Andrew White (musicien)

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Andrew White
Description de l'image AndrewWHITE1.JPG.
Informations générales
Nom de naissance Andrew Nathaniel White III
Naissance
Washington, DC, Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès (à 78 ans)
Washington, DC, Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale saxophoniste, hautboïste, bassiste électrique
Genre musical Jazz
Instruments Saxophone, hautbois, basse électrique
Labels CandyRat Records

Andrew Nathaniel White III, communément appelé Andrew White, est un musicien américain (saxophoniste, hautboïste, bassiste électrique) né le à Washington, DC et mort le dans la même ville[1]. Il est également éditeur, auteur, compositeur, historien de la musique, réalisateur et entrepreneur. Il a composé une œuvre importante qu'il s'est chargé d'industrialiser et de diffuser.

Les transcriptions d'Andrew White, aussi bien que ses, plus de 400 livres, traités, essais, compositions de musique de chambre, de musique pour orchestre, ont été appréciés et utilisés depuis plus de 30 ans dans les universités, les collèges, les conservatoires, les musées et les écoles de musique du monde entier (Réf : Son autobiographie).

Enfance et jeunesse[modifier | modifier le code]

Andrew Nathaniel White III naît dans une famille de pasteurs. Il commence à étudier la musique à l'âge de 9 ans. Son oncle, saxophoniste soprano et ténor, lui offre son premier saxophone, un Selmer. Il apprend également le piano, puis le cor anglais, le hautbois, la contrebasse et la basse électrique.

À 12 ans, il commence à écouter de la musique classique et à la transcrire.

Études et passions[modifier | modifier le code]

Résidant à Nashville, il étudie dès 1960 à l'université Howard, pendant 4 ans. Il étudie à Tanglewood à 19 ans à la suite de l'obtention d'une bourse, et est honoré par le vice-président Johnson[réf. nécessaire].

À 21 ans, il étudie le hautbois à Paris au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris avec Étienne Baudo, de à , grâce à l'obtention d'une bourse (fellowship) de la fondation John Hay Whitney de New York. Il revient ensuite aux États-Unis pour poursuivre ses études à la State University of New York à Buffalo, sous la direction de Lukas Foss, et grâce à deux bourses de la fondation Rockefeller.

Il est également passionné de cinéma.

Débuts dans le monde professionnel[modifier | modifier le code]

À 19 ans, il devient directeur musical de l'ensemble hard bop The JFK Quintet, qui enregistre un disque produit par Cannonball Adderley, New Jazz Frontiers From Washington, pour Riverside en 1961. De 1966 à 1976, il travaille avec Stevie Wonder,The_Fifth_Dimension, Stanley Turrentine, Weather Report et beaucoup d'autres comme bassiste électrique.

Comme hautboïste, il travaille avec le New York American Ballet Theater de 1968 à 1970.

Son travail de transcription des solos de John Coltrane qu'il publie lui-même lui vaut le surnom de The Keeper of the Trane[2].

Il devient président de sa compagnie en 1971 à l'âge de 29 ans. Son catalogue présente plus de 2500 titres.

Ses succès et références[modifier | modifier le code]

En 1984, réception de l'honneur "Conductor Dean Dixon Memorial Award" de BERLIN ALLEMAGNE, pour sa contribution à la musique classique en tant qu'HAUTBOÏSTE.

, réception de l'honneur "CAUSUS NOIR DU CONGRES DES ETATS UNIS D'AMERIQUE" Honneur attribué en même temps que décerné à ELVIN JONES le fameux batteur, révéré de tous, de "JOHN COLTRANE CLASSIC QUARTET"

, réception de l'honneur de l'institution "SMITHSSONIAN OF WASHINGTON DC" Groupement des musées de WASHINGTON. Son interview couvrant 8 cd est archivé et peut être entendue au Musée de l'histoire Américaine, Elle fait partie du "JAZZ HISTORY PROJECT" qui regroupe déjà plus de 300 célèbres musiciens de jazz.

, réception d'une médaille de vermeil de la société Arts-Sciences-Lettres Société académique d'éducation et d'encouragement à Paris. (10e sur 250)

Discographie[modifier | modifier le code]

  • The JFK Quintet: Young Ideas (1961) (Riverside)
  • The JFK Quintet: New Jazz Frontiers From Washington (1961) (Riverside)
  • Weather Report: Sweetnighter (1973) (Columbia)
  • Who got de funk? (1973) (Andrew's music N°4)

Principales collaborations[modifier | modifier le code]

En , ANDREW WHITE, "ANDREW'S MUSIC" a commencé une relation d'affaires avec la maison de publication "Editions Max Eschig de Paris". L'un des morceaux qu'ANDREW WHITE a écrit Petite Suite Française pour quintette à vent, a été très bien reçu dans les années 1980 à 1990.

Ce morceau a été inspiré par l'épouse d'ANDREW WHITE, JOCELYNE WHITE, qui fut la récipiendaire d'une médaille d'argent de la société "ARTS, SCIENCES ET LETTRES" Société Académique d'Éducation et d'Encouragement en 2005 à PARIS. En tant que Saxophoniste, ANDREW WHITE est considéré comme l'un des favoris dans l'histoire de la musique. L'universalité de son travail couvre toute classe, et catégorie comme l'a si bien exprimé le dictionnaire Français du Jazz.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • DICTIONNAIRE FRANÇAIS DU JAZZ - Édition LAFFONT PARIS, "Effréné, ébouriffant, infatigable, exhaustif, ANDREW WHITE est décidément partout, de la plus banale séance de variétés aux improvisations les moins académiques, mais en dépit d'une autoproduction non moins frénétique, il reste presque inconnu hors de WASHINGTON et des milieux spécialisés. Parce que, peut-être pour avoir participé à tant de musiques différentes, sur un si grand nombre d'instruments, son hyper-professionnalisme tous azimuts, égare l'attention. Alors qu'une seule écoute en directe suffirait à convaincre de la formidable réserve d'invention et d'énergie de cet évident virtuose, qui, au bout du compte, transcende les frontières d'époques et de styles (Philippe CARLES)"
  • Dictionnaire biographique des musiciens, éditions Robert Laffont, Paris.
  • Everybody loves the sugar-the book, 840 pages, Brentano's English Bookstore, .

Autres références[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Michael J. West, « Andrew White, Prolific Multi-Instrumentalist, Scholar and Washington, D.C. Legend, Dies at 78 », sur www.wbgo.org (consulté le )
  2. Dr. Doris E. McGinty, professeur à Howard University, dans son interview d'Andrew White dans le journal Black Perspective in Music volume 12 Number 1 Spring 1984