Angélique et le Sultan

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Angélique et le Sultan

Réalisation Bernard Borderie
Scénario Bernard Borderie
Pascal Jardin
Acteurs principaux
Sociétés de production CICC
Francos Films
Cinéphonic
Liber Film
FonoRoma
Gloria-Film GmbH
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de la Tunisie Tunisie
Genre Film d'aventures
Durée 95 minutes
Sortie 1968

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Angélique et le Sultan est un film franco-germano-italo-tunisien de Bernard Borderie, sorti en 1968. Il fait suite à Indomptable Angélique et clôt la série de cinq films dont Angélique est l'héroïne.

Résumé[modifier | modifier le code]

Une fois que Joffrey a sauvé son navire des flammes, il poursuit d'Escrainville, qui a enlevé Angélique, sur la Méditerranée. Mais quand il arraisonne son navire, Angélique n'est plus à bord. À Alger, Escrainville l'a vendue à Mezzo Morte, qui compte la proposer pour le harem du sultan de Mikenez. Pour sauver Angélique, Joffrey se fait abandonner dans une barque par son équipage, et se fait volontairement prendre par un navire à destination d'Alger, où il est contraint à l'esclavage. Il parvient à s'échapper de la prison où il est conduit, à l'aide de complicités.

Et voilà maintenant Angélique dans le harem du sultan. Elle se rebelle contre les instructions d'Osman Ferradji, eunuque chargé du harem, et elle refuse d'être présentée au sultan comme une nouvelle concubine. Mais un jour, tandis que Colin Paturel, un prisonnier, se joue publiquement du sultan qui décide de le tuer, Angélique pousse un cri : le sultan qui la voit est immédiatement frappé de sa beauté et donne l'ordre de la conduire dans ses appartements. Non seulement Angélique repousse ses avances mais elle tente de le tuer. Pour la punir il la fait fouetter ; mais Ferradji a fait enduire le fouet d'un narcotique, pour atténuer la douleur. Il n'a pas renoncé à son projet de faire d'Angélique l'épouse unique du sultan. La favorite du sultan, jalouse d'Angélique et craignant de perdre sa place privilégiée, essaie de la tuer. Colin Paturel la convainc de les aider à s'enfuir, ce que la favorite accepte. Angélique, Colin Paturel et un troisième prisonnier, le comte de Vateville, parviennent ainsi à s'échapper.

Pendant ce temps, Joffrey essaie de racheter Angélique au sultan, qu'il a su faire venir à lui à l'aide d'un stratagème, en lui proposant de lui révéler le secret de la pierre philosophale. L'accord se fait, mais de retour au palais du sultan, ils découvrent qu'Angélique s'est enfuie. Pour sauver son honneur comme il est d'usage, le sultan fait traîner Osman Ferradji par son cheval, jusqu'à ce que mort s'ensuive, mais ce supplice est arrêté par Joffrey. Le sultan envoie alors une patrouille à la recherche de la jeune femme.

Dans le désert, Colin Paturel, qui n'est pas de noble extraction, avoue son amour à Angélique. Après que le comte de Vateville meurt en étant parti en reconnaissance, Angélique fait promettre à Paturel de la tuer si elle devait à nouveau tomber entre les mains du sultan. Quand la troupe s'approche, il veut tenir sa promesse, mais les soldats l'abattent d'un coup de feu. Angélique s'évanouit alors pour se réveiller entre les bras de Joffrey, à bord de son navire.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

De nombreuses scènes du film ont été tournées en Tunisie, par exemple dans le village de Sidi Bou Saïd, entre autres dans le palais du baron Rodolphe d'Erlanger, autour du ribat de Monastir, dans l'amphithéâtre d'El Jem, avec une vue de la corbeille de Nefta, de la baie de La Marsa, etc.

Le sultan auquel il est fait référence est le sultan alaouite Moulay Rachid[1] du Maroc, qui a régné au XVIIe siècle.

Filmographie d'Angélique[modifier | modifier le code]

La série des Angélique, qui comporte cinq films réalisés par Bernard Borderie, a été un succès commercial lors de sa sortie et plusieurs dizaines de fois rediffusée à la télévision depuis.

Références[modifier | modifier le code]

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Angélique und der Sultan » (voir la liste des auteurs).
  1. Taraud 2004, p. 13, 14, 17, 18, 19, 22 et 23.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christelle Taraud, « Angélique et l'Orient : une certaine vision de l'altérité », L'Homme et la Société, Paris, L'Harmattan, vol. 4, no 154 « Le Cinéma populaire et ses idéologies »,‎ , p. 9-30 (lire en ligne).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]