Alphonse Rodet

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Alphonse Rodet
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Alphonse Antoine RodetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Alphonse Rodet, né le à Lyon et mort le [1] à Pierre-Bénite[2], est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alphonse Rodet passe les six premières années de sa vie à Lyon où son père possédait un petit atelier de mécanique, puis déménage à Anneyron (Drôme). Il passe son certificat d'étude à l'École Communale, puis entre en apprentissage dans la fabrique de poterie dont son père est employé. La famille retourne à Lyon, et Alphonse Rodet devient « dessinandier » (terme utilisé entre Rhône et Saône pour désigner l'activité de dessinateur en soierie), et il continua d'exercer cette activité pendant un demi-siècle en même temps que la peinture[3].

Alphonse Rodet est appelé à servir dans l'armée française du jusqu'au . Il a pu obtenir une permission de ' jours pour épouser Adeline Devaux, elle aussi dessinatrice en soierie[3].

Le , à l'âge de 85 ans, Alphonse Rodet se jette dans le Rhône à la suite de la réception d'une lettre du contrôleur des contributions directes lui reprochant de ne pas avoir déclaré son atelier[4].

Une rue de Lyon, dans le 8e arrondissement, porte son nom.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Il est l’auteur de plus de 1 950 œuvres dont un fonds est accessible au musée des beaux-arts de Lyon. La qualité de ses nombreuses « natures mortes » témoigne de l’excellence de son travail. Il a été inhumé à Lyon, au cimetière de Loyasse, avec sa femme la poétesse Adeline Devaux (1888-1965).

  • Dionysos, 1966
  • Sita, 1967
  • Faste oriental, 1965
  • Offrande à Isis, 1965
  • Jeu d'échecs, 1969
  • Intimité, 1969
  • Hommage au Père Coquillat, 1969
  • Concert bachique, 1969
  • Poilu, 1922
  • Souvenir d'enfance, 1934
  • La boutique fantasque, 1969
  • Chasseresse au repos, 1969
  • Saädi, 1969
  • Autre conte d'Anderson, 1969
  • Féerie, 1969
  • Les lilas au vase de cuivre, 1948
  • Cendrillon, 1964
  • Coin de jardin, 1933
  • Le jongleur de Notre-Dame, 1949
  • Souvenir des jours heureux, 1950
  • Trouvailles, 1929
  • Retour du bal masqué, 1938
  • Chez la pythonisse, 1945
  • Noël, 1927
  • Musique, amour et tragédie, 1960
  • La danseuse aux souliers d'or, 1930
  • Le philosophe, 1961
  • Le déjeuner sur l'herbe, 1960
  • Fête exotique, 1966
  • La chasse, 1941
  • Le flambeau, 1932
  • Hommage à Marcel Roux, 1923
  • Le conquérant, 1957
  • Les fraises et les framboises
  • L'illusionniste amateur, 1956
  • Chanson créole, 1946
  • Le cerisier en fleurs
  • L'escarpolette, 1923
  • La navaja, 1960
  • Le peintre Dorias et ses enfants, 1925
  • L'évadé, 1968
  • Le collectionneur, 1969
  • Tabarin, 1967
  • Les ramiers, 1944
  • Premiers ébats, 1954
  • Sur un conte d'Anderson, 1964
  • Le coteau et l'aigas, 1931
  • Le pactole, 1969
  • La plus belle des nuits, 1949
  • Femme au bouquet, 1948
  • Fée électricité, 1948
  • Le corsaire, 1947
  • L'échiquier des batailles, 1949
  • Les oiseaux, 1942
  • La jeune mère, 1946
  • Le cordonnier poète, 1941
  • Pâques, 1926
  • Les châtaigniers, 1941
  • Pastorale, 1968
  • Œillets à la coupe, 1943
  • Autoportrait, 1923
  • Dame examinant un vase, 1925
  • Rose d'hispalian, 1942

Bibliographie[modifier | modifier le code]

René Deroudille (1911-1992), critique d’art, a écrit un ouvrage sur Alphonse Rodet.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Merindol, « Fin tragique d'un grand peintre lyonnais », Le Progrès,‎
  2. Archives municipales de Lyon, 1er arrondissement, année 1890, acte de naissance no 581, cote 2E618, vue 122/171
  3. a et b René Deroudille, « Candeur et Lyrisme d'Alphonse Rodet », Lyon Pharmaceutique,‎ , p. 189-196
  4. Musée des Beaux-Arts de Lyon, Un combat pour l'Art moderne, Hommage à René Derouille,