André Lajoinie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

André Lajoinie
Illustration.
André Lajoinie en 1988.
Fonctions
Député français

(5 ans et 17 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 3e de l'Allier
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Bernard Coulon
Successeur Yves Simon

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 3e de l'Allier
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Bernard Coulon

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Allier
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique COM

(6 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 19 mars 1978
Réélection 21 juin 1981
Circonscription 3e de l'Allier
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Pierre Villon
Successeur Proportionnelle par département
Président du groupe communiste à l'Assemblée nationale

(12 ans)
Prédécesseur Robert Ballanger
Successeur Alain Bocquet
Conseiller régional d'Auvergne

(10 ans)

(6 ans)
Biographie
Date de naissance (94 ans)
Lieu de naissance Chasteaux (France)
Nationalité Française
Parti politique PCF
Profession Agriculteur
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur

André Lajoinie, né le à Chasteaux (Corrèze), est un homme politique français.

Membre du Parti communiste français, il est notamment conseiller régional d’Auvergne, député de l'Allier et président du groupe communiste à l'Assemblée nationale. Soutenu par le PCF, il présente sa candidature à l'élection présidentielle en 1988, où il réunit 6,76 % des suffrages exprimés.

Biographie[modifier | modifier le code]

Deuxième de quatre enfants, André Lajoinie grandit dans une famille paysanne modeste de Corrèze. Il subit l'influence de son père proche des radicaux-socialistes et d'un cousin sympathisant communiste[1].

Après l'obtention du certificat d'études, il doit, à regret, arrêter sa scolarité pour aider son père dans l'exploitation familiale[2].

En 1946, il adhère aux Jeunesses communistes et, deux ans plus tard, au Parti communiste français. En 1954, il devient permanent de la Fédération corrézienne des syndicats d’exploitants agricoles et en 1957, il est secrétaire fédéral du PCF, chargé de la propagande.

En 1963, à la demande de Gaston Plissonnier, il devient permanent du parti à Paris, dans la section agraire du comité central. Il est élu comme suppléant au Comité central en 1972 (titulaire en 1976), nommé secrétaire de la commission paysanne en 1973, élu suppléant au Bureau politique en 1976 (titulaire en 1979, responsable de la commission agricole) et au Secrétariat du Parti en 1982.

Après des tentatives d'implantation électorales non couronnées de succès en Corrèze, son département d'origine, c'est dans l'Allier qu'il est élu député en 1978, réélu en 1981, 1986 et 1988. Battu aux élections de 1993 par l'UDF Bernard Coulon, maire de Saint-Pourçain-sur-Sioule, il retrouve son siège de député lors de celles de 1997. Il préside le groupe communiste à l'Assemblée nationale de 1980 à 1993 et est nommé président de la commission de la production et des échanges en 1997[3].

Candidat à l'élection présidentielle française de 1988, il fait face à la candidature dissidente de Pierre Juquin. Il réunit 6,76 % des voix au premier tour[4].

André Lajoinie a été directeur de l'hebdomadaire La Terre et de la revue Économie et politique, la revue marxiste d'économie du PCF[3].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • L’agriculture dans les pays socialistes d’Europe (avec Jean Flavien, avant-propos de Gaston Plissonnier, avec la collaboration de D. Bresson, C. Chaval, M. Duplessis, P. Lespagnol et alii). Éditions sociales, Paris 1976.
  • À cœur ouvert (entretiens d’André Lajoinie avec Roland Passevant). Éditions Messidor, Paris 1987.
  • L’enjeu agricole et alimentaire (entretien d’André Lajoinie avec Gérard Le Puill et Fabien Raynaud). Éditions sociales, Paris 1989.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Agnès Roche, « Lajoinie André, François », sur maitron.fr (consulté le ).
  2. « Sa famille n’avait en effet pas les moyens de lui payer des études plus poussées. Il en ressentit un sentiment d’injustice, élément que l'on peut sans doute citer comme l’un des facteurs ayant favorisé son engagement communiste. Il travailla alors en famille sur l’exploitation. » (cf. notice du Maitron)
  3. a et b « André Lajoinie, président de la commission de la production », sur l'Humanité, (consulté le ).
  4. « Décision n° 88-56 PDR du 27 avril 1988 - Déclaration du 27 avril 1988, résultats du premier tour de scrutin », sur conseil-constitutionnel.fr.
  5. « André Lajoinie élu président de l'ANECR », sur l'Humanité, .
  6. « André Lajoinie fait chevalier de la Légion d'honneur », sur Libération, .

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :