Anatole Marquet de Vasselot

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Anatole Marquet de Vasselot
Anatole Marquet de Vasselot photographié par Nadar
entre 1876 et 1884.
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Décès
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Jean Joseph Marie Anatole Marquet de VasselotVoir et modifier les données sur Wikidata
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Anatole Marquet de Vasselot, comte Jean Joseph Marie Anatole Marquet de Vasselot[1], né à Paris le et mort à Neuilly-sur-Seine le [2],[3], est un sculpteur et historien de l'art français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille poitevine, Anatole Marquet de Vasselot est l'oncle de Jean-Jacques Marquet de Vasselot, archéologue et historien de l'art français, conservateur au musée du Louvre, puis directeur du musée de Cluny à Paris.

En 1860, il entre au ministère de l'Intérieur, qu'il quitte en 1863 pour devenir premier secrétaire de la légation du roi de Siam à Paris.

En 1865, il se forme au dessin et la sculpture sous la direction de François Jouffroy et du peintre Léon Bonnat. Il est également élève de Charles-Auguste Lebourg et de Guillaume Bonnet (1820-1873)[4]

En 1870-1871, Marquet de Vasselot participe à la guerre contre les Prussiens et est décoré de la médaille militaire après la bataille de Buzenval[Laquelle ?].

Il réalise des dizaines de bustes de personnalités religieuses ou civiles comme Abraham Lincoln, Balzac, Lamartine. Il conçoit des sujets animaliers pour le Muséum national d'histoire naturelle à Paris. Il reçoit des commandes pour l'église parisienne du Sacré-Cœur de Montmartre. Il réalise quatre bustes pour la façade sud de la bibliothèque de Rouen.

Il collabore à de nombreux magazines et revues littéraires et artistiques, et est également l'auteur d'ouvrages sur l'histoire de l'art.

De 1874 à 1882, il devient inspecteur de l'enseignement du dessin pour le département de la Seine.

Dans les années 1880, il donne au 7, rue Talma, dans le 16e arrondissement de Paris, un « cours de sculpture pour jeunes filles et femmes du monde »[5].

Si sa notoriété artistique et littéraire reste modeste, il récolte néanmoins un grand nombre d'honneurs : il est promu au grade d'officier de l'Instruction publique. En 1886, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Il est également grand-officier de l'ordre d'Isabelle la Catholique, commandeur de l'ordre de Saint-Stanislas de Russie, de l'ordre royal militaire du Christ du Portugal, chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique, grand-croix du mérite militaire d'Espagne.

Il est créé comte romain héréditaire par bref du [6].

Il est aussi membre de la Société des gens de lettres, de la Société des amis des arts, de la Société des artistes français, membre de l'Académie des beaux-arts de Lisbonne, membre des Sociétés de sauvetage de France, Belgique et d'Italie.

Marquet de Vasselot expose régulièrement au Salon des Artistes français. Il expose également en 1893 au second Salon de la Rose+Croix organisé par le Sâr Joséphin Péladan.

Le groupe en marbre[7] de son Monument à Victor Schoelcher (1902) à Fort-de-France a été vandalisé en .

Distinctions[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Histoire du portrait en France, Paris, 1880.
  • Histoire de la sculpture à l'époque de la Renaissance, Paris, 1882.
  • Histoire des sculpteurs français de Charles VIII à Henri III, Paris, 1889.
  • « Les boiseries de Gaillon au musée de Cluny », Bulletin monumental, 1927, p. 322 à 369[8].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Salons[modifier | modifier le code]

  • 1873 : médaille de 3e classe.
  • 1876 : médaille de 2e classe.
  • 1900 : La Pureté au-dessus des Vices, marbre et bronze.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Vasselot est désigné dans les notices de la Bibliothèque nationale de France sous l'appellation de « comte de Vasselot. »
  2. Archives départementales des Hauts-de-Seine acte de décès no 207 dressé le 11/04/1904, vue 80 / 296.
  3. (en) « Vasselot, Jean Joseph Marie Anatole Marquet de (1840-1904), Sculptor », entrée du Dictionnaire Bénézit référencée dans la base Oxford Index.
  4. Henry Lapauze, Catalogue sommaire des collections municipales et notice historique du Palais des beaux-arts de la ville de Paris , Paris, 1906, p. 253.
  5. Moniteur des arts, , sur RetroNews.
  6. Dominique de La Barre de Raillicourt, Les titres authentiques de la noblesse en France, Perrin 2004, p. 385.
  7. a et b « Monument à Victor Schoelcher » sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
  8. [PDF] « Les boiseries de Gaillon au musée de Cluny », en ligne sur persee.fr.
  9. « Chloé », notice no 000SC018290, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  10. « Monument au général de Miribel – Hauterives », sur e-monumen.net.
  11. « Chloé », notice no 10310027054, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. « Buste de Balzac », notice no 11020000066, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  13. « Buste d'Honoré de Balzac », notice no 11020000098, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  14. « Honoré de Balzac », notice no 11020000085, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  15. « Balzac en sphinx par Marquet de Vasselot », notice no 11020000079, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  16. Musée d'Orsay, « Ung Ymagier du Roy » Accès libre, sur musée d'Orsay, dans les collections (consulté le )
  17. « Photogrphie de la statue de Lamartine », paris1900.lartnouveau.com.
  18. « Monument à Lamartine » sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]