André Brunot

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André Brunot
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Fonctions
Administrateur général de la Comédie-Française
Sociétaire de la Comédie-Française
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
André Gilbert François BrunotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
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Autres informations
Distinctions

André Gilbert François Brunot, né le à Prémery (Nièvre) et mort le [1] à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un acteur français, sociétaire de la Comédie-Française[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Entrée du bâtiment où a vécu André Brunot, au 54 avenue de Paris, à Vincennes[3].

Élève au Conservatoire de Paris, il obtient un premier prix de comédie en 1903.

Titulaire du permis de conduire, il est mobilisé dans le train des équipages comme conducteur automobile en août 1914. Nommé brigadier en mars 1917 puis maréchal des logis en janvier 1918, il sert durant toute la guerre dans le service automobile et bénéficie d'un congé de démobilisation en janvier 1919[4].

André Brunot est très connu dans le milieu théâtral, mais sa carrière cinématographique ne commence qu'en 1934 avec Les Précieuses ridicules de Léonce Perret. À partir de cette date, il incarne à l'écran les seconds rôles.

Il mène de front une carrière théâtrale et une carrière cinématographique, même s'il ne tourne qu'une vingtaine de films jusqu'en 1959. Son rôle le plus marquant au cinéma est celui du père Lecouvreur, patron de l'Hôtel du Nord dans le film du même nom de Marcel Carné (1938) où il est le mari de Jane Marken.

Après son départ de la Comédie-Française, il rejoint la compagnie Renaud/Barrault. Son épouse, l'actrice Madyne Coquelet, est décédée en 1975.

Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière du Montparnasse (division 29)[5].

Filmographie partielle[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Comédie-Française[modifier | modifier le code]

Entrée à la Comédie-Française le [6]
Sociétaire de 1910 à 1944
Doyen de 1939[6] à 1944[7]
351e sociétaire
Sociétaire honoraire en 1952

Hors Comédie-Française[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès sur cineartistes.com
  2. « Anthologie des écrivains morts à la guerre Brunot, André », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  3. « Vincennois illustres », sur le site de la ville de Vincennes (consulté le ).
  4. Archives de Paris, D4R1 1031, 2e bureau de recrutement de la Seine, classe 1899, feuillet matricule n°1546 d'André-Gilbert-François Brunot.
  5. Bertrand Beyern
  6. a et b André Brunchwick, « Depuis hier la Comédie-Française a son 34e doyen », Excelsior,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Casadesus et Denimal 2016.
  8. Robert Brassillach, « Corneille », Le Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « L'Habit vert » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]