Amédée Peyroux

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Louis Amédée Peyroux est un médecin et un homme politique français, né le à Peyrehorade (Landes) et décédé le également à Peyrehorade.

Des Landes à la Normandie[modifier | modifier le code]

A priori, rien ne semblait prédisposer cet homme à mener une carrière politique, qui plus est en Normandie. Né en effet dans les Landes, à Peyrehorade, au 45 rue Lembarry, le , de Louis Peyroux (1834-1914), huissier[1], et de Jeanne Pauline Laforêt (1849-1929), il fait d’abord ses études au lycée de Bayonne. Il se marie à Bayonne le  avec Marie Élisabeth Élina Berthe Cavade (1878-1948). Le couple demeure en 1897 au 28 rue Lormand, à Bayonne. Ils auront au moins deux enfants : Marcel (né en 1898) et Simone (née en 1899)[2]. Après de brillantes études médicales[3] (il fut lauréat de l’Institut et de l’Académie de médecine), il poursuit son cursus à l’École de médecine militaire de Lyon, puis à l’hôpital du Val-de-Grâce de Paris. Il y obtient le titre de chef de clinique chirurgicale. Nommé médecin aide-major en , il est d’abord envoyé au 119e régiment d'infanterie à Paris puis au Havre. Promu médecin-major de 1re classe en 1901, il est affecté ensuite auprès des compagnies du 24e régiment d'infanterie qui stationnent à Elbeuf (à l’époque département de Seine-Inférieure), dans la caserne Bachelet-Damville. Il semble s’être plu dans cette cité industrielle (qui est alors la troisième du département), puisqu’il démissionne de l’armée en et s’y installe comme médecin généraliste[4]. Il se fait connaître et apprécier des habitants par son aménité et ses talents, et s’occupe aussi du Bureau de bienfaisance. Il acquiert ainsi progressivement une notoriété certaine et un réseau de sympathies. Il prononce quelques conférences publiques et publie également des articles dans le journal local L’Elbeuvien. Il s’implique beaucoup, notamment, dans une polémique locale après l’instauration de la « Goutte de lait »[5], service de distribution de lait stérilisé, décidée par le conseil municipal en 1898 (à l’imitation de celui créé par la ville de Fécamp en 1894). Le Dr Lourier, médecin attaché à cette institution, vante les mérites du lait stérilisé ; Amédée Peyroux, partisan de l’allaitement maternel, estime au contraire que « le nombre des enfants atteints par la diarrhée a été supérieur après »[6]. Surtout, il démontre que le Dr Lourier, qui se présente aux élections municipales de 1904 sur la liste de Charles Mouchel (et sera élu), a exagéré les effets bénéfiques de la « goutte de lait », en truquant la présentation des statistiques annuelles de la mortalité infantile. En 1903, lors du XIVe Congrès international de médecine tenu à Madrid du 23 au , A. Peyroux présente une communication critique sur « Les gouttes de lait »[7] et pareillement 1904, au Congrès national périodique de gynécologie, d’obstétrique et de pédiatrie, qui se tient à Rouen du 5 au en l’hôtel des Sociétés savantes.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Lorsque le député-maire d’Elbeuf, Charles Mouchel, se suicide en 1911, la gauche locale, désemparée, n’a pas de candidat localement bien implanté. Sollicité apparemment par des représentants de la Droite et les comités « républicains progressistes » (c’est-à-dire en fait conservateurs) – car aucun manufacturier ou notable local n’a eu le courage d’affronter les électeurs – Amédée Peyroux se présente alors à l’élection législative partielle du [8]. La campagne électorale est intense et passionnée. Bien que Jean Jaurès en personne (énorme meeting au cirque-théâtre le ) soit venu soutenir Ernest Poisson, avocat, délégué à la propagande de la SFIO de 1907 à 1912, A. Peyroux arrive en tête au premier tour. Il est élu finalement élu au second avec 6 333 voix contre 5 727 à E. Poisson. Il n’a pas encore 40 ans et débute ainsi, sans avoir jamais exercé d’autres mandats au préalable, une assez longue carrière politique en tant que député de la 3e circonscription de Rouen, c’est-à-dire en fait celle des cantons d’Elbeuf et de Grand-Couronne.

Mandats successifs :

  • Du au (Xe législature), membre du groupe des Républicains progressistes
  • Du au (XIe législature), inscrit au groupe de la Fédération républicaine
  • Du au (XIIe législature), groupe de l’Entente républicaine démocratique
  • Du au (XIIIe législature), groupe de l’Union nationale républicaine et démocratique

Au Palais Bourbon, il siège alors sur les bancs des « progressistes », de 1912 à 1919, c'est-à-dire en fait de la Droite. C’est un conservateur et un nationaliste. Il vote pour Raymond Poincaré, soutient les gouvernements Briand et Barthou, et se prononce pour la liberté de conscience ou la liberté d’enseignement. Aux élections législatives générales de 1914, il se présente comme un « honnête homme », « à l’heure tragique où des ministres ont mis leurs fonctions au service de financiers véreux » et comme « un ami des travailleurs ». Après avoir tenté dans sa profession de foi[9] de rallier un maximum d’électeurs, il l’emporte à nouveau, mais cette fois-ci avec une très faible avance, par 6 763 voix contre 6 469[10]. Mobilisé durant la Grande Guerre, il est fait chevalier de la Légion d'honneur[11] à compter du . Il est alors médecin major de 1re classe de réserve à la région Nord ; il sera nommé médecin major de 2e classe (Gouvernement militaire de Paris), en 1919. À partir du , il passe dans le cadre de réserve. Il est par la suite élevé au rang d’officier de la Légion d’honneur[12], par décret du . Son brevet de réception lui est remis par le colonel Girod, un député et aussi un ami (Amédée Peyroux est alors médecin principal de 2e classe de réserve, rattaché au 3e corps d’armée). Son dossier signale qu’il a également obtenu la croix de guerre 1914-1918. Il est réélu à la Chambre « bleu horizon », lors des élections de sur la liste présentée en Seine-Inférieure par l'Union nationale républicaine et démocratique[13], emmenée par Jules Siegfried, député du Havre. Celle-ci est entièrement élue ; ses membres obtiennent en moyenne 95 000 suffrages (et Peyroux 95 101), les candidats socialistes ne dépassant guère les 40 000 voix. Il l’emporte à nouveau en 1924 sous l’étiquette de l’Union républicaine démocratique à laquelle il appartient de 1919 à 1928 (en fait, il s’agit de la même obédience que la liste précédente), face à l’union des Gauches. Membre de la Fédération républicaine jusqu’en 1925, il semble se rapprocher ensuite des radicaux. Mais aux élections législatives de 1928, Amédée Peyroux, se présente curieusement en candidat indépendant. Il est alors battu par le candidat socialiste, René Lebret.

Activités parlementaires[modifier | modifier le code]

Incontestablement, Amédée Peyroux fut un député très actif. Dès son entrée à la Chambre, où il occupe un poste de secrétaire de 1912 à 1914, il devient membre de la Commission de l'hygiène, dont il sera plus tard vice-président, et au sein de laquelle il fait preuve d’une très grande énergie. Il est également secrétaire de la Commission de l’assurance et de la prévoyance sociale, puis membre de la Commission de l’hygiène, des travaux publics et du travail et de la Commission des mines[14]. Il multiplie les propositions de loi, amendements et rapports, intervenant principalement sur des questions de santé, en rapport avec son domaine de compétence. Durant son premier mandat, il obtient la création d’une médaille de vermeil pour les vieux serviteurs et d’une médaille d’or pour les vieux ouvriers, mais surtout fait étendre la loi sur le repos des femmes en couches aux 4 millions d’ouvrières travaillant à domicile et à toutes celles sans ressources ne pouvant se livrer à aucun travail. Il fait insérer dans la loi sur les maladies professionnelles le libre choix du médecin par l’ouvrier (et prône l’expertise contradictoire et un demi-salaire pour les accidentés du travail) et participe aussi à une polémique entre médecins à propos de l’indemnisation des maladies professionnelles[15]. Il vote un certain nombre de lois sociales (limitation du travail journalier à 10 heures, salaire minimum, allocations aux familles nombreuses…) et demande même la semaine anglaise. Par contre, il vote contre le droit donné aux préfets de limiter les débits de boissons (apparemment au nom de la liberté de commerce), et se prononce pour l’établissement d’une surtaxe sur les grands magasins ou les magasins à succursale multiples[16]. Il vote bien sûr en faveur de la loi des trois ans (1913).

Certaines de ses propositions dénotent des tendances nationalistes : il dépose ainsi un projet de loi tendant à restreindre l’accès de l’internat des hôpitaux aux « non Français » et veut défendre les dentistes contre les étudiants de nationalité étrangère qui transforment leur diplôme universitaire en diplôme d’État[17]. Durant la Première Guerre, tout en étant mobilisé comme médecin militaire, il revient fréquemment à la Chambre et intervient fréquemment sur les problèmes de santé et d'hygiène publiques : réglementation de la vente des spécialités pharmaceutiques, protection des femmes en couches et des enfants du premier âge, organisation du service de santé des armées, droits à pension des mutilés et des veuves de guerre, etc.

En 1915, il présente une proposition de loi tendant à rendre la vaccination et le rappel antivarioliques obligatoires à tous les âges. Il soumet à la Chambre plusieurs projets de loi concernant les femmes en couches, la puériculture, l’attribution de pensions aux veuves et orphelins de médecins morts en soignant des épidémies au même titre que ceux victimes de combats et intervient au sujet de l’organisation du service de santé des armées, des droits des mutilés et veuves de guerre. En , il interpelle le gouvernement qui a fait venir 300 infirmières militaires anglaises (pour une dépense totale de 892 000 frs) au lieu de recourir aux services de religieuses françaises[18]. Son intervention, remarquée, suscite quelque temps plus tard une vive réponse de Miss Fenwick, présidente du National Council des infirmières diplômées d’Angleterre et d’Irlande, qui qualifie ses critiques d’injustes et d’insupportables[19].

Le , il interpelle à la Chambre le ministre de la Guerre sur la question des engagements spéciaux des exemptés et réformés par l’armée pour des emplois sédentaires[20] et à diverses reprises le gouvernement à propos du ravitaillement de l’arrière. Le , en compagnie d’autres députés, il dépose un projet de résolution « relative aux études entreprises par les étudiants français prisonniers de guerre internés en Suisse ». La même année, il demande que la croix de guerre soit attribuée à tous les officiers, sous-officiers et soldats ayant 24 mois de présence en premières lignes. En 1919, la Chambre vote son amendement prévoyant 5 croix de commandeur, 60 croix d’officier et 600 croix de chevaliers pour les médecins civils, les infirmières et les administrateurs des hôpitaux ayant soigné des blessés durant le conflit[21]. Durant ses divers mandats, il s’intéresse aussi tout particulièrement à un autre thème qui lui est cher, celui de la dépopulation[22]. En 1901, il publie une remarquable analyse de la mortalité elbeuvienne[23] (adulte et surtout infantile), étayée par des statistiques annuelles et mensuelles et de nombreux graphiques, dans laquelle il compare différentes villes pourvues ou non d’industries textiles. En 1912, il pose une question écrite au ministre des Finances concernant la composition de la commission instaurée au sujet de la dépopulation[24]. Lors de la séance du à la Chambre, il s’attache à prouver à ses collègues la réalité de l’inégalité de la mortalité infantile entre les familles ouvrières et les familles bourgeoises : « Si nous prenions, en Seine-Inférieure, une ville agricole et bourgeoise, Yvetot, nous voyons que 187 enfants de moins d’un an meurent proportionnellement à 1 000 décès de tout âge… Prenons maintenant des villes ouvrières. À Elbeuf, la mortalité infantile est de 238 pour 1 000 ; à Petit-Quevilly, elle est de 350 pour 1 000… Ma thèse est donc surabondamment démontrée.[25] » Lutter contre cette surmortalité dans les familles ouvrières permettrait selon lui de réduire le déficit de la natalité au niveau national.

Le , il propose une pension annuelle viagère « à titre de récompense nationale » aux pères et mères de familles nombreuses (sans préciser le nombre d’enfants). Il réitère cette proposition en , pour les parents ayant moins de 4 000 frs de revenus annuels, et évoque également la croix de la Légion d’honneur pour les mères de 12 enfants et plus qui en seront dignes ou même le droit de vote pour toute Française âgée d’au moins 21 ans mère ne serait-ce que d’un enfant. (Or, proposer ainsi la possibilité de voter à toutes les mères de familles est assez révolutionnaire à son époque). Il suggère encore d’accorder un « vote pluriel » (droit à deux suffrages) à tout père de famille de 5 enfants vivants. Il prône enfin des dégrèvements fiscaux pour les familles nombreuses et l’attribution d’habitations à bon marché (H.B.M.). Toutes ces mesures contribueraient, selon lui, à stimuler la « quantité et la qualité de la natalité »[26]. Mais il s’insurge en même temps contre l’instauration de l’impôt sur le revenu (créé en 1914, appliqué en 1916), qu’il juge « vexatoire et inquisitorial ». Parmi ses interventions d'un caractère plus politique, on relèvera celle qu'il consacre, en 1917, à l'affaire Bolo-Pacha, notamment pour reprocher à la censure d'avoir fait preuve d'une trop grande mansuétude à l'égard de certains journaux et d'une trop grande rigueur à l'égard d'autres. Au cours du même débat, il est amené à exposer les conditions dans lesquelles il a lui-même publié un article dans Le Bonnet rouge[27], avant de réserver sa collaboration à l'hebdomadaire satirique La Grimace[28], qu'il dirige avec ses collègues Charles Bernard et Louis Turmel, et dont il définit la tendance comme « jusqu'auboutiste ».

À la fin de la guerre, il dépose le une proposition de résolution (en compagnie des députés Charles Bernard, Camille Blaisot et Henri Tournade) « concernant le remboursement par l’Allemagne des loyers échus des mobilisés ». Il demande aussi, à plusieurs reprises dans les années 1920, l’exécution rigoureuse des clauses de réparations prévues par le traité de Versailles. Il intervient également sur des sujets très variés, comme la situation administrative et financière de l’Afrique Occidentale Française ou le budget des colonies, la crise du charbon, le protocole de Spa ou l’occupation de la Ruhr. Dès 1927, il exprime aussi ses inquiétudes devant la crise économique dont il pressent l’imminence.

On trouvera la liste exhaustive de ses multiples interventions à la Chambre dans la table nominative des débats et publications de l’Assemblée pour la XIe législature (1914-1919)[29]. On note en revanche peu d’interventions relatives à la situation de sa circonscription, mis à part une polémique avec Isidore Maille, ancien député, concernant la reconstruction du barrage de Martot[30]. Contrairement à tous ses prédécesseurs, il semble notamment s’être montré presque totalement étranger aux préoccupations du textile elbeuvien (il paraît dépourvu de connexions avec le milieu patronal), promettant seulement « d’exiger » le passage par Elbeuf de l’hypothétique 2ème ligne de chemin de fer de Paris au Havre. À l’évidence, il a aimé d’emblée sa fonction de député, n’hésitant pas à déclarer à ses électeurs dès 1914 : « Sans cesse, j’eus la satisfaction très grande d’être écouté avec attention, souvent applaudi par mes collègues. Ce jugement de mes pairs sera le suprême honneur de ma vie ! »

Lorsqu’il perd son siège, il a 56 ans. Cet échec marque la fin de sa carrière politique. A-t-il été ulcéré de cette défaite ou affecté par certains propos de campagne ? Ou bien a-t-il désiré tout simplement profiter de cette retraite politique pour regagner sa ville d’origine ? Toujours est-il qu’il semble alors avoir quitté assez vite Elbeuf et la Normandie[31]. Il décède le , rue d’Alsace-Lorraine, à Peyrehorade, âgé de 72 ans[32].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Écrits d’Amédée Peyroux[modifier | modifier le code]

On peut les classer en trois catégories : ceux concernant ses activités parlementaires, ceux se rattachant à ses activités médicales et des écrits polémiques ou satiriques.

  • Écrits parlementaires
  • Interpellation du Dr A. Peyroux au sujet de la reconstruction du barrage de Martot, Chambre des députés, séance du , Elbeuf, Impr. H. Saint-Denis, [1914], Extrait du Journal officiel, 2 p. (FRBNF31097414).
  • Le barrage de Martot. Réponse à la lettre ouverte de M. Maille, ancien député, Impr. G. Heullant, s.d., 2 p. (FRBNF31097413).
  • Recueil de pièces relatives à une polémique entre MM. Isidore Maille et le Dr Amédée Peyroux, au sujet du barrage de Martot, Elbeuf, Impr. de G. Heullant, [s. d.] ; Comprend : 1) Extrait du Journal officiel. Chambre des députés. Séance du mardi  : Lettre ouverte à M. Peyroux, député, signée Isidore Maille ; 2) Le Barrage de Martot, réponse à la lettre ouverte de M. Maille, ancien député, signée Dr Amédée Peyroux (FRBNF34122392).
  • Proposition de loi de M. Amédée Peyroux et de plusieurs de ses collègues, tendant à modifier la loi du sur les allocations aux familles nécessiteuses dont le soutien serait appelé ou rappelé sous les drapeaux, 1914.
  • Recueil des discours et travaux parlementaires du Dr Amédée Peyroux (…), Elbeuf, Impr. de L’Impartial, 1914, 206 p. (FRBNF31097415 et 34064017).
  • Écrits médicaux
  • Des affections du grand angle de l’œil capable de simuler une maladie des voies lacrymales [S. l. n. d.], thèse de doctorat de Médecine, Lyon, 1894-1895, no 962 (FRBNF36920055).
  • Étude sur les vaccinations du 119e régiment d’Infanterie de 1897 à 1900, Paris, 1900 (honoré d’une médaille d’argent du ministre de l’Intérieur, sur la proposition de l’Académie de Médecine).
  • Étude sur les causes de la dépopulation rapide d’Elbeuf pendant les dix dernières années (1891-1900). Moyens d’y remédier, Elbeuf, Impr. Gaston Bollen, 1901, 59 p. (Elbeuf, Centre d’Archives Patrimoniales, BH 1799).
  • « Épiploïte prise pour un étranglement herniaire : intervention, cure radicale, guérison », Archives provinciales de chirurgie, Paris, .
  • « Frédéric Nietzsche, paralytique général (Essai clinique) », La Chronique médicale, no 18, 1911, p. 481-485.
  • Il publia aussi « des études documentées sur les nourrissons que M. Picard, de l’Académie des sciences, loua fort dans son rapport sur l’attribution du prix Montyon »[33].
  • Écrits polémiques ou satiriques
  • Participation au Bonnet Rouge, quotidien républicain publié à Paris.
  • Journal La Grimace, satirique, politique, littéraire, théâtrale, comité de direction Charles Bernard, Amédée Peyroux, Louis Turmel et Léo Poldès (directeur de publication en 1916-1919) ; dessins de Georges Gros, Paris, 1916-1924 ; périodicité : d’abord hebdomadaire, puis 3 n° par mois, puis bimensuel (FRBNF32784054).
  • Préface de l’ouvrage de Marcel Leroux, Si l'on tuait Monsieur Lebureau (La Machine à pulvériser le "Badernisme"), Paris (106, rue de Richelieu), [éditeur inconnu], 1918, 46 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Premier adjoint au maire de Peyrehorade en 1914.
  2. Arbre généalogique de Jean-Louis Darrière : https://gw.geneanet.org/jcecili?lang=fr&pz=quentin+matthieu&nz=darriere&p=marie+elisabeth+elina+berthe&n=cavade
  3. Il obtient notamment la mention honorable (juste après le 1er de sa promotion) pour sa 1re année à la faculté de médecine de Bordeaux (Le Progrès médical, journal de médecine et de pharmacie, 1891, p. 416).
  4. Il habite, en 1916, 17 bis rue des Traites, puis réside en 1925 au no 33 de la rue Henry ; cependant, dans une pièce de son dossier de Légion d’honneur, l’adresse rue des Traites est biffée et remplacée par « Peyrehorade » au moment de son départ. Peut-être s’agit-il des adresses de son cabinet et de son domicile.
  5. Pierre Largesse, « La goutte de lait d’Elbeuf. Étude sur son efficacité », Annales de démographie historique, 1990, p. 43-52.
  6. L’Industriel elbeuvien, 9 avril 1904.
  7. « L’œuvre des Gouttes de lait de France. Leur fonctionnement. Leurs résultats », La Gazette médicale du Centre, août 1902, p. 127.
  8. Pierre Largesse, « L’élection législative partielle d’Elbeuf de 1912 », Bulletin de la Société de l’Histoire d’Elbeuf, no 40, décembre 2003, p. 6-21.
  9. Profession de foi du candidat Amédée Peyroux, Journal Officiel, 8 juillet 1914 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6518919c/f520.image)
  10. http://archives.assemblee-nationale.fr/dossiers/guerre1914-1918/docs/tableau_elections_1914.pdf
  11. Dossier (base Léonore) : 19800035/1214/40199.
  12. Le ministère de la Guerre justifie ce passage au grade d’officier de la Légion d’honneur de la manière suivante : « Médecin qui a constamment rendu les services les plus remarquables par son action vigilante et éclairée, ses talents d’organisation, son zèle, son activité et son inlassable dévouement. » (dossier Légion d’honneur). La mention de « 47 annuités de services civils ou militaires » est cependant totalement erronée vu son âge ; il ne peut se prévaloir, en 1925, que de 30 années de services, au maximum.
  13. Voir Programmes, professions de foi et engagements électoraux, Paris, Imprimerie de la Chambre des députés, 1920, p. 836-839.
  14. L'Écho des mines et de la métallurgie, 20 décembre 1927.
  15. Voir Le concours médical. Guide précis du praticien, 1913, p. 164 et 1 100 notamment.
  16. Profession de foi, Journal officiel, 8 juillet 1914, p. 1 123.
  17. Le concours médical. Guide précis du praticien, 1913, p. 991 et 1 273.
  18. Journal officiel, 13 août 1915, compte-rendu de la Chambre, p. 1 355.
  19. The British Journal of Nursing, 4 septembre 1915, p. 191-192.
  20. Bulletin des réfugiés du Pas-de-Calais, 29 décembre 1915, p. 2 et 3 (avec retranscription de la longue réponse du ministre).
  21. Gazette des hôpitaux civils et militaires, 1919, p. 673.
  22. Alain Becchia, « Les milieux parlementaires et la dépopulation de 1900 à 1914 », Communications, n°44, 1986, p. 201-246.
  23. Étude sur les causes de la dépopulation rapide d’Elbeuf pendant les dix dernières années (1891-1900), Elbeuf, 1901.
  24. Débats de la Chambre, 1912, p. 2 986, question écrite n° 2 366 (A. Becchia, « Les milieux parlementaires… », op. cit., p. 234).
  25. Journal Officiel, Débats parlementaires, Chambre des députés, 1ère séance du 12 juin 1913, p. 1869 (cité par Malik Boumediene, La place de la loi et du contrat dans la garantie du droit à la protection sociale de 1945 à nos jours, t. 1, Paris, Publibook, 2003.
  26. Louis Boucoiran, La famille nombreuse dans l’Histoire et de nos jours, Bourg, Imprimerie nouvelle Victor Berthod, 1921, p. 259, 342, 515, 522, 529.
  27. Un quotidien républicain du soir publié à Paris.
  28. Parallèlement à son activité parlementaire, et profitant sans doute de ses nombreux séjours à Paris, il fait en effet partie du comité de direction du journal satirique, politique, littéraire et théâtral La Grimace, dont Léo Poldès est directeur de publication en 1916-1919 dessins de Georges Gros. D’abord hebdomadaire, puis tirant 3 numéros par mois, avant de devenir bimensuelle, cette publication vécut de 1916 à 1924.
  29. http://archives.assemblee-nationale.fr/dossiers/guerre1914-1918/docs/t_nom_1914_1919.pdf
  30. Voir la liste de ses écrits.
  31. Dans son dossier de Légion d’honneur figure un document sur lequel l’adresse 17bis rue des Traites à Elbeuf est biffée et remplacée par la mention Peyrehorade.
  32. La Gazette des hôpitaux du (p. 110) relaya la nouvelle de son décès.
  33. Louis Damon, Nos parlementaires, Paris, Librairie Henry Goulet, s.d., [vers 1920-1925], p. 266-267.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Pierre Largesse, « L’élection législative partielle d’Elbeuf de 1912 », Bulletin de la Société de l’Histoire d’Elbeuf, n°40, , p. 6-21.
  • Alain Becchia, « Peyroux, Louis Amédée », Dictionnaire des parlementaires de Haute-Normandie sous la Troisième République, 1871-1940, J.-P. Chaline et A.-M. Sohn, dir., Mont-Saint-Aignan, Publications de l’Université de Rouen, 2000, p. 273-274.
  • Arbre généalogique de Jean-Louis Darrière : https://gw.geneanet.org/jcecili?lang=fr&n=peyroux&oc=0&p=louis+amedee
  • « Amédée Peyroux », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • « Amédée Peyroux », Louis Damon, Nos parlementaires, Paris, Librairie Henry Goulet, 1925, p. 266-267.
  • Chambre des députés, onzième législature (1914-1919). Table nominative, « Peyroux, Amédée », p. 714-716 (Recense toutes ses propositions de loi, amendements, interpellations du gouvernement, prises de parole etc.) http://archives.assemblee-nationale.fr/dossiers/guerre1914-1918/docs/t_nom_1914_1919.pdf
  • L’Elbeuvien, , , , (Elbeuf, Centre d'archives patrimoniales).
  • Le Journal de Rouen,

Liens externes[modifier | modifier le code]