré-du-Plessis, 1957-2007, Cinquante années de métamorphose, Etyk 2016, 251 p.
  • Pierre Rubin : Le Sillon. mémoires d'un paysan breton, Les oiseaux de papier, 2006 [ (ISBN 2-916359-03-6)] (l'auteur décrit sa jeunesse et la vie à Argentré-du-Pessis [la commune n'est pas nommée précisément, mais désignée par la lettre "P"] dans les décennies d'après la Seconde Guerre mondiale) ; l'auteur fut aussi maire de Monterfil.

Archives :

  • Seigneurie de la Motte de Gennes, cotes 49 J 32-33 > Fonds d'Argentré, Archives I&V, fonds 49 J, (9 ml). Partie des archives du château d'Argentré du Plessis (documents très variés).
  • Documents seigneuriaux... (2,50 ml) : Argentré-du-Plessis, Brielles, Gennes-sur-Seiche, etc. > Fonds de La Motte de Gennes, Archives I&V, fonds 19 J.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]