Janolus cristatus

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Janolus cristatus
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Janolus cristatus (Méditerranée)
Classification
Règne Animalia
Embranchement Mollusca
Classe Gastropoda
Sous-classe Opisthobranchia
Ordre Nudibranchia
Famille Proctonotidae
Genre Janolus

Espèce

Janolus cristatus
(delle Chiaje, 1841)

Synonymes

  • Eolis cristatus delle Chiaje, 1841
  • Antiopella cristata (Delle Chiaje, 1841)
  • Janolus spinolae Vérany, 1846
  • Antiopa splendida Alder & Hancock, 1848

Antiopelle

L’Antiopelle (Janolus cristatus) est un nudibranche de la famille des proctonotidés[1].

Description[modifier | modifier le code]

Janolus cristatus est un nudibranche semi-transparent[2]. Cette espèce a une caroncule très haute d'où partent deux lignes blanches vers l'avant et l'arrière[3]. Les ceratas sont très translucides et laissent apparaître les glandes digestives[3]. Les teintes varient de blanc à jaune[3], le sommet des ceratas est bleuté[3]. Des touches de pigments identiques peuvent être trouvées sur le dos, entre les cerata et dans la région de la tête[2].

Les rhinophores lamellés sont particulièrement grands et bien visibles, non rétractiles et sans gaines[2].

Les plus grands individus peuvent atteindre 75 mm[2],[4].

Habitat et répartition[modifier | modifier le code]

La présence de l'antiopelle est signalée en Atlantique Nord depuis le sud de la Norvège jusqu'au Maroc ainsi que dans la partie occidentale de la Méditerranée[5],[6].

Écologie et comportement[modifier | modifier le code]

Alimentation[modifier | modifier le code]

Janolus cristatus est une arminacée carnivore[7]. Elle se nourrit de bryozoaires buissonnants comme Bugula[4].

Reproduction[modifier | modifier le code]

Antiopelle en train de pondre, Escaut oriental

L’antiopelle est hermaphrodite[7], il peut s’accoupler ou non. En règle générale, il n’y a pas d’autofécondation chez les nudibranches[7]. La reproduction se fera en position tête-bêche, les organes génitaux émergeant sur la droite du corps, derrière la tête[7]. Chacun des partenaires offrira ses gamètes puis pondra des œufs, capsules en forme de perles blanches ou rose pâle, chacune contenant jusqu'à 250 ovules sphériques[8]. La ponte est englobée dans un ruban gélatineux[7] enroulé en forme de cercle ondulé[8]relativement régulier.

La reproduction a lieu d'avril à septembre et en décembre[8].

Taxinomie[modifier | modifier le code]

La première description de Janolus cristatus est le travail de Stefano Delle Chiaje en 1841[9] sous le basionyme de Eolis cristatus delle Chiaje, 1841[10].

Depuis, cette espèce a été décrite plusieurs fois sous des synonymes considérés comme non valides :

  • Antiopella cristata (Delle Chiaje, 1841)
  • Janolus spinolae Vérany, 1846
  • Antiopa splendida Alder & Hancock, 1848.

Galerie[modifier | modifier le code]


Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Description originale
  • (it) Stefano Delle Chiaje, Descrizione e notomia degli animali invertebrati della Sicilia citeriore osservati vivi negli anni 1822-1830, Naples, , pages 86-173 (Nudibranchia pls. 88, 89, 100, 106, 178). Text in vol. 8, p. 6 (1844)
Biologie
  • (en) Thomas E. Thompson et G.H. Brown, Biology of Opisthobranch Molluscs : The standard work on British nudibranchs, with up to date information and colour paintings of nearly all species, vol. 2, Londres, Ray Society, , 229 p. (ISBN 0-903874-18-0)
  • (en) Thomas E. Thompson, Molluscs : Benthic opisthobranchs, Leiden, Brill, coll. « Synopses of the British Fauna » (no 8), , 356 p. (ISBN 90-04-08439-8, lire en ligne)
  • (en) R. Cattaneo-Vietti, R. Chemello et R. Gianuzzi-Savelli, Atlas of Mediterranean nudibranchs, Rome, Editrice La Conchiglia, , 264 p. (OCLC 26035712, LCCN 93155161)
Ouvrages généralistes

Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]