Antras (Ariège)

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Antras
Antras (Ariège)
Antras vue du col de Lourech.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Marc Woiry
2020-2026
Code postal 09800
Code commune 09011
Démographie
Gentilé Antrasois
Population
municipale
74 hab. (2021 en augmentation de 15,63 % par rapport à 2015)
Densité 3,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 52′ 57″ nord, 0° 56′ 38″ est
Altitude Min. 777 m
Max. 2 268 m
Superficie 20,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Couserans Ouest
Législatives Première circonscription
Localisation
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Antras
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Antras
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Antras
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Antras

Antras est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.

Localisée dans le nord-ouest du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne). Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Isard, le ruisseau de Nédé, l'Araing, le ruisseau d'Antras, le ruisseau de Caudéron, le ruisseau de Cuchein, le ruisseau de Gaudère, le ruisseau de Labor, le ruisseau de Lauégère, le ruisseau d'Espan, le ruisseau d'Irazein et par divers petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le site « vallée de l'Isard, mail de Bulard, pics de Maubermé, de Serre-Haute et du Crabère »), deux espaces protégés (la « Sapinière de l'Isard » et le « Sarrat de Dessus - Antras ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Antras est une commune rurale qui compte 74 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 418 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Antrasois ou Antrasoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la croix d'Antras, inscrite en 1950.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes

La commune d'Antras se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie, limitrophe de la Haute-Garonne[I 1].

Sur le plan historique et culturel, Antras fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[1].

Elle se situe à 55 km à vol d'oiseau de Foix[2], préfecture du département, et à 20 km de Saint-Girons[3], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Sentein (1,2 km), Bonac-Irazein (2,6 km), Balacet (3,1 km), Uchentein (4,8 km), Orgibet (5,8 km), Augirein (6,0 km), Salsein (6,1 km), Saint-Jean-du-Castillonnais (6,1 km).

Antras est limitrophe de sept autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne.

Superficie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 20,02 km2[6],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,2 km2[9]. Son relief est particulièrement étagé puisque la dénivelée maximale atteint 1491 mètres. L'altitude du territoire varie entre 777 m et 2 268 m[10].

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. La commune est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années). La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1073 - Aspect » et « n°1085 - Pic-de-Maubermé » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[11],[9] et leurs notices associées,[12].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Antras.

La commune est drainée par l'Isard, le ruisseau de Nédé, l'Araing, le ruisseau d'Antras, le ruisseau de Caudéron, le ruisseau de Cuchein, le ruisseau de Gaudère, le ruisseau de Labor, le ruisseau de Lauégère, le ruisseau d'Espan, le ruisseau d'Irazein et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 27 km de longueur totale[13],[14].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 141 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Augirein à 6 km à vol d'oiseau[17], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 257,9 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22].

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le Mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[23].

Deux autres espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive oiseaux[27] : :

  • le site « vallée de l'Isard, mail de Bulard, pics de Maubermé, de Serre-Haute et du Crabère », d'une superficie de 6 428 ha, hébergeant de nombreuses espèces endémiques au titre de la directive Habitats, dont le Lézard des Pyrénées, Ursus arctos (l'ours brun marsicain, réintroduit), le Desman des Pyrénées et la Rosalie des Alpes[28] ;
  • le site « vallée de l'Isard, mail de Bulard, pics de Maubermé, de Serre-Haute et du Crabère », d'une superficie de 6 422 ha, un écocomplexe avec de nombreuses espèces d'oiseaux endémiques, en limite d'aire, et notamment du Gypaète barbu[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[30] :

et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[30] : les « montagnes entre la haute vallée de la Garonne et la haute vallée du Lez » (28 414 ha), couvrant 21 communes dont 15 dans l'Ariège et 6 dans la Haute-Garonne[35].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Antras est une commune rurale[Note 6],[36]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[37],[38].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[39],[40].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (8 %)[41]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 103, alors qu'il était de 95 en 2013 et de 96 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 41,8 % étaient des résidences principales, 38,8 % des résidences secondaires et 19,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,8 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Antras en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (38,8 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Antras en 2018.
Typologie Antras[I 2] Ariège[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 41,8 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 38,8 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 19,4 9,7 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès avec les routes départementales D 618 puis la D 704C.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Antras est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[42],[43].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune d'Antras.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[44].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie de l’Ariège est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Antras[45]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[46].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Antras est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[47].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , l'empereur Napoléon III a envoyé 1 000 francs au préfet de l'Ariège « pour secourir les familles nécessiteuses du village d'Antras qui a été détruit par un incendie.. »

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Antras est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 6], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[48].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 6].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Ouest pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 6], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[49].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de sept[50],[51].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 Aimé Cep    
mars 2008 En cours Marc Woiry    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].

En 2021, la commune comptait 74 habitants[Note 8], en augmentation de 15,63 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
309301402390377418412402394
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
379355376355349356351320308
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
279263242198184165157114107
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
755945486058646762
2015 2020 2021 - - - - - -
647474------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[56] 1975[56] 1982[56] 1990[56] 1999[56] 2006[57] 2009[58] 2013[59]
Rang de la commune dans le département 265 250 295 251 259 261 258 269
Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

Enseignement[modifier | modifier le code]

Antras fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune voisine de Sentein pour le primaire.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Transhumance.

Sports[modifier | modifier le code]

Randonnées vers le mail des Morères, le col de Nédé..

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La déchetterie intercommunale la plus proche se trouve à Audressein.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Woiry, artiste peintre de réputation internationale, installé à Antras[62] et mort en 2018 sur la commune[63].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[7],[8]
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune d'Antras » (consulté le ).
  2. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Antras - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Antras - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Antras » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
  2. Stephan Georg, « Distance entre Antras et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Antras et Saint-Girons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches d'Antras », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Antras », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  7. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  8. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  9. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Antras », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  10. Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  11. « Carte géologique d'Antras » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  12. « Notice associée à la feuille n°1085 - Pic-de-Maubermé de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  13. « Fiche communale d'Antras », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  14. « Carte hydrographique d'Antras » sur Géoportail (consulté le 26 octobre 2021).
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Antras et Augirein », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Augirein » (commune d'Augirein) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Augirein » (commune d'Augirein) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  21. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  22. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. [PDF]« Le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises - Diagnostic - partie 1. », sur parc-pyrenees-ariegeoises.fr (consulté le ).
  24. « le « Sapinière de l'Isard » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « le « Sarrat de Dessus - Antras » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  27. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Antras », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « site Natura 2000 FR7300821 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « site Natura 2000 FR7312001 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Antras », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF la « partie médiane du Lez et affluents entre Sentein et Les Bordes-sur-Lez » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF le « sud de la vallée de la Bellongue » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « ZNIEFF la « vallée du Biros » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « ZNIEFF le « versant nord du massif du Crabère et massifs annexes de Saint-Béat à Saint-Lary » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. « ZNIEFF les « montagnes entre la haute vallée de la Garonne et la haute vallée du Lez » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  37. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
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