Ancône (Drôme)

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Ancône
Ancône (Drôme)
Blason de Ancône
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Christophe Féret
2020-2026
Code postal 26200
Code commune 26008
Démographie
Gentilé Ancônais, Ancônaises
Population
municipale
1 359 hab. (2021 en augmentation de 3,03 % par rapport à 2015)
Densité 855 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 34′ 57″ nord, 4° 43′ 42″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 76 m
Superficie 1,59 km2
Unité urbaine Montélimar
(banlieue)
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montélimar-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Ancône
Géolocalisation sur la carte : France
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Ancône
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Voir sur la carte topographique de la Drôme
Ancône
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Ancône
Liens
Site web anconedrome.fr

Ancône est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ancône est située à 4 km de Montélimar.

Rose des vents Rochemaure (Ardèche) Rochemaure (Ardèche) Rochemaure (Ardèche)
Montélimar
Rose des vents
Rochemaure (Ardèche) N Montélimar
O    Ancône (Drôme)    E
S
Rochemaure (Ardèche)
Montélimar
Montélimar Montélimar

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers :

  • Siphon du Meyrol

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

  • le vieux Rhône qui délimite la commune avec celles de Rochemaure en Ardèche[1] ;
  • le canal de dérivation du Rhône coupe la commune en deux. La partie ouest est située sur les îles du vieux Rhône[1] ;
  • la Lône et le contre-canal aboutissant au lac aux truites[réf. nécessaire] ;
  • le Meyrol issu de Montélimar, passe dans une buse sous l’aérodrome de Montélimar-Ancône et fait la limite avec Montélimar[réf. nécessaire].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montélimar à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 919,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ancône est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Elle appartient à l'unité urbaine de Montélimar, une agglomération inter-départementale regroupant 7 communes[11] et 56 765 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (31,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (27,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,7 %), zones agricoles hétérogènes (28,6 %), eaux continentales[Note 3] (20,8 %), forêts (17,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), terres arables (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Cuchet ;
  • Île de la Conférence ;
  • Jonquière ;
  • la Vachère ;
  • le Truel ;
  • Orgéas.

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Ancône est accessible par la route départementale RD 11 à l'est depuis Montélimar et à l'ouest depuis Rochemaure (Ardèche). L’accès nord passe par la D 165.

La gare la plus proche est celle de Montélimar.

Nous avons aussi :

  • l'aérodrome de Montélimar ;
  • le port fluvial de Montélimar ;
  • la « ViaRhôna » (piste cyclable) qui traverse la commune sur la rive droite du contre-canal ;
  • une ligne de bus entre Ancône et Montélimar.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune est dénommée Ancona en occitan[17].

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[18] :

  • 1336 : castrum de Ancona (cartulaire de Montélimar, 43) ;
  • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Ancona (pouillé de Valence) ;
  • 1486 : Anconna (cartulaire de Montélimar, 142) ;
  • XVIe siècle : mention du prieuré : prioratus de Anconna supra Rhodanum (pouillé général, 88) ;
  • 1891 : Ancone, commune du canton de Montélimar.

Non daté[réf. nécessaire] : Ancône.

Étymologie[modifier | modifier le code]

En occitan, anco fait référence à un port, un havre. La position d'Ancône dans une anse du Rhône[17] était probablement une étape pour les bateliers naviguant sur le fleuve.

D'après Ernest Nègre : « Ville neuve, fondée au XIIIe siècle, qui a probablement pris, le nom de la ville italienne d'Ancona »[19][source insuffisante].

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

En 1164, le prieuré de l'ordre de Saint-Benoît est une dépendance du prieuré de Rochemaure[18].

La seigneurie[18] :

  • au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était une possession des Adhémar ;
  • elle passe (par mariage) aux Décan d'Uzès ;
  • 1253 : elle est hommagée aux comtes de Valentinois ;
  • 1336 : elle est recouvrée en partie par les Adhémar ;
  • l'autre partie appartient aux Lévis de la Roche, héritiers des Décan, qui la cède au dauphin Louis (futur roi Louis XI de 1461 à 1483) ;
  • 1454 : le dauphin Louis cède Ancône aux Pracomtal ;
  • 1590 : cette terre est saisie. Les Pracomtal la recouvrent peu après. Elle leur restera jusqu'en 1738 ;
  • 1738 : elle est vendue aux Lacoste de Maucune, derniers seigneurs.

1651 : le château médiéval est détruit[réf. nécessaire].

Ancône était un village prospère à l'ère des « équipages » sur le Rhône (bateaux tirés par des chevaux pour remonter le Rhône)[20].

Avant 1790, Ancône était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église était celle du prieuré. Le titulaire du prieuré avait la collation de la cure et les dîmes de la paroisse[18].

L'ancien village a été emporté par le Rhône au XVIIIe siècle[20].

Avant la Révolution, Ancône est un péage[20].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sauzet. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Montélimar[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 Claude Allain    
1983 1983 Claude Allain   maire sortant
1989 1995 Claude Allain PCF maire sortant
1995 2001 Jean-Luc Vincent PS conseiller général
2001 2008 Jean-Luc Vincent   maire sortant
2008 2014 Jean-Luc Vincent   maire sortant
2014 2020 Christophe Féret DVD fonctionnaire
2020 En cours
(au 28 novembre 2020)
Christophe Féret[21][source insuffisante] DVD maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Depuis 1993 et jusqu'en 2013, Ancône fait partie de la communauté d'agglomération Montélimar-Sésame, qui regroupe quinze communes[22]. En 2014, Montélimar-Sésame a fusionné avec une autre communauté de communes pour former Montélimar-Agglomération.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

En 2021, la commune comptait 1 359 habitants[Note 4], en augmentation de 3,03 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
380415426528531523527513467
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
436427382348341379413407405
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
402400342311328323364306434
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3565937277908999471 0191 0141 056
2014 2019 2021 - - - - - -
1 3131 3701 359------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Grenoble.

  • Les élèves commencent leurs études à l'école maternelle Jacques-Prévert, qui compte trois classes, pour 65 enfants[27].
  • Ils poursuivent à l'école élémentaire Robert-Desnos, dans quatre classes, pour 89 écoliers[28].
  • Pour continuer leurs études, ils doivent aller dans la commune voisine de Montélimar. Des lignes de transports scolaires sont à leur disposition[29].

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles, loisirs et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : le [20].

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Pêche dans la Lône, le contre-canal et un lac aux truites (bientôt aménagé)[réf. nécessaire].
  • Randonnées dans les îles au nord du village et jusqu'à la base éducative, sportive et de loisirs de Montélimar-Agglomération[réf. nécessaire].
  • Passé le pont de la D11 au-dessus du canal de dérivation du Rhône, toujours sur la commune d'Ancône, la « passerelle himalayenne » enjambe le Vieux Rhône et permet le passage sur la commune ardéchoise de Rochemaure. L'ouvrage d'art de la ViaRhôna (itinéraire le long du Rhône depuis le lac Léman jusqu'à la Méditerranée) est apprécié par les amateurs de marche, de course à pied, de vélo, de roller ou de skate[réf. nécessaire].

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique d'Ancône dépend du diocèse de Valence, doyenné de Montélimar[30].

L'église de bateliers, rénovée en 2019 et 2020 par des bénévoles, rappelle le souvenir du père Christophe Lebreton, moine assassiné (avec six autres moines) en 1996 à Tibhirine en Algérie[réf. nécessaire].

Économie[modifier | modifier le code]

Un marché hebdomadaire s'installe tous les vendredis matin sur une place de la ville[31].

Artisanat et entreprises sont bien représentés[réf. nécessaire].

Ancône compte une vingtaine de commerces de proximité[32] : boulangerie-épicerie-salon de thé, bar-restaurant-pizzeria, salon de coiffure, etc.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Dans la commune voisine de Rochemaure (sur la partie située sur la rive gauche du Rhône), se trouve le camping de l'Île Blanc[réf. nécessaire].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Auberge du XVIIe siècle (gîte)[réf. nécessaire].
  • Digue, anneaux d'amarrage de l'époque où Ancône étaient un port actif sur le Rhône. En haut de la digue, pour accéder au fleuve, nous avons des ouvertures en pierre rainurées que l'on équipait autrefois de batardeaux en bois lors des crues[réf. nécessaire].
  • Borne basaltique marquée par l'usure des cordages lorsque les équipages de chevaux tiraient leurs embarcations sur le Rhône[réf. nécessaire].
  • Maisons fortes[20].
  • Architecture limousine[20].
  • Église Saint-Corneille-et-Saint-Cyprien d'Ancône du XIXe siècle[20] (voir plus haut : paragraphe « cultes »).
  • Cinq repères des crues de 1840 et 1856 sont présents sur la commune[réf. nécessaire].
  • La « passerelle himalayenne », sur le vieux Rhône, relie la commune à celle de Rochemaure (voir plus haut : paragraphe « Loisirs »).

Le port[modifier | modifier le code]

Située à 3 km au nord-ouest de Montélimar, Ancône est un ancien village de bateliers qui a gardé l’empreinte de son passé rhodanien. Il était un port très actif qui alimentait Montélimar.
Ancône a conservé son ancien port, décrit par Frédéric Mistral dans son poème du Rhône, ses quais et sa digue, face à la Lône, ancien bras du fleuve déconnecté au XIXe siècle. Cette digue se prolongeait autrefois, par delà le canal actuel et protégeait le village des fureurs du Rhône qui l’envahissait régulièrement.
Anneaux d’amarrage, repères de crues, blocs en pierre rainurée équipés de batardeaux lors des crues et chemin de halage transformé en route subsistent encore de cette époque révolue.
Le Rhône dévié et canalisé s’est éloigné du village et ses sautes d’humeur dévastatrices font désormais partie du passé[réf. nécessaire].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

De grands noms ont évoqué Ancône dans leurs écrits : les écrivains célèbres Frédéric Mistral, Félix Grégoire et madame de Sévigné, Louis Bonaparte (frère de Napoléon Ier et roi de Hollande)[réf. nécessaire].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • 1454 à 1738 : la famille montilienne des Pracomtal a détenu le fief, le château et les terres d'Ancône de 1454 à 1738. Cette année-là, elle a vendu toutes ses possessions à François de la Coste-Maucune, conseiller au parlement de Grenoble, fils de Laurent consul de Montélimar en 1707[réf. nécessaire].
  • 1609 : Une branche de la famille Geoffre de Chabrignac bien connue dans la région, originaire du Limousin, s'installe à Ancône. Un siècle plus tard, elle est au Château Sarrasin (Serre-de-Parc) à Savasse, puis au domaine des Roches à l'Homme-d'Armes[réf. nécessaire].
  • XVIIe siècle : la famille Gallet (originaire d'Ancône), de condition modeste, est parvenue rapidement à un éminent degré de fortune au XVIIe siècle. Cette famille devint les Gallet de Mondragon. L'un d'entre eux hérita d'un hôtel particulier à Paris, qui porte toujours son nom. Dans cet hôtel, loué à la municipalité pour en faire la mairie du 2e arrondissement, eut lieu le mariage de Napoléon Bonaparte et de Joséphine de Beauharnais le . Les Gallet ont offert un tableau classé à l'église du village ; leurs armoiries figurent au bas du tableau[réf. nécessaire].
  • Richelieu (1585-1642) aurait logé dans une maison de la rue Cardinale à Ancône[réf. nécessaire].
  • 1887 à 1909 : l'abbé Magnat est curé du village. Il est célèbre pour avoir créé la Boisson Blanche qui était censée guérir de nombreuses maladies dont la rougeole, la scarlatine, la petite vérole, l'influenza, la fièvre typhoïde[réf. nécessaire].
  • Années 1930 à 1970 : le comédien montilien Charles Moulin, bien connu dans les années 1930 à 1970, aimait fréquenter Rhodia plage, un espace de loisirs nautiques avec sa piscine, ses plongeoirs, ses cabines de bains et ses gradins. Cet espace faisait face à la place des platanes, entre deux épis de la Lône d'Ancône[réf. nécessaire].

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

« D'or, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or »

La devise « Partout vit Ancône » est inscrite sur les armoiries de la branche Pracomtal d’Ancône au milieu du XVIe siècle par Antoine de Pracomtal dit capitaine d’Ancône, protestant opposé à son frère catholique.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • XIXe siècle : A. Lacroix, l'Arrondissement de Montélimar.
  • 1891 : J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891, page 7.
  • 2002 : Jacques Rossiaud, Dictionnaire du Rhône médiéval[33].
  • 2004 : Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c https://www.geoportail.gouv.fr/
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Ancône et Montélimar », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Montélimar », sur la commune de Montélimar - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Montélimar », sur la commune de Montélimar - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Montélimar », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a et b Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, 1910, Revue drômoise: archéologie, histoire, géographie, page 201, (id).
  18. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (Ancone).
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : tome 3, Formations dialectales, page 1727, (ISBN 2600028846).
  20. a b c d e f et g Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Ancône.
  21. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  22. intercommunalité.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. école maternelle Jacques-Prévert sur le site de l'académie.
  28. école primaire Robert-Desnos sur le site de l'académie.
  29. transports scolaires.
  30. paroisse d'Ancône
  31. marché hebdomadaire
  32. commerces.
  33. Guyotjeannin, Olivier, « Jacques Rossiaud. Dictionnaire du Rhône médiéval : identités et langages, savoirs et techniques des hommes du fleuve (1300-1550) », Bibliothèque de l'École des chartes, Persée, vol. 162, no 1,‎ , p. 260–261 (lire en ligne, consulté le ).