Alfio Origlio

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Alfio Origlio
Description de l'image Alfio_Origlio.jpg.
Informations générales
Naissance (57 ans)
Gap, Drapeau de la France France
Genre musical Jazz, Musiques actuelles, Electro
Instruments Piano
Labels CJAZZ Productions
Site officiel alfioorigliopro.wixsite.com

Alfio Origlio est un pianiste et compositeur français, né le à Gap[1].

De formation classique, reconnu médiatiquement dans l’univers du jazz, il se revendique autant des accents des musiques du monde que de la chanson française[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du batteur Salvatore Origlio, Alfio se passionne très tôt pour la musique et devient pianiste professionnel dès l’âge de 17 ans[3].

Il obtient en 1999 son diplôme d’État d’enseignement en Jazz[4]. S’il est généralement classé dans la catégorie « pianiste jazz », son parcours musical est éclectique[5].

Il accompagne le chanteur Henri Salvador en 1995 avec qui il enregistre l'album "Casino de Paris".

Il accompagne pendant plusieurs années Michel Jonasz en tournée et il enregistre trois albums avec lui (Michel Jonasz en 2004, Chanson Française en 2006 et une compilation). Mais il collabore aussi avec d’autres grands artistes et musiciens de la scène française et internationale : Salif Keïta, Manu Katché, Gregory Porter, Me’shell Ndegeocello, Henri Salvador, Bobby McFerrin, André Ceccarelli, Stacey Kent, Didier Lockwood, Jean-Louis Trintignant, Stéphane Eicher, Ernie Watts, Michel Colombier, Fred Wesley, Michel Legrand, Natalie Dessay, Keziah Jones, Chris Potter, Erik Truffaz, Daniel Humair, Pierre Bertrand, Sting ...

Il accompagne le batteur Manu Katché de 2010 à 2012.

Alfio Origlio est à l'origine de plusieurs projets sous son nom. En 2015, il fait la rencontre du beatboxeur Alem avec qui il propose une série de concerts en trio avec le percussionniste Stéphane Edouard autour de musiques improvisées. Il enregistre l'album Bogota Airport entre culture urbaine et world musique.

En 2018, il propose un quartet avec la chanteuse Célia Kameni , Brice Berrerd et Zaza Desideriopour lequel il arrange des chansons issues du répertoire pop, soul et chanson française aux couleurs jazz. Il produit et arrange l'album Secret Places en 2019. Le groupe est invité lors d'une carte blanche surprise de Manu Katché au festival Jazz à Vienne en juillet 2021 pour accompagner le chanteur Sting.

En 2021, il compose la musique de l'album Piano, un album épuré d'une grande sensibilité en piano solo.

En 2023, il réunit de jeunes talents de la scène jazz dans son projet Alfio Origlio, Human flow : la chanteuse et violoniste Fleur Worku, le guitariste Noé Reine et le batteur Zaza Desiderio . Le répertoire est composée de musiques originales d'Alfio Origlio.

En 2023, il co-compose la musique de l'album Improspections avec le batteur Marcol Savoy sous forme de tableaux musicaux improvisés.

Il collabore avec le réalisateur Emmanuel Barnault pour qui il compose la musique des documentaires "Morceaux de Cannes[6]" présenté au festival de Cannes 2021, "Bertrand Blier l'iconoclaste impénitent" en 2021, "Nos Italiennes, de Magnani à Muti" en 2022, "Audran la complice de Chabrol" en 2023, "Jacques Rozier, un cinéaste en liberté" en 2024.

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

2017 : Victoires du jazz dans la catégorie « Meilleur album inclassable », pour l’album JOY de Caja Negra (Pierre Bertrand, Louis Winsberg, Minino Garay, Alfio Origlio, Jérôme Regard et Xavier Sanchez)

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums sous le nom d’Alfio Origlio[modifier | modifier le code]

  • 1993 : Live Five
  • 1993 : Alfio Origlio quartet
  • 2000 : Passeggiata
  • 2000 : Ricordo

Les collaborations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Alfio Origlio »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur francemusique.fr (consulté le ).
  2. « Origlio Trio », Libération,‎ 15/16 janvier 2000
  3. « L’éclectisme musical d’Alfio Origlio », Les AFFICHES de Grenoble et du Dauphiné,‎
  4. « Un mélange d’étonnants… », Le Dauphiné Libéré,‎
  5. « Alfio Origlio, Flamenco Jazz Quartet », Le Nouvel Observateur,‎
  6. Audrey Fournier, « Le festival de Cannes s'invite sur le petit écran », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]