Anciens indicatifs téléphoniques à Paris

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Pendant plus d'un demi-siècle, de 1912 à 1963, le préfixe des numéros de téléphone de Paris et d'une grande partie de sa banlieue est un nom de lieu ou de personne. Avec l'apparition de l'automatique en 1928, on compose sur le cadran les trois premières lettres de l'indicatif (d'où son nom de littéral) suivies de deux nombres de deux chiffres (numéros du central et de l'abonné).

Les indicatifs littéraux induisent une combinaison alphanumérique qui imprègne durablement la mémoire collective parisienne (telle l'Horloge parlante à Odéon 84.00). Mais étroitement liés à la toponymie, ils en reflètent aussi les disparités sociales : des abonnés de Princesse et de Villette n'appartiennent pas au même milieu...

Leurs limites (un choix restreint ; des confusions visuelles ou auditives ; une connotation affective parfois problématique) entraînent leur remplacement par des chiffres en . En dépit d'aménagements successifs, la numérotation téléphonique actuelle porte encore la trace des indicatifs littéraux - témoins désormais muets d'une époque révolue[1].

Les origines[modifier | modifier le code]

Lettres-indices (1879)[modifier | modifier le code]

À Paris, le téléphone apparaît le [2]. Son développement rapide nécessite, dès la fin du XIXe siècle, la création d'une douzaine de centraux téléphoniques. Chaque abonné est rattaché à un bureau, primitivement désigné par une lettre de l'alphabet allant de A à O, dite lettre-indice (le J et le N ne sont pas attribués, probablement pour éviter toute confusion, auditive ou visuelle, avec le I et le M). Les bureaux téléphoniques reçoivent assez tôt - quoique officieusement - un nom représentatif correspondant à leur emplacement ou au quartier qu'ils desservent. L'ordre alphabétique parcourt Paris en sens elliptique : partant du centre, il balaie la rive droite d'ouest en est, puis la rive gauche dans le sens inverse, pour revenir au centre :

  • Avenue de l'Opéra, 27 (bureau A) ;
  • Avenue de Wagram, 62 ; primitivement Rue de Logelbach, 4 (bureau B) :
  • Quai de Seine, 2 ; primitivement Boulevard de la Villette, 204 (bureau C) ;
  • Place de la République, 10 (bureau D) ;
  • Rue de Lyon, 24 et 26 (bureau E) ;
  • Avenue des Gobelins, 20 (bureau F) ;
  • Boulevard Saint-Germain, 183 (bureau G) ;
  • Rue Lecourbe, 123 (bureau H) ;
  • Rue de Passy, 80 (bureau I) ;
  • Rue Gutenberg (poste central ouvert en 1894 ; bureau K) ;
  • Rue Lafayette, 42 (bureau L) ;
  • Rue Étienne Marcel, 25 (bureau M) ;
  • Rue d'Anjou, 65 (primitivement Rue d'Anjou-Saint-Honoré ; bureau O).

Numéros de série (1896)[modifier | modifier le code]

En 1896, les 13 lettres-indices[a] sont remplacées par des numéros de série à 3 chiffres (100 à 900[b]. Une carte du réseau téléphonique de Paris, insérée dans les annuaires de 1906 et 1907, met en évidence un découpage en 7 circonscriptions, dotées chacune d'un poste (ou bureau) central relié à tous les autres (le bureau Gutenberg recevant, en outre, les lignes interurbaines de longue distance).

Réseau téléphonique de Paris en 1906. Bibliothèque historique des Postes et des Télécommunications (BHPT).

Comme pour les anciennes lettres, la distribution se fait en colimaçon et commence au centre ; mais elle chemine en sens inverse - d'est en ouest sur la rive droite, puis à rebours sur la rive gauche (à partir de Saxe), pour revenir rive droite (avec Roquette) et finir au centre (quand la série 1000 sera ultérieurement mise en service au central Gutenberg). Les centraux portent le nom de la voie où ils se situent (seuls les bureaux Gutenberg et Passy conservent leur nom primitif) :

  • Gutenberg (séries 100, 200 et 300 et 1000 ; ex bureaux A, K, L, M et O) ;
  • Chaudron (série 400 ; ex bureaux C et D) ;
  • Desrenaudes (série 500 ; ex bureau B) ;
  • Passy (série 600 ; ex bureau I) ;
  • Saxe (série 700 ; ex bureaux G et H) ;
  • Port-Royal (série 800 ; ex bureau F) ;
  • Roquette (série 900 ; ex bureau E).
Central téléphonique Littré (Paris 6e). Détail de la façade. Portrait d'une demoiselle des téléphones portant son casque à l'oreille droite, surmonté de l'inscription J'écoute dans un phylactère. Au cartouche inférieur, la lettre F (répétée aux étages dans les ferronneries des barres d'appui) désigne Fleurus, nom primitif du central. Juillet 2017.

À l'origine, l'abonné n'est identifié que par son nom de famille (complété éventuellement de son prénom et de sa profession), son adresse et son bureau de rattachement. En 1896, chaque abonné reçoit un numéro à 5 chiffres (les 3 chiffres de la série + 2 chiffres équivalant à un numéro d'ordre) ; en 1910, on atteint les 6 chiffres avec la série 1000 (4 + 2). Le procédé consistant à numéroter des personnes est jugé cavalier… Pour autant, une numérotation exclusivement chiffrée n'est pas dans l'air du temps : on craint (à tort, comme le montrera l'exemple berlinois) que le public ne puisse retenir une trop longue série de chiffres. En outre, à une époque encore fortement marquée par les distinctions sociales, sans doute paraît-il nécessaire de ne pas s'affranchir d'une toponymie parisienne révélatrice de sa population.

Les bureaux téléphoniques fonctionnent de 7 heures à 19 heures. Une armée d'opératrices (les célèbres demoiselles du téléphone), assises côte-à-côte devant un buffet aussi long que haut (le multiple), reçoivent les communications (en prononçant non pas « Allô » mais « J'écoute ») et établissent les liaisons[c] à une cadence ininterrompue. Gérant chacune quelque 100 abonnés, elles branchent et débranchent constamment les jacks sous le regard d'un surveillant. Leur travail est éreintant (les fiches, qui se décrochent régulièrement des prises du tableau, les obligent constamment à se lever puis se rasseoir) et nerveusement épuisant (elles font l'objet d'une surveillance médicale et doivent se reconvertir très tôt). Leur rendement ne peut excéder les forces humaines ; toutefois le record atteint 400 connexions par heure, soit une toutes les 10 secondes[d]

Indicatifs manuels (1912)[modifier | modifier le code]

À partir du , le numéro de téléphone devient le nom du central de rattachement suivi de deux groupes de deux chiffres (ou, plus rarement, d'un chiffre suivi de deux autres)[3], le premier groupe correspondant au central, le second à l'abonné. Dès lors, si l'appelé dépend du même bureau que l'appelant, ce dernier ne compose au cadran que les quatre (ou trois) chiffres, sans solliciter la téléphoniste : ce sont les prémices de l'automatique.

Ancien standard téléphonique.

Les 13 centraux s'appellent alors :

  • Archives (ex série 1000) ;
  • Bergère (nouvelle circonscription) ;
  • Central (ex série 200) ;
  • Gobelins (ex Port-Royal ; ex série 800) ;
  • Gutenberg (ex série 100) ;
  • Louvre (ex série 300) ;
  • Marcadet (nouvelle circonscription) ;
  • Nord (ex Chaudron ; ex série 400) ;
  • Passy (ex série 600) ;
  • Roquette (ex série 900) ;
  • Saxe (ex série 700) ;
  • Trudaine (nouvelle circonscription) ;
  • Wagram (ex Desrenaudes ; ex série 500).
Catalogue "Au Planteur de Caïffa". 1921.
Plaque professionnelle d'un architecte parisien. Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), 122 boulevard de Champigny (ex 82). Avril 2014.

En avril 1928, six mois avant la mise en service de l'automatique, 31 centraux (contre 17 en 1921) desservent Paris :

  • Anjou ;
  • Archives ;
  • Auteuil ;
  • Botzaris ;
  • Carnot ;
  • Central ;
  • Combat ;
  • Danton ;
  • Diderot ;
  • Élysées[4] ;
  • Galvani ;
  • Gobelins ;
  • Gutenberg ;
  • Invalides ;
  • Kléber ;
  • Laborde ;
  • Littré (ex Fleurus) ;
  • Louvre ;
  • Marcadet ;
  • Ménilmontant ;
  • Nord ;
  • Opéra ;
  • Passy ;
  • Provence (ex Bergère) ;
  • Richelieu ;
  • Roquette ;
  • Ségur (ex Saxe) ;
  • Trudaine ;
  • Turbigo ;
  • Vaugirard ;
  • Wagram.

Trois centraux ont changé de nom :

  • Bergère (en service de 1912 à 1926 - devenu Provence) ;
  • Fleurus (en service de 1914 à 1927 - devenu Littré) ;
  • Saxe (en service de 1912 à 1923 - devenu Ségur).

Fleurus se prêtait à une abréviation de quatre lettres plutôt que de trois. L'abandon de Saxe s'explique aisément par une germanophobie exacerbée après la Première Guerre mondiale. Mais la suppression de Bergère se justifie mal.

Indicatifs automatiques (1928)[modifier | modifier le code]

À partir du à 22 heures, les abonnés du central Carnot peuvent joindre, par l'automatique, n'importe quel correspondant parisien en composant son numéro de téléphone, soit un préfixe formé des trois premières lettres du nom du central (appelé indicatif littéral) suivi de quatre chiffres (2 + 2). L'opératrice n'est plus sollicitée que pour obtenir la province (interurbain, régional) ou l'étranger (international).

Le cadran du téléphone des nouveaux appareils comporte, sur le modèle de celui du Royaume-Uni, l'alphabet complet (sauf le Z) superposé aux chiffres, imprimé sur un disque rotatif. Le 1 étant réservé aux services, les lettres sont distribuées par groupes de trois pour la plupart, selon la répartition suivante :

Ancien appareil à disque rotatif.
CHIFFRE LETTRE
1
2 A B C
3 D E F
4 G H I
5 J K L
6 M N
7 P R S
8 T U V
9 W X Y
0 O Q

À l'initiale, cinq lettres ne seront jamais utilisées (H, Q, U, X et Y) ; trois resteront sous-employées (J à Jasmin et Jussieu ; K à Kellermann et Kléber ; W à Wagram).

L'automatisation du réseau parisien intra-muros prend 10 ans. Quasiment terminée en 1935, elle s'achève à Central en 1938[5].

Dès 1929, on prend l'habitude d'écrire les numéros de téléphone en faisant ressortir les trois premières lettres de l'indicatif soit en majuscules (le reste étant laissé en minuscules), soit en lettres grasses (et la suite en maigre) : par exemple BALzac 00.01 ou Balzac 00.01. À partir du milieu des années 1940, pour soulager la tâche des imprimeurs et typographes, on n'indique plus que les trois premières lettres (suivies, au début, d'un point indiquant l'abréviation) en capitales d'imprimerie (BAL 00.01). Cette formulation présente l'avantage de correspondre exactement à la combinaison composée sur le cadran.

Au fil des ans, certaines appellations disparaissent :

Café-restaurant 213 boulevard Saint-Germain (Paris 7e).
Janvier 2019.
  • Bac (en service de 1944 à 1946 - devenu Babylone) ;
  • Caumartin (en service de 1933 à 1937) ;
  • Copernic (en service de 1947 à 1954) ;
  • Glacière (en service de 1932 à 1937) ;
  • Médéric (en service de 1948 à 1950 - un record de brièveté !) ;
  • Sébastopol (en service de 1957 à 1961).

Parmi les indicatifs planifiés pour les années 1934-1935, trois projets n'aboutiront pas :

  • Lorette ;
  • Madeleine ;
  • Niel.
Annuaire téléphonique de Paris (1931). Publicité pour le téléphone automatique. Bibliothèque historique des Postes et des Télécommunications (BHPT).

Nom d'une rue du 7e arrondissement, Bac - déjà desservi par sa monosyllabie, comme le non-retenu Niel - évoquait imparfaitement le 6e arrondissement, erreur que corrigera Babylone. La disparition de Caumartin se justifie sans doute par une méconnaissance orthographique ayant entraîné la composition abusive de Combat. Pour la même raison, Lorette risquait d'être formulé LAU. Médéric est victime de la rime avec son aîné Copernic, qui disparaîtra à son tour quelques années plus tard, la confusion s'étant probablement installée...

Par contre, on comprend mal l'abandon d'indicatifs aussi satisfaisants que Glacière ou Sébastopol, voire d'un projet aussi viable que Madeleine (peut-être victime de sa connotation confessionnelle).

Pour répondre à l'impératif de notoriété qui guide le choix des indicatifs (voir infra), plusieurs d'entre eux prennent le nom officiel d'un arrondissement parisien (Louvre ; Élysée(s) ; Opéra ; Gobelins ; Vaugirard ; Passy ; Batignolles(-Monceaux) ; (Butte-)Montmartre ; Ménilmontant - soit près de la moitié) ou d'un quartier (Archives ; Odéon ; Invalides ; (Champs-)Élysées ; Europe ; Roquette ; Auteuil ; Batignolles ; Clignancourt ; Combat - soit un sur huit seulement).

Central téléphonique Montmartre (Paris 18e). Détail de la façade. Signature de Georges Labro.
Avril 2017.

On remarque l'inadéquation géographique de certaines appellations. Les indicatifs Odéon, Gobelins, Opéra et Batignolles, rattachés à des centraux téléphoniques respectivement situés dans les 5e, 8e et 18e arrondissements, désignent en fait des secteurs voisins : les 6e (Odéon), 13e (Gobelins), 9e (Opéra) et 17e (Batignolles) arrondissements.

Central téléphonique Diderot
(Paris 12e). Détail de la façade. Signature de Paul Guadet.
Janvier 2021.

Les centraux téléphoniques abritent des installations volumineuses (les travaux d'extension se succéderont régulièrement, par surélévation notamment), aux mécanismes complexes mais sensibles ayant tendance à la surchauffe. Ils offrent presque toujours l'aspect imposant de forteresses en béton et en briques. Mais certains architectes y saisissent l'occasion d'expérimenter des techniques nouvelles et de déployer leur créativité en inventant une esthétique inédite, voire révolutionnaire. René Binet (au central Gutenberg), Paul Guadet (au central Auteuil), Georges Labro (au central Ornano) et François Le Cœur (au central Bergère, devenu Provence) signent ainsi des chefs-d'œuvre de l'art industriel.

Les centraux téléphoniques[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant recense les centraux téléphoniques de Paris. Il distingue les indicatifs :

  • uniquement manuels, avec une capitale initiale grasse et le reste en minuscules maigres - cas de Bergère, Fleurus et Saxe ;
  • primitivement manuels puis automatiques (en service avant 1928), avec trois capitales initiales grasses et le reste en minuscules maigres - par exemple ANJou ;
  • uniquement automatiques (en service après 1928), tout en capitales avec trois initiales grasses - par exemple SÉBASTOPOL.
CENTRAL DATE ARCHITECTE ADRESSE ARRONDISSEMENT AUTOMATISATION INDICATIF OBSERVATIONS PHOTO
Anjou 1931 Charles Giroud(d) 8e 1931
(dès l'origine)
  • ANJou
  • OPÉra
  • RIChelieu
Archives 1919 François Le Cœur 3e 1931
  • ARChives
  • SÉBASTOPOL (1957-1961)
  • TURbigo
Inscrit au titre des monuments historiques en 1999[6].
Auteuil 1912 Paul Guadet 16e 1933
  • AUTeuil
  • BAGATELLE
  • JASMIN
  • MIRABEAU
  • TROCADÉRO
Carnot 1913 Paul Guadet 17e 1928
  • CARnot
  • ÉTOILE
  • GALvani
  • MAC-MAHON
  • MÉDÉRIC
    (1948-1950)
  • WAGram
Succède au central Wagram, ex-Desrenaudes.
Premier central parisien automatique.
Chaudron 1896 Jean Boussard 10e sans objet
  • BOTzaris
  • COMbat
  • NORd
Transféré au central Nord en 1927. Désaffecté.
Danton 1927 Hippolyte Deruaz 5e 1931
  • DANton
  • MÉDICIS
  • ODÉON
Diderot 1926 Paul Guadet 12e 1929
  • DIDerot
  • DORIAN
  • NATION
Le central Daumesnil se trouve à Vincennes.
Élysées[4] 1912 Charles Giroud(d) 8e 1933
  • ALMA
  • BALZAC
  • ÉLYsées
Gobelins 1896 Jean Boussard 5e 1929
  • GLACIÈRE
    (1932-1937)
  • GOBelins
  • JUSSIEU
  • KELLERMANN
  • PORT-ROYAL
Ancien central Port-Royal.
Gutenberg 1890
(mise en service le )
Jean Boussard
Reconstruction après incendie par René Binet et Charles Giroud(d) en 1908[7]
1er 1935
  • CENtral
  • GUTenberg
  • LOUvre
La rue Gutenberg reliait les rues du Louvre et JJ. Rousseau. Annexée par les Postes et déclassée en 1891.
Invalides 1933 Jacques Debat-Ponsan 7e 1933
  • INValides
  • SOLFÉRINO
Laborde 1928 Charles Giroud(d) 8e 1928
(dès l'origine)
  • EUROPE
  • LABORDE
Littré 1913 Jules-Alexandre Godefroy 6e 1933
  • BAC
    (1944-1946)
  • BABYLONE
    (à partir de 1946)
  • Fleurus
    (1914-1927)
  • LITtré
    (remplace Fleurus en 1927)
Ancien central Fleurus.
L'indicatif BAC, mis en service en 1944, est renommé BABylone dès 1946.
Marcadet 1911 Deshais

(extension par Charles Giroud(d))

18e 1933
  • BATIGNOLLES
  • MARcadet
Ménilmontant 1928 Paul Guadet 20e 1933
  • MÉNilmontant
  • OBERKAMPF
  • PYRÉNÉES
  • ROQuette
    (jusqu'à 1962)
L'indicatif Roquette y est rattaché après la fermeture du central éponyme, puis transféré au central Voltaire en .
Montmartre 1932 Georges Labro 18e 1932
(dès l'origine)
  • CLIGNANCOURT
  • MONTMARTRE
  • ORNANO
Nord 1926 Hippolyte Deruaz 19e 1931
  • BOLIVAR
  • BOTzaris
  • COMbat
  • NORd
Succède au central Chaudron en 1927.
Le central Villette se trouve à Pantin.
Passy 1908 Louis Henri Georges Scellier de Gisors 16e 1931
  • COPERNIC
    (1947-1953)
  • KLÉber
  • PASsy
  • POINCARÉ
Provence 1911 François Le Cœur 9e 1934
  • Bergère
    (1912-1926)
  • CAUMARTIN
    (1933-1937)
  • LAFFITTE
  • PROvence
    (remplace Bergère en 1926)
  • TAItbout
Ancien central Bergère.
Inscrit au titre des monuments historiques en 1999[8].
Roquette 1893 Jean Boussard
Surélévation par Blondel en 1908
Réaménagement par Léon Azéma vers 1930
11e 1933
  • ROQuette
L'indicatif Roquette est transféré au central Ménilmontant, puis rattaché au central Voltaire en . Désaffecté.
Ségur 1900 Jean Boussard

(surélévation en 1908 par Charles Giroud(d))

7e 1933
  • BRETAGNE
    (après 1963)
  • BRETEUIL
    (1962-1963)
  • FONTENOY
  • Saxe
    (1912-1923)
  • SÉGur
    (remplace Saxe en 1923)
  • SUFFREN
Ancien central Saxe.
L'indicatif Breteuil devient Bretagne en 1963.
Trudaine 1926 Paul Bessine 9e 1929
  • LAMARTINE
  • PIGALLE
  • TRINITÉ
  • TRUdaine
Vaugirard 1926 Charles Giroud(d) 15e 1929
  • BLOMET
  • LECOURBE
  • VAUgirard
  • VICTOR
Voltaire 1957 Joseph Bukiet 11e 1957
(dès l'origine)
  • ROQuette
    (après 1962)
  • VOLTAIRE
L'indicatif Roquette, détaché du central Ménilmontant, y est rattaché en .
Wagram
(détruit)
1897 Jean Boussard 17e 1930
  • GALvani
  • WAGram
Ancien central Desrenaudes (nom de rue rectifié en des Renaudes en 1897), renommé Wagram puis transféré au central Carnot. Détruit.

En banlieue aussi...[modifier | modifier le code]

Annuaire téléphonique de Paris (1946). Carte des indicatifs de banlieue. Bibliothèque historique des Postes et des Télécommunications (BHPT).

En proche banlieue (dite zone suburbaine), les indicatifs littéraux apparaissent dès 1928. Il est frappant de constater qu'à l'origine, leur nom évoque Paris :

Le réseau de banlieue est donc conçu comme une extension de celui de la capitale. Ainsi, la commune de Courbevoie dépend primitivement des centraux Carnot et Wagram.

Plusieurs indicatifs du nord de Paris desservent aussi la banlieue voisine (Botzaris, Clignancourt, Combat, Montmartre, Nord). Quelques-uns lui sont même parfois exclusivement rattachés, selon une méthode qui semble fluctuante.

La fin des années 1920 et le début des années 1930 voient disparaître 6 bureaux locaux sur 10, aux éphémères indicatifs éponymes dont le souvenir s'est perdu (Bagneux, Bellevue, Bois-Colombes, Charenton, Clamart, Colombes, Garenne, Gennevilliers, Issy-les-Moulineaux, Ivry, Kremlin, Lilas, Noisy-le-Sec, Pantin, Port-à-l'Anglais, Pré-Saint-Gervais, Puteaux, Romainville, Sèvres, Suresnes, Vanves, Vitry).

Des appellations de 1928, seules quelque 4 sur 10 subsistent (Alésia, Avron, Charlebourg, Clignancourt, Daumesnil, Défense, Entrepôt, Flandre, Gravelle, Grésillons, Italie, Maillot, Molitor, Péreire, Plaine, Tremblay, Val-d'Or).

À partir de 1939, plusieurs villes de grande banlieue (presque toutes situées dans l'ancien département de Seine-et-Oise), dépendant de la zone régionale, bénéficient du système de numérotation littérale et de l'automatique. Ainsi apparaissent tour à tour, à l'ouest et au sud-ouest de Paris, les centraux :

Central téléphonique Princesse au Vésinet (Yvelines). Détail de la façade. Une femme tient une lettre et un combiné téléphonique, allégorie des Postes et Téléphones. Avril 2014.

Mais la numérotation tout en chiffres sera adoptée dès 1953 pour les nouveaux centraux téléphoniques. De ce fait, ces six indicatifs n'auront qu'une existence éphémère. Progressivement remplacés par trois chiffres commençant par un 9, ils deviendront successivement :

L'automatisation du réseau de banlieue prend plus de 15 ans. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, 4 centraux sur 10 sont encore manuels[9]. Certains continueront pendant plusieurs années à fonctionner en partie manuellement (Charlebourg, Daumesnil, Défense, Molitor, Observatoire, Plaine, Tremblay). Bien que neuf, le central Malmaison ne sera même totalement automatisé qu'en 1946.

L'Occupation ralentit les travaux d'équipement. Si elle voit la mise en service des centraux Malmaison, Mansart, Pompadour et Robinson, elle provoque aussi la destruction d'Aviation. Il faut attendre 1946 pour que toute la circonscription téléphonique de Paris et de sa banlieue soit desservie par l'automatique.

Liste des centraux de banlieue[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant recense les centraux téléphoniques de banlieue. Il distingue les indicatifs :

  • uniquement manuels, avec une capitale initiale grasse et le reste en minuscules maigres - cas de Malmaison ;
  • primitivement manuels puis automatiques, avec trois capitales initiales grasses et le reste en minuscules maigres - par exemple AVRon ;
  • uniquement automatiques, tout en capitales avec trois initiales grasses - par exemple ALÉSIA.
CENTRAL DATE ARCHITECTE ADRESSE COMMUNE AUTOMATISATION INDICATIF OBSERVATIONS PHOTO
Alésia 1928 Marcel Lambert
  • 13 rue Camille-Pelletan
Montrouge 1928
(dès l'origine)
  • ALÉSIA
  • PELLETAN
Ancien Bagneux.
Le premier central téléphonique construit en banlieue, et l'un des très rares à afficher son nom en façade
(avec les centraux Charlebourg, Pereire et Robinson).
Argenteuil 1940 Léon Azéma
  • 27 rue Antonin-Georges Belin
Argenteuil 1947
(dès l'origine)
  • ARGENTEUIL
Intégré au bureau de poste principal.
En service jusqu'à 1958.
Devient 961.
Aviation ca 1939
1951-1959
? Le Bourget 1943
(dès l'origine)
  • AVIATION
Intégré au bureau de poste principal.
Le bâtiment primitif, construit vers 1939, fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
Avron ca 1928 Alfred Audoul
  • 94 rue Alexis Pesnon
Montreuil 1936
  • AVRon
Belle-Épine
(détruit)
ca 1938 ?
  • 11 avenue Léon-Gourdault
  • 9 place du Maréchal-Leclerc
Choisy-le-Roi
Juvisy-sur-Orge
1944
  • BELle-Épine
Détruit.
Berny ca 1938 ? Antony 1944
  • BERny
Intégré au bureau de poste principal.
Boileau ca 1941 ?
  • 90 rue Pierre-Brossolette
Rueil-Malmaison 1957
(dès l'origine)
  • BOILEAU
Ancien central Malmaison.
Dessert Nanterre depuis le .
Situé à Rueil-Malmaison, commune desservie par l'indicatif 967.
Bossuet ca 1964 ?
  • 36 rue de Plaisance
Créteil 1964
(dès l'origine)
  • BOSSUET
Charlebourg ca 1930 ? La Garenne-Colombes 1943
  • CHArlebourg
  • STADE
Anciens Bois-Colombes, Colombes, Garenne.
L'un des très rares à afficher son nom en façade
(avec les centraux Alésia, Pereire et Robinson).
Daguerre ca 1960 ?
  • 11 avenue des Rochers
    (parc du Perreux)
Le Perreux-sur-Marne 1960
(dès l'origine)
  • DAGUERRE
Daumesnil ca 1928 Georges Labro
  • 3 rue Renon
Vincennes 1938
  • DAUmesnil
  • TOURELLE
Défense ca 1928 ?
  • 14 boulevard Aristide-Briand
Courbevoie 1942
  • DÉFense
Intégré au bureau de poste principal.
Entrepôt ca 1928 ? Charenton-le-Pont 1933
(dès l'origine)
  • ENTREPÔT
Ancien Charenton.
Intégré au bureau de poste principal.
Flandre ca 1927 ? Aubervilliers 1937
  • FLAndre
Intégré au bureau de poste principal.
L'inscription en façade indique 1927 - Aubervilliers.
Gambetta 1941 Léon Azéma
  • ?
Garches 1939
(dès l'origine)
  • GAMBETTA
L'appellation projetée Lafayette n'est pas retenue.
En service à Garches jusqu'au .
Transféré à Chaville, 1737 (ex 181) avenue Roger-Salengro (photographie ci-contre).
Devient 926.
Gravelle ca 1928 ?
  • 36 boulevard Rabelais
Saint-Maur-des-Fossés 1943
  • BUFFON
  • GRAvelle
Grésillons ca 1928 ?
  • 2 rue Ernest-Billiet
Asnières-sur-Seine 1938
  • GRÉsillons
  • REDOUTE
Ancien Gennevilliers.
Italie ca 1928 ?
  • 17 place Marcel-Cachin
Ivry-sur-Seine 1933
(dès l'origine)
  • ITALIE
Anciens Ivry, Kremlin, Port-à-l'Anglais, Vitry.
Transféré 71 avenue Georges-Gosnat.
Lavoisier ca 1959 ?
  • 37 rue Jules-Ferry
Initialement au premier étage bureau de poste actuel
Rosny-sous-Bois 1959
(dès l'origine)
  • LAVOISIER
Longchamp ca 1931 François Le Cœur Suresnes 1938
  • LONgchamp
Anciens Puteaux, Suresnes.

Transféré 63 rue Carnot.

Maillot ca 1928 Paul Bessine
  • 4 rue Louis-Philippe
Neuilly-sur-Seine 1928
(dès l'origine)
  • MAILLOT
  • MERMOZ
  • SABLONS
Malmaison ca 1941 ?
  • 90 rue Pierre-Brossolette
Rueil-Malmaison 1946
  • Malmaison
  • MANSART

Abrite aussi le central Mansart.
Le , devient :
Mansart ca 1940 ?
  • 90 rue Pierre-Brossolette
Rueil-Malmaison 1942
(dès l'origine)
  • Malmaison
  • MANSART
Abrité au central Malmaison.
Devient 923 le .
Michelet ca 1933 ?
  • 25 rue Hébert
Clamart 1933
(dès l'origine)
  • MICHELET
  • RENAN
Anciens Clamart, Issy-les-Moulineaux, Vanves.
Molitor ca 1928 Charles Giroud
  • 38 rue Paul-Bert
Boulogne-Billancourt 1939
  • GOUNOD
  • MOLitor
  • VAL-d'Or
Observatoire ca 1934 Paul Bessine
  • 5 avenue du
Meudon 1936
  • OBServatoire
Anciens Bellevue, Sèvres.
L'inscription en façade indique PTT - 1934.
Pereire ca 1928 Georges Planche
  • 43 rue Pierre-Brossolette
Levallois-Perret 1946
  • BROSSOLETTE
  • PEReire
L'un des très rares à afficher son nom en façade
(avec les centraux Alésia, Charlebourg et Robinson).
Plaine ca 1928 ? Saint-Denis 1938
  • CHÉNIER
  • PLAine
Pompadour 1941
ca 1960
?
  • 2 bis rue Martelet
    (bâtiment primitif installé, en 1941, au rez-de-chaussée du bureau de poste principal)
Champigny-sur-Marne 1941
(dès l'origine)
  • POMPADOUR
Princesse 1931 Georges Labro
  • 27 boulevard Carnot
Le Vésinet 1951
(dès l'origine)
  • PRINCESSE
En service jusqu'à 1958.
Devenu 966.
Rameau ca 1962 ?
  • 22 boulevard Maxime-Gorki
Villejuif 1962
(dès l'origine)
  • RAMEAU
Robinson ca 1941 ?
  • 75-77 rue Houdan
Sceaux 1946
  • FLORIAN
  • ROBinson
L'un des très rares à afficher son nom en façade
(avec les centraux Alésia, Charlebourg et Pereire).
Sévigné ca 1959 ? Bondy 1959
(dès l'origine)
  • SÉVIGNÉ
Tremblay ca 1928 ?
  • 48 rue du Général-Chanzy
Nogent-sur-Marne 1944
  • TREmblay
Fermé, lignes transférées vers Fontenay (FNY) et DAGuerre.
Versailles ca 1939 ?
  • 2 impasse des Gendarmes
Versailles 1939
(dès l'origine)
  • VERSAILLES
En service jusqu'à 1959.
Devient 950.
Villette ca 1930 ? Pantin 1936
  • VILlette
Anciens Lilas, Noisy-le-Sec, Pantin, Pré-Saint-Gervais, Romainville.

...et même en province[modifier | modifier le code]

Le plan de numérotation téléphonique en France de 1946 a prévu d'utiliser un indicatif littéral en province également. Dans trois grandes villes, on compose donc les premières lettres[f] d'un indicatif (comme en Amérique du Nord), suivies de deux fois deux chiffres. Ainsi :

  • Burdeau,
  • Franklin,
  • Gailleton,
  • Lalande,
  • Moncey[g],
  • Parmentier,
  • Terreaux,
  • Villeurbanne

à Lyon[h] ;

  • Colbert,
  • Dragon,
  • Ferréol
  • Garibaldi,
  • Guynemer,
  • Lycée,
  • Monte-Cristo,
  • National,
  • Prado
à Marseille[i] ;
  • Capitole,
  • Garonne,
  • Languedoc,
  • Matabiau
à Toulouse[j].

Pour une raison inconnue, Bordeaux (jadis quatrième ville française la plus peuplée, dépassant Toulouse) n'aura jamais d'indicatifs littéraux.

Cette numérotation devient tout en chiffres en 1957 à Lyon et à Marseille puis en 1959 à Toulouse. Si les indicatifs téléphoniques littéraux de Paris et de sa banlieue imprègnent durablement la mémoire collective et subsistent notamment grâce au cinéma, ceux de province sont totalement oubliés.

Dans certains centres urbains de moindre importance, l'indicatif correspond à l'initiale du nom de la ville suivie d'un chiffre. Ainsi :

  • B 2 et 3[k] à Brive-la-Gaillarde, de 1953 à 1955 ;
  • D 0, 2, 4, 5 et 6[l] à Dijon, de 1952 à 1955 ;
  • E 2 et 3 à Saint-Étienne, de 1951 à 1956 ;
  • H 2 et 8[m] au Havre, de 1951 à 1955 ;
  • L 1 dans les communes de l'agglomération lyonnaise, de 1951 à 1956 ;
  • M 2 à Montpellier, de 1951 à 1954 ;
  • R 1, 5, 6, 8 et 9[n] à Rouen, de 1949 à 1955.

Une méthode inadaptée[modifier | modifier le code]

Un choix limité[modifier | modifier le code]

Calendrier de poche (1939).

Au fur et à mesure de l'augmentation du nombre d'abonnés, il devient nécessaire de créer des centraux téléphoniques, donc d'inventer des indicatifs (leur nombre double entre les années 1930 et 1960). Or trouver des appellations nouvelles s'avère de plus en plus délicat et finira par devenir impossible.

Les combinaisons pertinentes sont d'autant moins inépuisables que sur le cadran où les lettres se superposent aux 10 chiffres, le Z est alors absent (il s'ajoutera plus tard aux O et Q sur le zéro). Cela exclut des combinaisons aussi satisfaisantes que Mozart ou Zola.

Par ailleurs, un nouvel indicatif doit respecter des règles strictes reposant sur un triple impératif alliant :

  • disponibilité - différer nécessairement d'une combinaison chiffrée déjà existante (des trois conditions, c'est la plus essentielle) ;
  • intelligibilité - être aisément prononçable, donc comporter au moins une voyelle ;
  • notoriété - être suffisamment connue et facilement mémorisable (cette règle sera de moins en moins observée).

Pour cette dernière raison, un lieu ou un individu aussi indéterminés qu'Église, Musée ou Duval ne peuvent convenir.

Pour la deuxième, Schubert, Scribe ou Strauss n'ont aucune chance.

Pour la première, des indicatifs tels Bastille, Montparnasse ou République ne peuvent voir le jour, respectivement empêchés par Carnot, Montmartre et Pereire. Longue est la liste de ces impossibilités :

POSSIBILITÉ EMPÊCHEMENT
ABBesses BABylone
ACAcias BABylone
ALFortville ALEsia
ALIgre CLIgnancourt
ARAgo ARChives
ARCueil ARChives
AUSterlitz AVRon
BAGneux BAGatelle
BAGnolet BAGatelle
BALard BALzac
BARbès CARnot
BAStille CARnot
BEL-Air BElle-Épine
BELleville BElle-Épine
BERcy BERny
BERthier BERny
BESsières BERny
BOIs-Colombes BOIleau
BOIssière BOIleau
BONaparte COMbat
BONdy COMbat
BONne-Nouvelle COMbat
BOSquet BOSsuet
BOUcicaut BOTzaris
BOUlets BOTzaris
BOUrget BOTzaris
BOUrse BOTzaris
BOUvines BOTzaris
BREguet BREtagne
BROchant BROssolette
CAChan BABylone
CAPucines CARnot
CARdinet CARnot
CENsier CENtral
CHAillot CHArlebourg
CHAligny CHArlebourg
CHAmpigny CHArlebourg
CHApelle CHArlebourg
CHArdon-Lagache CHArlebourg
CHArenton CHArlebourg
CHAronne CHArlebourg
CHArras CHArlebourg
CHAteau-d'Eau CHArlebourg
CHAteau-Rouge CHArlebourg
CHAtelet CHArlebourg
CHAtillon CHArlebourg
CHEmin-Vert CHEnier
CHEvaleret CHEnier
CLEmenceau ALEsia
CLIchy CLIgnancourt
COLombes BOLivar
COMmerce COMbat
CONcorde (combinaison que la convenance prohibait) COMbat
CONvention (combinaison que la convenance prohibait) COMbat
CORvisart BOSsuet
COUrbevoie BOTzaris
COUrcelles BOTzaris
COUrneuve BOTzaris
COUronnes BOTzaris
CREteil BREteuil
CROulebarbe BROssolette
DAUbenton DAUmesnil
DAUphine DAUmesnil
DAVout DAUmesnil
DIDot DIDerot
DUPleix EURope
DURoc EURope
ELZévir ELYsées
FAIdherbe DAGuerre
FONtenay-sous-Bois FONtenoy
GOUtte-d'Or GOUnod
GOUvion-Saint-Cyr GOUnod
GREnelle GREsillons
HOTel-de-Ville GOUnod
JACob LABorde
JAUrès LAVoisier
JAVel LAVoisier
JOUrdain LOUvre
JOUrdan LOUvre
LAFayette LAFfitte
LAMarck LAMartine
LANnes LAMartine
LAUmière LAVoisier
LONdres LONgchamp
LOUrmel LOUvre
MABillon MAC-Mahon
MACdonald MAC-Mahon
MAGenta MAIllot
MAIne MAIllot
MAIson-Blanche MAIllot
MAIsons-Alfort MAIllot
MARaîchers MARcadet
MARceau MARcadet
MARigny MARcadet
MARivaux MARcadet
MARtyrs MARcadet
MASséna MARcadet
MAUbert NATion
MIChel-Ange MIChelet
MIRomesnil MIRabeau
MONceau MONtmartre
MONge MONtmartre
MONnaie MONtmartre
MONtaigne MONtmartre
MONtgallet MONtmartre
MONtorgueil MONtmartre
MONtparnasse MONtmartre
MONtreuil MONtmartre
MONtrouge MONtmartre
MONtsouris MONtmartre
MORland NORd
MORtier NORd
NAVarin NATion
ORDener OPEra
PANthéon RAMeau
PANtin RAMeau
PARadis PASsy
PARmentier PASsy
PASteur PASsy
PELleport PELletan
PERe-Lachaise PEReire
PERnety PEReire
PHIlippe-Auguste PIGalle
PICpus RIChelieu
PLAisance PLAine
POIssonnière POIncaré
POIssonniers POIncaré
POLiveau SOLférino
POMpe POMpadour
PONiatowski POMpadour
PONt-Neuf POMpadour
POPincourt PORt-Royal
PYRamides PYRénées
RAMbuteau RAMeau
RANelagh RAMeau
RAPée PASsy
RAPp PASsy
RASpail PASsy
RENnes RENan
REPublique PEReire
REUilly SEVigné
RIChard-Lenoir RIChelieu
ROChechouart ROBinson
ROMainville POMpadour
ROMe POMpadour
SENtier RENan
SERurier PEReire
SEVres SEVigné
SORbonne PORt-Royal
STAins STAde
STAlingrad STAde
SUChet STAde
TILsitt VILlette
TOLbiac VOLtaire
TOUrnelle(s) TOUrelle
TURenne TURbigo
VAL-de-Grâce VAL-d'Or
VAVin VAUgirard
VICtoires VICtor
VICtor-Hugo VICtor
VICtoria VICtor
VILlejuif VILlette
VILlemomble VILlette
VILletaneuse VILlette
VILliers VILlette
VOLontaires VOLtaire
VOLta VOLtaire
VOUillé TOUrelle

En banlieue, maints indicatifs portent des noms de lieux parisiens, ce qui rend leur localisation problématique. Outre les indicatifs initialement mis en service, conçus comme une extension du réseau de la capitale (voir supra), 23 appellations - soit près de la moitié - peuvent prêter à confusion :

  • Boileau, à Nanterre, avec la rue Boileau (16e arrondissement) ;
  • Bossuet, à Créteil, avec la rue Bossuet (10e arrondissement) ;
  • Brossolette, à Levallois-Perret, avec la rue Pierre-Brossolette (5e arrondissement) ;
  • Buffon, à Saint-Maur-des-Fossés, avec la rue Buffon (5e arrondissement) ;
  • Chénier, à Saint-Denis, avec la rue Chénier (2e arrondissement) ;
  • Daguerre, à Bry-sur-Marne, avec la rue Daguerre (14e arrondissement) ;
  • Daumesnil, à Vincennes, avec l'avenue et la place Daumesnil (12e arrondissement) ;
  • Entrepôt, à Charenton-le-Pont, avec le nom officiel - quoique rarement employé - du 10e arrondissement ;
  • Florian, à Sceaux, avec la rue Florian (20e arrondissement) ;
  • Gambetta, à Garches, Ville d'Avray et environs, avec l'avenue et la place Gambetta (20e arrondissement) ;
  • Gounod, à Boulogne-Billancourt, avec la rue Gounod (17e arrondissement) ;
  • Lavoisier, à Rosny-sous-Bois, avec la rue Lavoisier (8e arrondissement) ;
  • Mansart, au-delà de Versailles, avec la rue Mansart (9e arrondissement) ;
  • Mermoz, à Neuilly-sur-Seine, avec la rue Jean-Mermoz (8e arrondissement) ;
  • Michelet, à Clamart et Issy-les-Moulineaux, avec la rue Michelet (6e arrondissement) ;
  • Observatoire, à Meudon et Sèvres, avec l'avenue de l'Observatoire (5e, 6e et 14e arrondissements) et le nom officiel - quoique rarement employé - du 14e arrondissement ;
  • Pelletan, à Montrouge, avec la rue Eugène-Pelletan (14e arrondissement) ;
  • Princesse, au Vésinet, avec la rue Princesse (6e arrondissement) ;
  • Rameau, à Villejuif, avec la rue Rameau (2e arrondissement) ;
  • Renan, à Clamart et Issy-les-Moulineaux, avec la rue ou l'avenue Ernest-Renan (15e arrondissement) ;
  • Sablons, à Neuilly-sur-Seine, avec la Porte des Sablons (16e arrondissement) ;
  • Sévigné, à Bondy, avec la rue de Sévigné (3e et 4e arrondissements) ;
  • Tourelle, à Vincennes, avec la rue des Tourelles (20e arrondissement), où se trouve la piscine homonyme - l'une des rares du Paris d'alors.

Seuls 18 indicatifs - un peu plus du tiers - répondent à l'impératif de notoriété, bien qu'avec quelques réserves :

  • Argenteuil (malgré une possible confusion avec la rue d'Argenteuil dans le 1er arrondissement) ;
  • Aviation (au Bourget, malgré une possible confusion avec l'aéroport d'Orly) ;
  • Belle-Épine ;
  • Berny ;
  • Charlebourg ;
  • Défense ;
  • Gravelle ;
  • Grésillons ;
  • Longchamp ;
  • Malmaison ;
  • Plaine ;
  • Pompadour ;
  • Redoute ;
  • Robinson ;
  • Stade (à Colombes, malgré une possible confusion avec le stade Charléty dans le 13e arrondissement) ;
  • Tremblay ;
  • Val-d'Or ;
  • Versailles (malgré une possible confusion avec l'avenue de Versailles dans le 16e arrondissement ou la porte de Versailles dans le 15e arrondissement).

Les derniers centraux mis en service n'évoquent plus du tout leur emplacement. Si Étoile, Invalides, Louvre ou Opéra parlent même aux provinciaux et jusqu'aux étrangers, il faut par contre être un Parisien averti pour savoir où aboutit un appel vers Boileau (Nanterre), Gounod (Boulogne-Billancourt), Lavoisier (Rosny-sous-Bois) ou Redoute (Asnières)…

À terme, le système ne peut donc que déboucher sur une saturation (accélérée par la proscription du 1, la sous-utilisation des lettres W, X, Y et l'absence du Z), alors que les chiffres offrent des possibilités quasi-illimitées.

Circonscription téléphonique de Paris. Revue Postes et Télécommunications (juin 1961). L'indicatif Taitbout est rattaché à tort au central Trudaine, au lieu de Provence. Bibliothèque historique des Postes et des Télécommunications (BHPT).

Des problèmes fonctionnels[modifier | modifier le code]

Du point de vue fonctionnel, plusieurs inconvénients liés aux indicatifs littéraux sont dénoncés depuis longtemps[10].

Des confusions visuelles[modifier | modifier le code]

L'incertitude orthographique provoque maintes confusions. L'exemple le plus célèbre est Pereire : nombre d'abonnés composent PEI, perdent une taxe téléphonique et dérangent un correspondant de Ségur. Les erreurs sont telles qu'on doit insérer des mises en garde dans l'annuaire. Dans les années 1930, la confusion graphique a déjà causé la disparition de Caumartin (COM aboutissant à Combat) et l'abandon prématuré de Lorette (par crainte d'une composition en LAU). Mais elle se reproduit régulièrement avec Kléber (CLÉ menant à Alésia) et Daumesnil (DOM conduisant à Fontenoy). La méprise va même jusqu'à la cocasserie de cet étranger qui tente, un jour, d'obtenir Kellermann en composant désespérément l'inexistante combinaison QUAi l'Hermann !

Malheur aux dyslexiques ! L'interversion des lettres est garantie entre des indicatifs comme :

  • BALzac et LABorde ;
  • BERny et BREtagne ;
  • BOLivar et BLOmet ;
  • KELlermann et KLEber ;
  • LAVoisier et VAL-d'Or ;
  • MARcadet et RAMeau ;
  • MERmoz et RENan ;
  • MOLitor et LONgchamp ;
  • NORd et ORNano ;
  • PORt-Royal et PROvence ;
  • TRUdaine et TURbigo...

Que dire de la perplexité qui s'instaure quand les noms de centraux ne sont plus imprimés que sous la forme tronquée de leurs trois premières lettres ? Le travestissement est alors aisé de :

  • Clignancourt en Clichy ;
  • Poincaré en Poissy ;
  • Robinson en Robespierre...

Quant aux aveugles, ils doivent avoir mémorisé la correspondance des lettres et des chiffres. Un cadran uniquement chiffré leur épargnerait cette difficulté.

Des pièges phonétiques[modifier | modifier le code]

Les rimes peuvent piéger les esprits. Copernic et Médéric en font les frais au début des années 1950. Le problème se renouvelle en 1963 avec Breteuil : trop de personnes le confondant avec Auteuil (connu de tous vu son ancienneté), il est hâtivement rebaptisé Bretagne au bout de six mois. Toutefois, leur paronymie ne semble pas avoir affecté les indicatifs Dorian et Florian.

Pour diverses raisons liées à la phonétique (C suivi d'un H et produisant le son CH ; diphtongue ; nasalisation ; L mouillé ; T prononcé S), certains indicatifs se prononcent différemment selon que leur nom est énoncé en entier ou limité à ses trois lettres initiales :

  • Archives (lu comme arc) ;
  • Etoile (lu comme étonner) ;
  • Flandre (lu comme flacon) ;
  • Maillot (lu comme maison) ;
  • Michelet (lu comme mica) ;
  • Nation (lu comme natte) ;
  • Plaine (lu comme plat) ;
  • Poincaré (lu comme poire, d'où son fréquent déchiffrement comme Poissy) ;
  • Richelieu (lu comme rictus) ;
  • Tremblay (lu comme tréteau).

Des incompatibités internationales[modifier | modifier le code]

Le cadran téléphonique français diffère de l'américain. Ce dernier associe au 6 les lettres MNO et le chiffre zéro et, ignorant le Q, réserve le zéro aux services (operator). Ainsi, une opératrice new-yorkaise ne peut appeler Bolivar, Nord, Observatoire... et encore moins Roquette ; pire, pour elle Alma et Blomet sont confondus ! En retour, sa collègue parisienne est incapable de joindre, entre autres, HOllywood à Los Angeles, ORegon à New-York, JOhnson à Washington, OLympia à Montréal ou MOhawk à Toronto… Ces incompatibilités entravent les relations internationales.

Une connotation affective[modifier | modifier le code]

L'indicatif Villette desservait
la modeste banlieue nord-est.
Mur peint à Romainville (Seine-Saint-Denis), 153-155 avenue Gaston-Roussel. Juin 2018.
Les indicatifs téléphoniques Plaine et Flandre irriguaient
la banlieue nord industrielle.
Mur peint à Stains (Seine-Saint-Denis), 31 avenue Aristide-Briand.
Décembre 2021.

Certaines connotations peuvent déplaire au public. L'attribution d'un équivoque Gravelle, d'un grivois Bagatelle ou Pigalle, d'un populaire Batignolles ou d'un industriel Entrepôt mécontente (parfois jusqu'à la réclamation) des abonnés comme il faut, que de simples chiffres n'auraient pas rebutés. À l'inverse, on ne peut satisfaire un riverain des Buttes-Chaumont qui, désirant un numéro de téléphone commençant par Auteuil ou Elysées[4], doit se contenter d'un moins prestigieux Botzaris ou Combat.

En outre, le marquage social du numéro de téléphone peut apparaître inopportun - comme à Londres. Un abonné de Marcadet n'appartient pas au même monde qu'un correspondant de Passy… mais ne souhaite pas forcément l'afficher :

« Faisons intervenir ici le téléphone. L'adresse situe exactement le domicile de l'individu, mais le bureau téléphonique, plus collectif, est aussi plus évocateur, en ce sens qu'il range l'abonné dans une sorte de famille locale, dans quelque subtil climat social et mondain.... Je pense que le baron de Charlus devait être à Invalides et Swann à Danton, mais je vois d'ici tel jeune snob d'Abel Hermant mourant de confusion à la seule idée de devoir annoncer Roquette ou Dorian. Il est donc important d'avoir un bon numéro de téléphone. »

— André Siegfried, Géographie humoristique de Paris, Paris, La Passerelle, 1951, p. 22-23.

L'abandon du système (1963)[modifier | modifier le code]

Devanture 51 rue de Rome
(Paris 8e). Juillet 2020.

Le , la circonscription téléphonique de Paris est la dernière en France à remplacer la numérotation alphanumérique par le tout en chiffres[11]. Simple hasard ? Les indicatifs littéraux sont abandonnés 51 ans jour pour jour après leur mise en service... Chénier, Gounod et Bossuet seront les derniers inaugurés, les deux premiers en , le troisième en mai suivant. Mais annoncés un an auparavant sous leur forme littérale (déjà imprimée sur certains papiers d'affaire ou cartes de visite), ils sont mis en service sous forme de chiffres.

Certains projets conçus en lettres seront mis en service sous forme de chiffres après  :

  • Manufacture / 626, le au central Observatoire ;
  • Ampère / 267[12], le au central Carnot ;
  • Denfert-Rochereau / 336, en 1966 au central Gobelins.

Par contre, Dugommier / 384 devait fonctionner en 1965 au central Diderot mais n'aboutira pas.

Les indicatifs commençant par les lettres G et I (= chiffre 4), O (= chiffre zéro) et W (= chiffre 9) disparaîtront entre 1969 et 1980. Pour les chiffres 4 et zéro, c'était un préalable à l'introduction des actuels préfixes parisiens en 01 4 : il fallait améliorer la lisibilité des numéros en évitant tout risque de confusion visuelle. Quant au 9, l'unique indicatif parisien concerné était 924 (ancien Wagram) ; sa suppression s'explique par un souci de rationalisation car tous les autres indicatifs en 9 desservaient la grande banlieue.

Des regrets[modifier | modifier le code]

Beaucoup de Parisiens regretteront les anciens indicatifs littéraux, pour des raisons à la fois :

  • mnémotechniques - le souvenir du préfixe entraînait celui des nombres ;
  • pratiques - au simple énoncé d'un numéro de téléphone, on localisait son abonné ;
  • mais surtout sentimentales - les noms possèdent une valeur affective étrangère aux chiffres. Comment ne pas éprouver la nostalgie de ces pages d'histoire de France qu'on tournait, en même temps que le cadran, en composant Alésia, Médicis, Pompadour, Wagram... ou de cet avant-goût de grandes vacances qu'éveillaient Bretagne, Provence, Pyrénées, Robinson ?

Des possibilités inexploitées[modifier | modifier le code]

Avec 262 combinaisons, Londres conservera quatre ans de plus qu'à Paris, jusqu'à la fin septembre 1967, un système analogue comportant plus du double de noms. En Amérique du Nord où l'équipement téléphonique était plus développé qu'en France (une multitude d'indicatifs irriguait New-York...), la numérotation alphanumérique ne sera abolie qu'au début des années 1980, parfois au prix de vives résistances comme sur la côte Ouest des États-Unis.

Pour sa part, l'administration française n'avait ni l'imagination, ni l'audace de son homologue d'outre-Manche (à Londres, c'est sans aucune raison géographique mais par pur désir de convenance que les indicatifs à connotation positive Duke - le duc - et Advance - l'avancée, les progrès - se substituèrent aux originels Fulham et Bethnal Green, quartiers alors miteux ; de même, l'indicatif Dreadnought - nom d'un prestigieux cuirassé britannique - était temporairement attribué aux stands du Palais d'expositions de l'Olympia, d'ordinaire desservi par Fremantle[13]). Or maintes possibilités parisiennes inexploitées existaient encore, telles BRUne, ÉPInettes, INStitut, LEPic, MOGador, OURcq, RIVoli, VARenne, WAShington... Obtenir quelque 290 combinaisons ne relevait donc pas de l'impossible.

Une longue survivance[modifier | modifier le code]

L'utilisation des anciens indicatifs littéraux restera longtemps possible[o]. Ses divers détournements aussi[p]... Elle ne prendra fin que 22 ans plus tard, le , quand sera instaurée la numérotation à huit chiffres.

Liste des indicatifs[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous donne la liste des 149 indicatifs littéraux en service dans la circonscription de Paris de 1912 à [14]. Il précise :

  • l'équivalent en chiffres (sauf pour un fonctionnement exclusivement manuel) ;
  • l'origine du nom ;
  • l'année de mise en service ;
  • l'année de suppression éventuelle ;
  • le central de rattachement.
INDICATIF ÉQUIVALENT
NUMÉRIQUE
ORIGINE DU NOM MISE
EN SERVICE
SUPPRESSION NOM
DU
CENTRAL
EMPLACEMENT
DU
CENTRAL
ALEsia (01 4) 253 Géographique : cité gauloise - siège d'Alésia ;
rue d'Alésia
1928 Alésia 92000 - Montrouge
13 rue Camille Pelletan
ALMa (01 4) 256 Géographique : fleuve d'Ukraine - bataille de l'Alma, en 1854 ;
palais de l'Alma et Pont de l'Alma
1959
(01/05)
Élysées 75008 - 8e arrondissement de Paris
106-108 rue La Boétie
ANJou (01 4) 265 Géographique : ancienne province française - Anjou ;
rue d'Anjou (primitivement rue des Morfondus), ainsi renommée, vers 1672, en l'honneur d'Henri de Valois, duc d'Anjou, futur Henri III (1551-1589)
1927 Anjou 75008 - 8e arrondissement de Paris
11 à 15 rue d'Anjou
ARChives (01 4) 272 Géographique : monument - Archives nationales (France) ;
rue des Archives et quartier des Archives
1912
(01/10)
Archives 75003 - 3e arrondissement de Paris
63 rue des Archives
106-108 rue du Temple
ARGenteuil 274
devenu
(01 3) 961
Géographique : commune d'Île-de-France - Argenteuil 1947 1958 Argenteuil 95000 - Argenteuil
27 rue Antonin-Georges Belin
(bureau de poste principal)
AUTeuil (01 4) 288 Géographique : commune annexée par Paris en 1860 - quartier d'Auteuil ;
porte d'Auteuil, rue d'Auteuil et ligne d'Auteuil
1917
(XX/06)
Auteuil 75016 - 16e arrondissement de Paris
21 rue Jasmin
8 à 14 rue Henri-Heine
AVIation (01 4) 284 Géographique : monument - aéroport de Paris-Le Bourget 1939 Aviation 93000 - Le Bourget
86 avenue de la Division Leclerc
(bureau de poste principal ;
(le central semble transféré à Dugny - Aéroport de Paris-Le Bourget) ;
indicatif redéployé sur le 6e arrondissement de Paris
AVRon (01 4) 287 Géographique : lieu-dit - plateau d'Avron 1928 Avron 93000 - Montreuil
94 rue Alexis Pesnon
BABylone
(ex BAC)
(01 4) 222 Géographique :
- cité mésopotamienne - Babylone ;
rue de Babylone
1946 Littré 75006 - 6e arrondissement de Paris
37 rue du Cherche-Midi
60-62 boulevard Raspail
BAC
(devenu BABylone)
222 Géographique :
- lieu-dit provenant du bac qui traversait la Seine, chargé de pierres pour construire le palais des Tuileries (vers 1550) ;
rue du Bac
1944 1946 Littré 75006 - 6e arrondissement de Paris
37 rue du Cherche-Midi
60-62 boulevard Raspail
BAGatelle (01 4) 224 Géographique : lieu-dit - parc de Bagatelle, au Bois de Boulogne 1956
inauguré
en 1959
(25/04)
Auteuil 75016 - 16e arrondissement de Paris
21 rue Jasmin
8 à 14 rue Henri-Heine
Bagneux Géographique : commune d'Île-de-France - Bagneux 1928 1930 Bagneux 92000 - Bagneux
(bureau de poste principal)
BALzac (01 4) 225 Historique : homme de lettres français ; romancier - Honoré de Balzac (1799-1850) ;
rue Balzac
1932 Élysées 75008 - 8e arrondissement de Paris
106-108 rue La Boétie
BATignolles (01 4) 228 Géographique : commune annexée par Paris en 1860 - Batignolles-Monceau ;
rue des Batignolles et quartier des Batignolles ;
nom officiel (Batignolles-Monceaux) du 17e arrondissement de Paris
1951
(interruption
de 1957
à 1959)
1960
(19/03)
Marcadet 75018 - 18e arrondissement de Paris
266 rue Marcadet
BELle-Épine (01 4) 235 Géographique : lieu-dit - carrefour de la Belle Épine, à Thiais ; le centre commercial Belle Épine y a été inauguré en . 1938 Belle-Épine 94000 - Choisy-le-Roi
11 avenue Léon Gourdault
(détruit)
Bellevue Géographique : quartier d'une commune d'Île-de-France - Meudon 1928 1934 Bellevue 92000 - Meudon
(bureau de poste principal)
Bergère Historique : propriétaire - Guillaume Berger (16e siècle) ;
rue Bergère
1912
(01/10)
1926 Provence 75009 - 9e arrondissement de Paris
2 à 10 rue Bergère
15-17 rue du Faubourg-Poissonnière
BERny (01 4) 237 Géographique : lieu-dit - carrefour de la Croix de Berny, près de l'ancien Château de Berny 1938 Berny 92000 - Antony
32 rue Auguste Mounié
(bureau de poste principal)
BLOmet (01 4) 250 Géographique : lieu-dit - rue Blomet 1956
(17/11)
Vaugirard 75015 - 15e arrondissement de Paris
8-10 rue Jobbé-Duval
BOIleau (01 4) 204 Historique : homme de lettres français ; poète - Nicolas Boileau (1636-1711) ;
⇒ rue Boileau, à Rueil-Malmaison
1957
(26/04)
Boileau 92000 - Rueil-Malmaison
90 rue Pierre Brossolette
Bois-Colombes Géographique : commune d'Île-de-France - Bois-Colombes 1928 1930 Bois-Colombes 92000 - Bois-Colombes
(bureau de poste principal)
BOLivar (01 4) 205 Historique : homme politique vénézuélien - Simón Bolívar (1783-1830) ;
avenue Simon-Bolivar
1951 Nord 75019 - 10e arrondissement de Paris
103 à 107 boulevard de la Villette
BOSsuet[15] (01 4) 207 Historique : homme de lettres français ; prédicateur - Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704) ;
⇒ allée Bossuet, à Chennevières-sur-Marne (?)
1964
(XX/05)
Bossuet 94000 - Créteil
36 rue de Plaisance
BOTzaris (01 4) 208 Historique : homme politique grec - Markos Botzaris (ca 1788-1823) ;
rue Botzaris
1927 Nord 75019 - 19e arrondissement de Paris
103 à 107 boulevard de la Villette
BREtagne (01 4) 273 Géographique : ancienne province française - Bretagne ;
⇒ allusion au proche quartier du Montparnasse, traditionnel fief breton de Paris ; avenue de Breteuil
1962
(08/12)
Ségur 75007 - 7e arrondissement de Paris
55 avenue de Saxe
BROssolette (01 4) 270 Historique : homme politique français (résistant) - Pierre Brossolette (1903-1944) ;
⇒ rue Pierre Brossolette, à Levallois-Perret
1960
(05/03)
Pereire 92000 - Levallois-Perret
43 rue Pierre Brossolette
BUFfon (01 4) 283 Historique : scientifique français ; naturaliste et biologiste - Georges-Louis Leclerc de Buffon (1707-1788) ;
⇒ rue de Buffon, à Saint-Maur-des-Fossés
1961
(26/06)
Gravelle 94000 - Saint-Maur-des-Fossés
36 boulevard Rabelais
CARnot (01 4) 227 Historique : militaire français - Lazare Nicolas Marguerite Carnot (1753-1823) ;
avenue Carnot (Paris)
1926 Carnot 75017 - 17e arrondissement de Paris
23 à 27 rue Médéric
CAUmartin 228 Historique : homme politique français - Antoine-Louis Lefebvre de Caumartin (1725-1803) ;
rue de Caumartin
1933 1937 Provence 75009 - 9e arrondissement de Paris
2 à 10 rue Bergère
15-17 rue du Faubourg-Poissonnière
CENtral (01 4) 236 Analogique : centre de Paris ;
seul indicatif ne portant pas le nom d'un lieu ou d'une personne[q].
1912
(01/10)
Gutenberg 75001 - 1er arrondissement de Paris
46 bis rue du Louvre
55 rue Jean-Jacques-Rousseau
Charenton Géographique : commune d'Île-de-France - Charenton-le-Pont ? 1928 Charenton 92000 - Charenton-le-Pont
(bureau de poste principal)
CHArlebourg (01 4) 242 Géographique ou historique : lieu-dit - marché de Charlebourg, sur la place de Belgique (La Garenne-Colombes) ;
⇒ avenue de Charlebourg, à La Garenne-Colombes ;
Un séjour du futur Charles II d'Angleterre, réfugié en France durant la décennie 1650 lors du protectorat de Cromwell, aurait donné son nom au lieu.
1930 Charlebourg 92000 - La Garenne-Colombes
72 avenue du Général de Gaulle
CHEnier (01 4) 243 Historique : homme de lettres français ; poète - André Chénier (1762-1794) ;
⇒ rue André Chénier, à Épinay-sur-Seine
1964
(21/01)
Plaine 93000 - Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
19 rue des Ursulines
Clamart Géographique : commune d'Île-de-France - Clamart 1928 1933 Clamart 92000 - Clamart
(bureau de poste principal)
CLIgnancourt (01 4) 254 Géographique : lieu-dit - porte de Clignancourt, rue de Clignancourt et quartier de Clignancourt 1928 Montmartre 75018 - 18e arrondissement de Paris
114 rue Marcadet
Colombes Géographique : commune d'Île-de-France - Colombes 1928 1930 Colombes 92000 - Colombes
(bureau de poste principal)
COMbat (01 4) 206 Géographique : lieu-dit - ancienne place du Combat (devenue place du Colonel-Fabien) et quartier du Combat 1922
(XX/11)
Nord 75019 - 19e arrondissement de Paris
103 à 107 boulevard de la Villette
COPernic 207 Historique : scientifique polonais - Nicolas Copernic (1473-1543) ;
rue Copernic
1947 1954 Passy 75016 - 16e arrondissement de Paris
29-31 rue des Sablons
DAGuerre (01 4) 324 Historique : scientifique français ; chimiste - Louis Daguerre (1787-1851) ;
⇒ place et rue Daguerre, à Bry-sur-Marne
1960
(20/02)
Daguerre 94000 - Le Perreux-sur-Marne
11 avenue des Rochers
DANton (01 4) 326 Historique : homme politique français - Georges Jacques Danton (1759-1794) ;
rue Danton
1927 Danton 75005 - 5e arrondissement de Paris
91 boulevard Saint-Michel
DAUmesnil (01 4) 328 Historique : militaire français - Pierre Daumesnil (1776-1832) ;
⇒ avenue Daumesnil (à Saint-Mandé) et Lac Daumesnil (au Bois de Vincennes)
1928 Daumesnil 94000 - Vincennes
3 rue Renon
DEFense (01 4) 333 Historique : la défense de Paris en 1870 contre les troupes prussiennes ;
⇒ lieu-dit rond-point de la Défense, à Courbevoie, où fut élevé en 1883 un groupe sculpté commémoratif, d'où le nom donné ultérieurement au quartier de La Défense
1928 Défense 92000 - Courbevoie
14 boulevard Aristide Briand
(bureau de poste principal)
DIDerot (01 4) 343 Historique : homme de lettres français ; philosophe - Denis Diderot (1713-1784) ;
boulevard Diderot
1922
(19/02)
Diderot 75012 - 12e arrondissement de Paris
187-189 avenue Daumesnil
DORian (01 4) 307 Historique : homme politique français - Pierre-Frédéric Dorian (1814-1873) ;
avenue Dorian
1932 Diderot 75012 - 12e arrondissement de Paris
187-189 avenue Daumesnil
ELYsées[4] (01 4) 359 Géographique : lieu-dit - avenue des Champs-Élysées et quartier des Champs-Élysées ;
nom officiel du 8e arrondissement de Paris, qui s'écrit toutefois sans S final ;
aucun rapport avec le Palais de l'Élysée (voir note 7)
1918
(20/02)
Élysées 75008 - 8e arrondissement de Paris
106-108 rue La Boétie
ENTrepôt (01 4) 368 Géographique : lieu-dit - rue de l’Entrepôt, à Charenton-le-Pont 1928 Entrepôt 94000 - Charenton-le-Pont
57 rue de Paris
(bureau de poste principal)
ETOile (01 4) 380 Géographique : lieu-dit - place de l'Étoile, devenue place Charles-de-Gaulle 1931 Carnot 75017 - 17e arrondissement de Paris
23 à 27 rue Médéric
EURope (01 4) 387 Géographique : continent - Europe ;
place de l'Europe (Paris) et quartier de l'Europe
1929 Laborde 75008 - 8e arrondissement de Paris
10 rue de Madrid
11 rue d'Édimbourg
FLAndre (01 4) 352 Géographique : région française - Flandre française ;
avenue de Flandre et quartier du Pont-de-Flandre
1928 Flandre 93000 - Aubervilliers
9 rue du Docteur Pesqué
6-8 rue Achille Domart
(bureau de poste principal)
Fleurus Géographique : ville de Belgique - bataille de Fleurus en 1794 ;
rue de Fleurus
1914 1927 Littré 75006 - 6e arrondissement de Paris
37 rue du Cherche-Midi
60-62 boulevard Raspail
FLOrian (01 4) 350 Historique : homme de lettres français ; poète - Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) ;
⇒ rue Florian, à Sceaux
1961
(30/09)
Robinson 92000 - Sceaux (Hauts-de-Seine)
75-77 rue Houdan
FONtenoy (01 4) 306 Géographique : ville de Belgique - bataille de Fontenoy (Antoing), en 1745 ;
place de Fontenoy
1951
inauguré
en 1955
(17/12)
Ségur 75007 - 7e arrondissement de Paris
55 avenue de Saxe
GALvani 425 Historique : scientifique italien ; physicien et médecin - Luigi Galvani (1737-1798) ;
rue Galvani
1925 1969 Carnot 75017 - 17e arrondissement de Paris
23 à 27 rue Médéric
GAMbetta 426
devenu
(01 4) 926
Historique : homme politique français - Léon Gambetta (1838-1882), décédé dans la commune limitrophe de Sèvres ;
⇒ rue Léon Gambetta, à Chaville ;
avenue Gambetta, à Sèvres et Ville-d'Avray
1939 1956
(16/04)
Gambetta 92000 - Garches
Garenne Géographique : commune d'Île-de-France - La Garenne-Colombes 1928 1930 Garenne 92000 - La Garenne-Colombes
(bureau de poste principal)
Gennevilliers Géographique : commune d'Île-de-France - Gennevilliers 1928 1930 Gennevilliers 92000 - Gennevilliers
(bureau de poste principal)
GLAcière 452 Géographique : lieu-dit ;
rue de la Glacière
1932 1937 Gobelins 75005 - 5e arrondissement de Paris
40 boulevard de Port-Royal
GOBelins 402 Historique : industriels français (teinturiers), qui fondèrent la manufacture des Gobelins ;
avenue des Gobelins ;
nom officiel du 13e arrondissement de Paris
1912
(01/10)
1969 Gobelins 75005 - 5e arrondissement de Paris
40 boulevard de Port-Royal
GOUnod 408 Historique : artiste français ; compositeur - Charles Gounod (1818-1893) ;
⇒ rue Gounod, à Saint-Cloud
1964
(21/01)
1969 Molitor 92000 - Boulogne-Billancourt
38 rue Paul Bert
(ancien bureau de poste principal)
GRAvelle 472 Géographique : lieu-dit - lac de Gravelle, au Bois de Vincennes 1928 1969 Gravelle 94000 - Saint-Maur-des-Fossés
36 boulevard Rabelais
GREsillons 473 Géographique : lieu-dit - Les Grésillons, à Gennevilliers ;
⇒ avenue des Grésillons, à Asnières-sur-Seine et Gennevilliers
1928 1969 Grésillons 92000 - Asnières-sur-Seine
2 rue Ernest Billiet
GUTenberg 488 Historique : imprimeur allemand - Johannes Gutenberg (ca 1400-1468) ;
⇒ ancienne rue Gutenberg
1912
(01/10)
1969 Gutenberg 75001 - 1er arrondissement de Paris
46 bis rue du Louvre
55 rue Jean-Jacques-Rousseau
INValides 468 Géographique : monument - hôtel des Invalides ;
boulevard des Invalides, place des Invalides, pont des Invalides et quartier des Invalides
1925 1969 Invalides 75007 - 7e arrondissement de Paris
3-5 rue Louis-Codet
Issy-les-Moulineaux Géographique : commune d'Île-de-France - Issy-les-Moulineaux 1928 1933 Issy-les-Moulineaux 92000 - Issy-les-Moulineaux
(bureau de poste principal)
ITAlie 482 Géographique : pays d'Europe - Italie ;
avenue d'Italie, place d'Italie (Paris) et porte d'Italie
1928 1969 Italie 94000 - Ivry-sur-Seine
17 place Marcel Cachin
Transféré 71 avenue Georges Gosnat
Ivry Géographique : commune d'Île-de-France - Ivry-sur-Seine 1928 1930 Ivry 94000 - Ivry-sur-Seine
(bureau de poste principal)
JASmin (01 4) 527 Historique : homme de lettres français ; poète - Jacques Boé dit Jasmin (poète) (1798-1864) ;
rue Jasmin
1932 Auteuil 75016 - 16e arrondissement de Paris
21 rue Jasmin
8 à 14 rue Henri-Heine
JUSsieu (01 4) 587 Historique : scientifique français ; botaniste - Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836) ;
place Jussieu et rue Jussieu (Paris)
1963
(20/05)
Gobelins 75005 - 5e arrondissement de Paris
40 boulevard de Port-Royal
KELlermann (01 4) 535 Historique : militaire français - François-Christophe Kellermann (1735-1820) ;
boulevard Kellermann
1957
(13/04)
Gobelins 75005 - 5e arrondissement de Paris
40 boulevard de Port-Royal
KLEber (01 4) 553 Historique : militaire français - Jean-Baptiste Kléber (1753-1800) ;
avenue Kléber
1927 Passy 75016 - 16e arrondissement de Paris
29-31 rue des Sablons
Kremlin Géographique : commune d'Île-de-France - Le Kremlin-Bicêtre 1928 1930 Kremlin 94000 - Le Kremlin-Bicêtre
(bureau de poste principal)
LABorde (01 4) 522 Historique : homme politique français - Alexandre de Laborde (1773-1842) ;
rue de Laborde
1925
(28/01)
Laborde 75008 - 8e arrondissement de Paris
10 rue de Madrid
11 rue d'Édimbourg
LAFfitte (01 4) 523 Historique : homme politique français - Jacques Laffitte (1767-1844) ;
rue Laffitte
1930
(interruption
de 1935
à 1959)
1960
Provence 75009 - 9e arrondissement de Paris
2 à 10 rue Bergère
15-17 rue du Faubourg-Poissonnière
LAMartine (01 4) 526 Historique : homme de lettres et homme politique français - Alphonse de Lamartine (1790-1869) ;
rue Lamartine
1933
(interruption
de 1937
à 1950)
1951
Trudaine 75009 - 9e arrondissement de Paris
20 rue de Navarin
LAVoisier (01 4) 528 Historique : scientifique français ; chimiste - Antoine Lavoisier (1743-1794) ;
⇒ rue Lavoisier, à Rosny-sous-Bois
1959
(31/08)
Lavoisier 93000 - Rosny-sous-Bois
37 rue Jules-Ferry (initialement au premier étage du bureau de poste actuel)
LECourbe (01 4) 532 Historique : militaire français - Claude Jacques Lecourbe (1759-1815) ;
rue Lecourbe
1935 Vaugirard 75015 - 15e arrondissement de Paris
8-10 rue Jobbé-Duval
Lilas Géographique : commune d'Île-de-France - Les Lilas 1928 1930 Lilas 93000 - Les Lilas
(bureau de poste principal)
LITtré (01 4) 548 Historique : homme de lettres français ; philosophe - Émile Littré (1801-1881) ;
rue Littré
1927 Littré 75006 - 6e arrondissement de Paris
37 rue du Cherche-Midi
60-62 boulevard Raspail
LONgchamp (01 4) 506 Géographique : monument - hippodrome de Longchamp, au Bois de Boulogne 1931 Longchamp 92000 - Suresnes
74 rue Carnot
LOUvre (01 4) 508 Géographique : monument - palais du Louvre ;
place du Louvre et (surtout) rue du Louvre ;
nom officiel du 1er arrondissement de Paris
1912
(01/10)
Gutenberg 75001 - 1er arrondissement de Paris
46 bis rue du Louvre
55 rue Jean-Jacques-Rousseau
MAC-Mahon (01 4) 622 Historique : homme politique français - Patrice de Mac Mahon (1808-1893) ;
avenue Mac-Mahon
1951
inauguré
en 1958
(29/11)
Carnot 75017 - 17e arrondissement de Paris
23 à 27 rue Médéric
MAIllot (01 4) 624 Géographique : lieu-dit - porte Maillot ;
gare de Neuilly - Porte Maillot
1928 Maillot 92000 - Neuilly-sur-Seine
4 rue Louis-Philippe
(ancien bureau de poste principal)
MALmaison 625
devenu
(01 4) 967
Géographique : commune d'Île-de-France - Rueil-Malmaison 1941 1957
(26/04)
Malmaison, devenu Boileau 92000 - Rueil-Malmaison
90 rue Pierre Brossolette
MANsart 626
devenu
(01 3) 923
Historique : architecte français - Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) ;
⇒ rue Mansart, à Trappes
1940 1957
(26/04)
Mansart 92000 - Rueil-Malmaison
90 rue Pierre Brossolette
(central Malmaison)
MARcadet (01 4) 627 Géographique : lieu-dit - rue Marcadet 1912
(fin)
Marcadet 75018 - 18e arrondissement de Paris
266 rue Marcadet
MEDéric 633 Historique : homme politique français (résistant) - Gilbert Médéric-Védy, dit Médéric (1902-1944) ;
rue Médéric
1948 1950 Carnot 75017 - 17e arrondissement de Paris
23 à 27 rue Médéric
MEDicis (01 4) 633 Historique : femme politique française - Marie de Médicis (1575-1642) ;
rue de Médicis
1956
inauguré
en 1958
(20/12)
Danton 75005 - 5e arrondissement de Paris
91 boulevard Saint-Michel
MENilmontant (01 4) 636 Géographique : lieu-dit - Ménilmontant (quartier parisien) ;
boulevard de Ménilmontant, porte de Ménilmontant et rue de Ménilmontant ;
nom officiel du 20e arrondissement de Paris
1926 Menilmontant 75020 - 20e arrondissement de Paris
26 rue Sorbier
MERmoz (01 4) 637 Historique : aviateur français - Jean Mermoz (1901-1936) ;
⇒ boulevard Jean Mermoz, à Neuilly-sur-Seine
1959
(26/08)
1961
(04/11)
Maillot 92000 - Neuilly-sur-Seine
4 rue Louis-Philippe
(ancien bureau de poste principal)
MIChelet (01 4) 642 Historique : homme de lettres français ; historien - Jules Michelet (1798-1874) ;
⇒ rue Michelet, à Issy-les-Moulineaux
1933 Michelet 92000 - Clamart
25 rue Hébert
MIRabeau (01 4) 647 Historique : homme politique français - Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau (1749-1791) ;
pont Mirabeau et rue Mirabeau
1950 Auteuil 75016 - 16e arrondissement de Paris
21 rue Jasmin
8 à 14 rue Henri-Heine
MOLitor (01 4) 605 Historique : militaire français - Gabriel Jean Joseph Molitor (1770-1849) ;
porte Molitor et rue Molitor
1928 Molitor 92000 - Boulogne-Billancourt
38 rue Paul Bert
(ancien bureau de poste principal)
MONtmartre (01 4) 606 Géographique : commune annexée par Paris en 1860 - Montmartre ;
(le boulevard Montmartre, la rue Montmartre et la rue du Faubourg-Montmartre sont géographiquemet distincts) ;
nom officiel (Butte-Montmartre) du 18e arrondissement de Paris
1933 Montmartre 75018 - 18e arrondissement de Paris
114 rue Marcadet
NATion (01 4) 628 Géographique : lieu-dit - place de la Nation 1957
(30/11)
Diderot 75012 - 12e arrondissement de Paris
187-189 avenue Daumesnil
Noisy-le-Sec Géographique : commune d'Île-de-France - Noisy-le-Sec 1928 1933 Noisy-le-Sec 93000 - Noisy-le-Sec
(bureau de poste principal)
NORd (01 4) 607 Géographique : monument - proximité de la gare de Paris-Nord 1912
(01/10)
Nord 75019 - 19e arrondissement de Paris
103 à 107 boulevard de la Villette
OBErkampf 023 Historique : industriel allemand naturalisé français - Christophe-Philippe Oberkampf (1738-1815) ;
rue Oberkampf
1931 1971 Menilmontant 75020 - 20e arrondissement de Paris
26 rue Sorbier
OBServatoire 027 Géographique : monument - observatoire de Meudon, rattaché à l'Observatoire de Paris 1934 1979 Observatoire 92000 - Meudon
5 avenue du
ODEon 033 Géographique : monument - théâtre de l'Odéon ;
place de l'Odéon, rue de l'Odéon et quartier de l'Odéon
1929 1980 Danton 75005 - 5e arrondissement de Paris
91 boulevard Saint-Michel
OPEra 073 Géographique : monument - Opéra de Paris ;
avenue de l'Opéra et place de l'Opéra ;
nom officiel du 9e arrondissement de Paris
1928 1980 Anjou 75008 - 8e arrondissement de Paris
11 à 15 rue d'Anjou
ORNano 076 Historique : militaire français - Philippe Antoine d'Ornano (1784-1863) ;
boulevard Ornano
1951 1979 Montmartre 75018 - 18e arrondissement de Paris
114 rue Marcadet
Pantin Géographique : commune d'Île-de-France - Pantin 1928 1930 Pantin 93000 - Pantin
(bureau de poste principal)
PASsy (01 4) 727 Géographique : commune annexée par Paris en 1860 - Passy (Seine) ;
pont de Bir-Hakeim (ancien pont de Passy), porte de Passy et rue de Passy ;
nom officiel du 16e arrondissement de Paris
1912
(01/10)
Passy 75016 - 16e arrondissement de Paris
29-31 rue des Sablons
PELletan (01 4) 735 Historique : homme politique français - Camille Pelletan (1846-1915) ;
⇒ rue Camille Pelletan, à Montrouge
1959
(19/12)
Alésia 92000 - Montrouge
13 rue Camille Pelletan
PEReire (01 4) 737 Historique : banquiers français - les Frères Pereire ;
boulevard Pereire, place du Maréchal-Juin (ancienne place Pereire) et gare de Pereire - Levallois
1928 Pereire 92000 - Levallois-Perret
43 rue Pierre Brossolette
PIGalle (01 4) 744 Historique : artiste français ; sculpteur - Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785) ;
place Pigalle, rue Jean-Baptiste-Pigalle et Pigalle (quartier parisien)
1933 Trudaine 75009 - 9e arrondissement de Paris
20 rue de Navarin
PLAine (01 4) 752 Géographique : lieu-dit - la Plaine Saint-Denis 1928 Plaine 93000 - Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
19 rue des Ursulines
POIncaré (01 4) 704 Historique : homme politique français - Raymond Poincaré (1860-1934) ;
avenue Raymond-Poincaré
1956
(17/03)
Passy 75016 - 16e arrondissement de Paris
29-31 rue des Sablons
POMpadour (01 4) 706 Historique : femme politique française - Madame de Pompadour (1721-1764) ;
carrefour Pompadour, à Créteil
1941 Pompadour 94000 - Champigny-sur-Marne
2 bis rue Martelet
(avant , situé au rez-de-chaussée du bureau de poste principal)
Port-à-l'Anglais Géographique : pont suspendu reliant les communes d'Île-de-France d'Alfortville et de Vitry-sur-Seine 1928 1930 Port-à-l'Anglais 94000 - Alfortville
(bureau de poste principal)
PORt-Royal (01 4) 707 Géographique : monument - abbaye de Port-Royal de Paris ;
boulevard de Port-Royal
1934 Gobelins 75005 - 5e arrondissement de Paris
40 boulevard de Port-Royal
Pré-Saint-Gervais Géographique : commune d'Île-de-France - Le Pré-Saint-Gervais 1928 1930 Pré-Saint-Gervais 93000 - Le Pré-Saint-Gervais
(bureau de poste principal)
PRIncesse 774
devenu
(01 3) 966
Historique : l'une des quatre princesses de Conti : 1951 1958 Princesse 78000 - Le Vésinet
27 boulevard Carnot
PROvence (01 4) 770 Géographique : ancienne province française - Provence ;
rue de Provence, ouverte en 1777 en l'honneur de Louis Stanislas Xavier de France, comte de Provence, futur Louis XVIII (1755-1824)
1926 Provence 75009 - 9e arrondissement de Paris
2 à 10 rue Bergère
15-17 rue du Faubourg-Poissonnière
Puteaux Géographique : commune d'Île-de-France - Puteaux 1928 1932 Puteaux 92000 - Puteaux
(bureau de poste principal)
PYRénées (01 4) 797 Géographique : chaîne de montagnes franco-espagnole - Pyrénées ;
rue des Pyrénées
1956 Menilmontant 75020 - 20e arrondissement de Paris
26 rue Sorbier
RAMeau (01 4) 726 Historique : artiste français ; compositeur - Jean-Philippe Rameau (1683-1764) ;
⇒ rue Rameau, à Villejuif
1962
(07/04)
Rameau 94000 - Villejuif
22 boulevard Maxime Gorki
REDoute (01 4) 733 Géographique : lieu-dit - avenue de la Redoute, à Asnières-sur-Seine 1961
(16/09)
Grésillons 92000 - Asnières-sur-Seine
2 rue Ernest Billiet
RENan (01 4) 736 Historique : homme de lettres français ; philosophe - Ernest Renan (1823-1892) ;
⇒ rue Ernest Renan, à Issy-les-Moulineaux
1961
(XX/12)
Michelet 92000 - Clamart
25 rue Hébert
RIChelieu (01 4) 742 Historique : homme politique français - Armand-Jean du Plessis de Richelieu (1585-1642) ;
rue de Richelieu
1925 Anjou 75008 - 8e arrondissement de Paris
11 à 15 rue d'Anjou
ROBinson (01 4) 702 Littéraire : la commune du Plessis-Piquet fut renommée Le Plessis-Robinson le , en raison de la guinguette Au Grand Robinson qu'y avait ouverte un restaurateur parisien vers 1840, qui connut une vogue immédiate et durable. L'enseigne s'inspirait du roman Le Robinson suisse de Johann David Wyss, paru en 1813 - histoire d'une famille de naufragés en Indonésie, qui se construit une maison dans les arbres. Cet ouvrage se référait au célèbre Robinson Crusoé de Daniel Defoe, publié en 1719. 1941 Robinson 92000 - Sceaux (Hauts-de-Seine)
75-77 rue Houdan
Romainville Géographique : commune d'Île-de-France - Romainville 1928 1930 Romainville 93000 - Romainville
(bureau de poste principal)
ROQuette (01 4) 700 Géographique : lieu-dit - rue de la Roquette et quartier de la Roquette 1912
(01/10)
Voltaire 75011 - 11e arrondissement de Paris
97 boulevard Richard-Lenoir
58 boulevard Voltaire
SABlons (01 4) 722 Géographique : lieu-dit - plaine des Sablons, à Neuilly-sur-Seine ;
porte des Sablons
1947 Maillot 92000 - Neuilly-sur-Seine
4 rue Louis-Philippe
(ancien bureau de poste principal)
Saxe Historique : militaire français - Maurice de Saxe (1696-1750) ;
avenue de Saxe
1912
(01/10)
1922
(XX/09)
Ségur 75007 - 7e arrondissement de Paris
55 avenue de Saxe
SEBastopol 732 Géographique : ville de Russie - siège de Sébastopol (1854-1855) ;
boulevard de Sébastopol
1956
(05/11)
1961 Archives 75003 - 3e arrondissement de Paris
63 rue des Archives
106-108 rue du Temple
SEGur (01 4) 734 Historique : homme politique français - Philippe Henri de Ségur (1724-1801) ;
avenue de Ségur
1921
(XX/09)
Ségur 75007 - 7e arrondissement de Paris
55 avenue de Saxe
SEVigné (01 4) 738 Historique : femme de lettres française ; épistolière - Madame de Sévigné (1626-1696) ;
⇒ rue de Sévigné, à Villemomble
1959
(29/10)
Sévigné 93000 - Bondy
27 avenue de la République
Sèvres Géographique : commune d'Île-de-France - Sèvres 1928 1936 Sèvres 92000 - Sèvres
(bureau de poste principal)
SOLférino (01 4) 705 Géographique : village d'Italie - bataille de Solférino, en 1859 ;
rue de Solférino et passerelle Léopold-Sédar-Senghor (ancien pont de Solférino)
1951 Invalides 75007 - 7e arrondissement de Paris
3-5 rue Louis-Codet
STAde (01 4) 782 Géographique : monument - stade olympique Yves-du-Manoir, à Colombes ;
gare du Stade
1961
(22/03)
Charlebourg 92000 - La Garenne-Colombes
72 avenue du Général de Gaulle
SUFfren (01 4) 783 Historique : militaire français - Pierre André de Suffren (1729-1788) ;
avenue de Suffren
1933 Ségur 75007 - 7e arrondissement de Paris
55 avenue de Saxe
Suresnes Géographique : commune d'Île-de-France - Suresnes 1928 1931 Suresnes 92000 - Suresnes
(bureau de poste principal)
TAItbout (01 4) 824 Historique : officier de justice français - Jean-Baptiste Julien Taitbout (1690-1779) ;
rue Taitbout
1931 Provence 75009 - 9e arrondissement de Paris
2 à 10 rue Bergère
15-17 rue du Faubourg-Poissonnière
TOUrelle (01 4) 808 Géographique : lieu-dit - villa de la Tourelle à Saint-Mandé (nom dû à la vue sur une tour du château de Vincennes) 1961
(15/05)
Daumesnil 94000 - Vincennes
3 rue Renon
TREmblay (01 4) 873 Géographique : lieu-dit - parc du Tremblay, à Champigny-sur-Marne 1928 Tremblay 94000 - Nogent-sur-Marne
48 rue du Général Chanzy
TRInité (01 4) 874 Géographique : monument - église de la Sainte-Trinité (Paris) ;
rue de la Trinité et square de la Trinité, devenu square d'Estienne-d'Orves
1929 Trudaine 75009 - 9e arrondissement de Paris
20 rue de Navarin
TROcadéro (01 4) 870 Géographique : fort de Cadix en Espagne - bataille du Trocadéro, en 1823 ;
place du Trocadéro-et-du-11-Novembre
1930 Auteuil 75016 - 16e arrondissement de Paris
21 rue Jasmin
8 à 14 rue Henri-Heine
TRUdaine (01 4) 878 Historique : homme politique français - Daniel-Charles Trudaine (1703-1769) ;
avenue Trudaine
1912
(01/10)
Trudaine 75009 - 9e arrondissement de Paris
20 rue de Navarin
TURbigo (01 4) 887 Géographique : ville d'Italie - fait d'armes de Turbigo, en 1859 (la veille de la bataille de Magenta) ;
rue de Turbigo
1927 Archives 75003 - 3e arrondissement de Paris
63 rue des Archives
106-108 rue du Temple
VAL-d'Or (01 4) 825 Géographique : lieu-dit - rue du Val-d'Or, à Saint-Cloud 1928
(interruption
de 1942
à 1956)
1957
(23/07)
Molitor 92000 - Boulogne-Billancourt
38 rue Paul Bert
(ancien bureau de poste principal)
Vanves Géographique : commune d'Île-de-France - Vanves 1928 1933 Vanves 92000 - Vanves
(bureau de poste principal)
VAUgirard (01 4) 828 Géographique : commune annexée par Paris en 1860 - Vaugirard (Seine) ;
boulevard de Vaugirard et (surtout) rue de Vaugirard ;
nom officiel du 15e arrondissement de Paris
1925 Vaugirard 75015 - 15e arrondissement de Paris
8-10 rue Jobbé-Duval
VERsailles 837
devenu
(01 3) 950
Géographique : commune d'Île-de-France - Versailles 1939 1959 Versailles 78000 - Versailles
2 impasse des Gendarmes
VICtor (01 4) 842 Historique : militaire français - Claude-Victor Perrin (1764-1841) ;
boulevard Victor
1963
(07/03)
Vaugirard 75015 - 15e arrondissement de Paris
8-10 rue Jobbé-Duval
VILlette (01 4) 845 Géographique : commune annexée par Paris en 1860 - La Villette (Seine) ;
boulevard de la Villette, porte de la Villette et quartier de la Villette
1930 Villette 93000 - Pantin
231 avenue Jean Lolive
Vitry Géographique : commune d'Île-de-France - Vitry-sur-Seine 1928 1930 Vitry 94000 - Vitry-sur-Seine
(bureau de poste principal)
VOLtaire (01 4) 805 Historique : homme de lettres français ; philosophe - François-Marie Arouet dit Voltaire (1694-1778) ;
boulevard Voltaire
1935 Voltaire 75011 - 11e arrondissement de Paris
97 boulevard Richard-Lenoir
58 boulevard Voltaire
WAGram 924 Géographique : village d'Autriche - bataille de Wagram, en 1809 ;
avenue de Wagram et place de Wagram
1912
(01/10)
1980 Carnot 75017 - 17e arrondissement de Paris
23 à 27 rue Médéric

Anecdotes[modifier | modifier le code]

Vie quotidienne[modifier | modifier le code]

Grille d'entrée 36 rue de Montreuil (Paris 11e). Juillet 2012. Cette plaque métallique a disparu en 2016 lors du ravalement de la façade.
Façade de boutique 50 rue Beauregard (Paris 2e). Juillet 2012.

Les indicatifs téléphoniques littéraux font partie intégrante de la vie parisienne et participent même, à leur façon, d'un certain folklore.

Numéros de téléphone des gares parisiennes. Années 1950.

Au cinéma, le refrain Jean Mineur Publicité - Balzac 00.01, alors entendu avant et après les actualités, martèle avec entrain le numéro de téléphone de la célèbre agence.

Un autre numéro, longtemps ancré dans la mémoire collective, est celui de l'Horloge parlante, qui donne l'heure d'une voix mécanique, depuis , à Odéon 84.00.

La société SVP, spécialisée dans les renseignements en tout genre, est joignable à SVP 11 11[16].

Moins connu, le numéro abrégé INF 1, créé au milieu des années 1950, donne les informations quotidiennes (dernières nouvelles politiques et sportives, résultats des courses, prévisions météorologiques) de 7 heures à minuit.

Littérature[modifier | modifier le code]

Dans le livre d'Auguste Le Breton Le Clan des Siciliens, la tenancière du bar cite le numéro de téléphone de la brigade anti-gang : TURbigo 92.00 (fin du 7e chapitre).

Music-hall[modifier | modifier le code]

Sous Albert Lebrun, l'humoriste Augustin Martini ironise férocement[17], au cabaret La Lune rousse, sur le numéro de téléphone de la présidence de la République[18] : Elysées[4] 00.00.

Plus récemment, l'humoriste Christian Méry (né Filippini) met en scène, dans son sketch Le taxiphone, un Corse peu averti tout juste arrivé à Paris. Dans une cabine téléphonique, après maints tâtonnements, l'insulaire omet le préfixe TRU, qu'il ne comprend pas, et ne compose que les quatre chiffres du numéro[19]...

Théâtre[modifier | modifier le code]

Dans la pièce Le père Noël est une ordure créée en 1979 par la troupe du Splendid, le numéro de téléphone où joindre un bénévole de l'association parisienne Détresse Amitié est GUR.SI.XO ou 487.74.90 (minute 1 de la pièce). Les auteurs ont repris, de façon burlesque, le principe des anciens indicatifs littéraux, aboli depuis plus de 15 ans mais encore présent dans les mémoires. Ils l'étendent même au numéro tout entier et forgent un nom fantaisiste. On apprend plus tard (minute 14 de la pièce) que le local de l'association se situe 10 rue des Lombards (4e arrondissement). C'était précisément l'adresse où jouait le Splendid depuis 1974. Le préfixe fictif GUR/487 semble une contraction de GUTenberg/488 (indicatif alors supprimé, qui desservait naguère le 1er arrondissement voisin) et de TURbigo/887 (le numéro de téléphone du théâtre était 887.33.82[20]).

Dans la pièce écrite par Robert Lamoureux La brune que voilà, jouée par lui en 1970, le numéro de téléphone TRUdaine 12.83 est cité à deux reprises.

Cinéma et télévision[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs films anciens ayant pour cadre Paris ou sa proche banlieue, un numéro de téléphone est cité ou - plus rarement - inscrit. Citons, entre autres :

Par contre, le film Monsieur Verdoux, réalisé en 1947 par Charlie Chaplin, présente une invraisemblance. À la minute 29, Henri Verdoux (Charlie Chaplin) demande à l'opératrice téléphonique de lui passer la Bourse de Paris et énonce le numéro Réaumur 65.72. L'indicatif RÉAumur n'a jamais existé. Le Palais de la Bourse est alors joignable par une batterie de numéros en CENtral, GUTenberg ou LOUvre. Le quartier est aussi desservi par l'indicatif RIChelieu[22].

Chansons[modifier | modifier le code]

En 1964, dans sa chanson Allô Maillot 38-37, Frank Alamo joue sur les mots, de façon amusante et inattendue, entre un numéro de téléphone et la taille d'un vêtement féminin.

Dans la chanson W 454 de 1976, Michel Sardou chante ainsi :

« Pour lui téléphoner on faisait Turbigo,
Louvre, Élysées, Balzac ou bien Trocadéro. »

Journalisme[modifier | modifier le code]

En avril 1932, le journaliste Henri Fabre fait paraître, dans l'hebdomadaire d'inspiration libertaire Les Hommes du jour qu'il a fondé en 1908, une apostrophe restée célèbre de son confrère Henri Jeanson au préfet de police Jean Chiappe. Intitulé Little flic Quiappe, préfet sur talonnettes, le papier se termine par ce post-scriptum :

« Lorsque j'ai déménagé, j'ai envoyé à M. Quiappe la carte suivante : Henri Jeanson, 14, rue de la Fontaine, Auteuil 33-12. Et j'ai ajouté de ma main sur cette carte : Pour tous renseignements s'adresser à la concierge. Au cas où, selon sa louable habitude, M. Quiappe voudrait, soit mettre de la coco dans mes poches, soit me compromettre dans j'ignore quelle affaire, il sait où me trouver : 14, rue La Fontaine, 2e étage à droite. La sonnette fonctionne. »

Postérité[modifier | modifier le code]

Publicité peinte 71 rue des Plantes (Paris 14e). Mars 2019. Cette inscription a disparu en 2020 lors du ravalement de la façade.

Que reste-t-il des indicatifs téléphoniques littéraux parisiens ? Bien peu de choses...

Publicité peinte vue depuis un quai de la gare d'Asnières (Hauts-de-Seine). Juin 2013.
Calendrier mural de 1959. Brocante parisienne. Août 2020.
Porte-clefs des années 1960.
Plaque de trottoir de la CPDE (Compagnie parisienne de distribution d'électricité). Angle rue des Boulets et boulevard Voltaire (Paris 11e).
Avril 2017.

Seuls les adultes nés avant 1960 les ont connus ou pratiqués. Aujourd'hui, lequel d'entre eux a conscience d'un ancien Balzac en voyant s'afficher, sur son téléphone portable 4G, un numéro commençant par 01 42 25 ? Quant aux plus jeunes, beaucoup assimilent l'époque des indicatifs littéraux à la période antérieure aux années 1930 lorsque, faute de système automatique, il fallait transiter par une opératrice.

Dans les foires aux vieux papiers, on trouve encore des documents édités avant 1964 qui font apparaître des numéros téléphoniques de jadis, notamment dans les encarts publicitaires. Il en va de même de certains porte-clefs publicitaires du début des années 1960, dont la vogue culmina précisément lorsque les numéros de téléphone de la région parisienne devinrent tout en chiffres. Mais la trace des indicatifs littéraux a presque totalement disparu de l'espace public. Passage de cinq décennies oblige, inscriptions des vieilles devantures de boutiques et anciennes publicités peintes sont devenues rarissimes. Lorsqu'elles ont survécu aux ravalements, elles sont souvent en mauvais état : les intempéries, l'abandon, les affichages ou les graffiti les rendent difficilement lisibles.

Plaque émaillée d'une ancienne société de surveillance. Chatou (Yvelines). Octobre 2015.

Par contre, le passant attentif, curieux des vestiges du passé, découvrira encore, çà et là, des numéros alphanumériques gravés sur les plaques de trottoir en fonte du réseau électrique. Mais leur nécessaire entretien en diminue peu à peu le nombre.

Plus rares encore sont les plaques émaillées apposées jadis, par des sociétés de surveillance, sur la façade des immeubles dont elles assuraient le gardiennage. Certaines comportent un numéro de téléphone.

On observe une survivance de la numérotation téléphonique littérale dans l'actuelle appellation des nœuds de raccordement d'abonnés (NRA) de la société Orange (ex France Télécom), formée de 3 lettres abréviatives suivies des 2 chiffres du département, tels[23] :

NRA NOM DÉPARTEMENT COMMUNE
JEM75 Jemmapes 75 - Paris - 10e Paris
FBL77 Fontainebleau 77 - Seine-et-Marne Fontainebleau
VER78 Versailles 78 - Yvelines Versailles
ETA91 Étampes 91 - Essonne Étampes
NAN92 Nanterre 92 - Hauts-de-Seine Nanterre
BNY93 Bobigny 93 - Seine-Saint-Denis Bobigny
CRE94 Créteil 94 - Val-de-Marne Créteil
ISA95 L'Isle-Adam 95 - Val-d'Oise L'Isle-Adam

Comme jadis, certains noms peuvent prêter à humour[24]...

Témoins d'une époque révolue, les indicatifs téléphoniques littéraux attestent un mode de communication involontairement poétique et nécessitant une gymnastique intellectuelle, balayé par le besoin de modernisation des trente Glorieuses.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Toutefois, les téléphonistes parisiennes continueront longtemps encore à désigner les centraux par une lettre de l'alphabet : L pour Trudaine, M pour Archives, O pour Élysées (à propos de ce dernier central, voir infra, note 7). Et dans une note en bas de page complétant la liste des cabines téléphoniques, l'Annuaire officiel des abonnés au téléphone fait référence jusqu'en 1925 à des lettres-indices... disparues depuis quasiment 30 ans !
  2. Les numéros 100, 200, 400, 500, 600, 700, 800 et 900 sont mis en service dès 1896 ; la série 300 suivra en 1902, puis la série 1000 en 1910.
  3. L'opératrice ne peut établir la communication que si l'appelant et l'appelé dépendent du même bureau ; dans le cas contraire, elle doit la transférer au bureau de l'appelé, où l'une de ses collègues prend le relais.
  4. La note z énumère toutes les étapes d'une mise en relations entre deux abonnés appartenant à des circonscriptions téléphoniques différentes, telles que les détaille le téléfilm de 1968 L'Inspecteur Cadavre.
  5. Le Mémorial de l'Escadrille La Fayette s'élève à Marnes-la-Coquette.
  6. À Lyon et Marseille, on compose primitivement la première lettre, puis les deux premières à partir de 1948 à Marseille et de 1951 à Lyon.
  7. Le central téléphonique Moncey (construit en 1927) est parfois nommé Vaudrey, son appellation primitive. Mis en service en 1919, Vaudrey est le premier indicatif littéral lyonnais.
  8. Les indicatifs littéraux apparaissent à Lyon dès juin 1919 avec Vaudrey, en service jusqu'à juillet 1934. Suivront Barre, en service de juillet 1920 à 1927 ; Burdeau, en janvier 1928 ; Franklin et Villeurbanne, en mai 1928 ; Lalande, en 1929 ; Moncey et Parmentier, en juillet 1930 ; Gailleton, en 1948 ; enfin Terreaux, en 1956. En pratique, on peut ne mentionner que la première lettre car chaque indicatif commence par un caractère différent.
  9. À Marseille, seul est d'abord en service le central Colbert, suivi de Dragon en 1928. Puis apparaissent Garibaldi et National, en 1931 ; les éphémères Marengo et Meilhan (en service de 1934 à 1937) ; Prado, en 1941 ; Ferréol, en 1946 ; enfin Guynemer et Monte-Cristo, en 1951. Le central Mistral sera inauguré en janvier 1960 - trois ans après l'abandon des indicatifs littéraux.
  10. Les quatre indicatifs littéraux de Toulouse sont mis en service en 1949, sous forme de deux lettres. Comme à Lyon, la première lettre d'un indicatif suffit, en théorie, à le distinguer des autres. De plus, il est amusant de constater que tous les indicatifs toulousains se terminent en A. N'est-ce que le fruit du hasard ou une volonté délibérée d'évoquer les consonances occitanes ?
  11. Préfixes B2 à Brive-la-Gaillarde et B3 dans les communes de son agglomération.
  12. Préfixes D2 à Dijon ; D0, D4, D5 et D6 dans les communes de son agglomération.
  13. Préfixes H2 et H8 au Havre et à Sanvic ; H2 à Rouelles ; H8 à Bléville et Sainte-Adresse.
  14. Préfixes R1 à Rouen ; R5, R6, R8 et R9 dans les communes de son agglomération.
  15. Par exemple, la publicité radiophonique du début des années 1980 Jacques Ribourel - Alma 00.90.
  16. Par exemple :
    • SOS (au lieu de POR) 99.99 - tous dépannages urgents ;
    • VGE 81.88 - répondeur téléphonique mis à disposition des jeunes par Valéry Giscard d'Estaing durant la campagne présidentielle de 1981 INA. ;
    • INF 84.00 - horloge parlante remplaçant ODÉon 84.00, dont les silences entre les tops sont piratés par des précurseurs des réseaux sociaux pour y enregistrer leurs coordonnées personnelles... et faire connaissance aux fins qu'on peut deviner ! Années 1970 à Paris.
  17. Un indicatif CENtral desservait la Cité de Londres depuis 1902. L'indicatif Central fut le premier mis en service à Copenhague. Un indicatif CEntral fonctionnait aussi à Chicago.
  18. Les numéros CAR 08.11 et CAR 08.12 sont vraisemblables ; CAR 08.14 était même attribué à un abonné demeurant 38, rue de Courcelles. TUR 52.00 (et TUR 53.01, 96.80 et 97.81) étaient attribués à une société immobilière située précisément 37, rue du Louvre. Toutefois, il s'agissait des seuls numéros en TUR de cette rue, desservie par les indicatifs CEN, GUT et LOU. On peut penser qu'ils correspondaient à un établissement annexe du 3e ou 4e arrondissement. Annuaire téléphonique de 1947 - liste par rues. Recherche faite à la BHPT le vendredi 20 mars 2015.
  19. Comme on l'apprend à la minute 61 du film, lorsque Maurice Martineau fait une déposition devant l'inspecteur Antoine (Louis Jouvet). Ce numéro présente une invraisemblance : la rue des Bourdonnais, située dans le 1er arrondissement, relevait des indicatifs Central, Gutenberg ou Louvre, ainsi que le confirme l'annuaire téléphonique de 1947 - liste par rues. Recherche faite à la BHPT le vendredi 20 mars 2015. L'indicatif Turbigo desservait les 3e et 4e arrondissements.
  20. Nom fictif.
  21. Numéro repris, six ans plus tard, dans Maigret voit rouge du même réalisateur, puis en 1969 dans L'Ombre chinoise et en 1972 dans Un cave.
  22. Nom fictif.
  23. Adresse de la célèbre maison close One-Two-Two, fermée en 1946. Cette allusion malicieuse pourrait être soulignée par l'indicatif téléphonique, Laborde, évoquant un bordel.
  24. La liste est incomplète : il manque l'indicatif ALMa.
  25. Numéro repris du film Le rouge est mis, tourné six ans plut tôt par le même réalisateur, réutilisé en 1969 dans L'Ombre chinoise puis en 1972 dans Un cave.
  26. Particulièrement instructive, la séquence détaille toutes les étapes d'une communication d'avant la généralisation du téléphone automatique, processus que les générations qui n'ont connu que les multimédia ne peuvent imaginer :
    1° l'abonné local du village de Saint-Aubin, en Vendée, appelle l'opératrice pour qu'elle établisse une communication avec une circonscription extérieure (en l'occurrence Paris) ;
    2° l'opératrice reformule verbalement le numéro désiré (Galvani 17.98), qu'elle inscrit sur une feuille de papier en abrégeant l'indicatif en GAL ;
    3° elle pousse vers le haut un bouton sur le tableau horizontal du standard pour mettre l'appelant en attente, branche un jack sur le tableau vertical, compose sur son cadran les deux chiffres du bureau téléphonique du chef-lieu d'arrondissement et demande : Niort ? Je voudrais Paris, Galvani 17.98... Oui mon petit (on devine à cette réponse que le numéro a convenablement été noté, ou que l'appel est urgent), merci !) ;
    4° sa collègue lui transfère la communication quelques secondes plus tard ;
    5° l'opératrice locale énonce le numéro pour confirmer l'identité de l'appelé parisien puis ajoute : Ne quittez pas ! ;
    6° elle branche un second jack sur le tableau vertical, ce qui rétablit la communication avec l'appelant auquel elle annonce : Parlez, Saint-Aubin ! ;
    7° la manœuvre est achevée, l'opératrice locale peut raccrocher le combiné. Toutefois, certaines trop curieuses ont loisir d'écouter discrètement les communications et d'en utiliser la teneur à de mauvaises fins, ce qui les rend peu sympathiques - ce grief émis par de nombreux abonnés est formulé à la séquence précédente (minute 55).
  27. Village fictif du Marais poitevin.
  28. Numéro repris des films Le rouge est mis et Maigret voit rouge, réutilisé trois ans plus tard dans Un cave
  29. Numéro repris des films Le rouge est mis, Maigret voit rouge et L'Ombre chinoise.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Certaines des précisions qui suivent ont été apportées par Thierry Couture (avec l'aide de Stéphane Cochet), notamment à la suite de recherches effectuées d'août 2012 à août 2013 à la Bibliothèque Historique des Postes et des Télécommunications - BHPT (89-91 rue Pelleport, Paris 20e) et en mai-juin 2013 aux Archives de Paris (18 boulevard Sérurier, Paris 19e).
  2. Les renseignements qui suivent sont extraits de l'article Les numéros d'appel téléphonique dans la circonscription de Paris par M. Betoux, administrateur à la Direction générale des Télécommunications, paru dans la revue Postes et Télécommunications no 66 de juin 1961.
  3. Circulaire no 35 du 28 octobre 1912, relative au changement apporté dans la manière d'appeler les abonnés du téléphone de Paris.
  4. a b c d et e Une erreur est régulièrement commise en omettant le S final de cet indicatif, probablement par assimilation au nom officiel du 8e arrondissement de Paris ou au Palais de l'Élysée.
  5. Recherche faite à la BHPT le vendredi 20 février 2015.
  6. Notice no PA75030001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. Arnaud Schoonheere, « L’Hôtel des Téléphones de Jean Boussard », Livraisons de l'histoire de l'architecture, no 38,‎ , p. 75–85 (ISSN 1627-4970, DOI 10.4000/lha.1498, lire en ligne, consulté le )
  8. Notice no PA75090001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. Bottin du commerce de 1939 (2Mi3/310) - Archives de Paris.
  10. Ces inconvénients sont détaillés dans la revue Postes et télécommunications d'octobre 1963. N° 94, pages 3 à 5.
  11. « Du 22 à Asnières à ENUM », La lettre de l'Autorité, ART, no 41,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  12. La nouvelle règle, voulant que les centraux mis en service après octobre 1963 ne le soient plus que sous forme de chiffres, est difficilement observée. Même l'administration des Téléphones l'enfreint, bien qu'elle ait montré l'exemple en ne mentionnant plus les indicatifs littéraux. En effet, dans son n° 114 de juin 1965, la revue Postes et Télécommunications donne, en page 18, la liste des 69 centraux téléphoniques parisiens reliés au 19 (= automatique international). Les centraux y sont indiqués avec leur indicatif chiffré suivi de leur ancien nom entre parenthèses. Or le nouveau central 267 porte l'appellation Ampère, alors que cette dénomination est théoriquement proscrite... Force de l'habitude !
  13. Old London Telephone Exchange Names - My added notes *1. & *3. - Paul Coxwell.
  14. Matthieu Benoit.
  15. Les recherches n'ont permis d'établir aucun rapprochement entre l'« Évêque de Meaux » et la ville de Créteil, où aucune voie ne porte ni n'a jamais porté son nom. Les raisons ayant conduit à ce choix restent donc inexpliquées. L'« allée Bossuet », à Chennevières-sur-Marne, est le seul endroit voisin susceptible d'avoir inspiré cet indicatif ; la modestie même du lieu rend toutefois une telle explication peu probante.
  16. « Le Figaro » - 4 juillet 2008.
  17. L'Élysée - Histoire d'un palais de Georges Poisson (Librairie académique Perrin - 1979), page 213.
  18. C'est le président Jules Grévy qui, souhaitant un lien direct avec les casernes voisines par crainte d'un attentat, avait fait installer le téléphone au Palais de l'Élysée, à une époque où cette invention ne suscitait guère qu'indifférence ou scepticisme (en France, jusqu'au lendemain de la guerre de 1914-1918, le téléphone aura la connotation négative d'un gadget futile réservé à une élite oisive et fortunée) - Op. cit., page 110.
  19. « You Tube ».
  20. Recherche faite à la BHPT le vendredi 7 février 2014.
  21. « Les types 5 & 9 au travers du film Un homme et une femme - Cee-Enneagramme », Cee-Enneagramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Annuaire téléphonique de 1947, liste par rues. Article BOURSE (Place de la) - Sous-article PALAIS DE LA BOURSE. Recherche faite à la BHPT le vendredi 6 février 2015.
  23. François04.
  24. Ariase.com.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Numérotation téléphonique alphanumérique hors de France[modifier | modifier le code]