Saint-Pée-sur-Nivelle

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Saint-Pée-sur-Nivelle
Saint-Pée-sur-Nivelle
Église de Saint-Pée du XVe siècle.
Blason de Saint-Pée-sur-Nivelle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Bernard Elhorga
2023-2026
Code postal 64310
Code commune 64495
Démographie
Gentilé Senpertar
Population
municipale
7 170 hab. (2021 en augmentation de 10,53 % par rapport à 2015)
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 21′ 27″ nord, 1° 32′ 58″ ouest
Altitude Min. 10 m
Max. 227 m
Superficie 65,08 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Pée-sur-Nivelle
(ville isolée)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ustaritz-Vallées de Nive et Nivelle
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Pée-sur-Nivelle
Liens
Site web http://saintpeesurnivelle.fr/

Saint-Pée-sur-Nivelle est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Pée-sur-Nivelle étendue sur 6 500 ha fait partie de la province basque du Labourd. Elle est proche des principales villes de la côte basque (Saint-Jean-de-Luz à 14 km, Bayonne à 20 km, Biarritz a 18 km). Elle est connue pour son lac, le lac de Saint-Pée-sur-Nivelle, étendue sur 12 ha, qui comporte une base de loisirs à deux kilomètres du vieux centre.

La commune du canton d'Ustaritz-Vallées de Nive et Nivelle s'étend sur un large territoire, frontalier avec l'Espagne au sud-est (Urdazubi et Zugarramurdi).

Le gentilé est Senpertar[1],[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Pée-sur-Nivelle se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[3].

Sur le plan historique et culturel, Saint-Pée-sur-Nivelle fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 1],[4]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[5]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[6],[7]. La commune est dans la zone Lapurdi Erdialdea (Labourd-Centre)[8], au centre de ce territoire.

Elle se situe à 130 km par la route[Note 2] de Pau[9], préfecture du département, à 22 km de Bayonne[10], sous-préfecture, et à 19 km d'Ustaritz[11], bureau centralisateur du canton d'Ustaritz-Vallées de Nive et Nivelle dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne[3].

Les communes les plus proches[Note 3] sont[12] : Sare (5,4 km), Ahetze (5,7 km), Ascain (5,8 km), Souraïde (6,3 km), Ainhoa (7,0 km), Arbonne (8,4 km), Espelette (8,5 km), Ustaritz (9,0 km).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseaux hydrographique et routier de Saint-Pée-sur-Nivelle.

Les terres de la commune sont arrosées[15] par trois fleuves, la Nivelle, le ruisseau Basarun et l'Uhabia.

La Nivelle, cours d'eau de 39 kilomètres, est rejointe sur les terres de Saint-Pée-sur-Nivelle par les ruisseaux de Lizunia, d' Opalazio, Uzkain, Arraio, de Xuhail, d' Etxeberri, de Tontolo et d' Amezpetu.

L'Uhabia est alimenté, sur le territoire de la commune, par le Zirikolatzeko erreka et par les tributaires de celui-ci, les ruisseaux de Besain et d' Urone, accompagné lui-même par le ruisseau de Zalpaia.

Urloko erreka, affluent indirect de la Nive, coule également sur le territoire de Saint-Pée-sur-Nivelle.

Le ruisseau d’Ostolape, contributaire du petit fleuve côtier le ruisseau Basarun, serpente lui aussi sur la commune.

Paul Raymond indique également, dans son dictionnaire topographique Béarn-Pays basque datant de 1863[16], un affluent de l’Alborga, le Haïstéchéhé, qui arrose Ahetze après avoir pris sa source à Saint-Pée-sur-Nivelle.

La commune abrite le lac de Saint-Pée-sur-Nivelle, qui est un lieu touristique. Ce lac dispose d'une petite base nautique.

La Nivelle permet la pratique du canoë. La pêche sportive tout au long de son cours donne l'occasion d'attraper du saumon, de la truite de mer, de la truite fario.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 435 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Espelette à 9 km à vol d'oiseau[20], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 723,4 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25]. Un espace protégé est présent sur la commune : « Site de Lur Berria », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 141,6 ha[26].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28],[Carte 1] :

  • « la Nivelle (estuaire, barthes et cours d'eau) », d'une superficie de 1 450 ha, un réseau hydrographique complet des sources de montagne à son estuaire[29] ;
  • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[30].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[31],[Carte 2] :

  • les « bois et landes d'Ustaritz et de Saint-Pée » (2 153,79 ha), couvrant 7 communes du département[32] ;
  • le « réseau hydrographique et basse vallée de la Nivelle » (763,72 ha), couvrant 9 communes du département[33].

Pottok[modifier | modifier le code]

Les montagnes accueillent encore des poneys pottoks en estive.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Pée-sur-Nivelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[34],[35],[36]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pée-sur-Nivelle, une unité urbaine monocommunale[37] de 7 170 habitants en 2021, constituant une ville isolée[38],[39].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[40],[41].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,4 %), prairies (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,5 %), zones urbanisées (6,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), terres arables (4,2 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[42]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Quartiers[modifier | modifier le code]

Quartier Ibarron, vieille ferme labourdine.

La mairie de Saint-Pée-sur-Nivelle découpe[Quand ?] la commune en neuf quartiers :

  • Amotz ;
  • Cherchebruit ;
  • Helbarron ;
  • Serres ;
  • Hergaray ;
  • Ibarron ;
  • Le Lac ;
  • Olha ;
  • Urguri.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Signalisation bilingue.

La commune à vingt kilomètres de Bayonne est desservie par les routes départementales D 3, D 4, D 255, D 305, D 307, D 855, D 856 et D 918.

La commune est desservie par la ligne 47 et 49 du réseau de bus Txik Txak qui permet de rejoindre Saint-Jean-de-Luz ou Cambo-les-Bains pour 1,20 .

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Pée-sur-Nivelle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Halzabaltzako erreka, le fleuve Uhabia, l'Alhorgako erreka, la Nivelle et le Lizuniagako erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2007, 2009, 2013, 2017 et 2021[45],[43].

Saint-Pée-sur-Nivelle est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[46]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[47],[48].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[49]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[50].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pée-sur-Nivelle.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[51]. 81,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[52].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[54].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le toponyme Saint-Pée-sur-Nivelle apparaît sous les formes Sanctus Petrus d'Ivarren (1233[16], cartulaire de Bayonne[55]), Sanctis Petris divarren (1249), S-Pé (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), Sainct-Pee de Labour (1690[16], cartulaire de Cantelli), Saint-Pee-d'Ibarren (1736[16], registre des baux du chapitre de Bayonne[56]) et Beaugard (1793[16]).

Étymologie[modifier | modifier le code]

Saint-Pée-sur-Nivelle s'appelait autrefois Saint-Pée-d'Ibarren, « à l'intérieur de la vallée »[57], qualificatif conservé uniquement par le quartien Ibarron de nos jours.

Autres toponymes[modifier | modifier le code]

Le toponyme Amotz est mentionné en 1506[16] (aveux de Languedoc[58]).

Le toponyme Ibarron apparaît sous les formes Ibarre en Labort et Ybarre (1450[16] pour les deux formes, titres de Navarre[59]).

Le toponyme Ihintz apparaît sous la forme Ihins (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[16]).

Le toponyme Ola apparaît sous la forme Olha (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[16]).

Le toponyme Urguri apparaît sous la forme Urgoury (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[16]).

Graphie basque[modifier | modifier le code]

Son nom basque est Senpere[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Saint-Pée au début du XXe siècle.

Saint-Pée n'a longtemps été qu'un centre religieux et marchand, lieu de réunion réduit à sa plus simple expression et placé sous le patronage de saint Pierre, au milieu d'une multitude de petits hameaux montagnards le dominant en altitude.

Dans l'année 1609, le château est investi par Pierre de Rosteguy de Lancre missionné par le Parlement de Bordeaux afin de « purger le pays de tous les sorciers et sorcières sous l'emprise des démons ».

En 1790, Saint-Pée-sur-Nivelle devint le chef-lieu d'un canton[16] comprenant les communes d'Ahetze et de Saint-Pée-sur-Nivelle et dépendant du district d'Ustaritz. C'est l'une des communes basque les plus actives sous la Révolution française. Salvat Marithurry est l'un des premiers curés de France à prêter serment à la Constitution civile du clergé[60].

Lors des combats de 1793 autour de la Rhune entre la jeune République française et le royaume d'Espagne, Le château est ravagé et brûlé par un détachement de l'armée espagnole passé par le col d'Ibardin. Avec le décret du 25 vendémiaire an II (), Saint-Pée prend le nom de Beaugard. La commune reprend sa dénomination usuelle sous le Consulat en 1801[61].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écartelé aux 1 et 4 d'or à trois pals de gueules ; aux 2 et 3 d'azur à trois chaudrons d'or posées 2 et 1[62].
Commentaires : Devise : « bortitz eta on »[63].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt-neuf[64].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
ca. 1830   Jean Goyeneche    
ca. 1837   Michel Haroçarené    
ca. 1851   Fabien Désiré Duronéa    
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1935 Dominique Dufau[65] (1880-1956)   Notaire, conseiller d'arrondissement
Croix de guerre 1914-1918
Les données manquantes sont à compléter.
Charles Cami[66] (1907-1983) DVD puis UDR Conseiller général du canton d'Ustaritz (1964 → 1970)
Suppléant du député Bernard Marie (1967 → 1978)
Germain Esponda DVD Maire honoraire (2002)
Pierre Hirigoyen    
Christine Bessonart SE[67]
DVG[68]
UDF puis MoDem
 
Pierre-Marie Nousbaum UMP-LR Cadre du secteur privé
Dominique Idiart[69] SE-DVG Employé de commerce
[70] En cours Bernard Elhorga DVD Retraité de La Poste
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-Pée-sur-Nivelle fait partie de six structures intercommunales[71] :

  • l’agence publique de gestion locale ;
  • l’agglomération Sud Pays basque ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal des collèges de Saint-Jean-de-Luz ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
  • le syndicat mixte Bizi Garbia.

Saint-Pée-sur-Nivelle accueille le siège du syndicat mixte Bizi Garbia.

La commune adhère à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Espagne Altsasu (Espagne) depuis 1993[72].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[74].

En 2021, la commune comptait 7 170 habitants[Note 10], en augmentation de 10,53 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0961 9802 0152 2092 5182 5762 7512 8042 721
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 7012 7082 6122 5762 5322 4922 5082 4322 375
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 3962 3952 3972 4222 4332 3782 3582 1952 054
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 2392 4222 5673 0563 4634 3315 1065 8656 721
2021 - - - - - - - -
7 170--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne.

Économie[modifier | modifier le code]

Le marché de Saint-Pée-sur-Nivelle prit de l'importance au XIXe siècle, au point de détrôner celui de Sare[57].

La commune fait partie de la zone AOC de production du piment d'Espelette et de celle de l'ossau-iraty. Elle dispose aussi d'une Zone Artisanale nommée Lizardia.

C'est sur le territoire de Saint-Pée-sur-Nivelle qu'a été prise, en 1983, la photo de moutons traçant le logo Woolmark[76].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Ferme typique labourdine dans le quartier d'Ibarron datant du XVIIe siècle.

Festivités[modifier | modifier le code]

Chaque fin de juin, la ville de Saint-Pée s’anime pour ses fêtes communales, Senpereko Bestak en basque. Cinq jours de fêtes animent le village. la tenue des fêtes est le vert et noir (ou blanc). On y trouve de la force basque, de la pelote basque, des danses basques (mutxikos), la fanfare Emak-Hor, le jeu du canard (ahate jokoa), des concerts, le comice agricole, la fête foraine et de nombreuses animations. Le tout sur fond de gastronomie[77].

Chaque deuxième dimanche de mai, le lac de Saint-Pée s'anime pour Herri Urrats.

Langues[modifier | modifier le code]

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Saint-Pée est le labourdin. Phillippe Veyrin[57] rapporte le sobriquet suivant s'appliquant anciennement aux Senpertars : Sempertarrak, belhaun buru handiak ('Gens de Saint-Pée, gros genoux').

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre recèle une importante dalle funéraire et surtout un retable de maître-autel du XVIIIe siècle inventorié par le ministère de la Culture[78].

La chapelle Sainte-Marie-Madeleine du quartier Amotz à Saint-Pée-sur-Nivelle date du XVIIIe siècle[79].

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Un gaztelu zahar se dresse au lieu-dit Larreondoa à une altitude de 85 mètres.

Il existe des traces d'un ancien château où réside au XVe siècle le seigneur bailli de la province. Son architecture s'est ouverte ensuite au style renaissance. Le Conseiller Pierre de Lancre y habite en 1609 pendant la chasse aux sorcières qu'il orchestre avec minutie. Le château est aujourd'hui en ruine et un mémorial en hommage a ces sorcières tués fut érige face au château.

Saint-Pée-sur-Nivelle compte plusieurs moulins à eau. Le moulin ouvert au public Plazako Errota, est construit près de l'église. Celui d'Ibarron, construit par les communautés locales, contestant aux maisons nobles leur droit de banalité[80]. On lit d'ailleurs, au-dessus de la porte, l'inscription suivante :Hau da errota senpereco herriac eraguinaracia. 1652 (ceci est le moulin que le Pays de Saint-Pée a fait faire)[57].

Patrimoine sportif[modifier | modifier le code]

Le fronton place libre.

Saint-Pée possède trois frontons de pelote basque à Amotz, Ibarron et au centre. C'est le pays de naissance de la chistera moderne. Gaintchiki Harotchea, adolescent de Saint-Pée-sur-Nivelle, invente en 1857, une fixation au poignet de petits paniers ovales en lattes de châtaignier, qui donne naissance au panier chistera[57]. Un trinquet, situé place Xan Iturria, utilisable en toute saison, est utiliser pour pratiquer pratique la main nue, le xare et la paleta[81].

Un écomusée de la pelote et du xistera Pilotari, situé à l'Office de tourisme, vous dévoilera tous les secrets sur l'invention du Xistera.

La ville possède aussi un stade, face au Netto.

Patrimoine culinaire[modifier | modifier le code]

La gastronomie associée à un artisanat d'alimentation traditionnelle est riche :

Équipements[modifier | modifier le code]

Sports et équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Le Saint-Pée Union Club est une association regroupant plusieurs sport dont le rugby à XV, le handball, la pelote basque, la canoé, lasterka, et le foot.

Rugby à XV[modifier | modifier le code]

Le club de rugby à XV amateur qui après avoir évolué en série régionale puis en Honneur, évolue en 2017-2018 en Fédérale 3.

Le SPUC a été sacré plusieurs fois champion de France :

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose de trois écoles primaires, deux publiques (école du Bourg et école d'Amotz) et l'autre privée (école Saint-Joseph), de deux collèges , le collège Arretxea et le collège Kattalin-Elizalde[82] (de Seaska : immersif en basque[83]) et d'un lycée agricole privé (lycée Saint-Christophe). De plus, l'ikastola Zaldubi offre aux enfants un enseignement en langue basque depuis 1971[84].

Culture[modifier | modifier le code]

La ville dispose d’un espace culturel, appelé Larreko. Qui permet d'accueillir 326 personnes assises et 896 debout[85].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Nées au XVIe siècle[modifier | modifier le code]

  • Pierre de Lancre, né en 1553 à Bordeaux et décédé en 1631, est un conseiller au parlement de Bordeaux, puis conseiller du roi, membre du Conseil d'État. Du château de Saint-Pée-sur-Nivelle, il instruit les procès en sorcellerie du Labourd et fait « arder et brancher » près de six cents prétendus sorciers. De Lancre envoie au bûcher, après les avoir torturés, des femmes, des enfants, mais aussi des prêtres.

Nées au XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Nées au XXe siècle[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  3. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[53].
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [2]Henry Dop, Les Seigneurs de Saint-Pée, Société des Amis du Musée basque

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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