Alfred Richet

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Alfred Richet
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Didier Dominique Alfred Richet (DijonCarqueiranne[1]) est un anatomiste, prosecteur et chirurgien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1835, il commence des études de médecine à Paris. Il devint aide-anatomiste en 1841, prosecteur en 1843 ; il fut de la même promotion que Claude Bernard et Antonin Jean Desormeaux et obtint son doctorat en médecine en 1844 avec sa thèse Études d'anatomie de physiologie et de pathologie pour servir à l'histoire des tumeurs blanches tout en devenant chirurgien du Bureau central des hôpitaux[2].

Agrégé de la Faculté de médecine en 1847, il devint également chirurgien des hôpitaux de Paris (Lourcine, Saint-Antoine, Saint-Louis, Pitié-Salpétrière et Hôtel-Dieu). C'est dans ce dernier hôpital que Richet expérimentera l'anesthésie avec le chloroforme avec l'appareil de Jean-Louis-Prosper Duroy[3].

En 1853, il est nommé membre de la Société de chirurgie dont il devient le président en 1864. C'est cette même année qu'il intègre le corps professoral de la faculté en tant que professeur de pathologie chirurgical, puis, de clinique chirurgicale à partir de 1871. Il garde sa chaire de clinique jusqu'à sa retraite en 1889. Parallèlement, en 1865, il devient membre de l'Académie nationale de médecine qu'il préside en 1879, et, membre de l'Académie des sciences, section médecine en 1883.

Il meurt à 75 ans, le .

Il est le père du physiologiste français Charles Richet (1850-1935), lauréat du prix Nobel de médecine en 1913 pour la description de l'anaphylaxie, le grand père du médecin Charles Richet, déporté résistant, et l'arrière grand-père de Gabriel Richet.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Le professeur Richet.
  • 1847 : De l'emploi du froid et de la chaleur dans le traitement des affections chirurgicales
  • 1850 : Des opérations applicables aux ankyloses
  • 1853 : Mémoire sur les tumeurs blanches
  • 1855 : Traité pratique d'anatomie médico-chirurgicale
  • 1861 : Des luxations traumatiques du rachis
  • 1865 : Recherches sur les tumeurs vasculaires des os, dites tumeurs fongueuses sanguines des os, ou anévrysmes des os
  • 1875 : Leçons cliniques sur les fractures de jambe, faites à l'Hôtel-Dieu.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives du Var, commune de Carqueiranne, acte de décès no 27, année 1891 (page 300/338)
  2. « [L]'Assistance Publique avait créé en 1811 cette structure, située à l'hôtel-Dieu, seul[e] habilitée, hors urgence, à décider d'une hospitalisation, ceci pour éviter les admissions abusives réclamées par les indigents. » (Pierre Léger, « Antonin Jean Desormeaux », dans Progrès en urologie, 14, 2004, p. 1231).
  3. Marguerite Zimmer, Histoire de l'anesthésie : méthodes et techniques au XIXe siècle, EDP sciences, (présentation en ligne)
  4. Base Léonore

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]