Alexis Gloutier

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Alexis Gloutier
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Alexis Gloutier, né à Ninville (Haute-Marne) le 27 février 1758[1] et mort à Gizeh (Égypte) le , est un administrateur français[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il fut administrateur de la Palestine, emploi dont l’échec devant Saint Jean d’Acre fit une sinécure, puis devint administrateur des finances à la place de Poussielgue, et est nommé membre de l’Institut d'Égypte dans la section économie le .

Le lendemain, 6 fructidor an VI à six heures du matin, l’Institut tient sa première séance sous la présidence de Bonaparte, au cours de laquelle le bureau est formé et où des commissaires sont nommés pour procéder aux premières études. L’équipe composée de Berthollet, Costaz, Desgenettes, Malus et Gloutier, devra apporter une réponse à la question suivante émise par Napoléon : « Quelle est la production qui pourrait remplacer le houblon pour faire la bière ? ».

Le 16 vendémiaire an VII (), Alexis Gloutier fait partie d’une nouvelle commission chargée d’étudier les améliorations à apporter concernant les divers genres de culture, puis est amené à réfléchir le 26 frimaire suivant sur les ousis. Chargé d'explorer le pays, sous le rapport scientifique, il recevait ses ordres directement du général Kléber.

On en trouve quelques exemples dans l’ouvrage « Kléber et Menou en Égypte depuis le départ de Bonaparte (-) » documents publiés pour la Société d'histoire contemporaine par François Rousseau.

Il fut particulièrement distingué par le général Bonaparte, ainsi que le rappelle le Moniteur Universel qui annonce son décès dans ses numéros des 21 et 30 fructidor an VIII.

« Le citoyen Gloutier, administrateur général des finances et membre de l’Institut d’Égypte est mort à Gizeh, le 6 floréal an VIII () regretté de tous ceux qui l’ont connu dans les différentes parties de l’économie politique ».

« Ayant fait beaucoup de recherches sur les antiquités, l’histoire et l’état actuel de l’Égypte… », la famille de Gloutier remit à la commission chargée de publier les travaux de l'Institut de nombreux manuscrits rédigés par l’économiste.

Son décès est également annoncé dans le Courrier de l'Égypte[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Pierre BIELMANN, Petite Histoire de la Commune de Ninville, de ses maires et de ses habitants, Saint-Jean-le-Vieux, Cribble, (lire en ligne), p. 33
  2. Edouard de Villiers du Terrage, L'expédition d'Egypte : Journal d'un jeune savant engagé dans l'état-major de Bonaparte (1798-1801), Libraire Plon, , p. 366
  3. Yves Laissus, L'Égypte, une aventure savante 1798-1801, Fayard, , p. 341

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