Architecture fonctionnaliste en Belgique

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
World Trade Center 1 et 2 (Bruxelles).
Siège de la Banque Lambert
(Gordon Bunshaft, 1960)
Bâtiment Marais de la CGER
(Lambrichs, Grochowski et de Laveleye, 1973)
Boulevard de la Woluwe no 102.

L'architecture fonctionnaliste est le style qui domine l'architecture en Belgique durant les années 1950, 1960 et 1970, aux côtés de l'architecture monumentale.

Héritier et continuateur du modernisme en Belgique, ce style est fort décrié en raison de l'aspect jugé froid et sans style de ses tours, mais il a malgré tout donné une série d'immeubles bas (low-rise buildings) de qualité comme le siège de la Banque Lambert, le siège de Glaverbel, le siège de la CBR (Cimenteries Belges Réunies), le siège de la Royale Belge, le bâtiment Marais de la CGER (Caisse Générale d'Épargne et de Retraite), le siège de Hewlett-Packard, l'immeuble « Louise / Claus » ou encore le premier siège de SWIFT à la Hulpe.

Durant les années 1990 et 2000, certaines des tours fonctionnalistes (high-rise buildings), jugées inesthétiques, sont mises au goût du jour et parées d'atours de style postmoderne.

Historique[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Durant les années 1930, l'architecture en Belgique est dominée par quatre conceptions : l'Art déco, l'architecture moderniste, l'architecture monumentale et le style Beaux-Arts[1].

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'Art déco et le style Beaux-Arts s'effacent pour laisser le champ libre au modernisme sous la forme du fonctionnalisme : « Il faudra attendre le changement d'échelle introduit par la reconstruction et l'équipement du pays après la Seconde Guerre mondiale pour que le modernisme s'impose par son seul aspect économique. Mais il s'appliquera alors à de grands ensembles et des opérations d'envergure qui révéleront son inhumanité et lui feront perdre sa dimension poétique »[2].

En marge du fonctionnalisme, on notera la survivance de l'architecture monumentale qui, après s'être développée tout au long des années 1930 et avoir marqué un temps d'arrêt dû à la Seconde Guerre mondiale, reprend à partir de 1948 pour connaître un deuxième essor durant les années 1950 dans le domaine de l'architecture officielle.

Apogée[modifier | modifier le code]

Ancien siège social des Cimenteries CBR (Brodzki et Lambrichs, 1967-1970).

Tout au long des années 1950, 1960 et 1970, le fonctionnalisme règne en maître et couvre les villes belges d'immeubles dotés d'une fonction de bureaux ou de logements (comme les immeubles Etrimo ou Amelinckx).

Bruxelles voit ainsi émerger une série de gratte-ciel ("high-rise buildings") comme les tours du World Trade Center, le Centre international Rogier (Martini Center), le Botanic Building, la tour IBM, la tour Madou, la tour Astro, la tour des Finances, le Manhattan Center, la tour de la Loterie Nationale, la tour AG, l'hôtel Brussels Hilton, la tour du Midi, toutes indissociablement liées au concept de « Bruxellisation », cette dégradation de la ville et du cadre de vie de ses habitants due à l'action des promoteurs immobiliers, qui détruit le Quartier Nord, rasé dans les années 1960 par le promoteur immobilier Charlie de Pauw qui rêvait d'y ériger un petit Manhattan, et détruit la Maison du Peuple de Victor Horta, remplacée par une tour sans style baptisée par dérision « tour Blaton », du nom de l'entrepreneur qui l'a érigée.

Mais, dans le même temps, on voit apparaître une série d'immeubles bas ("low-rise buildings") à l'architecture plus soignée comme le siège de la Banque Lambert (devenue Banque Bruxelles Lambert ou BBL, absorbée plus tard par ING), le siège de Glaverbel, le siège de la CBR (chaussée de la Hulpe 185), le siège de la Royale Belge, le bâtiment Marais de la CGER, le siège de Hewlett-Packard (boulevard de la Woluwe no 100 et son voisin le no 102), le Palais de justice de Charleroi ou encore le premier siège de SWIFT à la Hulpe.

La fin du fonctionnalisme[modifier | modifier le code]

Une réaction radicale au fonctionnalisme apparaît dès la fin des années 1970 sous la forme du postmodernisme qui entend ramener la ville à l'échelle humaine, en s'inspirant notamment des canons classiques réadaptés à des immeubles modernes.

Ainsi, l'architecture se défait progressivement du fonctionnalisme jugé trop pesant et dogmatique. De plus, de nombreux gratte-ciel bruxellois sont transformés par des architectes post-modernes durant les années 1980, 1990 et 2000, qu'ils soient simplement modernisés et réagencés (comme la tour du Midi et la tour des Finances transformées par Michel Jaspers, la tour Madou rénovée par le Bureau d'architectes ASSAR, le Botanic Building relifté par l'Atelier d'Architecture de Genval ou encore la tour AG modifiée par Artepolis, ou bien qu'ils soient rasés et reconstruits comme le Centre international Rogier (Michel Jaspers) ou comme la tour de la Loterie Nationale (Central Plaza).

Par contre, les « low-rise buildings », à l'architecture généralement plus soignée, ont été presque tous conservés.

Jamais aucun style architectural n'a été sanctionné de façon aussi forte et rapide.[réf. souhaitée]

Typologie[modifier | modifier le code]

Immeubles de bureau[modifier | modifier le code]

Gratte-ciel (High-rise buildings)[modifier | modifier le code]

L'arrivée des gratte-ciel de bureaux a entraîné des changements majeurs dans la conception urbanistique, à l'instar des tours du World Trade Center, la tour du Midi, le Centre international Rogier (Martini center), le Botanic Building, la tour IBM, la tour Madou, la tour Astro, la tour des Finances, la tour AG, la tour Philips ou encore le Centre administratif de la Ville de Bruxelles.

Arrivant après la déstructuration du centre de Bruxelles par le chantier de voûtement de la Senne au XIXe siècle, après la saignée provoquée par l'immense chantier de la jonction ferroviaire Nord-Midi et après la destruction du Quartier Nord par le promoteur Charlie De Pauw, ces tours d'acier, de verre et de béton jugées sans âme et sans style modifient sensiblement l'aspect de Bruxelles.

Henri Montois apparaît alors comme un précurseur sur la scène architecturale : en effet, bien qu'ayant débuté comme architecte fonctionnaliste, avec le Botanic Building, il annonce déjà en 1976 les tours postmodernes des années 1990 et 2000 avec la « Blue Tower » de l'avenue Louise (anciennement « tour S.A.I.F.I. »), une tour qui « apparaît comme clairement différente des autres gratte-ciel de Bruxelles »[3].

Immeubles bas (Low-rise buildings)[modifier | modifier le code]

Rectorat de la VUB (Braem 1971-1978).

S'il y a peu de choses à dire du style des gratte-ciel fonctionnalistes, il en va tout autrement des « Low-rise buildings » qui présentent une architecture nettement plus soignée à laquelle le postmodernisme s'est bien gardé de toucher.

On peut distinguer ici plusieurs types de « Low-rise buildings » :

  • un premier type constitué d'immeubles dont les façades sont constituées d'éléments en béton blanc à la structure répétitive, comme le siège de la Banque Lambert (Bunshaft), le siège de la CBR (Brodzki, Lambrichs), le premier siège de SWIFT à la Hulpe (Brodzki), le bâtiment Marais de la CGER (Lambrichs), l'immeuble du Crédit Communal et du Passage 44 (Lambrichs), le Rectorat de la Vrije Universiteit Brussel (Braem)[4] ou encore le siège de Hewlett-Packard au boulevard de la Woluwe (Demeester);
  • un deuxième type constitué d'immeubles à l'architecture profondément novatrice comme le siège de Glaverbel, immeuble circulaire combinant la pierre naturelle et le verre conçu par Braem, Guillissen, Jacqmain et Mulpas[5], ou comme le siège de la Royale Belge, immeuble cruciforme conçu par Dufau et Stapels[6] et doté d'une structure en acier Corten;
  • un troisième type, les low-rise buildings en verre bleu, type représenté par l'immeuble « Louise / Claus » édifié en 1974 par Henri Montois qui, par cet « immeuble au caractère intemporel »[7], annonce ici aussi le postmodernisme et ses immeubles en verre bleu comme le « North Gate I, II et II » de l'Atelier d'Architecture de Genval;
  • enfin, un quatrième type, constitué d'immeubles au parement fait de plaques de métal brun, comme le siège de la Générale de Banque (Guillissen, Van Kuyck, Housiaux, Jean Polak) ou le bâtiment « Tiberghien » de la CGER (Lambrichs) ; ce type d'immeubles très sombres ne franchira pas le cap de la deuxième décennie du XXIe siècle puisque le « Tiberghien » et le siège de la Générale de Banque ont été démolis en 2013 et en 2016 respectivement; notons que ces destructions ne sont pas provoquées par la vague postmoderne mais, d'une part, par la vente par BNP Paribas d'une partie du parc immobilier hérité de la CGER et, d'autre part, par la reconstruction du siège de la Générale de Banque, non conforme aux prescrits urbanistiques car visible depuis le parc de Bruxelles.

Hôtels[modifier | modifier le code]

L'hôtel Brussels Hilton
(devenu The Hotel).
Le Manhattan Center avant sa rénovation en 2018.

Quelques hôtels ont été construits à l'époque fonctionnaliste.

Henri Montois, avec l'hôtel Brussels Hilton, signe une réalisation se distinguant des autres immeubles issus de la production fonctionnaliste par l'utilisation de la pierre sur toute la hauteur de la façade sud, tournée vers le boulevard de Waterloo[8]. Par ailleurs, « Comme dans beaucoup de projets conçus par Henri Montois, l'hôtel est orné d'œuvres d'art d'artistes internationaux comme Vic Gentils, Jean-Pierre Ghijsels, Émile Souply ou Victor Vasarely, parmi beaucoup d'autres »[8].

Dans cette catégorie, on citera encore l'ancien Hôtel Westbury (Robert Goffaux), devenu ultérieurement la tour de la Loterie Nationale, et le Manhattan Center (Groupe Structures), qui combine la fonction d'hôtel (Sheraton) et de bureaux.

Logement[modifier | modifier le code]

L'époque fonctionnaliste voit fleurir un grand nombre d'immeubles de logement à bas prix.

Aux côtés de la Résidence Brusilia, réalisée par l'architecte Jacques Cuisinier, on citera les innombrables réalisations de sociétés comme Etrimo (« Société d’Études et de Réalisations Immobilières en Faveur des Classes moyennes », fondée par l'architecte moderniste et Art déco Jean-Florian Collin) ou Amelinckx, dont la tour Résidence Nord.

Mais il faut également citer des blocs de logements sociaux réalisés en plein centre de Bruxelles comme les blocs « rue des Potiers » et « Rempart des Moines ».

Bâtiments et hôpitaux universitaires[modifier | modifier le code]

Bâtiments universitaires[modifier | modifier le code]

Hôpitaux
  • Henri Montois : Hôpital Saint-Luc (Woluwe-Saint-Lambert), Centre hospitalier de la Citadelle à Liège.

Les architectes fonctionnalistes et leurs principales réalisations[modifier | modifier le code]

L'époque fonctionnaliste est marquée, plus que toute autre période de l'architecture en Belgique, par des collaborations entre architectes.

Début Architecte Dates Principales réalisations Collaborations
1954 Hugo Van Kuyck 1954-57
1958-68
1968-80
1968-83
Tour de la Prévoyance Sociale (P&V)[9],[10]
Cité administrative de l'État[11],[10]
Siège de la Générale de Banque[12]
Tour des Finances[11]
-
Lambrichs, Van Kuyck, Ricquier, Gilson
Guillissen, Van Kuyck, Housiaux, Jean Polak
Van Kuyck, Lambrichs, Stynen
1954 Henri Montois 1954
1956
1963-67
1965
1967-76
1974
1976
Maison Montois[13]
Maison Prigogyne[14]
Brussels Hilton[8]
Botanic Building[15]
Hôpital Saint-Luc[16]
Immeuble « Louise / Claus »[17]
Tour S.A.I.F.I. (Blue Tower)[18]
Montois, Courtois
Montois, Courtois
Gran, Montois
-
-
-
-
1955 André Jacqmain 1955-57
1963-67
1975
Immeuble Foncolin
Siège de Glaverbel[5],[19]
Bibliothèque des Sciences de Louvain-la-Neuve
-
Braem, Guillissen, Jacqmain, Mulpas
-
1956 Renaat Braem 1956-63
1963-67
1971-78
Cité Modèle du Heysel[20],[10]
Siège de Glaverbel[5],[19]
Rectorat de la Vrije Universiteit Brussel[4]
Braem, Groupe Structures, Groupe l'Équerre
Braem, Guillissen, Jacqmain, Mulpas
-
1956 Constantin Brodzki 1956
1967-70
1980-83
Musée musée lapidaire de Montauban
Siège de CBR (Cimenteries Belges Réunies)[19]
SWIFT - siège Gulliver I
-
Brodzki, Lambrichs
-
1956 Gordon Bunshaft 1956-60 Siège de la Banque Lambert[21] Skidmore, Owings & Merril et Gordon Bunshaft
1958 Jacques Depelsenaire 1958

1959

1962

1964

1968

Centre de délassement de Marcinelle

Hôpital civil de Charleroi

Institut Médical de Traumatologie et de Réadaptation

Centre Albert

Palais de justice de Charleroi

-

-

-

Paul Hayot, Michel Marchal

-

1958 Marcel Lambrichs 1958-68
1962-68
1963-71
1967-70
1968-83
1969-73
1972-75
Cité administrative de l'État[11]
Tour du Midi
Crédit Communal et Passage 44[22]
Siège de CBR (Cimenteries Belges Réunies)[19]
Tour des Finances
CGER « Marais »[23]
CGER « Tiberghien »
Lambrichs, Van Kuyck, Ricquier, Gilson
Y.Blomme, JF Petit, J.Hendrickx, Lambrichs…
Lambrichs, Delfosse, Grochowski, de Laveleye
Brodzki, Lambrichs
Van Kuyck, Lambrichs, Stynen
Lambrichs, Grochowski, de Laveleye
-
1958 Jacques Cuisinier 1958
1967
1967-71
1970
Centre international Rogier[24]
Immeuble Charlemagne
Centre administratif de la Ville de Bruxelles[11]
Brusilia
-
-
Cuisinier, Gilson, A&J Polak, R.Schuiten
-
1958 Jean Gilson 1958-68
1963-69
1967-71
Cité administrative de l'État[11]
Berlaymont
Centre administratif de la Ville de Bruxelles[11]
Lambrichs, Van Kuyck, Ricquier, Gilson
De Vestel, Gilson, A&J Polak
Cuisinier, Gilson, A&J Polak, R.Schuiten
1958 Groupe Structures[25] 1958-65
1960-72
1967-69
1968-73
1969-74
1972
1972
Logements sociaux « rue des Potiers »[26]
Cité Modèle du Heysel[25]
Tour Philips[11]
Manhattan Center[25]
World Trade Center
Centre de Communication Nord[25]
Siège central des supermarchés GB[27]
-
Braem - Structures - Groupe l'Équerre
-
-
Stapels, Emery, Structures, A&J Polak
-
-
1959 Léon Stynen 1959-65 Centrale de la R.T.T.[11] Léon Stynen, Paul De Meyer
1962 Robert Goffaux 1962-63
1963-64
1967-70
Hôtel Westbury (Tour de la Loterie Nationale)[11]
Tour Madou
Tour AG
-
Robert Goffaux, C.Heywang
-
1962 Charles Rimanque 1962 Institut royal du patrimoine artistique[28] -
1963 Pierre Guillissen 1963-67
1968-80
Siège de Glaverbel[5],[19]
Siège de la Générale de Banque[12]
Braem, Guillissen, Jacqmain, Mulpas
Guillissen, Van Kuyck, Housiaux, Jean Polak
1963 Victor Mulpas 1963-67 Siège de Glaverbel[5],[19] Braem, Guillissen, Jacqmain, Mulpas
1963 Lucien De Vestel 1963-69 Berlaymont De Vestel, Gilson, A&J Polak
1963 André et Jean Polak 1963-66
1967-71
1969-74
Tour Generali
Centre administratif de la Ville de Bruxelles[11]
World Trade Center
-
Cuisinier, Gilson, A&J Polak, R.Schuiten
Stapels, Emery, Structures, A&J Polak
1966 Pierre Dufau 1966-67 Siège de la Royale Belge[6],[19] Dufau, Stapels
1966 René Stapels 1966-67
1969-74
Siège de la Royale Belge[6],[19]
World Trade Center
Dufau, Stapels
Stapels, Emery, Structures, A&J Polak
1968 Christian Housiaux 1968-80 Siège de la Générale de Banque[12] Guillissen, Van Kuyck, Housiaux, Jean Polak
1971 Georges Housiaux 1969-71 Collège d'Erpent (Namur)
1972 Albert De Doncker 1972-76
1980-86
1980
Tour Astro (SNCI)
CGER - bâtiment C
CGER - bâtiment F
-
Wybauw, De Doncker, Samyn, Bresseleers
De Doncker, Wybauw, Samyn
1972 Henri Guchez 1972-74 Tour TBR (Tour RTT) -
1976 Walter Bresseleers 1976-78 Tour IBM
1979 Demeester 1979-86 Siège de Hewlett-Packard (boulevard de la Woluwe no 100)

Immeubles fonctionnalistes transformés à l'époque postmoderne[modifier | modifier le code]

Comme il a été dit plus haut, plusieurs immeubles fonctionnalistes ont été soit transformés en style postmoderne, soit démolis et reconstruits dans ce style.

L'immeuble Régent 44 (boulevard du Régent 44 à Bruxelles) est un excellent exemple de la démarche postmoderne. L'immeuble initial (architecte P. Eenens, 1966[29]) présentait une façade ordinaire de béton et de verre. Le bureau d'architecture Henri Montois a habillé cette façade de verre bleu et de granit poli[29] et l'a rythmée de pilastres en granit poli décorés, à la base, de rudentures (cannelures) et, au sommet, d'ornements en métal évoquant des chapiteaux), réintroduisant ainsi la référence aux styles du passé qui avait été abolie par le fonctionnalisme (pilastres, rudentures et chapiteaux hérités de l'architecture classique entre autres ornements. Mais également la pierre naturelle généralement peu prisée par l'architecture fonctionnaliste (si on excepte le siège de Glaverbel[5] et l'hôtel Brussels Hilton[8]).

Liste d'opérations importantes de rénovation[modifier | modifier le code]

Immeuble Architecte fonctionnaliste Statut Nouveau nom Architecte postmoderne Date
Tour AG Robert Goffaux Transformée Bastion Tower Artepolis 1993-1998
Swiss Life Transformé - Bureau Montois 1994
Tour du Midi Yvan Blomme, Petit, Hendrickx,
Lambrichs, Aerts, Ramon, Bressers,
Van Acker, Van Dosselaere
Transformée - Michel Jaspers 1993-1999
Régent 44[29] P. Eenens Transformé - Bureau Montois 1997
Charlemagne Jacques Cuisinier Transformé - Helmut Jahn, Bureau Montois 1998
Botanic Building Henri Montois Transformé - Atelier d'Architecture de Genval 2001-2004
Tour Madou Robert Goffaux, C.Heywang Transformée Madou Plaza ASSAR & Archi2000 2003-2004
Centre international Rogier Jacques Cuisinier Démoli Tour Rogier Michel Jaspers 2004-2006
Tour de la Loterie Nationale Robert Goffaux Démolie Central Plaza Bureau Montois 2004-2006
Tour des Finances Van Kuyck, Lambrichs, Stynen Transformée - Michel Jaspers 2005-2008
Cité administrative de l'État Transformée - 2010-2012
Tour TBR Henri Guchez Démolie - 2013-2017

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Binder, Montois partners, selected and current works, The master architect series IV, Images Publishing, Victoria, Australie, 2001, 256 p.
  • Thierry Demey, Des gratte-ciel dans Bruxelles, la tentation de la ville verticale, Bruxelles, Badeaux, 2008, 200 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Beaux-Arts : nom donné à l'architecture éclectique en Belgique après 1918
  2. Maurice Culot et Archives d'Architecture Moderne, notice Modernisme et Art déco, brochure des journées du Patrimoine 2004 de la Région de Bruxelles-Capitale, p. 6-7
  3. Georges Binder, Montois partners, selected and current works, The master architect series IV, Images Publishing, Victoria, Australie, 2001, p. 212
  4. a et b Brochure des journées du patrimoine 2008 de la Région de Bruxelles-Capitale, p. 28
  5. a b c d e et f Brochure des journées du patrimoine 2007 de la Région de Bruxelles-Capitale, p. 50
  6. a b et c Brochure des journées du patrimoine 2008 de la Région de Bruxelles-Capitale, p. 25
  7. Binder, op. cit., p. 162
  8. a b c et d Georges Binder, op. cit., p. 26-33
  9. Tableau des tours bruxelloises, sur le site Badeaux
  10. a b et c Vivre en belgique : architecture au 20e siècle
  11. a b c d e f g h i et j Le Patrimoine monumental de la Belgique, Bruxelles, Volume 1A, Pentagone A-D, Pierre Mardaga éditeur, 1989, p.LVII
  12. a b et c Bouwen door de eeuwen heen in Brussel, Stad Brussel 1A, Binnenstad A-G, Pierre Mardaga éditeur, 1989, p.LXXIV
  13. Georges Binder, op. cit., p. 68
  14. Georges Binder, op. cit., p. 69
  15. Georges Binder, op. cit., p. 211
  16. Georges Binder, op. cit., p. 120-123
  17. Georges Binder, op. cit., p. 162
  18. Georges Binder, op. cit., p. 212
  19. a b c d e f g et h Anne de Bardzki-Granon, Watermael-Boitsfort à la carte, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, 2012
  20. Brochure des journées du patrimoine 2008 de la Région de Bruxelles-Capitale, p. 57
  21. Géry Leloutre et Sarah Capesiu, Dossier Points de vue - Pilotage à vue - Les servitudes comme outil d'action et de contrôle, Bruxelles Patrimoine, , p. 122.
  22. Le Patrimoine monumental de la Belgique, Bruxelles, Volume 1B, Pentagone E-M, Pierre Mardaga éditeur, 1993, p. 251
  23. Le Patrimoine monumental de la Belgique, Bruxelles, Volume 1B, Pentagone E-M, op. cit., p. 83
  24. Le Centre international Rogier sur le site officiel de l'inventaire du patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale
  25. a b c et d Le groupe Structures, par Thierry Demey
  26. Le Patrimoine monumental de la Belgique, Bruxelles, Volume 1A, Pentagone A-D, Pierre Mardaga éditeur, 1989, p. 25
  27. Marie Resseler, Evere à la carte, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, 2011
  28. Registre du patrimoine immobilier protégé dans la Région de Bruxelles-Capitale
  29. a b et c Georges Binder, op. cit., p. 155