Antony Troncet

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Antony Troncet
Autoportrait.
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Félix Maurice Antony Troncet
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Œuvres principales
Le Martyre de saint Tarcisius (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Félix Maurice Antony Troncet est un peintre, aquarelliste, pastelliste, graveur et illustrateur[1],[2] français, né le à Buzançais (Indre)[3] et mort le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Antony Troncet étudie à Paris à l'École nationale supérieure des beaux-arts[4] et à l'Académie Julian. Il a pour maîtres Benjamin-Constant et Jean-Paul Laurens[5].

Ses sujets sont les nus, les portraits, les paysages et les scènes de genre.

À plusieurs reprises, il concourt sans succès pour le prix de Rome et reçoit quelques mentions[6].

Il expose le portrait de Son altesse royale, la princesse Georges de Grèce (Marie Bonaparte) au Salon de 1914, le portrait d'Une petite fille blonde après la Première Guerre mondiale au Salon de 1919[7]. Au Salon des artistes français, il envoie sa Dormeuse en 1921[8], le Portrait de ma mère en 1926[9], Au bord du lac en 1928 [10],[11], des nus au pastel en 1930[12], le Portrait du chanoine Desgroux au Salon de 1931 [13], le Portrait du maréchal Franchet d'Espèray en 1932 [14].

Pendant la Première Guerre mondiale, il est affecté au service de camouflage ainsi qu'un bon nombre d'artistes[15].

Il compose aussi des poésies[16] et reçoit le prix Le-Fèvre-Deumier de l’Académie française en 1933 pour le recueil Ut pictura poesis dans lequel il s'attache à faire revivre les grands artistes disparus[17].

Il réside longtemps à Montparnasse, au moins de 1911 à 1933, dans un atelier situé 5, rue Platon[18].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Crète[modifier | modifier le code]

États-Unis[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paul Hervieu, L'Exorcisée, illustrations d'après les aquarelles de Antony Troncet, sur le Catalogue BnF.
  2. Henry Bernstein, Le Détour, illustrations d'après les dessins de MM. Renefer et Troncet sur Catalogo. Bne.
  3. Gallica Bnf Catalogue du musée de Châteauroux.
  4. « Troncet, Félix Maurice Antony », notice de la base Cat’zArts.
  5. (en) « Troncet, Antony » dans le Dictionnaire Bénézit, sur oxfordindex.oup.com.
  6. « Prix de Rome », Revue universelle, 1904, p. 538 : « Une mention à M. Troncet dont la Salomé avait un joli geste hésitant », sur Gallica.
  7. La Nouvelle Revue, mai-juin 1919, p. 255 sur Gallica.
  8. La Nouvelle Revue, 1921, p. 237 : « [… par la finesse de ses lignes, la grâce de ses attitudes et la lumière dont elle est parée est à placer parmi les deux ou trois qui dominent l'ensemble »], sur Gallica.
  9. La Nouvelle Revue, 1926, p.279, sur Gallica.
  10. (en) Paris, Au bord du lac, Salon de 1928, n° 2983, sur le site du Sotheby's.
  11. La Nouvelle Revue, 1928, p.147 : « [… de pâleur lunaire, de contour fluide et d'une remarquable élégance »], sur Gallica.
  12. La Nouvelle Revue, juillet-août 1930, p. 57, sur Gallica.
  13. La Nouvelle Revue, mai-juin 1931, p. 228, sur Gallica.
  14. « Portrait du maréchal Franchet d'Esperay par le peintre poète Antony Troncet », La Nouvelle Revue, 1932, p. 304, sur Gallica.
  15. Fiche matricule, sur archives.paris.fr.
  16. La Nouvelle Revue, 1919, p. 366, sur Gallica.
  17. Journal officiel, 1er janvier 1934, sur Gallica.
  18. « Les ateliers de Montparnasse », sur ArcGIS StoryMaps, (consulté le ).
  19. (en) The Martyrdom of Saint Tarcisius sur le site du Minneapolis Institute of Art.
  20. Catalogue du musée de Châteauroux, Laboureur-Issoudun, 1988, p. 76.
  21. « Antony Troncet » sur la base Cat’zArts.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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