Amazone impériale

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Amazona imperialis

Amazona imperialis
Description de cette image, également commentée ci-après
Amazone impériale dans un zoo
Classification COI
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Aves
Ordre Psittaciformes
Famille Psittacidae
Genre Amazona

Espèce

Amazona imperialis
Richmond, 1899

Synonymes

  • Amazona augusta
    (Vigors 1836) nec Shaw 1792

Statut de conservation UICN

( CR )
CR C2a(i,ii); D :
En danger critique

Statut CITES

Sur l'annexe I de la CITES Annexe I , Rév. du 01/07/1975

L'amazone impériale (Amazona imperialis), dite aussi sisserou[1], est une espèce néotropicale de psittacidés.

Description[modifier | modifier le code]

Cet oiseau est proche de l'amazone de Bouquet ou amazone à cou rouge. C’est toutefois l’espèce la plus grande du genre Amazona, pouvant mesurer jusqu’à 45 centimètres de long. Elle se distingue également de l'amazone de Bouquet par la coloration bleu violet de la tête, de la nuque et de la poitrine. Les deux sexes sont similaires.

Répartition[modifier | modifier le code]

Drapeau de la Dominique, arborant une amazone impériale.

L’amazone impériale est endémique aux forêts montagneuses de la Dominique, une île de l'archipel des Petites Antilles. Cette espèce y est considérée comme l’oiseau emblème et est représentée sur le drapeau de la Dominique.

Habitat[modifier | modifier le code]

L’amazone impériale vit dans les forêts primaires entre 600 et 1 200 mètres d'altitude et niche dans les arbres creux.

Alimentation[modifier | modifier le code]

Son régime alimentaire consiste essentiellement de fruits et de graines.

Population et conservation[modifier | modifier le code]

Sa population ne comptait plus qu'une centaine d'individus en 1993 et moins de 200 au début des années 2000[2]. L’amazone impériale est considérée en danger selon l’UICN. Il est placé sous l’annexe I et II de la CITES. Ce statut est basé sur une très faible population, la perte continue de son habitat, la capture pour le trafic et les dommages occasionnels causés par les ouragans (notamment David en 1979 et Maria en 2017). Le Parc national du Morne Diablotin est créé en 2020 pour préserver l'espèce.

Référence[modifier | modifier le code]

  • Richmond, 1899 : Four preoccupied names. Auk, vol. 16, p. 186-187.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. (en)« Article du site gouvernemental de la Dominique sur l'oiseau national » (consulté le )
  2. Reillo P.R. (2001) Amazone impériale. À la rescousse de la Sisserou. La Revue des Oiseaux Exotiques, 254 : 18-27.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Sources[modifier | modifier le code]

  • Forshaw J.M. (2006) Parrots of the World. An identification guide. Princeton University Press, Princeton, Oxford, 172 p.
  • Mario D. & Conzo G. (2004) Le grand livre des perroquets. de Vecchi, Paris, 287 p.