Alphonse de Portugal (grand maître)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Alfonso de Portugal)

Alphonse de Portugal
Image illustrative de l’article Alphonse de Portugal (grand maître)
Alphonse de la Maison royale de Portugal
par J.-F. Cars, c. 1725
Biographie
Naissance
Coimbra,
comté de Portugal
Décès

royaume de Portugal
Ordre religieux Ordre de Saint-Jean
de Jérusalem
Langue Portugais
de la Langue de Castille
Supérieur de l'Ordre
entre et 1203 –vers mi-1206
Chevalier de l'Ordre

Alphonse de Portugal, né en à Coimbra et mort le à Santarém, est le 12e supérieur[1] de L'Hospital de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de 1202 à 1206.

Biographie[modifier | modifier le code]

On sait peu de chose de ce grand maître, il est considéré comme le fils illégitime du roi Alphonse Ier de Portugal[2]. Il devient chevalier de Saint-Jean de Jérusalem par protection royale[3].

Ne pouvant pas se faire obéir des chevaliers de l'Ordre, ils lui reprochaient d'avoir tenu le chapitre général à la forteresse de Margat hors du royaume de Jérusalem, reproche de bien piètre tenue[3]. Il faut plutôt en chercher la cause dans le fait qu'il n'avait pas tenu de responsabilité dans l'Ordre. Le seul fait saillant de son magistère, la promulgation de nouveau statut élaboré lors du chapitre général qu'on lui reprochait. Il finit par se démettre de sa charge[3].

Le dernier acte est daté de 1206 et le premier de son successeur date aussi de 1206, on peut donc estimer qu'il abandonne sa charge à mi-1206[2]. C'est la deuxième fois dans l'histoire de l'Ordre qu'un grand maître démissionne. Il se retire au Portugal où il meurt le soi-disant empoisonné[2],[4]. Après sa mort, il est inhumé dans l'église de la commanderie Saint-Jean d'Alporão (pt) à Santarém[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. B. Galimard Flavigny (2006) p. 317-319.
  2. a b et c Delaville Le Roulx (1904) p. 130.
  3. a b et c Delaville Le Roulx (1904) p. 131.
  4. Delaville Le Roulx cite à l'appui de ses dire W. Dugdale, Monasticon Anglicanum, Londres, Calay, Ellis et Bandinel, 1817-1830, 8 vol.
  5. Joseph Delaville Le Roulx, Les Hospitaliers en Terre Sainte et à Chypre (1100-1310), Paris, Ernest Leroux, , 440 p., p. 131.

Sources bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • J. Delaville Le Roulx, Les hospitaliers en terre sainte et à Chypre 1100 à 1310, Paris, Ernest Leroux, 1904
  • Bertrand Galimard Flavigny, Histoire de l'ordre de Malte, Perrin, Paris, 2006

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]