Alphonse Juin

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Alphonse Juin
Alphonse Juin

Naissance
Bône, département de Constantine, Algérie française
Décès (à 78 ans)
Paris, France
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général d'armée[1]
Années de service 19121962
Commandement 15e Division d'Infanterie Motorisée en 1940
Chef du corps expéditionnaire français en Italie de 1943 à 1944

Chef d'état-major de la défense nationale de 1944 à 1947

Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille du Mont Cassin
Distinctions Maréchal de France
Grand-Croix de la Légion d'honneur
Médaille militaire
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945
Autres fonctions Élu à l'Académie française
(fauteuil 4)

Alphonse Juin, né le à Bône (département de Constantine)[2] et mort le à Paris (5e arrondissement), est un maréchal de France.

Il fut l'un des grands chefs de l'armée de libération en 1943-1944 et il s'illustra surtout à la tête du Corps expéditionnaire français en Italie qui, le 13 mai 1944, remporta la victoire du Garigliano, ouvrant les portes de Rome aux Alliés qui piétinaient devant le monte Cassino.

Il est le seul général de la Seconde Guerre mondiale à avoir été élevé à la dignité de maréchal de France de son vivant, en 1952[3].

Début de carrière

Acte de naissance du Maréchal Juin le à Bône (département de Constantine)

Alphonse Pierre Juin est né le à Sainte-Anne dans la commune de Bône (département de Constantine), chez son grand-père maternel Pascal Salini[4]. Issu d'une famille française modeste pied noir d'Algérie (fils et petit-fils de gendarme), fils de Victor Pierre Juin et de Précieuse Salini[5], il sort major de la promotion de Fez de Saint-Cyr en 1912, promotion dont faisait partie Charles de Gaulle[6]. Juin sera d'ailleurs le seul personnage à tutoyer de Gaulle quand ce dernier aura atteint un rang de chef d'État.

Sous-lieutenant, Alphonse Juin est affecté au Protectorat français du Maroc où, jusqu'en 1914, il participe aux opérations de pacification[6].

Lors de la Première Guerre mondiale, le lieutenant Juin participe, avec les troupes marocaines[7], aux combats de la Marne, en septembre 1914[6]. Grièvement blessé en Champagne, en mars 1915, il perd définitivement l'usage de son bras droit[6]. Il reste huit mois à l'hôpital, avant de retrouver le front. Nommé capitaine le 4 avril 1916, il combat ensuite au sein du 1er régiment de tirailleurs marocains[8]. En 1921, il obtient de si bons résultats à l'École de guerre qu'il est maintenu comme professeur stagiaire. Il sert ensuite de nouveau en Afrique du Nord sous les ordres du maréchal Lyautey[6].

La Seconde Guerre mondiale

La campagne de France et la captivité

Nommé général de brigade, en 1938, il reçoit à la mobilisation le commandement de la 15e division d’infanterie motorisée : couvrant la retraite sur Dunkerque, cette unité est encerclée dans la poche de Lille et combat avec le groupement du général Molinié jusqu'à l'épuisement de ses munitions. Juin est fait prisonnier et interné à la forteresse de Königstein où il participe au groupe d'études consacré aux questions économiques et sociales[9].

L'Armée de Vichy

À la suite des accords de Paris négociés par Darlan avec l'Allemagne, il est libéré le sur la demande du gouvernement de Vichy comme d'autres officiers réputés pour leur connaissance de l'Afrique[10]. Juin est donc intégré à l'Armée de Vichy et nommé le 16 juillet 1941 adjoint au général commandant supérieur des troupes du Maroc[11][Qui ?], puis le 20 novembre 1941[11] commandant en chef des forces d'Afrique du Nord où il remplace le général Weygand dans ses fonctions militaires, mais non dans toutes ses fonctions de proconsul[12].

Le , avec le délégué général du gouvernement de Vichy Fernand de Brinon, il est convoqué à Berlin par Göring. L'historien Robert Paxton parle de cette rencontre comme d'un dialogue de sourds. Göring demande que les Français explicitent « clairement leur intention » de laisser l'Axe utiliser la base de Bizerte en Tunisie et accordent à Rommel, alors en campagne en Libye, « une liberté de mouvement de nature à lui faciliter la poursuite des combats, peut-être avec les Français à ses côtés ». Juin insiste pour que les Allemands autorisent les troupes françaises à renforcer leur armement en Afrique pour mieux défendre l'Empire français, particulièrement au sud de la Tunisie. Juin promet que les forces de Rommel ne seront pas retenues le long de la frontière tunisienne. En fin de compte, Göring, loin d'être satisfait indique que les demandes françaises d'augmenter l'armement de l'Armée d'Afrique resteront conditionnées à la satisfaction des demandes allemandes en Tunisie[13].

Juin a signifié à son ministre de la guerre Bridoux qu'il « ne souhaite pas entrer dans la voie vers laquelle tendent les Allemands des commissions d'Afrique du Nord et qui pourraient mener la France à la collaboration militaire ». En Algérie personne ne doute que, dans son for intérieur, Juin n'admet pas l'occupation de la Métropole par les Allemands et qu'il voudrait éviter un tel destin à l'Empire. Le consul américain à Casablanca est informé des probables sentiments de Juin. On lui dit que Juin « ne tiendrait probablement pas sa parole » si les Allemands envahissaient l'Afrique du Nord[12].

Ainsi, lorsque le , l'ensemble des officiers de l'Armée d'Afrique sont surpris par le débarquement allié en Afrique du Nord, Alphonse Juin est tiraillé entre ses sentiments anti-allemands et son sens de la discipline vis-à-vis des autorités de Vichy. N'a-t-il pas également déclaré à Bridoux en juillet 1942, que ses troupes « feraient loyalement leur devoir contre tout agresseur, quel qu'il soit » ? Par l'intermédiaire de son subordonné le commandant Dorange, Juin qui ne se doute pas qu'un débarquement américain est imminent, est entré en contact avec le consul américain d'Alger Robert Murphy pour demander comment, en cas d'agression allemande, les États-Unis réagiraient à une demande d'aide massive de la part de la France. À cette occasion, il avertit également Murphy qu'il donnerait l'ordre à ses troupes de résister si les États-Unis attaquaient en premier, sans provocation allemande[12].

Les premières nouvelles du débarquement atteignent Juin dans les premières heures du 8 novembre, peu après minuit, lorsque les hommes du général Mast, un de ses subordonnés impliqué dans les préparatifs de l'opération avec les Américains, prennent le contrôle des points forts de la ville[14]. Sa résidence est encerclée par un groupe de jeunes lycéens commandés par l'aspirant de réserve Pauphilet, agissant avec un groupe de 400 résistants mal armés[15]. (Voir l'article détaillé Opération Torch.)

Juin, destinataire d'une lettre de Roosevelt lui demandant d'accueillir les troupes alliées en amies, rejette cette demande présentée par le consul Murphy, et se retranche derrière l'autorité de l'amiral Darlan, ancien vice-président du Conseil resté commandant en chef des forces militaires et qui est présent à Alger. Libéré au matin par la garde mobile, il organise la reconquête de la ville contre les résistants, mais, convaincu que la partie est jouée, ne fait rien ou ne peut rien faire pour rejeter les Alliés[16]. À 17 h 30 , il signe avec l'accord de l'amiral Darlan, une suspension d'armes limitée à la place d'Alger, où l'on dénombre 13 morts français[16].

Juin et Darlan doivent décider quels ordres ils donnent aux troupes placées sous le commandement de Juin. Le même 8 novembre 1942, en effet, à Oran et au Maroc, les généraux Boisseau et Noguès, subordonnés de Juin, qui n'ont pas été neutralisés comme à Alger, accueillent les Alliés à coups de canon. Pour les observateurs américains, Juin semble désireux d'aider les Alliés, mais il est tenu d'obéir à son supérieur. Il ordonne aux forces françaises de maintenir « un contact élastique, sans agressivité »[14]. Dans l'après-midi du 8 novembre, à 17 h 35 , Darlan décharge Juin de son autorité en dehors de la région d'Alger et charge Noguès de la défense du Maroc et le général Barré de la défense de la Tunisie[14]. Juin rend compte à Paris qu'il « s'efforcera d'exécuter les ordres du maréchal, mais qu'étant entre les mains des Américains, il ne peut que laisser l'entière initiative aux commandants des théâtres est et ouest »[17]. Le 11 novembre, après avoir appris, vers midi, l'invasion de la zone libre par les Allemands, il fait savoir à ses subordonnés que « dès réception du présent message, la position de neutralité vis-à-vis de l'Axe cesse »[17].

La reprise des combats contre l'Allemagne

Juin donne enfin, le 14 novembre, l'ordre à l'armée de Tunisie repliée sur la frontière algérienne, de faire face aux Allemands, mais son chef, le général Barré, attend jusqu'au 18 novembre pour reprendre le combat. L'armée de Tunisie renforcée par des éléments alliés allait alors se battre très courageusement, mais le coût humain des six mois de guerre nécessités ensuite pour reconquérir la Régence qui n'avait pas été défendue allait être très élevé.

Juin, sous l'autorité de Darlan, autoproclamé haut commissaire de France en Afrique, puis du général Giraud[18], se rallie enfin aux Anglo-Américains et reçoit le commandement des forces françaises engagées en Tunisie. Celles-ci, qui ne demandaient qu'à se battre, contribuent, au prix de lourdes pertes, à l'anéantissement des forces d'occupation de l'Axe et de l'Afrika Korps de Rommel.

Dans le cadres des mesures d'épuration dans l'armée, une Commission spéciale d'enquête de Tunisie est créée le 15 août 1943 pour établir les conditions dans lesquelles les forces armées de l'Axe ont pu pénétrer en Tunisie en novembre 1942 et déterminer les responsabilités encourues par les autorités civiles et militaires au cours de ces événements. « Les responsablilités de Juin, écrit Christine Levisse-Touzé, sont établies, mais vite étouffées, et il n'y sera pas donné suite[19]. »

En 1943, Juin est nommé par de Gaulle à la tête du corps expéditionnaire français en Italie, qui comprend quatre divisions (en tout 112 000 hommes).

Le général Juin décorant un soldat américain de la Croix de guerre (21 mars 1944).

En 1944, il fait adopter par les Alliés un plan de manœuvre audacieux. En effet, il brise la ligne Gustav en enveloppant le mont Cassin avec notamment les tabors marocains du général Guillaume et le 4e régiment de tirailleurs tunisiens. La bataille de Monte-Cassino révèle le génie militaire du général Juin qui en lançant un assaut d'infanterie légère pour déborder la position allemande sur ses flancs remporte un succès total, au contraire du général américain Clark qui, en tentant un assaut frontal d'infanterie lourde précédé d'un catastrophique bombardement du monastère, envoya à la mort sans aucune utilité près de 1 700 soldats.

Après cette bataille, Juin repousse les Allemands de la tête de pont sur le Garigliano et descend dans la plaine avec ses troupes. Il prend une part active dans l'offensive sur Rome, bien que lui-même eût préféré une ultime bataille à l'Est pour anéantir les Allemands. Il libère les faubourgs Est de la Cité Éternelle et entre dans la capitale aux côtés de Clark. Puis, Juin prend Sienne. En juillet, appelé à Alger comme chef d'État-Major de la Défense nationale, il transmet le commandement de ses troupes au général de Lattre, qui les conduira durant le débarquement de Provence. En 1944-1947, en tant que chef d'État-Major, il est en communication avec de Gaulle et le SHAEF bien que Koenig soit le principal représentant français au SHAEF. Le , il entre aux côtés du général de Gaulle dans Paris libéré[6].

En 1945, le général Juin avait eu l'intention de venir témoigner au procès du maréchal Pétain, sous réserve de l'autorisation du général de Gaulle. Il se vit dans l'impossibilité de le faire ; de Gaulle l'ayant envoyé intentionnellement en mission en Allemagne. Il adressa un témoignage écrit en faveur du maréchal alors que les avocats avaient souhaité, à l'origine, sa déposition orale.[réf. nécessaire]

Juin dans l'après-guerre

  • 1951-1956, commandant en chef du secteur Centre-Europe de l'Organisation atlantique (dont le commandant suprême est le général Eisenhower).
  • , reçoit le bâton de maréchal de France[20] (décret du 7 mai 1952, paru au JO du 8 mai, page 4713).

Sa conception du patriotisme l'éloigne de de Gaulle à qui il signifie son désaccord sur la question algérienne lors d'une entrevue orageuse à l'Élysée. Pour autant, il ne participe pas au putsch des généraux en 1961. Mais son refus de suivre ce qu'il estime être une politique d'abandon incompatible avec la loi et l'honneur lui vaut une mise à l'écart totale de la vie publique par son ex-camarade de Saint-Cyr. Ainsi est-il démis de sa place de droit (du fait de son titre de maréchal) au Conseil supérieur de la Défense nationale, cela par une décision du chef de l'État. Le maréchal Juin est également écarté de toute manifestation commémorative des deux guerres mondiales et privé des prérogatives et avantages dus à son rang (bureau, secrétaire, voiture, chauffeur, etc.).

De 1955 à sa mort, il est président d'honneur de la Société nationale des anciens et des amis de la gendarmerie (SNAAG).

Distinctions

Alphonse Juin a été élu à l'Académie française le 20 novembre 1952, au fauteuil 4, succédant à Jean Tharaud. Sa réception officielle sous la Coupole a lieu le 25 juin 1953. Il était également membre de l'Académie des sciences coloniales et membre de l'Académie de Stanislas[21].

Décorations françaises

Décorations étrangères

Œuvres

  • Le Maghreb en feu, 1957.
  • L'Europe en question, 1958, avec Henri Massis.
  • Mémoires, 1959-60.
  • Je suis soldat, 1960.
  • La Campagne d'Italie, 1962
  • C'étaient nos frères, 1962.
  • Histoire parallèle - La France en Algérie 1830-1962, 1963.
  • La Brigade marocaine à la bataille de la Marne, 1964.
  • Trois siècles d’obéissance militaire, 1650-1963, 1964.

Bibliographie de base

Mémoires des principaux protagonistes

  • Alphonse Juin, « Les mémoires du maréchal Juin », Le Figaro, Paris, mars 1949.
  • José Aboulker, « Nous qui avons arrêté le général Juin », La Nef, Paris, no 25, avril 1959.
  • Henri Giraud, Un seul but : la victoire, Alger 1942-1944, Julliard, Paris, 1949.

Rapports officiels d’époque des acteurs du putsch du 8 novembre 1942, à Alger

  • Les Cahiers Français, « La part de la Résistance Française dans les évènements d’Afrique du Nord » (Rapports des chefs des groupes de volontaires qui se sont emparés d’Alger le 8 novembre 1942), commissariat à l’Information du Comité national français, Londres, août 1943.

Ouvrages historiques

  • Robert Paxton (trad. Pierre de Longuemar, postface Claude d'Abzac-Epezy), L'armée de Vichy : le corps des officiers français : 1940-1944, Paris, éditions Tallandier, (1re éd. éd. en anglais 1966), 586 p. (ISBN 978-2-847-34139-3, OCLC 55889673, présentation en ligne)
  • Yves Maxime Danan, La Vie politique à Alger de 1940 à 1944, P., L.G.D.J.,
  • Christine Levisse-Touzé, L'Afrique du Nord dans la guerre, 1939-1945, Albin Michel, Paris, 1998.
  • Jacques Cantier, L'Algérie sous le régime de Vichy, Paris, Odile Jacob, (ISBN 2738110576)
  • José Aboulker et Christine Levisse-Touzé, « 8 novembre 1942 : les armées américaine et anglaise prennent Alger en quinze heures », Espoir, Paris, no 133, 2002.
  • Paris Match no 166 (17 - 24 mai 1952) : dossier "Juin, maréchal de France".
  • Paris Match no 930 (4 février 1967) : dossier "Mort d'un maréchal de France".
  • Paris Match n° 931 (11 février 1967) : dossier "Les obsèques du maréchal Juin".

Notes et références

  1. Le plus haut grade à l'époque.
  2. Actuellement Annaba (Algérie).
  3. En 1952, sous le présidence de Vincent Auriol, Jean de Lattre de Tassigny et Philippe Leclerc de Hauteclocque sont élevés à la dignité maréchal de France, à titre posthume. Marie-Pierre Kœnig est élevé à la dignité maréchal de France, à titre posthume, en 1984, sous le présidence de François Mitterrand.
  4. Registre d'état civil de la ville de Bône (1898), Archives nationales d'outre-mer.
  5. « Maréchal Alphonse Juin », sur le site bone.piednoir.net, consulté le 7 avril 2010.
  6. a b c d e et f [1], Alphonse Juin sur le site cheminsdememoire.gouv.fr.
  7. Lieutenant de la 12e compagnie du 1er bataillon du 2e régiment de marche marocain (brigade marocaine du général Ditte, 45e division d'infanterie).
  8. René Chambe, Le Maréchal Juin, duc du Garigliano, Presse de la cité, 1968, 445 p., p. 71.
  9. Paxton 2004, p. 181
  10. Paxton 2004, p. 191
  11. a et b Alphonse Juin sur cheminsdememoire.gouv.fr
  12. a b et c Paxton 2004, p. 358-359
  13. Paxton 2004, p. 342-343. Paxton se réfère aux archives de l'armée allemande OKW/2012 et à celles de la délégation française auprès de la commission d'armistice DFCAA, t.V, p. 380
  14. a b et c Paxton 2004, p. 373-377
  15. José Aboulker et Christine Levisse-Touzé, « 8 novembre 1942 : les armées américaine et anglaise prennent Alger en quinze heures », Espoir, no 133, Paris, 2002
  16. a et b Jean-Louis Crémieux-Brilhac, « Jeux et enjeux d'Alger », dans La France des années noires, tome 2, Éditions du Seuil, 1993, p. 182
  17. a et b Paxton 2004, p. 385-390
  18. voir Situation politique en Afrique libérée (1942-1943)
  19. Christine Levisse-Touzé, « L'Afrique du Nord dans la guerre, 1939-1945 » Albin Michel, 1998, p. 327. Voir, dans les mêmes termes, l'intervention de Christine Levisse-Touzé au colloque coorganisé par les associations Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et Mémoire et Espoirs de la résistance « L'épuration à Alger », dans Du nazisme à la purification ethnique, Cour de cassation, 10 décembre 2001, consulté le 29 décembre 2010
  20. « Les bâtons de maréchaux de la Seconde Guerre mondiale », Musée de l'Armée (consulté le )
  21. (fr) « JUIN Alphonse », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) (consulté le )
  22. le 16 juillet 1946 Monitor Polski 1947 no. 27 pos. 188

Voir aussi

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