Andrea Costa

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Andrea Costa
Fonctions
Député
XXIIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XXIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XXIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XXe législature du royaume d'Italie
-
Député
XIXe législature du royaume d'Italie
-
Député
XVIIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XVIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XVIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XVe législature du royaume d'Italie
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
ImolaVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Piratello Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique
Archives conservées par
Vue de la sépulture.

Andrea Costa (né le à Imola et mort le (à 58 ans) dans la même ville) est un membre de la Première Internationale, militant anarchiste puis député socialiste italien. Il est considéré comme l'un des fondateurs du mouvement socialiste en Italie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Militant anarchiste, compagnon avec Errico Malatesta et Carlo Cafiero de la Fédération jurassienne (1870-1880), il est considéré par James Guillaume[2] comme l'inventeur de la terminologie « propagande par le fait » popularisée par Paul Brousse[3]. Le , il donne à Genève une conférence sur la « propagande par le fait », une stratégie d'action politique basée sur la violence et ayant pour but de favoriser une prise de conscience populaire[4]. La « propagande par le fait » est adoptée au congrès de Londres en 1881.

Il se convertit au parlementarisme en 1879, probablement sous l'influence de sa femme Anna Kuliscioff[5], elle-même militante anarchiste.

En 1881, il fonde le Partito Socialista Rivoluzionario Italiano (Parti Socialiste Révolutionnaire Italien), ancêtre du Partito Socialista Italiano (Parti socialiste italien). Il a également été un membre important de l'Extrême gauche historique.

Initié en franc-maçonnerie le dans la loge Rienzi de Rome, il fut grand maître adjoint du Grand Orient d'Italie[6].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notices[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://hdl.handle.net/10622/ARCH00342 » (consulté le )
  2. James Guillaume, L'Internationale. Documents et souvenirs, tome IV
  3. Jean Maitron, Le mouvement anarchiste en France, Gallimard, coll. « Tel », 1992
  4. (fr) Christian Beuvain, Stéphane Moulain, Ami-Jacques Rapin, Jean-Baptiste Thomas, Révolution, lutte armée et terrorisme, Tome 1, Paris, L'Harmattan, coll. « Dissidences », 2006
  5. (en) Eduard Bernstein, My years of exile, reminiscences of a socialist, 1915
  6. V. Gnocchini, L'Italia dei Liberi Muratori, Mimesis-Erasmo, Milano-Roma, 2005, pp.85-86.

Liens externes[modifier | modifier le code]