Alexia Guggémos

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Alexia Guggémos
Alexia Guggémos en 2015.
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Alexia Guggémos, née le est une critique d'art française, sociologue du numérique, spécialiste des stratégies de diffusion de l'art sur les médias sociaux. Elle est la fondatrice du musée du sourire, premier musée virtuel créé en 1996.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alexia Guggémos naît en 1966[1]. Durant sa jeunesse, elle se forme à l'histoire de l'art à l'École du Louvre[2],[3]

Depuis les années 2000, attentive à l'évolution des usages d'Internet et du web social, elle participe à des conférences et des débats sur l'art numérique, notamment au centre national d'art et de culture Georges-Pompidou et à la Gaîté-Lyrique[1].

Alexia Guggémos fonde, en 2011, l'Observatoire du web social dans l'art contemporain[4]. Celui-ci a notamment publié, en 2016, une enquête pointant le retard de la France dans l'exploitation des médias sociaux comme extension du marché traditionnel de l'art contemporain[5],[6].

« Sociologue du digital », selon le quotidien français Le Figaro[7], elle mène des actions de pédagogie comme l'opération Art Students Week, une semaine pour inciter les étudiants en école d'art à se faire connaître sur Instagram[8],[9],[10],[11],[12] Elle participe en France au développement de la Museum Week, premier événement culturel social media qui a mobilisé en 2019 six mille institutions culturelles dans le monde[13].

The Art Gorgeous Magazine la classe en 2019 dans sa liste des vingt femmes les plus influentes de la scène artistique française[14] Elle figure en 2022 parmi les 200 collectionneurs d'art novateurs dans le monde selon le magazine ARTnews[15].

Critique d'art[modifier | modifier le code]

Après avoir dirigé la revue littéraire et artistique Cargo, édité des livres d'artistes, Alexia Guggémos crée en 1996, le musée du sourire, premier musée virtuel à avoir été créé sur le sourire, exclusivement sur internet[4],[9],[16].

Déléguée générale du Festival international du film de l'internet de Paris (1999-2001), experte en art numérique, elle est chargée de la sélection des créations numériques et anime un atelier d’écriture interactive à la Saline royale d'Arc-et-Senans[1]. À partir de 2007, elle publie une chronique consacrée à l'art dans les pages du quotidien 20 Minutes[2].

Membre de l'Association internationale des critiques d'art (AICA), une présentation du travail du plasticien Gilles Barbier lui vaut d'être nommée, en 2017, au prix AICA[17],[18]

Depuis 2012, elle tient une chronique consacrée à l'art sur le site d'actualité français Le Huffington Post[9].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Alexia Guggémos publie en 2011 le guide pratique Les Médias sociaux à l'usage des artistes, dans lequel elle donne des conseils de marketing digital, spécifique au domaine de la promotion artistique[19],[4],[9]. Dans Le guide de survie digitale : les réseaux sociaux à l'usage des créateurs, publié en 2019, elle présente le fruit d'une dizaine d'années d'observation de l'évolution de la promotion de la création artistique sur les réseaux sociaux tels qu'Instagram et TikTok[20]. Elle y traite notamment de la modération web et de la contrefaçon[21].

Biographe de l'artiste peintre Hervé Télémaque, figure majeure du surréalisme et de la figuration narrative, elle publie en 2015 un essai intitulé Confidence[9],[1].

Avec L'Histoire de l'art pour les nullissimes, la critique d'art livre en 2017 un ouvrage pédagogique sur des millénaires d'histoire de l'art : la peinture, la sculpture, l'architecture et les arts premiers[3],[22].

Animatrice d'ateliers d'écriture créative, spécialiste Oulipo, elle publie en 2019 Boris Vian 100 ans, co-écrit avec Nicole Bertolt, mandataire du patrimoine de Boris Vian. Le livre marque le centenaire de la naissance de l'écrivain français Boris Vian. Elle reçoit en 2020 le prix du livre de jazz[23],[24].

Sous l'égide du ministère de la Culture, en 2021, elle publie « 1 immeuble, 1 œuvre », le livre des 5 ans du programme de commande artistique, préfacé Roselyne Bachelot[25]. Arthur Toscan du Plantier, Président du club, commente le travail éditorial réalisé.

« Nous avons donné carte blanche à la journaliste et critique d’art Alexia Guggémos. Conjuguant une approche artistique et sociale, son travail donne naissance à cette anthologie qui permet de mieux appréhender la démarche des acteurs de l’immobilier, devenus au travers de leur soutien des acteurs de l’écosystème culturel. »

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Aica France », document archivé sur Internet Archive, (version du sur Internet Archive).
  2. a et b « Rencontre avec Alexia Guggémos 12 mai 2018 », Château de Montsoreau, (consulté le )
  3. a et b Noël Marikris, « L’histoire de l’art pour les nullissimes, un outil de démocratisation », sur www.lacritique.org, (consulté le ) et à la géopolitique à l'Institut libre d'étude des relations internationales.
  4. a b et c « Guggemos Alexia », document archivé sur Internet Archive, sur www.cipac.net, CIPAC (version du sur Internet Archive).
  5. « La France de l'art contemporain en retard sur les réseaux sociaux », sur www.lequotidiendelart.com, Le Quotidien de l'art, (consulté le ).
  6. « A.Guggémos, Observ. Web social Art contemporain: « Réseaux sociaux, un levier mal exploité face au déclin de la France sur le marché de l’art » », Club Innovation & Culture CLIC France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Léa Mabilon, Agathe Moreaux et Alexia Guggémos, « Alexia Guggémos: «Ce ne sont pas forcément les artistes à forte notoriété numérique qui resteront dans l’histoire» », Le Figaro, (consulté le ).
  8. Alison Moss, « Art Students Week 2017 : faites découvrir vos œuvres sur Instagram », Connaissance des arts,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. a b c d et e « Prix AICA France de la critique d'art 2017 » [PDF], sur aicafrance.org, Association internationale des critiques d'art (AICA), (consulté le )
  10. Eve Guyot, « Instagram, le précieux allié du monde artistique », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Instagram, le précieux allié du monde artistique », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  12. (en-US) « Discovering talent on Instagram with Art Students Week », sur French Quarter Magazine (consulté le )
  13. « Record d'audience pour la MuseumWeek », sur The Art Newspaper (consulté le ).
  14. (en) « 20 Power Women Ruling The French Art Scene », The Art Gorgeous Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (en) Sarah Belmont, « ARTNews », magazine,‎ (lire en ligne)
  16. « Énigmatique ou à pleines dents, une histoire du sourire en peinture - Ép. 3/4 - Histoire de la joie dans tous ses états », sur France Culture (consulté le )
  17. « Profil », sur AICA-France (consulté le )
  18. « Aica France », sur aicafrance.org, (consulté le ).
  19. Lucie Agache, « Les réseaux sociaux à l'usage des artistes », Connaissance des arts,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Nicolas Six, « Sur Instagram, le désarroi des petits créateurs déboussolés par les changements d’algorithme », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  21. Guy Boyer et Alexia Guggémos, « Dans la jungle des réseaux sociaux » [vidéo], Connaissance des arts, (consulté le ).
  22. Laurence de Valmy, « Alexia Guggémos donne du peps à l'histoire de l'art », document archivé sur Internet Archive, French Quarter Magazine (version du sur Internet Archive).
  23. Valérie Duponchelle, Sophie De Santis, Pierre Doncieux et Agathe Moreaux, « Noël 2019: notre sélection de beaux livres », Le Figaro, (consulté le ).
  24. Sidonie Bonnec et Thomas Hugues, « L'incroyable Boris Vian », sur RTL.fr, (consulté le ).
  25. « « 1 immeuble 1 œuvre » : un livre pour fêter 5 ans de soutien des promoteurs à la création artistique », sur Le journal du Grand Paris - L'actualité du développement économique d'Ile-de-France, (consulté le )
  26. « Académie du Jazz : Hugo Lippi prix Django Reinhardt 2020, Yes Trio ! meilleur album... », sur TSF Jazz (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]