Amélie Beaury-Saurel

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Amélie Beaury-Saurel
Amélie Beaury-Saurel, photo de Lejeune.
Naissance
Décès
Sépulture
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Nationalité
Activité
Formation
Maîtres
Mouvement
Conjoint
Parentèle
André Corthis (nièce)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Œuvres principales
signature d'Amélie Beaury-Saurel
Signature

Amélie Beaury-Saurel, est une peintre française née le à Barcelone (Espagne) de parents français et morte à Paris 17e le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Amélie Elise Anna Beaury signe Beaury-Saurel par attachement à la famille de sa mère d'origine aristocratique greco-corse. Elle est élève de Jules Joseph Lefebvre, Tony Robert-Fleury et Jean Paul Laurens à l'Académie Julian.

Elle expose au salon à partir de 1874. Elle est reconnue comme une artiste majeure dès le salon de 1880. Elle obtient une troisième médaille en 1885 et une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1889. Elle expose aux artistes français jusqu'en 1924.

Elle devient rapidement une portraitiste renommée et est recommandée très tôt pour son talent par Léon Bonnat.

Elle reçoit le prix d'honneur de l'exposition Blanc et Noir en 1891 pour son tableau intitulé Le travail de M. Frey, Maître d'armes.

Elle épouse Rodolphe Julian le et s'occupe de l'atelier des femmes tout en continuant sa carrière de portraitiste. Dans son journal, Marie Bashkirtseff (également élève de Julian) parle avec un brin d'agacement de l'Espagnole... Elle sera amie avec une autre élève célèbre, Louise Catherine Breslau[2].

Carte postale reproduisant le tableau Nos éclaireuses, exposé au Salon de Paris en 1914

Au Salon de Paris en 1914, elle expose un tableau intitulé Nos éclaireuses. Celui-ci présente sept pionnières dont la poétesse Lucie Delarue-Mardrus[3], l'aviatrice Hélène Dutrieu[4], l'avocate Suzanne Grumberg[5] et la peintre Mme Henri Rochefort[6], née Marguerite Vervoort. Une cochère et une cycliste y sont aussi représentées[7].

Très généreuse, Amélie Beaury-Saurel subvient la majeure partie de sa vie aux besoins de sa sœur et de sa mère. Après la mort de Julian, elle acquiert et aménage à Lapalud le « Château Julian » en mémoire de son mari, né dans ce village de Provence.

Liste des œuvres[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 97
  • Denise Noël, Les Femmes peintres dans la seconde moitié du XIXe siècle, 2004, in 1
  • Magdalena Illán Martín et Custodio Velasco Mesa, « Amélie Beaury-Saurel (1848-1924) : maîtresse et “férule bienveillante” à l’académie Julian », dans Marion Lagrange et Adriana Sotropa (dir.), Élèves & maîtresses. Apprendre et transmettre l’art (1849-1928), Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, (ISBN 979-10-300-0980-4, EAN 9791030009804)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris, acte de décès n°1472, vue 4 / 31
  2. « Musée des Augustins. Musée des Beaux-Arts de Toulouse »,
  3. Pascale Samuel, « Beaury-Saurel Amélie », sur Ministère de la culture (consulté le )
  4. « Avril-1914 | Journal de Paul Landowski. », sur journal.paul-landowski.com (consulté le )
  5. « Les portraits au Salon », Gil Blas,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  6. Tabarant, « Le Salon des Artistes Français », L’Action,‎ (lire en ligne)
  7. Rennes, Juliette, 1976- ..., Femmes en métiers d'hommes : cartes postales, 1890-1920 : une histoire visuelle du travail et du genre, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Bleu autour, dl 2013, 219 p. (ISBN 978-2-35848-044-4 et 2358480444, OCLC 866829359, lire en ligne)
  8. « couverture du 3 juin 1899 », L'Univers illustré,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]