André Chevrillon

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André Chevrillon
André Chevrillon en 1920,
photographié par Henri Manuel.
Fonctions
Président
Institut de France
Fauteuil 21 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Louis André ChevrillonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Fratrie
Enfant
Parentèle
Hippolyte Taine (oncle)
Olivier Chevrillon (neveu)
Virginie-Hélène Porgès (d) (belle-sœur)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions

Louis André Chevrillon, né à Ruelle-sur-Touvre (Charente) le et mort à Paris le , est un écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

André Chevrillon naît à Ruelle, où son père Isidore Chevrillon, capitaine d'artillerie de marine, est adjoint à la fonderie impériale[1]. Il est, par sa mère, neveu d'Hippolyte Taine et aura pour sœur Madeleine Saint-René Taillandier (qui naît en 1865). Il passe une partie de son enfance en Angleterre. Il fait ensuite ses études secondaires à Paris et obtient une licence d'histoire à la Sorbonne. Il est reçu premier à l'agrégation d'anglais en 1887[2] et fait sa thèse de doctorat sur Sydney Smith et la Renaissance des idées libérales en Angleterre au XIXe siècle[3].

Professeur à l'École navale et à la faculté des lettres de Lille, il se consacre uniquement à la littérature à partir de 1894. L’Académie française lui décerne le prix Marcelin Guérin en 1892 et 1895 et le prix Vitet en 1902. Il est élu membre de l'Académie française en 1920 au fauteuil no 21[4].

Il a fait de nombreux voyages dans le monde, notamment en Inde, aux Amériques, en Afrique.

Son livre La Menace allemande (1934) fait partie, sur la liste Bernhard, des premiers livres interdits en France, dès le mois d', par les autorités d'occupation. Son épouse est décédée en 1952.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Dans l’Inde (1891), prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1892
  • Sydney Smith et la renaissance des idées libérales en Angleterre au XIXe siècle, thèse de doctorat (1894), prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1895
  • Terres mortes : Thébaïde, Judée (1897)
  • Études anglaises (1901)
  • Sanctuaires et Paysages d’Asie (1905)
  • Un crépuscule d’Islam (1906)
  • La Pensée de Ruskin (1909)
  • Nouvelles études anglaises (1910)
  • Marrakech dans les palmes (1913)
  • L'Angleterre et la guerre (1916)
  • Près des combattants (1917)
  • Les Américains à Brest (1917)
  • Soumission du Nizzam et apogée de l’Empire français dans l’Inde (1750) (1917)
  • Trois études sur la littérature anglaise : la poésie de Kipling, John Galsworthy, Shakespeare et l’âme anglaise (1921)
  • La Bretagne d’hier (2 volumes, 1925) (L'enchantement breton- Derniers reflets à l'Occident)
  • Les Puritains du désert (1927)
  • La Mer dans les bois, illustré par André Dauchez (1928)
  • Taine, formation de sa pensée (1932)
  • Visions du Maroc (1933)
  • La Menace allemande (1934)
  • Rudyard Kipling (1936)
  • Portrait de Taine (1958)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance no 15 du
  2. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 », (consulté le )
  3. André Chevrillon, Sydney Smith et la Renaissance des idées libérales en Angleterre au XIXe siècle, Hachette et Cie, , 418 p. (présentation en ligne)
  4. « André Chevrillon », sur Académie française (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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