Aramits

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 juin 2014 à 14:41 et modifiée en dernier par Harrieta171 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Aramits
Aramits
Entrée dans Aramits
Blason de Aramits
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes de la vallée de Barétous
Maire
Mandat
Étienne Serna
2014-2020
Code postal 64570
Code commune 64029
Démographie
Gentilé Aramitsien
Population
municipale
671 hab. (2014)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 07′ 18″ nord, 0° 43′ 34″ ouest
Altitude Min. 212 m
Max. 628 m
Superficie 29,55 km2
Élections
Départementales Aramits
(chef-lieu)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Aramits
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Aramits
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Aramits
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte administrative des Pyrénées-Atlantiques
Aramits
Liens
Site web http://www.aramits.fr/

Aramits est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Aquitaine.

Le gentilé est Aramitsien[1],[2].

Géographie

Situation

Aramits fait partie de la vallée de Barétous, la plus occidentale des trois principales vallées béarnaises creusant la chaîne des Pyrénées.

Accès

La commune est desservie par la route départementale 919 menant à Oloron-Sainte-Marie.
La ligne 848 du réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques, qui relie La Pierre Saint-Martin à Oloron-Sainte-Marie, s'arrête à Aramits.

Hydrographie

Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversée par des affluents du gave d'Oloron, la Mielle, le Vert et le Joos.
Le Vert est lui-même accompagné sur la commune par l'Aurone, le Lancy, le Littos, le Talou Gros et les arrècs Bugalaran, de Bitole (ainsi que par le tributaire de celui-ci, l'arrèc de Rachet), de Ibarcis et Labaigt (ainsi que par l'affluent de celui-ci, l'Audore).
Des tributaires du Joos, l'Arriou de Soulou et le Bouhatéko erreka (accompagné de l'arrèc Dragon) coulent également sur le territoire de la commune.

Lieux-dits et hameaux

La mairie.

Communes limitrophes

Toponymie

Le toponyme Aramits apparaît sous les formes Aramiçs (1270[4], titres de la vallée d'Ossau), Aramitz en Baratons (1376[4], contrat de Luntz[5]), Iramitz (1383[4], contrat de Luntz[5]), Sent-Vinsens d'Aramitz (1606[4], insinuations du diocèse d'Oloron[6]), Aramys (1630[7], carte le Païs de Béarn) et Aramits sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siècle[7]).

Son nom béarnais est Aràmits (selon la norme classique de l'occitan).

Pour Brigitte Jobbé-Duval[2], l’origine du toponyme est basque, de aran (« vallée ») et -itz (suffixe locatif et collectif), donnant « lieu des vallées » ou « confluent »[7]. Elle indique également que les habitants étaient autrefois surnommés grenouilles (sobriquet désignant les habitants des marécages).

L'Arrigau est un hydronyme désignant un ruisseau qui prend sa source sur Arette et conflue avec le Vert à Aramits. Il est cité en 1538[4] (lo ariu aperat la Rigau, réformation de Béarn[8]) et en 1863[4] (l’Arrigas, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) sous des graphies différentes.

Paul Raymond mentionne en 1863[4] un hameau du nom de Basques.

La Bourette est le nom d’un tributaire du Vert, qui arrose Aramits. Il est mentionné en 1863[4], dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.

Le bois de Bugangue était situé, en 1863[4], sur le territoire d’Asasp. Il apparaît sous la graphie lo boscq de Buyangue en 1477 dans les titres de la vallée d'Aspe[9]. Le ruisseau de Bugangue, nom d’un affluent de la Mielle, arrosait en 1863, Asasp et Gurmençon.

La Grange-d’Osse était une ferme appartenant à l’abbaye de Pontaut[10] (Landes) et un fief de la vicomté de Béarn, dépendant du bailliage d’Oloron. On retrouve le toponyme sous les formes l’Espitau d’Osse (1385[4], censier de Béarn[11]) et la Grange de Osse ab une petite gleysi (1538[4], réformation de Béarn[8]).

Le toponyme Calangué fait référence au ruisseau le Calangue, mentionné par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque (1863[4]), qui prend sa source dans le bois de Budangue et rejoint le Dandarou, un affluent du Vert.

Gouloume apparaît sous la graphie Goulomme en 1863,[4] (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) et désignait à l’époque un bois.

Lanne de Haut est à rapprocher d’un autre lieu-dit d’Aramits, aujourd’hui commune de Lanne-en-Barétous. Ce toponyme est mentionné sous les formes Lane (1385[4], cencier de Béarn[11]), Lana (1444[4], règlements de la Cour Majour de Béarn[12]), Sanctus Martinus de Lanne (1673[4], insinuations du diocèse d'Oloron[6]).
Olivé désigne une ferme de la commune, déjà citée sous la forme Oliber en 1538 (réformation de Béarn[8]).

Serreuille est un hameau d’Aramits, mentionné sous les graphies Seruilhe (1376[4], montre militaire de Béarn[13]), Sarrulhe-Susoo et Sarrulhe-Jusoo (1385[4] pour ces deux formes, censier de Béarn[11]).

Soulou est une ferme que l’on retrouve sous la forme Soulon en 1581[4] dans la réformation de Béarn[8].

Histoire

Aramits est l'ancien chef-lieu de la vallée de Barétous.
Paul Raymond[4] note l'existence de deux abbayes laïques, vassales de la vicomté de Béarn : l'Abadie-Susan et l'Abadie-Jusan.
En 1385, Aramits comptait 52 feux et dépendait du bailliage d'Oloron. Peu avant (1375), le curé d'Aramits joua un rôle de conciliateur dans les conflits opposant les Espagnols et les Français, et qui donna naissance au traité appelé Junte de Roncal.
En 1790, le canton d'Aramits incluait également Esquiule.
Le 13 mars 2000, Aramits fut frappé par un tremblement de terre de magnitude 4,2.

L'église paroissiale Saint-Vincent.

Héraldique

Blason Blasonnement :
De sinople aux deux épées basses d'argent passées en sautoir, surmontées d'un chapeau de mousquetaire de sable empanaché aussi d'argent.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 1989 Pierre Louis    
1989 2014 Daniel Lourtau    
2014 En cours Etienne Serna    

Intercommunalité

Aramits fait partie de cinq structures intercommunales[14] :

  • la communauté de communes de la vallée de Barétous ;
  • le SIVU chargé du tourisme en Haute-Soule et Barétous ;
  • le SIVU La Verna ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat mixte des gaves d'Oloron-Aspe-Ossau et de leurs affluents.

Aramits est le siège de la communauté de communes de la vallée de Barétous[15].

Jumelages

Au 16 février 2012, Aramits est jumelée avec[16] :

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 671 habitants, en diminution de −0,89 % par rapport à 2009 (Pyrénées-Atlantiques : 2,53 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0249381 0011 2201 2641 3171 3031 3061 249
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2091 1501 0731 0241 0401 1101 031962986
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
953953940796766753740697642
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2014
622600621602588653669676671
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins et ovins). Elle fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture et patrimoine

Église et porte de l'ancienne abbaye laïque
Vitrail de Michel Garicoïts à Aramits

Patrimoine religieux

L'église paroissiale Saint-Vincent est une ancienne abbaye laïque dont il reste un portail du XVIIe siècle. La vieille église a été démolie en 1880. De 1884 à 1886 se sont déroulés les travaux de construction de la nouvelle église, de style romano-byzantin[21]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 2003.

Patrimoine environnemental

Le Sommet de Souek culmine à 623 mètres[3], le Soum d'Unars à 604 mètres[3] et le Barrat de Sottou à 556 mètres[3].

Équipements

Enseignement

La commune possède une école primaire.

Sport et équipements sportifs

Rugby à XV : l'Entente Aramits évolue en Fédérale 2. Pierre Capdevielle y a joué de 1985 à 1994.

Personnalités liées à la commune

Aramis, de son vrai nom Henri d'Aramitz, est le fils de Charles d'Aramitz qui a été maréchal des logis à la compagnie des mousquetaires.

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a et b Brigitte Jobbé-Duval, Dictionnaire des noms de lieux - Pyrénées-Atlantiques, Archives et Culture, (ISBN 978-2-35077-151-9)
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc bd be bf bg bh bi bj bk bl bm bn bo bp bq br bs bt bu bv bw bx by bz ca cb cc cd ce cf cg ch ci cj ck cl cm cn co cp cq cr cs ct cu cv cw cx cy cz et da Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le )
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac et ad Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque - Paul Raymond
  5. a et b Luntz, notaire de Béarn, manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  6. a et b Manuscrits du XVIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  7. a b et c Michel Grosclaude, Dictionnaire toponymique des communes, Béarn, Edicions reclams & Édition Cairn - 2006 (ISBN 2 35068 005 3)
  8. a b c et d Manuscrit du XVIe siècle au XVIIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  9. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques et de la mairie d’Accous
  10. L’abbaye de Pontaut fut fondée en 1115 et se situe à Mant, dans le département des Landes
  11. a b et c Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  12. Manuscrits du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  13. Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  14. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le )
  15. Fiche détaillée des compétences de la communauté de communes de la vallée de Barétous
  16. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des affaires étrangères (consulté le )
  17. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  21. « L'église Saint-Vincent », notice no IA64000502, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe

Lien externe