Ambroise Rendu (homme politique)

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Ambroise Rendu
Fonctions
Député de la Haute-Garonne
-
Mainteneur de l'Académie des Jeux floraux
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Ambroise Marie RenduVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Autres informations
Membre de

Ambroise Rendu, né le à Paris et décédé le à Plaisance-du-Touch en Haute-Garonne[1], est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Arrière-petit-fils d'Ambroise Rendu, fils d'Ambroise Rendu, avocat à la cour d'appel de Paris, conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine, il devient ingénieur agricole et s'installe comme exploitant agricole en Haute-Garonne, à Plaisance-du-Touch, sur des propriétés lui venant de la famille de sa mère, née Marthe de Madron. Ancien combattant, il est député de la Haute-Garonne de 1919 à 1924, siégeant à droite, dans le groupe des indépendants. Battu en 1924, il se consacre au syndicalisme agricole - il sera longtemps vice-président de la Société des agriculteurs de France - et à l’École supérieure d'agriculture de Purpan qu'il a contribué à créer. En 1929, il est élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux (4e fauteuil), où il succède au marquis de Suffren. En 1933, il échoue à se faire élire conseiller municipal du secteur Saint-Thomas d'Aquin, à Paris, lors de l'élection partielle provoquée par la démission de son père, qui espérait lui transmettre son siège, finalement remporté par Édouard Frédéric-Dupont, alors au tout début de sa carrière politique. Ambroise Rendu est le grand-père du journaliste Marc Ambroise-Rendu.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance à Paris 7e, n° 1748, vue 9/11, avec mention marginale du décès.

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Ambroise Rendu (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Académie des jeux floraux. Remerciement et discours de réception de M. Ambroise Rendu, élu mainteneur et réponse de M. de Boyer-Montégut, l'un des quarante mainteneurs, prononcés en séance publique, le . Toulouse, imprimerie Douladoure, 1929.

Liens externes[modifier | modifier le code]