Antoine Chanlatte

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Antoine Chanlatte
Naissance
Port-au-Prince
Décès
Paris
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France (1776-1791)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France (1791-1792)
Drapeau de la France République française (1792-1810)
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17761810
Conflits Révolution haïtienne
Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Bataille du Cap-Français (1793)

Antoine Chanlatte, né en 1753 à Port-au-Prince (Haïti) et mort le à Paris, est un général français de la révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service comme fusilier dans la milice de Saint-Domingue en 1776, il est nommé sergent en 1777 et en 1791, il est affecté à la garde nationale de Saint-Marc. Il reçoit son brevet de capitaine en 1792, et celui de chef de brigade en . Mulâtre, il prend le parti des commissaires Sonthonax et Polverel au cours de la bataille du Cap-Français[1]. Il assiste le , au ralliement de Toussaint Louverture son ennemi de la veille[2].

Le 13 vendémiaire an IV (), il est blessé dans les rangs des défenseurs de la convention que commande Bonaparte[2]. Il est promu général de brigade d’infanterie le , et il est élu député de l’ile de Saint Domingue au conseil des cinq-cents, mais il n’est pas admis à siéger[2].

En 1798, il est de retour à Saint-Domingue avec le général Hédouville. Le , il est nommé commissaire provisoire de la république à Santo-Domingo d’où Toussaint veut chasser le général de Kerverseau, puis il tente de s’opposer à la prise de possession de la partie Espagnole par Louverture. Le , après la défaite, il quitte l’ile pour le Venezuela afin de préparer son retour en France[2].

Rentré en France en 1801, il reste sans affectation. Il est remis en activité à l’armée des côtes de l'Océan le au camp de Saint-Omer[3]. Il est ensuite envoyé au camp de Boulogne pour diriger l’instruction des gardes nationales. Le , à la dissolution de cette armée, il est mis en non activité[3].

Il est admis à la retraite le [2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Madiou 1847, p. 136.
  2. a b c d et e de Lacroix 1819, p. 465
  3. a et b Gainot 2007, p. 223

Sources[modifier | modifier le code]